samedi 14 mars 2009

Andry Rajoelina est venu sur la place du 13 mai



Andry Rajoelina est venu sur la place du 13 mai ce jour. « Il faut que Ravalomanana parte » a-t-il avancé devant environs 5000 personnes. Pour la première fois, Jacques Sylla est apparu sur le 13 mai, pour révéler son soutien au mouvement. Vers 14h, les opposants ont lancé un ultimatum au Président, lui donnant 4h pour démissionner. Le « Ministre de la Justice » nommé par Rajoelina avait déclaré que si le Président ne démissionne pas, la justice allait sévir. Ils ont affirmé qu’une délégation allait partir pour Iavoloha pour rencontrer le Président. Aucune délégation n’est encore venue à Iavoloha.

Monja Roidefo a investi Mahazoarivo et a déclaré qu’il est maintenant le chef du Gouvernement

Concernant la prise du bâtiment de la Primature, voici l'analyse légale du Ministère de la Justice :

La prise du bâtiment de la Primature n'a aucune valeur légale. Selon l'article 53 de la Constitution, le Président de la République nomme le Premier Ministre, et c'est aussi lui qui met fin à ses fonctions pour toute cause déterminante.

Article 53 - Le Président de la République nomme le Premier Ministre.
Il met fin à ses fonctions pour toute cause déterminante.
Sur proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.


Etant donné que le Premier Ministre n'a pas démissionné et que le Président de la République n'a pas mis fin aux fonctions du Premier Ministre, Charles Rabemananjara reste Premier Ministre de la République de Madagascar. Toute autre façon de prise de pouvoir que laquelle prévue par la Constitution constitue une violation de la Constitution et des principes de la démocratie.

Déclaration COSOFAM (Corps de Sous Officier de l’Armée Malagasy) à la presse hier

Très chers compatriotes,

Vue la honte et les rumeurs qui circulent, et l’impression que certains essayent de manipuler les revendications que nous, sous officiers, avons émis à Antananarivo, nous répétons à nouveau à la population et aux amis sous officiers que :

- Les sous officiers ne sont pas des moyens politiques pour prendre le pouvoir,
- Les sous officiers restent en tant que force de l’ordre,
- Les sous officiers respectent la discipline qui gouverne l’Etat Major Malagasy


Ainsi, un appel est lancé aux amis au sein du COSOFAM de toute l’île :

- De respecter ce qui a été énoncé plus haut, suivant notre devise et pour notre honneur,
- De respecter notre unité et de ne pas décevoir notre patrie
- Nous n’allons pas accepter et notre conscience, ne nous le permettra pas, que ce soit nous qui soyons utiliser pour tuer nos compatriotes.

A Madagascar, l’armée donne un coup de pouce à l’opposition

Les militaires viennent de changer d'eux-mêmes leur chef d'état-major, renversant le rapport de force en faveur de Rajoelina. Ses partisans appellent à renverser le gouvernement.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à Madagascar. Il y a une semaine, Andry Rajoelina, le chef de l’opposition alors en difficulté, prenait la fuite et se cachait dans l’ambassade française. Aujourd’hui, c’est le gouvernement de Marc Ravalomanana qui semble sur la sellette. Et c'est l'armée qui vient de faire pencher la balance, de tout son poids.

Face à la grave crise politique que traverse le pays, l’armée malgache a changé son fusil d’épaule en remplaçant son chef d’état-major. Ce mini coup d’Etat au sein du commandement militaire est un signe évident de défiance envers le président, auquel il revient normalement de nommer le chef de l’armée.

Si le colonel André Ndriarijaona, le nouveau patron de l'armée, n’appelle pas non plus à soutenir massivement le leader de l’opposition, il a tout de même déclaré: «Si c’est la solution pour que le calme revienne à Madagascar, on le soutiendra.»

