vendredi 5 juin 2009

Madagascar: Marc Ravalomanana juge sa condamnation "sans valeur"

ANTANANARIVO (AFP) — Le président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana a jugé jeudi "sans valeur" la condamnation à quatre ans de prison prononcée à son encontre la veille par un tribunal malgache.

"Ils (le régime de transition) font ce qu'ils veulent, c'est un jugement sans valeur", a déclaré Marc Ravalomanana, intervenant par téléphone lors du rassemblement quotidien de ses partisans à Antananarivo.

Le président écarté a été condamné mercredi par contumace à quatre ans de prison et à 70 millions de dollars de dommages et intérêts à l'Etat malgache pour "conflits d'intérêts" dans l'achat fin 2008 d'un avion présidentiel qui avait cristallisé l'opposition à son régime et contribué à sa chute.
Marc Ravalomanana ne s'est pas appesanti sur le sujet pendant son allocution, qu'il a plutôt concentrée sur "l'incompétence" du régime de transition d'Andry Rajoelina, renouvelant sa promesse de revenir au plus vite à Madagascar.

"Le pouvoir mis en oeuvre par les putschistes bafoue la légalité et la souveraineté de la justice à Madagascar. Les accusations infondées contre moi sont la preuve de la perte de crédibilité de la justice", a-t-il complété dans un communiqué diffusé jeudi de Pretoria en Afrique du Sud.
"Quand la légalité reviendra à Madagascar, alors la justice retrouvera sa valeur", a-t-il ajouté.

"Nous minimisons ce procès soviétique, nul et non avenu", a pour sa part expliqué à l'AFP Raharinaivo Andrianatoandro, porte-parole du parti TIM de M. Ravalomanana.

"C'est un épiphénomène", a-t-il ajouté, considérant la "précipitation" de la justice comme une volonté de "torpiller les négociations en cours" pour une sortie de crise consensuelle.

M. Andrianatoandro a cependant dénoncé les conditions du procès "fait à la va-vite".

"Marc Ravalomanana est toujours le président légal, il ne peut pas être jugé par un tribunal correctionnel, et de plus, il n'avait même pas d'avocat", a-t-il relevé.

La ministre de la Justice du régime actuel, Christine Razanamahasoa, avait affirmé à l'AFP mercredi que si M. Ravalomanana revenait à Madagascar, "le mandat d'arrêt (délivré à la suite de sa condamnation) serait exécuté".

Lâché par l'armée, M. Ravalomanana avait remis le 17 mars ses pouvoirs à un directoire militaire qui les avait immédiatement transférés à Andry Rajoelina, alors chef de l'opposition et actuellement à la tête de la HAT.

Depuis, les partisans du président évincé réclament son retour au pouvoir.

De laborieuses discussions actuellement en cours et censées dessiner l'architecture de la transition, sous l'égide de la communauté internationale, pourraient ne pas survivre à l'interdiction de facto de retour au pays pour l'ancien président et homme d'affaires accompli.

La situation n'en demeure pas moins précaire pour le pouvoir en place: l'UA a suspendu Madagascar de ses instances, estimant que le pays avait été victime d'un changement anticonstitutionnel de gouvernement. Les Occidentaux ont condamné ce qu'ils considèrent comme un "coup d'Etat".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hzWlT0Gyk1-UIHIa3EzA85VmwZDg

Ravalomanana revient et reprend son statut de Président (04 juin 2009)

Les légalistes se préparent à l’accueil du Président Ravalomanana. Les jours qui viennent seront consacrés à établir et à organiser la stratégie pour accueillir dignement le Président ont fait entendre les légalistes jeudi. Les dirigeants du mouvement légaliste ont renouvelé leur appel pour le renforcement des mobilisations des partisans de la légalité. Un appel a été particulièrement adressé aux fonctionnaires. Le député de Vavatenina, Zafilahy, de faire remarquer que l’administration ne marche plus actuellement même si des fonctionnaires rejoignent encore leur poste. Le député d’appeler les fonctionnaires à rejoindre le mouvement à Ankorondrano, « venez nous rejoindre avant l’arrivée du Président » a – t – il lancé, « après ce sera trop tard, nous ne voulons plus des profiteurs ».

Le retour de la légalité par le retour de Marc Ravalomanana est la seule voie à suivre et à atteindre pour les milliers de partisans qui se rassemblent chaque jour au Magro Ankorondrano. A son retour, le Président Ravalomanana retrouve son statut de Président.

