lundi 9 novembre 2009

Lettre ouverte au Père PEDRO et l’avenir de Madagascar

Le reportage sur Arte du 7 novembre 2009 montre un aspect pas toujours cohérent avec la réalité. Elle semble être déjà orientée vers un but de lobbying bien précis vis-à-vis des téléspectateurs internationaux, défendre sa création envers et contre tout.

D’une part je me permets de vous rappeler que lors de la dictature du Président RATSIRAKA, le Père Pedro ONG depuis 40 ans a bien vu la dégringolade de Madagascar. C’est pour cela que lors de son séjour en EUROPE en 2001 pour demander des fonds a son œuvre il a pris position contre Le Président Ratsiraka et pris parti pour Marc RAVALOMANANA.

A Madagascar nombreuses sont les ONG qui travaillent depuis longtemps et dans le silence avec beaucoup d’efficacité. On pourrait en citer beaucoup de toutes nationalités ainsi que des malagasy. Dès qu’il a été élu en 2002, Ravalomanana a envoyé vers le Père Pedro des médecins pour l’aider gratuitement dans ses œuvres et c’était une première, alors pourquoi dire que le Président Marc Ravalomanana n’a rien fait pour lui ? Le problème de Madagascar est énorme et il y a eu des choix prioritaires, nécessité oblige.

Lors de ce reportage sur ARTE, on semble montrer que le putschiste Andry RAJOELINA passe pour un libérateur et un jeune homme dynamique. Pourtant l’accessibilité au pouvoir a nécessité pour Andry RAJOELINA l’utilisation la force militaire (CAPSAT une petite fraction mutine de l’armée) avec son cortège de morts. Le Père Pedro ne l’a-t-il pas vu ou fait-il semblant d’être sourd et muet ? Lui en tant que Prêtre ne devrait il pas être le témoin pour défendre des innocents ? Certes on ne peut pas enlever au Père Pedro le gros travail qu’il a fait. A-t-il peur ou est il menacé pour qu’il participe à cette mascarade de facette publicitaire de la Présidence de la HAT, que la communauté internationale a qualifie de sans qualité ?

Le Père Pedro accepterait-il que ces jeunes enfants qui sont sous sa garde prennent exemple sur un putschiste qui maltraite la notion de liberté, de démocratie, des droits de l’homme et qui veut justifier l’adage « la fin justifie les moyens ».

Le peuple malagasy est un peuple nourrit de spiritualité, d’être courageux et témoins actif. Nous n’oublions pas que l’église a été un instrument dans la colonisation de Madagascar en 1895. Dans cette période de putsch, il y a eu aussi un autre Monseigneur catholique Monseigneur ODON qui a participe au putsch et qui n’a même pas défendu son collègue le Pasteur protestant violenté et violé par les militaires du CAPSAT qui ont amené Andry Rajoelina au poste de la présidence de la transition, s’agit-il d’une manœuvre commune pour éradiquer les protestants ???

Madagascar est un pays démocratique et le Président Marc RAVALOMANANA a été élu légalement, comment se fait il que a un an du renouvellement de la Présidence , le jeune Andry Rajoelina avec ses partisans qui ne représentent même pas 1% de la population d’ ANTANANRIVO , fait un coup d’état avec des pillages des magasins , suivi de morts et que nous n’avons pas entendu une seule fois le Père Pedro condamner cette action injuste ?

Les soldats mutins du CAPSAT ont accompli des actes barbares, contre une population sans défense. Andry Rajoelina le putschiste a supprimé de force les deux chambres parlementaires et sénatoriales, on ne peut pas dire qu’il construit une démocratie, mais à l’inverse une nouvelle dictature s’instaure insidieusement. Il existe aujourd’hui 300 prisonniers d’opinion politiques recensés à Madagascar, beaucoup de disparition, des sénateurs et députés ont été torturés ou maltraités pour ne pas dire pire. Comment se fait il que ceux qui sont censés représenter Dieu ne bougent pas le petit doigt pour dénoncer cette violence quotidienne ?

Le Père Pedro est interpellé aujourd’hui par les justes, les légalistes. Comment se fait il qu’il ne voit rien, ne dit rien?
Comment se fait il qu’il accepte de montrer le mauvais exemple à ces enfants en l’encensant ouvertement le putschiste Andry Rajoelina ?
Pour nous, il y a anguille sous roche…

Le GTT International

Communiqué de SEM Fetison Rakoto Andrianirina, co-préisdent de la Transition de Madagascar

Mesdames, Messieurs,

C’est animé d’une ferme volonté de lever les blocages pour aboutir à une Transition conventionnelle porteuse d'espérance pour la Nation malgache tout entière, que le Président Marc RAVALOMANANA et sa mouvance ont fait une concession énorme, tout comme les autres mouvances, en proposant au sommet de l'Exécutif de la Transition « une coprésidence ».