Marc Ravalomanana paraît donc de plus en plus isolé dans son palais présidentiel. Il a appelé ce vendredi ses partisans à «protéger le palais avec la garde présidentielle».

Du côté des partisans de TGV (le surnom du leader de l’opposition Andry Rajoelina), on assure que la victoire est proche. Devant 2.000 personnes réunies sur la place du 13-Mai dans le centre de la capitale, l’un des «ministres» nommés par Rajoelina a affirmé que Marc Ravalomanana «était en train de faire ses valises» et que son gouvernement «devait être renversé».

Les deux camps enchaînent les démonstrations de force en réunissant leurs partisans dans la rue. Les médiateurs de l’ONU veulent eux, à tout prix, éviter les affrontements dans les rues d’Antananarivo. Plus d’une centaine de personnes y ont déjà trouvé la mort depuis le début de la crise.

www.liberation.fr

Remerciements du Président malgache aux partisans du Pouvoir légal

Le Président de la République, Marc Ravalomanana, a fait une déclaration dans la soirée de ce vendredi 13 mars 2009, pour adresser ses vifs remerciements à la foule qui est venue lui témoigner de son soutien sur la Route nationale 7 devant l’entrée du Palais d’Etat d’Iavoloha.

Dans son intervention, le Chef de l’Etat a salué le dévouement, le courage, et la détermination dont ont fait preuve tous ceux qui ont montré leur volonté de défendre « ce que nous avons bâti », selon les termes du Président Marc Ravalomanana. Encore une fois, le Chef de l’Etat a réitéré son appel à toutes les forces vives pour une synergie pour l’intérêt commun de la nation. Il a salué la sagesse du peuple malgache, en cette période difficile, et a fait appel à la solidarité et l’unité. « Je ne vous laisserai pas seuls », a déclaré le Président malgache. Le Chef de l’Etat a invité la population et les forces de l’ordre à travailler ensemble pour le rétablissement de la sécurité pour que les citoyens puissent travailler dans la sérénité.

Le Secrétariat à la Communication
source: Présidence de la République de Madagascar
13-Mar-2009

Attaque du Palais de Iavoloha par des blindés

Suite à des rumeurs d’attaque du Palais de Iavoloha par des blindés et des intentions contre la vie du Président, les partisans de la légalité ont tenu un sit-in devant le Palais. D’autres manifestants qui se sont retrouvés à Mahamasina ont rejoint le sit-in vers le début de l’après midi.

Les revendications de l’Armée

Les revendications de l’Armée ont été transmises au Président ce matin. D’après les informations d’Iavoloha, il est vrai qu’il y a mécontentement dans l'armée mais leurs revendications ne sont pas celles avancées par les politiciens. Les politiciens utilisent ce mécontentement pour déstabiliser l'armée et renverser le pouvoir. Les militaires n'en veulent pas à la vie du Président ni de sa Famille, ils veulent défendre les institutions en place

Le Président Ravalomanana, Iavoloha



Le Président Ravalomanana a reçu le FFKM ce matin à Iavoloha. Mgr Odon Razanakolona a déclaré que le but de la rencontre était de se concerter et de discuter de la tenue des assises nationales. Le FFKM va aussi rencontrer les autres entités qui vont participer aux assises. Tout sera fait pour que les assises se tiennent, a souligné le Président du FFKM. Il a rappelé que l’ordre et la sécurité sont nécessaires pour cela, et que d’autres préalables ont déjà été annoncés, comme l’arrêt des actes de terreur, les arrestations à caractère politique, l’arrêt des prises de Ministères.

Le Pasteur Lala Rasendrahasina a souligné qu’il faudrait observer une trêve. Il a fait une différence entre les arrestations à caractère politique et les arrestations pour violation de la loi. Le Pasteur Endor Modeste quand à lui a appelé à prier pour la tenue de ces assises.