Le député Mémé a saisi de nouveau la communauté internationale à exécuter à la lettre les décisions qu’elle a prises. Parlez à Rajoelina, s’il ne vous écoute pas c’est parce que soit vous ne pouvez pas faire votre travail soit Rajoelina n’a rien à faire de vous a – t – il déclaré. Des membres de la HAT avaient déjà fait remarquer auparavant qu’ils n’avaient pas besoin de la présence des représentants du groupe international de contact. Alain Ramaroson avait même demandé au GIC de « déguerpir » de Madagascar et de « retourner en Afrique ».

Réplique piquante pour la HAT (04 Juin 2009)

La réplique du Président Ravalomanana ne s’est pas fait attendre sur la décision annoncée par le ministre de justice de la HAT qui le condamne à 4 années de prison ferme et le paiement d’amendes pour l’achat de l’Air force II. Marc Ravalomanana a appelé ses partisans au cours d’une intervention téléphonique directe à ne pas avoir peur de ces décisions, de ces décisions sorties par ce pouvoir contrefait. Lui de déplorer que l’image de la justice malagasy est altéré. Dans un communiqué, il déclare que « le pouvoir illégal mis en place par ceux qui ont volé le pouvoir a supprimé l’Etat de droit, ruiné l’ordre et la sécurité et a fait perdre à la Justice de Madagascar sa dignité ».

L’important est actuellement de revenir à la légalité a déclaré le Président. Il a appelé l’Etat major et la police à ne pas se faire manipuler, de considérer l’intérêt de la nation.

Les dirigeants du mouvement légaliste ont aussi critiqué et dénoncé la condamnation annoncée par le ministre de la justice de la HAT. Les procédures de jugement dans le cadre de pareille affaire n’ont pas été respectées a fustigé le député de Vavatenina. Un Président ne peut être jugé qu’au niveau de la Haute Cours de Justice ou tout au moins au niveau d’une cour criminelle ordinaire s’il est accusé de détournement de denier public a – t – il fait remarquer, non jugé par une simple cour correctionnelle. Le Président n’a pas été présent et n’a pas été représenté lors de ce « jugement ». La condamnation a par ailleurs fait fi de la souveraineté nationale, l’amende a été évaluée en dollar et non en Ariary, une grande première dans l’histoire de la justice. L’objet de l’inculpation, l’acquisition de l’avion présidentiel Air Force II, est aussi sujet à question. Cet avion a été acheté sous financement mixte a expliqué le député Zafilahy, par l’Etat malagasy et par argent propre du Président, et l’avion est totalement la propriété de l’Etat. Si le Président a été condamné par ce qu’il a fait et accompli, il faudrait aussi le condamné pour les routes qu’il a construit, les écoles et les hôpitaux et les acquisitions de l’Etat a ironisé Alain Andriamiseza, un des leaders. Pour les légalistes, cette décision de justice est nulle.

Les légalistes ne sont pas les seuls à parler de cette condamnation. Le Professeur Zafy Albert dans un quotidien a déclaré que ce genre de décision ne fait pas avancer dans la sortie de crise et s’il fallait condamner, la HAT devra aussi l’être pour les actes qu’elle a commis. Le Swazi Observer a fait part que le gouvernement du Swaziland ne reconnaît pas le jugement qui condamne le Président Ravalomanana à 4 ans de prisons

Conférences régionales : un autre report (04 juin 2009)

Les conférences régionales de la HAT ont été de nouveau reportées à une date ultérieure. Parce que le comité d’organisation n’est pas encore prêt et à la demande des participants, ces conférences ne se tiendront plus du 08 au 11 juin. Une décision prise à la suite de la rencontre entre Andry Rajoelina et le comité d’organisation. C’est la deuxième fois que la tenue de ces conférences est reportée. Après les assises d’Avril, il a été décidé d’organiser des conférences régionales et une grande conférence nationale pour débattre à fond des sujets relatifs à la situation actuelle. Les conférences régionales étaient ainsi prévues se tenir du 18 au 21 mai. A la demande du comité d’organisation, les conférences ont été reportées pour le 08 au 11 juin et maintenant ce nouveau report. Les prochaines dates n’ont pas encore été déterminées, mais d’après le calendrier préétabli, les conférences régionales et la grande nationale devraient se tenir avant le 26 juin.