Cette proposition répond à l'intérêt supérieur de la Nation, laquelle doit pouvoir compter sur une Transition apte à juguler les rivalités d'hier et à faire de la Présidence de la Transition le symbole de la paix civile et le début d’une longue et fructueuse réconciliation nationale, et ce notamment en vue des prochaines échéances électorales qu'elle a à charge d'organiser et de mener jusqu'à terme afin d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel, garant d’une stabilité et d’une paix durable nécessaire pour le développement économique et social.

En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. Permettez-moi d’emprunter cette citation du grand philosophe Machiavel pour dire l’esprit qui a animé les négociations à Addis-Abeba et qui a permis d’aboutir à un consensus où il n’y a ni vainqueur, ni vaincu.

Le souci des uns et des autres a été le même, celui de remettre très vite le Pays sur la voie de la normalité afin de permettre à toutes les populations de toutes les Régions de reprendre, dans les meilleures conditions, leurs activités quotidiennes de production.

Ainsi, il a été décidé en consensus conformément à la mise en œuvre des Accords de Maputo que le Conseil Présidentiel est composé par Monsieur Andry Rajoelina, Président de la Transition et par Messieurs Emmanuel Rakotovahiny, Fetison Rakoto Andrianirina, Co-Présidents. Tous les actes du Président de la Transition devront être contresignés par les Co-Présidents.

Par ailleurs, le résultat des négociations doit permettre de replacer Madagascar dans le concert des Nations avec l’assistance du Groupe International de Contact sous l’égide de l’Union Africaine et de l’ensemble de la communauté des Nations.

En effet, beaucoup de projets sont en attente faute de déblocage de fonds issus de la coopération bi ou multilatérale. Des échéances primordiales nous attendent pour la continuité des objectifs de développement initiés dans nombre de Régions. Pour ne citer que les Accords de Cotonou et l’éligibilité à l’AGOA.

Il nous revient maintenant, Responsables désignés en consensus par les mouvances politiques signataires des Accords de Maputo, de mener à bien la mission qui nous est assignée pour conduire à bon port la Transition et aboutir à notre remplacement par les personnalités élues que le Peuple aura le devoir de choisir en vertu de la démocratie et de l’Etat de droit.

Il nous faut rédiger notre feuille de route et reprendre vite les activités de gouvernance pour démontrer notre volonté d’aller de l’avant et notre crédibilité pour un partenariat fructueux à travers les financements des bailleurs de fonds.

Je vous remercie de votre attention.

Fetison Rakoto Andrianirina
Coprésident de la Transition

dimanche 8 novembre 2009

Un grand verre de rhum, à cul-sec (*)

Frustration.
Frustration ? Bien sûr. D’où le titre de cet article. Nous allons tousconnaitre le goût doux amer du « adin’ombalahy, izay maharesy tsyhobiana, ny resy tsy hakoraina ». Le très peu que je connais enpolitique, m’a appris qu’on ne donne rien sans en recevoir, et enquantité beaucoup plus importante. Aussi, pour alléger nos déceptionsparions que le Président Ravalomanana a gagné plus qu’il n’en perd,comme d’autre a avalé un crapaud, il a du ménager une crapule.N’oubliez pas que le Président Ravalomanana doit rentrer au pays et seprésenter à l’élection présidentielle dans les meilleures conditions,qu’il s’est sûrement fixé un objectif noble de remettre les français,ceux de la françafrique, à leur vraie place.

La Grande « Muette »
Il est extrêmement URGENT de passer à la refonte totale de l’armée etde la police nationale. C’est aussi essentiel, sinon plus, que dechanger la constitution. A mon avis, la réforme devrait se faire parune équipe internationale regroupant la France (eh oui), les EtatsUnis (bien sûr), l’ONU, l’UA, la SADC (indispensables)…Cela devrait sefaire dès maintenant et au moins jusqu’à la dernière proclamationofficielle de la dernière élection. Qu’on ne nous taxe pas dempivarotra tanindrazana, car il s’agit d’un problème hautementtechnique, et de ce fait n’a rien à voir avec la politiquepoliticienne. Nous le répétons, c’est EXTREMEMENT URGENT.

