samedi 4 juillet 2009

BOYCOTT du 14 Juillet (03 Juillet 2009)

Les parlementaires légalistes n’assisteront pas à la cérémonie organisée par l’ambassade française pour la célébration du 14 juillet. La décision a été prise au Magro vendredi. La question a été tranchée par les manifestants légalistes qui avaient refusé unanimement que les parlementaires assistent à cette fête.

Les députés et les sénateurs ont été invités pour cette journée. Si les sénateurs ont déjà obtenu leur invitation, selon le député Zafilahy Stanislas, les invitations pour les députés sont détenues et retenues par Jacques Sylla. Toujours d’après le député Zafilahy, « VAZAHA BE » est en train de manœuvrer pour obtenir les signatures des députés qui lui permettront ensuite de faire croire à la communauté internationale que les députés soutiennent la HAT. Une signature est en effet requise pour le retrait de chaque invitation. Ce n’est pas la première fois que les députés dénoncent les combines du Président de l’Assemblée Nationale. Maintenant il veut aussi envoyer un militaire. Selon Zafilahy, vendredi matin, les députés étaient passés à l’assemblée nationale pour connaître le fond de l’affaire invitation. Ils y ont été accueillis par la secrétaire de Jacques Sylla qui avait déjà une liste prête à signer par les députés. Quand ces derniers n’ont pas voulu signer, Jacques Sylla avait appelé pour dire qu’un Colonel va venir pour distribuer les invitations. Les députés ont quitté les lieux. Selon Zafilahy soit c’était pour dire que les députés étaient venus pour faire des troubles donc des militaires allaient les arrêtés, soit ce Colonel était envoyé pour les forcer à signer la liste. Si les députés voulaient les invitations c’était pour prouver que les représentations diplomatiques reconnaissent encore la légalité et le parlement Malagasy a expliqué Zafilahy. Mais quoi qu’il en soit, aucun député ni sénateur légaliste n’assistera à la cérémonie organisée par l’ambassade de France. Cette décision est en train de démontrer le sentiment de refus des légalistes de la France qui selon eux a une responsabilité dans la situation que vit le pays.

Nous voulons la légalité (03 Juillet 2009)

Les légalistes ne supportent pas une personne mais des principes. Les légalistes l’on bien expliqué vendredi. Nous réclamons le retour de la légalité, le respect de la constitution et le choix du peuple. Nous ne soutenons pas une personne mais la légalité et c’est le Président Ravalomanana qui la représente. Le Président a été élu de façon démocratique, par le peuple qui est passé aux urnes.

Cela fait trois mois que le pays est dirigé par un pouvoir factice pris à la suite d’un coup d’Etat. Durant ces trois mois la HAT n’a fait que détruire le pays et la vie de la population. Ce que les malagasy ont construit durant plusieurs années ont été détruits en moins de trois mois. Le coût de la vie est en train de monter en flèche, la vie de la population se dégrade et cela se ressent tant dans les familles qu’au niveau de la communauté. L’acte perpétré par la HAT a créé un clivage au sein d’une même famille. Seul le retour de la légalité et le retour du Président pourront sortir le pays de la situation actuelle. Les légalistes ont appelé vendredi les partisans et anciens partisans de Rajoelina à soutenir le mouvement pour le retour de la légalité. La HAT n’a pas tenu même les promesses qu’elle a fait à ses partisans et ce qu’elle disait réclamer, elle les interdit maintenant ont fustigé les légalistes. Les légalistes se sont également tournés vers les membres de la HAT. « il est difficile de ne pas dire ce mot » a lancé Zafilahy Stanislas « réfléchissez sur ce que vous allez laisser à nos descendants ». Les légalistes ont par ailleurs appelé la communauté internationale à prendre des mesures conséquents « que vos déclarations ne soient pas seulement des paroles » ont réclamé les légalistes.

Brèves du vendredi 03 juillet 2009

Les conférences régionales de la HAT ont pris fin ce vendredi. Aucune résolution n’a été prise au cours de ces conférences, les idées seront encore discutées au cours d’une conférence nationale dont la tenue n’a pas encore été déterminée. Chamboulées au niveau organisationnel, ces conférences de trois jours de la HAT ont été au centre de critiques autant de la société civile que de la société politique qui ont participé ou non à ces conférences. Rappelons qu’aucune des trois autres mouvances qui étaient sur table avec la HAT durant les discussions avec le groupe de contact international n’a participé à ces conférences.
 
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