Depuis l’annonce de leurs organisations, ces conférences ont fait l’objet de critique de part et d’autre notamment sur la partialité du comité d’organisation, la représentativité des participants et la mobilisation régionale pour la tenue de ces conférences.

Reconstruction à Antananarivo par la HAT (04 juin 2009)

La construction de l’hôtel de ville d’Antananarivo va reprendre. Jeudi, Andry Rajoelina accompagné d’une grande délégation composée entre autre du maire d’Antananarivo qu’il a désigné et de son ministre de l’aménagement du territoire a effectué une visite sur le site de construction. Il a été dit que la construction reprend et durera une année. D’après les explications, le financement des travaux sera totalement à la charge de l’Etat malagasy.

La construction de l’hôtel de ville est un des grands projets, défis de Rajoelina quand il était maire de la capitale. Dès son élection, il a fait arracher le jardin qui a été piqué sur la place de l’hôtel de ville et a délimité les lieux. La première pierre des travaux a été posée le 17 mai 2008, les travaux ont ralenti et cessé un an avant cette déclaration de reprise. Des questions se posent actuellement sur ce recadrage de financement. En effet, les travaux devraient être totalement à la charge de la commune. Des levés de fonds et appels aux bienfaiteurs ont même été effectués pour soutenir la commune d’Antananarivo dans le financement des travaux évalués à 12 milliards d’ariary. Durant la cérémonie de la pose de la première pierre, Andry Rajoelina avait annoncé que 50% des fonds nécessaires ont déjà été trouvés. Maintenant, c’est l’Etat Malagasy qui va payer tous les travaux. C’est dire que soit Rajoelina a apporté avec lui à la HAT ses « devoirs » et fait maintenant porté à l’Etat Malagasy des travaux supplémentaires soit que les caisses de la commune ont été vidées des fonds pour les travaux. Des fonds dont l’utilisation reste une énigme.

Communiqué officiel, Président de la Republiqu de Madagascar

Prétoria, 4 Juin 2009

Le régime illégal constitué après le coup d’état a mis fin à l’état de droit, à l’ordre public et à l’indépendance de la Justice à Madagascar.

Les accusations montées contre moi et les condamnations non fondées constituent la preuve irréfutable que la Justice n’est pas indépendante et que l’état de droit n’existe pas à Madagascar.

La déclaration du ministre de la Justice de la HAT est considérée comme nulle, car elle a été nommée par un gouvernement illégal insurrectionnel, contrairement à la Constitution malgache. C’est seulement quand l’état de droit sera rétabli que la Justice retrouvera sa crédibilité.

La situation actuelle à Madagascar est une honte pour la Nation. Les accusations non fondées et les critiques injustes dirigées contre moi et contre les partisans de la légalité sont devenues une pratique courante du gouvernement insurrectionnel de la HAT.

Les arrestations illégales et séquestrations arbitraires pour des raisons politiques sont aussi devenues une pratique courante. Le Premier Ministre Manandafy Rakotonirina, des Parlementaires, des Journalistes, ainsi que des Officiers ont été les victimes de ces mesures arbitraires. La violence et l’intimidation font aussi partie du quotidien du peuple Malgache.

Nous ne pouvons accepter cette situation. Je lance un appel à tous les Patriotes Malgaches, épris de liberté et de légalité, surtout les Juristes. Mobilisons-nous et unissons nos forces. Nous devons mettre fin à cette tyrannie. Nous devons renverser ce pouvoir anticonstitutionnel et illégal dirigé par Andry Rajoelina.

Que Dieu bénisse notre Chère Patrie !

Marc Ravalomanana
Président de la République de Madagascar



OFFICIAL PRESS RELEASE, PRESIDENCY OF THE REPUBLIC OF MADAGASCAR

Pretoria, 4th June 2009

The illegal regime, that seized power following a coup d'état, ended rule of law, public policy and judicial independence in Madagascar.

The charges brought against me, and unfounded convictions, constitute proof that justice is not independent and that there is no rule of law in Madagascar today.

The statement made by the so-called Minister of Justice of the HAT is invalid as it is the product of an insurrectional, illegal government, and contrary to the Constitution of Madagascar. Only when rule of law is restored will justice return to Madagascar.