Le Président Ravalomanana a déclaré lors de cette rencontre qu’il fera tout pour le retour de l’ordre et de la paix sociale. Il a aussi avancé que les partisans du pouvoir ne feront pas de troubles. Il a souligné que certaines personnes dépassent tout de même les limites, et ne suivent pas les ordres des commandes de l’Armée, et qu’il ne devrait pas y avoir d’actes de terreur. Il a rappelé que l’atteinte à sa vie ne mènera a rien. La communauté internationale ne va pas cautionner un tel acte et les relations avec eux seraient interrompues. Il a ainsi appelé les forces de l’ordre à ne pas prendre partie, mais d’agir pour le bien de la population.

Le Président a reçu l’Ambassadeur des Etats Unis ce matin. Rien n’a filtré de la rencontre.

Infos du 13 mars 2009

L'armée a fait venir des blindés, non pour attaquer Iavoloha mais pour se défendre, suite à de fausses rumeurs concernant l'arrivée de mercenaires.

Des personnes en tenu militaire sont entrées à la Primature vers 11h ce matin, on ignore si ce sont de vrais militaires ou non. Le Premier Ministre était encore à Iavoloha à leur arrivé.

Des conseillers étrangers se trouvent actuellement pour soutenir l’armée. Il s’agit d’instructeurs qui vont forment l'armée à l'utilisation d’équipements anti – émeute, et non de mercenaires.

Les trois forces (Armée, Gendarmerie et Police) assurent leurs fonctions dans la ville. Les soldats mutins ne sont pas avec Andry Rajoelina.

Les médiateurs sont en train de préparer la tenue des assises mais tant que la tension est tendue et que les suspicions, il est difficile de les organiser

D’après le Ministre des postes et Télécommunication désigné par Andry Rajoelina, ce dernier sera présent demain sur la place du 13 mai.

Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général sur Madagascar, jeudi 12 mars 2009

Le Secrétaire général suit avec inquiétude l'escalade des tensions à Madagascar. Il réitère que la seule solution à la crise politique actuelle est la reprise du dialogue et appelle les deux parties à tenir leur engagement à résoudre leurs différences dans le contexte des Assises nationales.

Les divisions au sein des forces armées sont un sujet d'inquiétude. Le Secrétaire général salue cependant la décision des forces armées de continuer à respecter l'ordre constitutionnel. Le Conseiller politique des Nations Unies M. Tiébilé Dramé continue à assister les pourparlers et à fournir le plein soutien des Nations Unies au processus de réconciliation nationale.

New York, 12 March 2009 - Statement Attributable to the Spokesperson of the Secretary-General on Madagascar

The Secretary-General has been following with concern the escalating tensions in Madagascar.
He reiterates that the only solution to the current crisis is the resumption of dialogue and calls on both parties to fulfill their commitment to resolve their differences within the framework of an inclusive National Conference

While there is concern over divisions within the armed forces, he welcomes the decision by the armed forces to continue to respect Constitutional order.

The UN Senior Adviser, Mr. Tiébilé Dramé, remains engaged to help facilitate the talks and provide full UN support to the much needed national reconciliation process.

Tanks 'sent to Madagascar capital'

Dissident soldiers claim to have deployed tanks in Madagascar's capital, Antananarivo, threatening to use them to fight "mercenaries" hired amid the country's political crisis.

More than 100 people have been killed in protests since they began in January, as a power struggle between Marc Ravalomanana, the president, and Andry Rajoelina, the opposition leader, intensifies.

"We moved tanks into Tana [Antananarivo], during the middle of the night. They're not on the streets but at a secret location," Colonel Noel Rakotonandrasa, a spokesman for the dissidents, said.

"They're to intercept any mercenaries who come here."

The army dissidents have refused government orders to crack down on opposition protests.

The security forces' support for Ravalomanana began to waver last month, after they opened fire and killed at least 25 pro-Rajoelina demonstrators.