La tête froide
Passé l’heure de l’émoi, et des gueules de bois, il nous fautabsolument reprendre nos esprits, faire le vide, et réagir au plusvite. En fait, la lutte ne fait que commencer ou recommencer. Nousdevons transformer cette demi-victoire en une apothéose, en une gloirehistorique ! Yes, we can ! Organisons-nous, rassemblons tout ce quinous reste de fierté, d’espoir, d’assurance, de volonté, de forces !

Ny rambony
Connaissant l’autre bord, ils vont nous en faire voir, rien que pourse targuer d’avoir eu notre peau, à commencer par l’accueil qu’ilsvont réserver à leur délégation. C’est du fard, du maquillage pourcacher leur déconvenue de devoir partager le pouvoir à leurs ennemisjurés, mais tout cela va couler à la première pluie ! Ce qui estvraiment loin du compte car à partir de zéro, nous voilà déjà à moitiédu chemin ! Je reconnais que cela va faire mal, mais pas jusqu’à nousfaire renoncer à nos objectifs premières. « Ny hena lasany tsy ahoako,fa ny fidingin’ny rambony no tsy tantiko”. Sachez que le petitRajoelina a failli rester “sans qualité” sans la grandeur d’âme duPrésident Ravalomanana. Bref, haut les cœurs ! Nous avons du chemindevant nous, UN BOULEVARD !

Rovahiga

(*) Le titre de cet article aurait être: à cul-sec, mais je ne voulaispas mélanger les genres.

Etat des lieux d'avant Addis Abeba et d'après Addis Abeba

Quoique disent les multiples interprétations des médias PRO TGV, il faut faire un état des lieux d'avant Addis Abeba et d'après Addis Abeba

AVANT ADDIS ABEBDA


La Mouvance Marc RAVALOMANANA n'avait aucune entrée ni à l'exécutif, ni au Conseil Supérieur de la Transition ni au Congrès
La Mouvance Marc RAVALOMANANA revendiquait un retour du président élu Marc RAVALOMANANA par la voie légale

APRES ADDIS ABEBA


La Mouvance Marc RAVALOMANANA co-dirige l'exécutif avec un co-président le Président Fetison Rakoto Andrianirina

GOUVERNEMENT

31 postes à pourvoir avec un partage de 1/4 par mouvance
  • Marc RAVALOMANANA 7

  • Zafy Albert 7

  • Ratsiraka 7

  • Andry TGV 7
3 restants sont a définir avec les co-présidents

CST

65 postes à pourvoir avec un partage de 1/4 par mouvance dont voici la répartition
  • Marc RAVALOMANANA 12

  • Zafy Albert 12

  • Ratsiraka 12

  • Andry TGV 12

Les 17 restants seront distribué par les co-président mais la Mouvance Marc RaVALOMANANA sera majoritaire au regard des députés suspendus qui reprendront du service

CONGRES

258 postes à pourvoir avec un partage de 1/4 par mouvance dont voici la répartition
  • Marc RAVALOMANANA 52

  • Zafy Albert 52

  • Ratsiraka 52

  • Andry TGV 52
Les 17 restants seront distribués par les co-président mais la Mouvance Marc RaVALOMANANA sera majoritaire au regard des sénateurs suspendus

Dès cet instant nous pouvons parler de victoire éclatante car le but de la Mouvance n'est pas la TRANSITION mais faire revenir le président élu Marc RAVALOMANANA au pouvoir par des élections au suffrage universel.

Pour cela la Mouvance du président Marc RAVALOMANANA a les atouts suivants :

- Appui confirmé et réel d'une très grande partie du PEUPLE
- Équipe puissante et performante (Fetison Andrianirina, GTT International, Magro, Élus, etc ..)
- Détermination du président Marc RAVALOMANANA à aller jusqu'au bout de l'objectif fixé

Equipe COM GTT International

jeudi 5 novembre 2009

Communiqué de la mouvance Marc RAVALOMANANA, Addis Abeba 04 novenbre 2009

Constant dans sa position maintes fois exprimée et désormais bien comprise par les négociateurs, médiateurs et observateurs du processus de Maputo, mais animé d'une ferme volonté de débloquer les négociations pour aboutir à une Transition conventionnelle porteuse d'espérance pour la Nation malgache tout entière, le Président Marc RAVALOMANANA a fait, dans le cours des pourparlers du 4 novembre 2009, une proposition majeure et positive de nature à asseoir la Transition conventionnelle souhaitée.

