La délégation conduite par l’ancien président du Mozambique Joaquim Chissano a quitté Madagascar dimanche après avoir rencontré les mouvances politiques, les représentations diplomatiques et la société civile malagasy. Joaquim Chissano a déclaré dimanche qu’ils ont maintenant une vision claire de la situation pour planifier leurs activités. Lundi, les légalistes ont déclaré que trois questions ont été posées au cours de la rencontre avec cette délégation de médiateur, la délégation a demandé comment la mouvance Ravalomanana voyait la situation actuelle, qu’est ce qu’elle demande et quelles sont ses craintes. Selon Mémé, la mouvance Ravalomanana a expliqué qu’il n’y a pas de démocratie à Madagascar actuellement, qu’il n’y a qu’une dictature et des répressions par la force, qu’il n’y a pas de sécurité. La mouvance Ravalomanana réclame le retour de la légalité, le retour du Président Ravalomanana, la libération des prisonniers politiques, la mise en place d’une transition consensuelle et une élection. Elle craint qu’il n’y ait pas de paix sociale parce que la HAT persiste dans ses voies. Actuellement, ce ne sont plus les légalistes qui sont les seuls qui s’opposent à la HAT mais les trois mouvances, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, a poursuivi Mémé. Samedi, les partisans de Zafy Albert ont effectué une manifestation à Antsiranana. Selon Mémé, au cours de la rencontre avec Chissano, la mouvance Ravalomanana a demandé un dialogue entre messieurs Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy albert, et pour l’intérêt suprême de la nation, avec Rajoelina.
D’après les explications de Mémé, Chissano a déjà eu l’occasion de rencontrer le Président Ravalomanana dimanche soir à Johannesbourg, et que le Président s’est dit satisfait de la rencontre.
Discours du président Ravalomanana
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[image: vih 09 120430 Tafa mivantana nataon'ny PRM]
Il y a 12 ans
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