The current illegal regime in Madagascar is a disgrace to the nation. Unfounded and unfair accusations and criticism directed against me, and against people who respect the law, have become a common practice of deceit of the insurrectional regime.

Unlawful arrests and arbitrary detentions that are politically-motivated have also become common practice. Prime Minister Manandafy Rakotonirina, parliamentarians, journalists, and other deputies have been the victims of these arbitrary measures. Violence and intimidation from this illegal regime are also inflicted upon the Malagasy people every day.

We cannot accept this illegality. I appeal to all Malagasy compatriots, who value freedom and legality, especially jurists. Let us unite together. We must bring an end to this injustice. We must reverse this unconstitutional and illegal regime led by Andry Rajoelina.

May God bless our beloved homeland!

His Excellency, Marc Ravalomanana
President of the Republic of Madagascar

Hafatra an-tariby nataon'ny Filoha Marc RAVALOMANANA - 04 JUIN 2009

Faly aho maheno ny horakoraka ataonareo sy mitafatafa aminareo ankehitriny.

Zavadehibe loatra ny fiarahantsika mientana, izaho koa aty manao arak’izay azo atao. Ny zavatra takiantsika dia ny famerenana ny ara – dalàna sy ny fanarahana ny lalàm – panorenana. Noho izany, ireny didy didim – pitsarana izay avoakan’ireo mpitondra sandoka, mpitondra sandoka hoy aho aminareo satria mpandroba fahefana, aza matahotra an’ireny ianareo fa ny olona rehetra dia efa nanameloka sy nitsipaka tanteraka io fitondrana nandroba fahefana io, ka dia manome toky anareo aho fa ny firenen – drehetra eran – tany manohana antsika ao ambadika ao daholo avokoa. Koa dia mahereza ry vahoaka marobe izay mitaky ny ara – dalàna.

Miantso ny foloalindahy aho, miantso ny polisy, mampatsiahy azy amin’ny adidy nifanekeny tamin’ny vahoaka sy ny tanindrazana, aza manaiky rebirebena, tandremo tsara fa ny hoavin’ny firenena no jerena fa tsy ny amin’izao fotoana izao fotsiny ihany akory.

Iaraha mahita tsara fa tena mahamenatra, tsy hita izay ilazana azy aty ivelany aty mahita hoe tsy misy fahefana na mpitsara iza na mpitsara iza afaka hitsara araky ny lalàm – panorenana ny filohan’ny repoblika am – perin’asa, incompétent amin’izany izy kanefa dia mamoaka didy amin’ny tsy misy dikany ohatr’ireny no ataon – dry zareo. Lasa maty hasina ny rafi – pitsarana aty Madagasikara ankehitriny.

Aza matahotra ianareo hoy aho. Ry Vahoaka Malagasy tonga marobe toy izao, fa efa manao arak’izay azo atao izahay aty miaraka amin’ny firenena izay manohana antsika ary dia maniry dia maniry ny mba hamerenana haingana dia haingana ny ara – dalàna aty Madagasikara.

Omaly ny président – ny Sud Afrique, Andriamatoa Jacob Zuma dia nilaza fa tsy maintsy tafaverina any Madagasikara ny ara – dalàna sy ny fanarahana ny demokrasia. Koa dia matokia ianareo fa miasa miaraka isika mianakavy.

Ao koa ianareo olona izay mbola misalasala nefa jerevo ny fahorian’ny olona ankehitriny. Ny kilonga tsy afaka mianatra nohon’ny tsy fananany vola andoavana ny ecollagen’ny mpianatra, ny vola sisa ao an – trano mihena, mahatsiaro tena sahirana tokoa ny vahoaka, mahatsiaro fa tena sahirana ny vahoaka. Koa mampahery anareo mpanentana, mpitarika ity tolona ity aho amin’ny zavatra rehetra mba tsy hanaiky lembenana amin’ireny hoe négociation, fifanakalozan – kevitra ireny. Aza manaikinaiky lembenana amin’ireny ianareo fa mitaky ny famerenana ny ara – dalàna fotsiny ianareo ary tsy maintsy mijoro hatramin’ny farany isika amin’ny fitakiana ny famoahana ireo namantsika izay nogadraina amin’ny tsy misy antony, vonoina amin’ny tsy misy antony ary indrindra indrindra endrikendrehina amin’ny tsy misy antony.