General Edmond Rasolofomahandry, then head of the army, gave the government a 72-hour ultimatum to resolve the political standoff or face military intervention, but was then replaced as army chief after "negotiations" among senior officers.

Mutiny endorsed

The opposition camp appeared to endorse the army mutineers for the first time on Wednesday, praising them "for not wanting to disgrace their military honour through acts of repression".

But it is unclear whether the faction of the army that has mutinied is preparing to throw its support behind the Rajoelina, the sacked mayor of Antananarivo, who has been spearheading the anti-government protests.

Ravalomanana urged the army on Thursday to remain neutral in an address on national radio.

"Our priority is restoring order," he said. "I'm calling on the security forces to live up to their responsibilities and protect the people ... and their property."

The leaders of the co-operating army, paramilitary and police force in charge of security in the capital have said that they will work together to stop looting, but said they were no longer taking orders from the president.

Talks postponed

Gal Pily Gilbain, the commander of the paramilitary element in the capital force, used state radio to urge his troops to stay out of politics and politicians to "apply themselves to resolving the crisis".

Ban Ki-moon, the UN secretary-general, has called for dialogue between the two rivals.

"The only solution to the current crisis is the resumption of dialogue," Michele Montas, a UN spokeswoman at the UN headquarters in New York, quoted Ban as saying.
"While there is concern over divisions within the armed forces, he [Ban] welcomes the decision by the armed forces to continue to respect constitutional order."

A three-day national conference organised by church leaders, scheduled to start on Thursday, was postponed indefinitely after Rajoelina, who has been under UN protection since fleeing attempts to arrest him last week, refused to attend.

Rajoelina has accused the president of running a dictatorship. Ravalomanana has admitted that he made mistakes over the crisis and has said he is open to a negotiated settlement.

http://english.aljazeera.net/news/africa/2009/03/20093136445230558.html

Madagascar: Red Cross volunteers on alert amidst growing tension

Amid the growing threat of violence in Madagascar, the Malagasy Red Cross continues to mobilize volunteer teams of first aiders all around the island, prepared to help treat and evacuate people injured in political demonstrations. A report from the capital, Antananarivo by the ICRC's Mike Myers.

In the small, oil-stained courtyard behind the Malagasy Red Cross (MRCS) national office, the ambulances are being cleaned out and prepared for another day on duty. Dozens of volunteers, impeccable in new white vests bearing the MRCS logo, are at work – shifting boxes of dressing kits, loading the truck, re-checking supplies in the vehicles.

Most of them have been on standby since 9 a.m., but the opposition march is planned for 12 and it’s time to get organized and to get the teams pre-positioned at strategic points in Antananarivo, the capital of this mini-continent in the Indian Ocean.

Tana, as the city is known, has been the scene of political confrontation since mid-January, when demonstrations opposing the supporters of the head of State to those of the dismissed mayor of Tana started. In the weeks that followed, repeated protests and strikes have been the norm, with occasional violence, looting, burning and shootings that have left scores of people dead and injured. Night-time curfews have also been enforced.

In this tense situation, the MRCS has been constantly there for the victims, with teams standing by in case of violence, or sent out to establish first-aid posts near to planned gatherings or marches. The ICRC, from its office in Tana, has been supporting them with first-aid supplies, stretchers and funding, but it’s the staff and volunteers who provide the vital human element: people on a mission to help.

Giving their time and skills

Red Cross volunteers, it turns out, come from all sorts of backgrounds. A few took time out to talk about themselves and their reasons for giving up their time to be here on a sunny Saturday morning.

Rado describes himself as a shopkeeper and has been volunteering for the Red Cross for two years. He likes the training he gets and is now himself a community trainer in sanitation and hygiene, as well as a first aider. Rado was on duty the day a number of protesters were shot.

Alice's motivation and concerns are more traditional – she wants to help people who are suffering. For a year she has been involved in the MRCS water and sanitation education project and with youth training, but did not hesitate to offer her first-aid skills when the situation turned bad.

