
Une hypothèse a été mainte fois avancée par les légalistes sur la place de la démocratie durant les rassemblements qu’ils tiennent. Marc Ravalomanana est le président élu démocratiquement et pour les légalistes, il sera réélu à la prochaine élection. La HAT (ses membres) craint de perdre la face et surtout le pouvoir.
Si par le plus heureux des hasards, la charte (qui définirait un partage de pouvoir donc tiendrait compte du retour du Président Ravalomanana) est signée à Maputo, la HAT a déjà ses jokers, les forces militaires et policières qui la soutiennent et ses membres les plus fervents qui ont déclaré qu’ils s’opposeraient à toute charte qui ne reflèterait pas les aspirations de la « population ».
De quelle population s’agit – il ? s’est interrogé jeudi Jean Marc du MFM, un représentant des dirigeants du mouvement légaliste. La HAT et ses « sbires » justifient toujours ce qu’ils font en déclarant que c’est la volonté de la population. Des sous officiers ont fait signer sous les armes au Ministre de la défense Nationale une lette de démission, un Colonel s’est autoproclamé Chef de l’Etat major, ce n’était pas la volonté de la population a poursuivi Jean Marc. Pour les légalistes, Ravalomanana reviendra au pays.
Les débats de Maputo sont prévus se poursuivre jusqu’à samedi, le consensus est loin d’être trouvé. La mouvance Rajoelina veut imposer la charte discutée à l’hôtel Panorama dernièrement, charte qui maintient la HAT et tous ses membres au niveau des institutions qui seront créés d’après cette même charte.




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