Cette proposition, par ailleurs innovante et conforme en tous points à la Charte de Maputo qui exige une Transition neutre, consensuelle et inclusive, au surplus conforme à la tradition malgache du Fihavanana, consiste à mettre au sommet de l'Exécutif de la transition « une co-présidence » . Cette proposition est une concession énorme de la part de la mouvance RAVALOMANANA .

Enfin, cette proposition porteuse d'espérance répond à l'intérêt supérieur de la Nation, laquelle doit pouvoir compter sur une Transition apte à juguler les rivalités d'hier et à faire de la Présidence de la période transitoire le symbole de la paix civile, et ce notamment en vue des prochaines échéances électorales qu'elle a à charge d'organiser et de mener jusqu'à terme afin d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel, garant d’une stabilité et d’une paix durable nécessaire pour le développement économique et social.

Déclaration de la mouvance Marc RAVALOMANANA, Addis Abeba 03 novenbre 2009

Contexte général

Depuis le coup d’Etat du 15 mars 2009, date de la prise du palais d’Ambohitsirohitra par les militaires munis d’armes lourdes et de blindés, Madagascar vit une crise politique, à laquelle la Mouvance RAVALOMANANA Marc n’avait de cesse de chercher une solution pacifique.

La Mouvance Ravalomanana

- Convaincue que la seule et unique voie de sortie pacifique à la crise politique qui mine le pays depuis plusieurs mois, est la mise en œuvre sans réserve de l’esprit des Accords de Maputo, notamment sur la nécessité absolue de neutralité et de la prise de décision consensuelle.

- Rappelant l’article premier de la Charte pour une transition neutre, inclusive, et consensuelle.

- Réitérant et reconfirmant toutes ses déclarations officielles antérieures, notamment celles de Maputo II du 26 aout 2009 et de Carlton Antananarivo du 06 Octobre 2009 ainsi que ses itératives objections fortes sur la désignation de M. Andry Rajoelina au poste de président de la transition.

- Faisant siens les principes, déclarations, conventions et résolutions universellement reconnus notamment le refus d’adouber des putschistes à la tête de l’Etat et le respect des résultats des votes citoyens, consignés dans sa déclaration faite à Maputo le 26 août 2009 ;

CONSTATE QUE ;

- le blocage de la situation actuelle résulte de l’obstination de l’équipe de médiation à faire passer le schéma qu’elle a préétabli à Maputo I, repris à Maputo II d’où son échec partiel , relancé au Carlton malgré la contestation totale de la mouvance Marc Ravalomanana,

- Que le schéma que l’on veut faire passer coute que coute, pénalise la mouvance Ravalomanana Marc, qui est le dernier Président élu démocratiquement et qui détient la majorité au sein du Parlement

- La Mouvance Marc Ravalomanana n’a jamais failli aux principes démocratiques universels à travers les Résolutions, Déclarations et Communiqués de la Communauté internationale qui ont condamné tous les changements anticonstitutionnels notamment celui à Madagascar .

- La Déclaration de la mouvance Marc Ravalomanana du 26 Aout 2009 et le message du Président Marc Ravalomanana du 06 octobre et les fortes objections réitérées par son Chef de délégation au Carlton sur la candidature de M. Andry Rajoelina au poste du président de la transition abondent dans ce sens.

- Jamais, la Mouvance Ravalomanana n’acceptera la désignation d’un auteur d’un coup d’état à la tête de la transition. Jamais, elle ne sera responsable d’une légitimation d’un putschiste à la présidence.

- La Mouvance Marc Ravalomanana sera un modèle de persuasion de refus de toute tentative de coup d’état. Madagascar ne saura servir de mauvais exemple de prise de pouvoir dans la rue et d’une légitimation par la suite.

- La Communauté Internationale, gardienne et défenderesse des grandes valeurs universelles, garant du retour à l’ordre constitutionnel tant réclamé et exigé depuis le changement anticonstitutionnel ne saurait déroger à ses principes. Ses représentants sensés faciliter et accompagner le processus de négociation de sortie de crise, devraient rester dans une position neutre et impartiale.

- Par ailleurs qu’il est inacceptable et anormal que la Mouvance Marc Ravalomanana étant l’un des principaux protagonistes, soit écartée des postes clé de la transition notamment la présidence

mercredi 4 novembre 2009

Prise de parole de S.E. le président Ravalomanana lors de la séance à huis clos des quatre chefs de file à Addis Abeba, le 03 novembre 2009

Monsieur le Président,

Merci de me donner la parole. Nous sommes ici pour la continuation logique de Maputo II, où il n’y a eu ni consensus, ni signature.