Alice has children and a husband at home who worry about her being out during these violent days – but she has made her choice and is anxious to get back to the job of preparation with the other volunteers. Both she and Rado have been here six days a week for the past month, on standby or helping the injured. Both seem ready to go on helping for as long as it takes.

Appreciated by the community

Their motivation is boosted by the fact that the work of the National Society has been highlighted in the local press – after all, MRCS is the only organization providing first aid and getting the injured to hospital during the current tensions. The hospitals praise their role and the communities themselves are expressing appreciation for the volunteers' efforts.

One first-aid team leader recounts, embarrassed, that he finds it difficult to queue for bread now. "They just push me to the front, saying 'This guy is with the Red Cross, let him through'.”

Njaka paid for a first-aid course in 2004, but came back to the MRCS to volunteer in January. The Red Cross gives him and others a chance to help and to make a difference, without having to take sides in the political dispute – that's why he is here. Dad is pleased and Mum is worried, but either way Njaka will be here every day he's needed. Though the waiting gets tough, he'll only go back to his real job, teaching swimming, when things calm down.

Groans can be heard around the MRCS compound – good news and bad. The march has ended peacefully and the teams are coming back in, but another demonstration is already announced, this time unusually on a Sunday and, who knows, things just might get bad. Staff and volunteers alike had been looking forward to a traditional, sleepy Tana Sunday.

Boxes are unloaded, vests returned and signed in, ambulances locked up and volunteers trickle away, heading for home. "See you tomorrow," they say, wondering what tomorrow might bring.

http://www.icrc.org/web/eng/siteeng0.nsf/html/madagascar-feature-130309?opendocument

Madagascar tensions mounts as rivals dig in heels

ANTANANARIVO (AFP) — Madagascar's opposition said Friday it was close to toppling a government which in turn called on its poverty-stricken population to protect the presidential palace.

Followers of President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina took to the streets to press their campaigns after weeks of mounting tensions in which dozens of people have been killed.

The military on the vast Indian Ocean island remained on standby, vowing it would seek to maintain order without any political agenda.

In the capital, Antananarivo, some Ravalomanana supporters answered a call by a pro-government radio to "defend strategic sites such as ministries and the presidential palace."

An AFP reporter said some 500 pro-government demonstrators had gathered outside the presidential palace on the outskirts of Antananarivo.

On Thursday, hundreds of opposition supporters demonstrated outside Ravalomanana's office, but were held back by security forces.

Last month, the presidential guard opened fire on opposition protesters marching on one of Ravalomanana's offices, killing 28 and wounding some 200. The carnage drew international condemnation and caused deep dismay among the country's security establishment.
On Friday, some 2,000 protesters gathered at Antananarivo's May 13 square -- the centre of the opposition's street movement -- for a new rally in support of the 34-year-old Rajoelina's bid to unseat Ravalomanana.

"It has been poverty for seven years," said Roland Ratsiraka, who is a senior opposition official as well as the nephew of exiled former president and bitter Ravalomanana rival Didier Ratsiraka.

"The transitional government is going to change all that," added Ratsiraka, referring to the parallel administration Rajoelina set up last month as part of his strategy to destabilise the government.

Rajoelina, under UN protection since evading arrest last week, is demanding Ravalomanana's resignation and the formation of a full transitional government.
"The army is with us now. Ravalomanana is now packing his bags, and his ministers as well," said Augustin Andriamananoro, another opposition official.

On Tuesday, the army chief of staff issued an ultimatum giving the feuding politicians three days to resolve their differences or face a military takeover.
But in a surprise move, military leaders replaced General Edmond Rasolofomahandry with a colonel, Andre Andriarijaona, who took a tough stance against Ravalomanana.
"He should step aside because there is no point now in persisting," the new chief of staff Andre Andriarijaona said.

The military stepped in as the crisis plunged Madagascar and its 20 million population into deeper uncertainty.

