Le Président Ravalomanana a fait une intervention directe durant la manifestation de ce jour. Un appel téléphonique que les partisans de la légalité ont attendu depuis le début des manifestations. Le Président a soutenu qu’il reviendra et qu’il fera tout pour revenir à Madagascar. Selon le Président Ravalomanana, il est en train de voir avec plusieurs pays comment revenir au pays. Il a appelé les légalistes à poursuivre leur manifestation et a particulièrement remercié le mouvement que les femmes ont organisé ce jour. Une joyeuse pâque a été souhaitée au peuple malagasy.
La place de la démocratie a accueilli encore plus de manifestants ce jeudi. Dans leur discours, les dirigeants du mouvement ont déclaré que le Président avait admis que la démocratie à Madagascar était encore fragile et pas encore en place mais il a promis de remettre de l’ordre. La priorité était d’abord de voir comment soutenir la vie du pays et de la population. Le Président avait déjà annoncé son ouverture aux discussions concernant la loi électorale, la constitution, la loi sur les partis politiques mais Monseigneur Odon Razanakolona avait dérangé les rencontres qui étaient en cours. Concernant l’organisation des assises nationales, le Président avait souhaité leur tenu mais a aussi établi comme préalable l’organisation de celles – ci par des entités neutres et non par l’exécutif mais la partie adverse a toujours fait des blocages.
Le retour de Ravalomanana signifie retour des investissements lancent les légalistes. Les aides et dettes dépendent de la capacité de Madagascar à les rembourser, dire que le prix de tel ou tel produit va baisser n’est que pure divagation et mensonges. La manifestation des légalistes va se poursuivre et se renforcer demain ont affirmé les dirigeants du mouvement. Ce jeudi, les femmes de militaires ont appelé leurs maris et les autres militaires à revenir à la légalité. Les fonctionnaires ont renforcé le mouvement.
Discours du président Ravalomanana
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[image: vih 09 120430 Tafa mivantana nataon'ny PRM]
Il y a 12 ans
Tous les participants à cette crise savaient dès le départ que les partisans et les gens qui soutennaient le président Ravalomanana restaient majoritaire dans ce pays. Même le milieu diplomatique le savait, mais avec une mauvaise foi et à cause d'intérêts non-concordants par exemple concernant la France, on préfère occulter plûtot que d'envisager cette situation de fait. Tout explique pourquoi le camp de Rajoelina voulait éviter à tout prix une consultation populaire car eux ils avaient la force et non la majorité. Une des leçons à retenir de cette crise, pour les malgaches et la communauté internationale, toute situation ou état non légal n'a aucun éspoir de développement, car la continuité du territoire n'est plus assurée in facto et aussi la confiance du peuple en ses dirigeants est rompue. La preuve en est la situation actuelle à Madagascar, l'état n'est plus qu'un large terrain de jeu politique politicienne, mais non plus plus un moyen pour gérer un pays. C'est pourquoi petit à petit l'idée du retour à la légalité fait son chemin car c'est le moyen le plus sûr pour remmettre les structures à leurs places et aussi pour regagner au plus vite la confiance et l'assurance perdues, indispenbles pour refaire partir la machine économique.
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