Le communiqué final du 28 août a bien souligné l’impossibilité de trouver un consensus concernant les trois postes clé de la transition : le Président, le Vice-président et le Premier Ministre.

La décision prise lors de la réunion du GIC au Carlton n’est pas conforme aux procédures. Ce n’est pas le rôle des Chefs de délégation de prendre des décisions au nom des Chefs de file.

Donc, nous sommes ici à Addis Abeba pour continuer les négociations et trouver un consensus.

Je le répète encore, par principe, Je ne veux pas légitimer l’auteur d’un coup d’état.

Par ailleurs, l’Article 1 de la Charte de Maputo stipule clairement une transition « neutre, consensuelle et inclusive ». Il faut respecter les accords signés.

La Mouvance Ravalomanana est décidée et est en droit de réclamer le poste de Président de la Transition. Ceci, essentiellement en raison de la légitimité démocratique dont elle dispose à la suite des élections de 2006.

Donc, je propose officiellement M. Manandafy Rakotonirina comme Président de la Transition.

En ce qui concerne les désignations de M. Mangalaza, en tant que Premier Ministre, et de M. Rakotovahiny, en tant que Vice-Président, je réitère qu’il y a eu vice de procédure. Cependant, Je suis prêt à négocier en bilatéral avec les Mouvances Zafy Albert et Ratsiraka pour avaliser ou non leurs désignations.

Je vous remercie.

Séance à huis clos des quatre chefs de file, 3 novembre 2009

La première journée de la réunion sur la résolution de la crise à Madagascar s’est déroulée au siège de l’Union Africaine à Addis Abeba le 3 novembre 2009 à partir de 15H30.

Après l’ouverture solennelle, une séance à huis clos s’est déroulée à partir de 23h, séance entre les 4 chefs de file et les médiateurs conduits par le Président CHISSANO.

La réunion s’est terminée à 1h du matin. Nous vous rapportons ci-après la proposition du Président Ravalomanana lors de sa première prise de parole durant cette séance.

Il est à noter que lors de cette réunion, le Président Marc RAVALOMANANA dans le but d’apporter une solution à la sortie de crise a proposé deux noms comme Président de la transition., Le premier celui de Monsieur Manandafy RAKOTONIRINA de la mouvance Marc RAVALOMANANA et le second une personnalité neutre, en la personne du Professeur Raymond RANJEVA.

Ce dernier est reconnu pour ses capacités et ses expériences en matière de droit et de relations internationales. Une telle proposition contribuera au processus de mise en place du retour à l’ordre constitutionnel.

La réunion se poursuivra dans la matinée du mercredi 4 novembre par une visite des médiateurs auprès de chaque chef de file pour consultation.

L’Union africaine s’excuse auprès de Ravalomanana

Aussitôt arrivé, aussitôt à la manœuvre. A sa descente d’avion à Addis- Abeba, Marc Ravalomanana a éconduit vertement Ablassé Ouegraogo, facilitateur de l’Union africaine, à cause de sa dernière conférence de presse au Carlton à Antananarivo. Le chef de la mouvance Légaliste a traité ce dernier de tous les noms. Jean Ping, président de la Commission de l’Union, a du déavouer Ouedraogo en avouant que « celui-ci a parlé en son nom propre mais pas de l'Union Africaine. » Puis, il a pris la peine de s'en excuser auprès d'un Marc Ravalomana décidé à ne plus se laisser berner. Fort de cet avantage psychologique, il pousse la surenchère jusqu'à exiger que désormais, on publie un ordre du jour avant toutes les séances ou de réunion. Et il a réitéré qu’il ne signera rien si on insiste à placer Andry Rajoelina comme président de la Transition, et qu' « il y a lieu de changer de registre afin d'élever les débats pour parler de géopolitique mais plus de politique d'épicier. »

mardi 3 novembre 2009

Communiqué de presse, Addis Abeba

Le Président Marc RAVALOMANANA est arrivé dimanche 1er novembre 2009 à Addis Abeba . Accueilli à sa descente d’avion par les services du Protocole de l’Union Africaine et de l'Etat Ethiopien, le Président Marc RAVALOMANANA a tenu à dire à Monsieur OUADRAOEGO, venu également à sa rencontre, son total désaccord quant au rôle tenu par ce dernier depuis le 6 octobre 2009. Il lui a rappelé qu’un médiateur doit jouer le rôle de facilitateur et non d'influer sur le cours de la médiation à travers des conférences de presse.