"We are not here for a coup d'etat or to install a military administration. Politicians are the ones with the responsibility to solve the problems," Andriarijaona told AFP.

In a statement Friday, the president urged the army to "remain united and fulfil their duties by being neutral" after meeting with a members of a church council spearheading crisis talks.

"We reiterate the preconditions: stop all forms of terrorism, provocation, occupying of ministries and all arrests," said Odon Razanakolona, who heads the council.
Talks that were due Thursday between the rivals were postponed after Rajoelina said he would not attend.

Ravalomanana acknowledged this week he had made mistakes in a crisis which has left around 100 dead since the start of the year and remained open to negotiations.

Copyright © 2009 AFP.

afrik.com: Rebels surround the residence of the Prime Minister

Dissident soldiers gathered in front of the Prime Minister’s residence Thursday demanding the appointment of a new prime minister from the ranks of the opposition leader Andry Rajoelina. The President Marc Ravalomanana called on the army and police to calm, and asked them to "assume their responsibilities" as a law enforcing body in the face of a crisis started by the deposed mayor, Andry Rajoelina.

Friday 13 March
http://en.afrik.com/news12645.html

The Canadian Press: des militaires mutins déployent leurs chars

ANTANANARIVO, Madagascar — Le chef des militaires mutins ont prévenu vendredi qu'ils étaient capables de déployer des chars de l'armée dans la capitale malgache là où ce serait nécessaire, ce qui pourrait confirmer la partition de l'armée.
Le Colonel Noel Rakotonandrasana, porte-parole des militaires ayant décidé de ne plus obéir au président Marc Ravalomanana, a déclaré à l'AP que les chars avaient pris position dans la nuit dans "les casernes où cela était nécessaire". Il n'a pas donné de précisions supplémentaires, mais a nié toute volonté de marcher sur le palais présidentiel.

Si les mutins ont décidé de ne plus obéir à Ravalomanana, ils n'ont pas explicitement apporté leur soutien à son rival Andry Rajoelina. Ils affirment que leur priorité est de maintenir l'ordre pendant que les politiques résolvent leurs différents.
Aucun char n'était pourtant visible vendredi dans la capitale, où le climat était extrêmement tendu. Une radio privée appartenant à Ravalomanana a appelé ses auditeurs à se rendre au palais présidentiel pour protéger le président. Des partisans des deux camps se rassemblaient dans les rues.

Andry Rajoelina accuse Marc Ravalomanana de mal employer les deniers publics et de miner la démocratie à Madagascar. Il le rend également responsable de la mort d'au moins 25 manifestants tués par la police en février. L'opposition avait pour sa part déclenché en janvier des émeutes qui avaient coûté la vie à des dizaines de personnes.

Copyright © 2009 The Canadian Press

La Presse Canadienne: "la seule solution est la reprise du dialogue", pour Ban Ki-moon

ANTANANARIVO, Madagascar - "La seule solution à la crise actuelle est la reprise du dialogue," a déclaré jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a rapporté son porte-parole Michele Montas à New York.

Ban Ki-moon a appelé les deux parties à honorer leurs engagements à régler leurs différends lors d'une conférence nationale, alors que celle qui devait se tenir jusqu'à samedi a été reportée jeudi sine die.

Les représentants de la communauté internationale sur l'île avaient averti mercredi que cette conférence représentait "l'unique chance pour Madagascar de trouver une solution pacifique à la crise actuelle".

Ban Ki-moon s'est dit "préoccupé par les divisions au sein des forces armées", dans la crise qui oppose le président malgache Marc Ravalomanana à son rival Andry Rajoelina depuis plusieurs semaines. Il a cependant "salué la décision des forces armées de respecter l'ordre constitutionnel".

