Traduction libre, communiqué Officiel de presse, Presidence de la République de Madagascar
Tant la SADC et l'UA ont fermement condamné le coup d'État qui m’a forcé à quitter Madagascar, et ont appelé à un retour rapide à l'ordre constitutionnel. Malheureusement, nous n'assistons pas à un retour à l'ordre à Madagascar. Et ce sont mes compatriotes qui souffrent le plus sous ce régime illégal qui a maintes fois refusé de tenir compte des appels de la communauté internationale. Il faut faire davantage pour rétablir la légalité et la démocratie, ce qui comprend l'examen de toutes les options, y compris une intervention militaire.
En tant que Président de la République, j'ai été un fort partisan du dialogue et de retenue en ces temps troublés. Je reste déterminé à trouver une solution pacifique par le dialogue, tant que des progrès sont réalisés et qu’ il existe des indications de résultats positifs à venir.
Cependant, je suis très préoccupé par les informations faisant état de violations des droits humains à Madagascar, qui
continuent à ce jour. De nombreux prisonniers politiques restent en prison, la violence est encore utilisée comme une arme pour terroriser la population de Madagascar, et il existe des rapports sur de nouvelles violences contre des malgaches qui se produisent chaque jour. Je ne vais pas rester les mains croisées et continuer à permettre à un régime illégal brutaliser le peuple malgache.
D'abord et avant tout, je soutiens pleinement le rétablissement de la paix, de la légalité et de la sécurité à Madagascar. Je reste déterminer à faire en sorte que mes compatriotes Malagasy se sentent en sécurité. Ce qui n'est pas actuellement le cas à Madagascar sous ce régime illégal. Il y a un problème lorsque le Président du pays continue à recevoir régulièrement des menaces d'assassinat , comme je continues à recevoir à ce jour. La question sécurité doit être réglée avant toute chose pour tout le peuple malgache. Les actes criminels, la brutalité et les menaces contre des personnes innocentes ne seront pas tolérés.
Deuxièmement, le retour de la démocratie doit intervenir rapidement. Notre pays ne peut se permettre d'être un paria comme il l’est maintenant vis à vis de la communauté internationale à cause des actes illégaux commis par une minorité. L'enjeu est trop important pour le peuple Malagasy. Grâce à un dialogue inclusif et obligeant, je suis confiant que tous les Malagasy puissent aller au delà de nos problèmes.
Enfin, je soutiens pleinement les déclarations fermes en référence à Madagascar faite par le Groupe de contact international le 30 avril dans lesquelles il "appelle tous les membres de la communauté internationale à s'abstenir de toute action qui pourrait compliquer les efforts visant à rétablir l'ordre constitutionnel dans ce pays ". Bien que tous les véritables efforts internationaux visant à aider à résoudre ce coup d'état sont les bienvenus, nous ne devons pas permettre que le dialogue soit détourné ou influencé par les parties qui mènent des motifs inavoués. Cela ne servira pas les intérêts du peuple Malagasy et je ne saurais tolérer les comportements égoïstes de la part d'individus ou de parties extérieures, au détriment de la population Malagasy.
Sur la question de mon retour, j'ai l'appui de la communauté internationale d'être pleinement impliqués dans le processus de rétablissement de l'ordre dans notre pays. Cela continue d'être défié par le régime illégal. Ils ont menacé de me mettre en prison, d’amendes, et même de peine de mort – ce qui n’a servi qu’à compliquer la recherche de solution. Toutefois,le jour se rapproche où Je serai en mesure de revenir et d'être un facteur positif dans le rétablissement de la paix et la la stabilité de mes compatriotes.
La paix et la bénédiction de la population malgache.
Son Excellence Marc Ravalomanana
Président de la République de Madagascar
OFFICIAL PRESS RELEASE
PRESIDENCY OF THE REPUBLIC OF MADAGASCAR
Pretoria, 10 June 2009
Both SADC and the AU have strongly condemned the coup d’état that forced
me to leave Madagascar, and have called for a rapid return to
constitutional order. Sadly, we are not witnessing a return to order in
Madagascar. And it is my fellow countrymen who are suffering the most
under this illegal regime that has repeatedly refused to heed the calls of
the international community. More needs to be done to restore law and
democracy, and that includes examining all options, including military
intervention.
As President of the Republic, I have been the strongest advocate of
dialogue and restraint during these turbulent times. I remain committed to
finding a peaceful solution through dialogue so long as progress is being
made and there are indications of positive results to come. However, I am
very troubled by reports of human rights violations in Madagascar that
continue to this day. Numerous political prisoners remain jailed, violence
is still being used as a weapon to terrorize the people of Madagascar, and
there are reports of new abuses against Malagasy people that occur each
day. I will not stand by and continue to let an illegal regime brutalize
the Malagasy people.
First and foremost, I fully support the restoration of peace, law and
security in Madagascar. I remain committed to ensuring that my fellow
Malagasy countrymen feel safe and secure. This is not the situation in
Madagascar under the illegitimate regime. There is a problem when the
President of the country continues to receive assassination threats on a
regular basis, as I have continued to receive to this day. The security
issue needs to be resolved before all else for all Malagasy people.
Criminal acts, brutality and threats against innocent people will not be
tolerated.
Second, the return of democracy must follow quickly. Our country cannot
afford to be a pariah that it now is in the international community owed
to the illegal acts of a few. Too much is at stake for the Malagasy
people. Through inclusive and well-intentioned dialogue, I am confident
all Malagasy can work through our problems.
Lastly, I fully support the strong statements in reference to Madagascar
made by the International Contact Group on 30 April in which they "called
on all members of the international community to refrain from any actions
that could complicate efforts to restore constitutional order in that
country". While all genuine international efforts to help resolve this
coup d’état are welcome, we must not allow the dialogue to be hijacked or
influenced by those parties who are pursuing ulterior motives. This does
not serve the interests of the Malagasy people and I will not tolerate
selfish behaviour on the part of individuals or external parties at the
expense of the Malagasy people.
On the subject of my return, I have the support of the international
community to be fully involved in the process of restoring order to our
country. This continues to be defied by the illegal regime. They have
threatened me with jail, fines, and even the death penalty - that has only
served to complicate any forthcoming solution. However, the day nears when
I will be able to return and be a positive factor in restoring peace and
stability for my fellow countrymen.
Peace and blessings to the Malagasy people.
His Excellency, Marc Ravalomanana
President of the Republic of Madagascar
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