Le matin du lundi 2 novembre, Mr Jean PING, Président de la Commission de l’Union Africaine a rendu visite au Président RAVALOMANANA. Le Président a de nouveau exprimé son désaccord quant à l’attitude de l’émissaire de l’U.A en tant que médiateur dans la crise malgache. Sur quoi le Président PING a confirmé au Président RAVALOMANANA que les déclarations faites par Mr OUADRAOEGO n’engageaient que lui-même mais non l’U.A et qu’un communiqué de presse sera publié demain mardi à ce propos. Le deuxième sujet abordé par les deux personnalités concerne le lieu de la réunion: en effet il avait été initialement prévu que la réunion se tiendrait à l’hôtel Sheraton. Le président RAVALOMANANA a demandé au Président PING qu’un tel endroit n’était pas convenable et qu’il propose le siège de l’Union Africaine, lieu plus indiqué ne serait-ce que pour marquer la symbolique de l'importance de la Réunion. Cette demande a été accepté, la réunion sur Madagascar se tiendra donc au siège de l’Union Africaine à Addis Abeba

Monsieur Guy Rivo RANDRIANARISOA, assisté de Monsieur Olivier ANDRIANARISOA, a été désigné Porte Parole du Président RAVALOMANANA, chef de file de la Mouvance RAVALOMANANA

lundi 2 novembre 2009

20minutes : Les entrepreneurs français ont été jaloux

En exil depuis sept mois en Afrique du Sud, le président déchu de Madagascar, Marc Ravalomanana, participera au sommet inter-malgache, demain à Addis-Abeba, en Ethiopie (lire ci-dessous). Dans un entretien à 20 Minutes, il revient sur la crise qui l'a chassé du pouvoir.

Pourquoi vous adresser à la presse francophone, sept mois après le coup d'Etat ?

Marc Ravalomanana :

Je veux corriger les fausses informations que diffuse la mouvance d'Andry Rajoelina [opposant de Ravalomanana et actuel président de la Haute autorité de transition]. Ils parlent trop, à Madagascar, et monopolisent la conversation. La France et les Etats-Unis pensent que c'est à cause de moi que la résolution de la crise malgache prend du retard, mais c'est faux.

Pourquoi avez-vous été chassé du pouvoir, selon vous ?

Le fond de la crise concerne les intérêts économiques. C'est clair, et c'était bien organisé. Mon but a toujours été de libéraliser et d'encourager la compétition à Madagascar [en ouvrant le marché, notamment aux Etats-Unis, à l'Asie et l'Afrique du Sud]. Les entreprises sont venues en nombre. En 2008, environ 1 000 sociétés étrangères et malgaches ont été créées. Or les entrepreneurs français n'ont pas l'habitude d'avoir de la concurrence. Ils ont été jaloux. Mais la mondialisation est là, donc il faut changer l'état d'esprit des entreprises françaises !

Quel aurait été le rôle d'Andry Rajoelina ?

C'est une marionnette ! Il a été manipulé par les entrepreneurs français et indo-pakistanais, qui n'aiment pas les changements que j'ai introduits avec la libéralisation. Il a fait recruter 150 mutins pour me renverser. On ne pourra pas trouver de solution à la crise tant que les militaires ne retourneront pas à la caserne.

On vous reproche d'avoir confondu votre rôle de chef d'Etat avec vos affaires privées, en organisant l'économie malgache selon les intérêts de votre groupe agro-alimentaire, Tiko...

J'ai toujours mis un mur entre ces deux activités. Et il n'y a pas de monopole de Tiko ! C'est la compétition, même dans les appels d'offres : ce n'est pas toujours Tiko qui a tout raflé !

Vous avez aussi fermé des médias où s'exprimaient des opposants, comme Viva TV.

Viva TV a été fermée temporairement, parce que Rajoelina incitait à la guerre civile et tribale. L'ordre ne venait pas de moi, mais du ministre de la Communication. J'ai juste dit d'appliquer la loi.

Etes-vous prêt à travailler avec Rajoelina dans le cadre d'un partage de pouvoir ?

S'il est prêt à respecter les accords de Maputo [sur la sortie de crise], oui. Mais je n'accepte pas qu'il soit à la tête de l'Etat pendant la transition.

Quel est votre avenir politique ?

