dimanche 8 mars 2009

Antananarivo, 07 mars 2009

Partis de différents points de la ville, des manifestants s’étaient rejoints à Ambohijatovo vers 10h30. Des éléments de l'EMMO avaient assurés le centre ville. Les manifestants ont attaqué les forces mais ils ont été dispersés.

Une partie s’était ensuite donnée rendez – vous aux 67ha où un affrontement a éclaté entre des manifestants TGV et un groupe contre le mouvement.

Des journalistes ont été la cible d’attaques de la part de manifestants TGV. Un journaliste de presse écrite a été roué de coups tandis que des manifestants ont voulu dépouiller deux cameramen de leur camera. Des éléments de l’EMMO sont venus quelques minutes après le début des affrontements et ont dispersé les groupes.

Ambatobe : le quartier était calme. Andry Rajoelina ne se trouve plus dans sa résidence. Entendu sur sa radio, il a annoncé qu’il est maintenant dans un endroit où personne ne peut venir l’arrêter.

Xinhua : la société civile réclame une vraie médiation

ANTANANARIVO, 6 mars (Xinhua) -- L'Observatoire de la Vie publique (SeFaFi) à Madagascar, une association indépendante de la société civile, a appelé vendredi les églises et la communauté internationale à passer du stade des bons offices à celui d'une vraie médiation entre le président malgache Marc Ravalomanana et le maire déchu d'Antananarivo Andry Rajoelina.

Le SeFaFi a lancé cet appel, dans un communiqué publié vendredi sur les médias locaux, au moment où la crise politique dans la Gande Ile se radicalise depuis le durcissement mercredi de la position du président Ravalomanana face au camp de Rajoelina.

Pour faire sortir le pays de la crise, le SeFaFi a appelé le Conseil des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et la communauté internationale à passer du stade des bons offices à celui d'une vraie médiation.

Les bons offices, qui se bornent à susciter les négociations et à rapprocher les parties, doivent être relayés par une vraie médiation pour que des solutions soient proposées.

Dans son communiqué, l'organisation a aussi fait part de son opposition au recours à la force dans le règlement de la crise, indiquant que ce comportement "anti-démocratique" ne pourrait qu'aboutir à l'effusion de sang.

La crise, qui a éclaté à la mi-décembre dernier, a donné lieu à des émeutes et à des affrontements violents entre les forces de l'ordre et les partisans de l'opposition, causant des morts et des blessés.

Le SeFaFi a mis l'accent sur la responsabilité des forces de l'ordre, qui consiste à veiller à l'exercice de la justice et à la protection du droit à la vie, quelles que soient les pressions diverses qu'elles subissent.

Quant au droit de réunion et de manifestation de la population, le groupe a noté que le non respect de ces droits était inconciliable avec l'ordre public, demandant aux autorités de prendre en compte toutes les plaintes et revendications émises par les manifestants.

Sur le plan de la liberté d'expression, le SeFaFi a exigé un accès libre de tous à tous les médias publics et privés, soulignant que la population est en droit de connaître les informations pour se faire une idée objective sur la situation du pays.

De surcroît, le SeFaFi a mis en avant la prise de responsabilité politique de tous les responsables du régime, appelant ceux-ci à oeuvrer pour l'intérêt général du pays au- dessus de leurs avantages personnels.

Le SeFaFi, une association indépendante issue de la société civile à Madagascar, s'attache à la défense des droits de l'Homme sur les grands problèmes du pays.

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