Tsy ekena mihintsy, tsy ekena ny fampitahorana amin’ny lafiny maro izay ataon’ireo. Amin’izao fotoana izao dia efa mihamihena ireo mpanara - dia an’ingahy Andry Rajoelina sy ireo jiolahy namany ireo ary dia iaraha mahita tsara fa raha hoe nandeha tany Sénégal na nandeha tany amin’ny firenena hafa, tsisy nanaiky azy ny olona tany ary samy nilaza daholo ny tany fa avereno ny ara – dalàna, hajao ny demokrasia ao Madagasikara.

Miteny anareo an’izany ao ry Vahoaka Malagasy, indrindra fa ianareo tonga marobe toy izao, hampahery anareo, hilaza aminareo fa tsy mipetra – potsiny akory izahay aty, sady tsy manadino anareo akory izahay aty, fa ao an – tsainay mandrakariva, ao am – ponay mandrakariva, ny fahitana ny hetsika ataonareo. Ary mampahery an’ireo olona izay mbola gadrain’izy ireo, izay mbola ampitahorany, rahonany ary indrindra indrindra ravainy ny fananany, mampahery anareo aho. Ho avy ny fotoana izay hiverenan’izany rehetra rehetra izany amin’ny maha izy azy koa dia hoy aho aminareo hoe zava – dehibe loatra ny ahafahako miteny sy miresaka mivantana aminareo amin’ny alalan’izao fivoriana marobe ataonareo izao.

Ny mpitondra an’i Madagasikara ankehitriny dia saribakolin’ny sasany fotsiny ary indrindra indrindra tsy manana planina, tsy manana politika, programan’asa tanterahina mba hanatsarana ny fari – piainan’ny vahoaka fa dia tena maha fadiranovana ny vahoaka, manome fahasahiranana ny vahoaka amin’ny bontolony sy ny herisetra ataony.

Miantso ireo olom – pirenena tsotra aho izay niharan’ny asan – jiolahy sy ny tsy rariny nataon’ingahy Andry Rajoelina sy ireo mpanohana azy, tena milaza aminareo aho, fantatro ny nahazo anareo, fantatro ny nanjo anareo fa tsy maintsy amin’ny saina tony ary amin’ny fo feno fandinihana hatrany ny ezakareo. Tsy maintsy ampiako ianareo, atao izay hamonjena ireo olona tena mbola marary any amin’ny hopitaly. Mahita an’ireo sary marobe izay alefa aho, malahelo dia malahelo aho vokatry ny etraketraka izay ataon’izy ireo. Ampaherezo ary ny tapaka sy namana, ny fianakaviana iray vohitra amin’izao fitsapana mahazo ny firenentsika izao sahia mijoro hatrany ianareo. Ao anatin’ny firaisan – kina tanteraka, mifandray aminareo hatrany aho. Misaotra ihany koa aho an’ireo izay olona mahatsiaro tena tompon’andraikitra fa hoe tsy laharam –pahamehana mihintsy akory, tsy laharam – pahamehina mihintsy amin’izao fotoana izao ny mandany andro amin’ny fomba fanaon’ireo olona mpitondra amin’izao fotoana izao ireo, indrindra hanakiana na hitsikera, tsy mandany andro amin’ireny isika fa ny mahamaika antsika dia ny famerenana ny ara – dalàna. Mahita aho amin’izao fotoana izao fa alefan – dry zareo ny didim – pitsarana entina hanendrikendrehana, entina hilazana zavatra tsy marina, tsy misy ao anatin’ny lalàm – panorenana malagasy afaka mitsara izay filoham – pirenena am – perin’asa ary tsy azo tsarain’izay olona tsotra na mpitsara tsotra amin’izao fotoana izao fa tsy maintsy misy ilay atao hoe haute autorité na misy an’ilay atao hoe fitsarana faran’ny fara – tampony, ka noho izany tsy mitombina ireny. Fanakiviana ny vahoaka sy entina handemena saina fotsiny ireny.

Matokia ry Vahoaka Malagasy. Matokia fa momba antsika mandrakariva Andriamanitra. Ary izaho dia miteny aminareo fa dia manao izay azo atao rehetra.

Koa dia izay aloha izany fa mbola hiresaka aminareo tsy ho ela aho, ary ampahafantatra anareo ny zava – misy marina rehetra aty sy ny zavatra vita rehetra koa dia mametraka ny veloma ho amin’ny manaraka indray.
 
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