Je suis très croyant. Si Dieu le veut, je serai de nouveau président de Madagascar. W

Recueilli par Faustine Vincent, envoyée spéciale à Johannesburg, 02 novembre 2009
http://www.20minutes.fr/article/360047/Monde-Les-entrepreneurs-francais-ont-ete-jaloux.php

GTT Italie: communiqué de presse

Compte tenu de la situation politique au sein de notre pays, nous légalistes à Rome Italie, invitons tous les compatriotes malgaches, les amis des malgaches de toutes les nations, tous ce qui prônent pour la justice, la légalité pour la patrie, le droit de l'homme droit qui est bafoué, A SOUTENIR NOTRE PRESIDENT DANS SA LUTTE, EN RESPECTANT TOUJOURS LA LEGALITE, A GARDER CONFIANCE EN NOTRE PRESIDENT DANS LA LUTTE QU'IL ENTREPREND POUR QUE LA LEGALITE REGNE DANS NOTRE PAYS, QUE TOUT ET CHACUN SOIT CONSCIENT QU'IL EST PLUS QUE TEMPS QUE CETTE ANARCHIE QUI REGNE DANS NOTRE CHERE MADAGASCAR SOIT ERADIQUER A JAMAIS . NE NOUS LAISSONS PAS BERNER PAR LES PROPOS VIDE DE SENS DE CE QUI NE PENSENT QU'A LEUR PROFITS PERSONNELS.

POUR NOTRE PRESIDENT, POUR LA PATRIE, POUR LA LEGALITE

Soutenant notre Président malgré tous les agissements ET LES MANOEUVRES LES PLUS VILS DE LA PART DES PARTISANTS DE LA HAT POUR CONTRER A TOUT PRIX NOTRE REUSSITE TELS QUE PRATIQUENT LES DIPLOMATES A L'AMBASSADE DE MADAGASCAR A ROME

RAISONS POUR LESQUELLES

Nous tenons à éclaircir l’esprit de la communauté malgache et autres, l’Etat Italien, les malgacho-italiens que :

Seul Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur RAZAFY ANDRIAMIHAINGO, nommé par le Président Marc RAVALOMANANA élu démocratiquement , accrédité auprès de l’Etat Italien est reconnu par l’Etat Italien et de tous les représentants de toutes les nations en Italie.

Nous confirmons sa présence toujours à l’Ambassade de Madagascar à Rome.

Nous condamnons : Tous les actes perpétrés par les Diplomates de l’Ambassade de Madagascar contre Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur.

A savoir :

  • Diffuser de manière directe ou indirecte que SEM a déserté l’ Ambassade.
  • Agir de façon mesquine en coupant les lignes téléphoniques, internet, fax en dépit des intérêts du public.
  • Changer le mot de passe du courriel électronique de l’Ambassade pour que SEM ne puisse plus s’ informer.
  • Le PIRE, c’est menacer les personnels techniques et administratifs de licenciement si ces derniers ont encore une relation quelconque avec SEM.
  • Subtiliser les contingences d’essence de SEM et de son Premier Conseiller.
  • Notons que malgré les agissements malveillants sur les personnels rapprochés de SEM ils sont toujours à ses services et donc les diplomates ont échoué leur plan d'isolement.

Nous intimons ces diplomates de revoir leur attitude et quelque soit leurs convictions politiques, l’Ambassade appartient à tous les citoyens Malgaches qui méritent le respect donc, être informés de la réalité mais non pas dupés par la conviction personnelle de ces diplomates pour leur propre intérêt.

En induisant la communauté Malgache, l'Etat italien et tous les représentants internationaux en Italie, dans l’erreur, et agir de cette manière, ces diplomates déshonorent leur titre et leur statut . HONTE à EUX !!!!!!!

dimanche 1 novembre 2009

Médiation du GIC à Addis Abeba : MM. OUEDREGOU et TIEBILE Drame sont-ils vraiment des médiateurs?

Encore une nième tentative de bluff et de passage en force pour trouver une solution à la crise à Madagascar. La méthode est bien connue et n’impressionne plus personne : Annoncer à répétition des mensonges éhontées pour essayer d’influencer l’opinion internationale de manière à faire accepter l’inacceptable, c'est-à-dire, mettre un putschiste, auteur d’un coup d’état et responsable de massacre et torture envers une population innocente à la tête du pays !