Les chefs des militaires non-mutins, des forces paramilitaires et de la police, en charge de la sécurité dans la capitale Antananarivo, ont de leur côté assuré jeudi qu'ils travailleraient ensemble pour empêcher les pillages dans la ville mais qu'ils n'accepteraient plus les ordres du président.

La Presse Canadienne
http://qc.news.yahoo.com/s/capress/090312/monde/20090312_madagascar_onu_1

AFP: l'opposition affiche son optimisme dans une tension accrue

ANTANANARIVO (AFP) — Le camp de l'opposition à Madagascar s'est dit vendredi proche de la victoire en clamant que le gouvernement "devait être renversé", tandis que le régime a appelé ses partisans à défendre le palais présidentiel dans une atmosphère de plus en plus tendue.

"Maintenant, les militaires sont avec nous. (Le président Marc) Ravalomanana est en train de faire ses valises et (ses) ministres aussi", a lancé Augustin Andriamananoro, "ministre" des Postes et Communications nommé par l'opposition, devant 2.000 partisans réunis sur la place du 13-Mai à Antananarivo.
Le "ministre" faisait référence à la défiance affichée de l'armée vis à vis du chef de l'Etat. Jeudi, la gendarmerie et la police nationales ont emboîté le pas à l'armée, avec comme objectif proclamé la préservation de l'unité des forces de sécurité.

"Le gouvernement doit être renversé", a martelé M. Andriamananoro, qui disait s'exprimer au nom du leader de l'opposition Andry Rajoelina et de son "Premier ministre" Roindefo Zafitsimivalo Monja.

Environ 200 personnes se sont rassemblées de leur côté devant le stade municipal de Mahamasina vendredi après l'appel d'une radio proche du pouvoir (Radio Mada) exhortant les "partisans de la légalité à se retrouver à Mahamasina et à surveiller les sites stratégiques comme les ministères".

Radio Mada a également appelé la population "à se déplacer vers (le palais d'Etat) de Iavoloha pour protéger le palais avec la garde présidentielle".

Environ 500 partisans du président, certains très en colère, s'étaient eux rassemblés à l'entrée de l'enceinte du palais, à environ 12 kilomètres du centre-ville, a constaté l'AFP.

De son côté, M. Ravalomanana a affirmé que "des éléments qui se sont mis en dehors de la hiérarchie légale, chercheraient à lui ôter la vie" et appelant une nouvelle fois "les forces de l'ordre et les forces armées à rester unies tout en accomplissant leur devoir dans la neutralité", selon un communiqué de la présidence.

M. Ravalomanana a rencontré au palais d'Iavoloha les dirigeants du très influent Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM), selon ce communiqué.
Ces derniers ont indiqué entamer des consultations auprès de "toutes les entités concernées, y compris les institutions et toutes les parties impliquées ou non dans la crise" en vue d'"assises nationales élargies" pour une sortie de crise.
"Nous réitérons les préalables qu'il faudrait respecter tels l'arrêt de toute forme de terrorisme, de provocation, toute prise de ministères, et toute forme d'arrestation", a expliqué l'archevêque d'Antananarivo, Mgr Odon Razanakolona.
Des assises nationales, censées débuter jeudi, ont été reportées sine die à cause du refus du mouvement de M. Rajoelina d'y participer ainsi que d'incertitudes concernant l'armée.

Madagascar est plongé dans une grave crise politique provoquée par le conflit ouvert entre le président Ravalomanana, de plus en plus isolé, et M. Rajoelina, qui vit caché depuis plusieurs jours de peur d'arrestation.
Plus d'une centaine de personnes ont été tuées dans ce conflit depuis la début de la crise le 26 janvier.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a déploré vendredi "une prise en otages des médias et un climat défavorable à la liberté de la presse" depuis le début de la crise.

RSF exprime son "inquiétude après la suspension de parution de cinq journaux et les agressions et menaces dont plusieurs journalistes ont été victimes au cours de ces dernières semaines".

Copyright © 2009 AFP
 
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