Ainsi messieurs OUEDREGOU Ablasse et TIEBILE Drame, vous êtes hélas tristement connus en afrique! D’après vous donc, ce qui a été décidé unilatéralement le 06 octobre 2009 à l’hôtel Carlton à Tananarive serait la solution acceptée ou à faire accepter par toutes les mouvances. C'est-à-dire notamment que la présidence de la transition à madagascar revient au principal responsable de la crise actuelle. Et qu’il n’est plus question de signer quoi que ce soit à Addis Abeba puisque tout a été décidé au Carlton ! Vous voulez en fait montrer aux yeux du monde entier qu'en afrique, au 21 ième siècle, on peut encore très bien prendre le pouvoir par la force avec l'aide de militaires mutins soudoyés, armés, et drogués, piétinant ainsi la constitution du pays, et sans tenir compte du choix de toute la population qui a élu démocratiquement son président. Et ensuite, recevoir en prime tous les honneurs pour diriger le pays, sous la bénédiction de l'UA, de l'ONU, et de toute la communaté internationale.

Messieurs les "médiateurs" du GIC: vos agissements font honte à tous les peuples du continent africain ! Vos manœuvres politiciennes et tendancieuses n’échappent plus à personne. Vous savez très bien comment se sont déroulées ces négociations du 06 octobre. Vous avez voulu imposer à toutes les mouvances des solutions importées de France et qui ne prend en compte que l’intérêt financier de votre mandataire, sans aucune considération pour l’intérêt supérieur de la nation Malagasy. Vous savez très bien qu’il n’y avait aucun accord inclusif ou consensuel lors de cette rencontre puisque la mouvance Ravalomanana, constatant la manœuvre a déclaré publiquement sa désapprobation et son refus de prendre part à ces « négociations » truquées à l’avance et pour lesquelles il n’y avait rien à discuter.

Pour le sommet d’Addis Abeba du 03 novembre, vous annoncez déjà à la presse qu'il s'agit de valider ce qui a été décidé le 06 octobre au Carlton à Tananarive, et même qu’ "on se passera de la signature de SEM Marc RAVALOMANANA, et qu’il n’y a plus rien à négocier". Si c’était vrai que vous avez les moyens de vous passer de la mouvance Ravalomanana dans ces négociations, à quoi sert encore cette rencontre d’Addis Abeba ? Pourquoi n’avez-vous pas conclu ces pseudo-accord à Paris ou à Genève le 19 et le 20 octobre comme le souhaitaient ceux qui vous ont mandaté dans cette médiation ?

En réalité, vous êtes contraints d’accéder à la sage requête de SEM Le président Marc RAVALOMANANA qui a exigé que les négociations se poursuivent dans un pays du continent africain. Et vous savez très bien que vous ne pouviez pas faire autrement car prétendre respecter l’esprit des accords de Maputo pour la sortie de crise implique forcément l’obtention de la signature des quatre chefs de file sur tout accord. Vous ne pouvez donc pas annoncer à la communauté internationale que votre "solution" respecte les accords de Maputo alors qu’elle n’a pas été signée par la mouvance Ravalomanana.

Messieurs les consultants « médiateurs » du GIC, vous pratiquez des méthodes d’une autre époque déjà révolue ! Au 21 ième siècle, on ne peut plus tromper la population avec de belles paroles. Vous avez peut-être des impératifs financiers (?) ou des liens d'affection particulière (?) qui vous poussent à jouer le jeu de certaine ex-puissance coloniale, mais sachez que vous bafouez la dignité de notre nation en voulant lui imposer un putschiste comme président.

Et avec tout le respect qu’on vous doit, il est clair que vous avez peut-être des compétences dans d’autre domaine, mais certainement pas en matière de médiation ! Un médiateur n’a pas vocation à décider de quoi que ce soit à la place des négociateurs. Il doit être totalement impartial, ce qui n’est absolument pas votre cas. Son rôle se borne à faire en sorte que le dialogue puisse se dérouler équitablement et dans de bonnes conditions afin que les négociateurs puissent d’eux-mêmes aboutir à une solution consensuelle, inclusive et équitable.

Malheureusement pour vous, vos antécédents dans vos propres pays respectifs, et vos agissements à la solde de la France et de l’équipe des putschistes à Madagascar, vous disqualifient complètement pour jouer le rôle de médiateurs. Vous n’avez aucune légitimité à représenter ni l’assemblée de l’UA, ni l’auguste assemblée de l’ONU, ni quoi que ce soit dans cette crise. Le seul geste qui vous honorerait peut-être aujourd’hui, et qui redonnerai un minimum d’estime de la population malagasy et de beaucoup de populations africaine envers vous, serait de démissionner sans attendre de ce poste de médiateur qui n’aurai jamais dû vous revenir.

Madagascar mérite mieux que vous!

Le GTT international - Mouvance Ravalomanana
 
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