vendredi 13 février 2009

Le PDS Guy Rivo Randrianarisoa appelle les employés de la Cua au travail suite à la décision du Conseil d’Etat

Suite à la décision du Conseil d’Etat sur l’irrecevabilité de la demande de sursis d’exécution déposée par la commune dirigée par Michèle Ratsivalaka, le Pds Guy Rivo Randrianarisoa appelle tous les adjoints au Maire à effectuer une passation avec la délégation spéciale au plus tard le lundi 16 février après-midi. Il a également exhorté les employés de la Cua à reprendre le travail. Par ailleurs, le Pds a avancé que les délégués au maire et les directeurs resteront à leur place mais peuvent être abrogés s’ils bloquent le travail.
Concernant l’assainissement de la capitale, un grand nettoyage s’est effectué ce jour sur l’avenue de l’indépendance par 4000 personnes.

Précision

Dans notre correspondance du jeudi 12 février, nous avons rapporté des éléments du discours de Andry Rajoelina sur la place du 13 mai selon lesquels le Secrétaire d’Etat Français à la Coopération Alain Joyandet l’a appelé « Monsieur le Président » et a également appelé Monja Roindefo « Monsieur le Premier Ministre » lors de sa rencontre avec Andry Rajoelina.
Nous avons alors reçu une précision de l’Ambassade de France à Madagascar qui affirmait « qu’à aucun moment au cours de l’entretien qu’il a eu avec M Andry Rajoelina, M Alain Joyandet n’a utilisé les termes « Monsieur le Président ». M. JOYANDET n'a pas rencontré M. ROINDEFO, et en conséquence, n'a pu utiliser à son égard les termes "Monsieur le Premier Ministre". »

Manifestation place du 13 mai - 13/02/2009

La nomination des autres membres du gouvernement de Monja Roindefo prévue ce jour est reportée demain suite à la demande des partenaires selon Monja Roindefo.
D’après Andry Rajoelina, Amara Essy et lui se sont rencontrés ce matin durant laquelle rencontre cet émissaire de la commission de l’Union Africaine a manifesté sa conviction pour la lutte du peuple (du 13 mai). Dans son discours, Andry Rajoelina a déclaré qu’il n’y aura pas de négociation avec ceux qu’il qualifie d’ « assassins ». Lui de poursuivre que des jeunes malgaches de l’extérieur viendront renforcer la manifestation de demain.

Communiqué de l’Emmonat (traduction libre)

Face à la situation qui prévaut actuellement dans le pays et à cause de la discorde politique qui a engendré la mort de plusieurs personnes et la destruction de biens, causé du tort à la vie de la population, à la communauté et à l’économie, nous faisons ce communiqué au nom de l’EMMONAT.

1 - L’Armée, la Gendarmerie Nationale et la Police Nationale poursuivent les efforts pour la reprise de l’ordre et de la paix et la protection des biens et de la population
2 - Les trois forces, base et levier de la souveraineté nationale, promettent de veiller continuellement à l’Unité Nationale pour le Pays.
3 - Réaffirment et confirment la solidarité au sein de l’Etat – Major et la Police Nationale dans l’exercice de nos fonctions.
4 - Appellent et invitent la population au soutien pour l’effectivité de la reprise de l’ordre et de la paix.

Fait à Antananarivo, le 10 février 2009.

Le Général de Brigade
RASOLOMAHANDRY Edmond,
Chef de l’Etat-Major Général de l’Armée Malagasy

Le Contrôleur Général de Police
TALBOT Anthonin,
Directeur Général de la Police Nationale

Le Général de Brigade
GILBAIN Pily,
Commandant la Gendarmerie Nationale

Mahaiza mampitaha !!!

Fa maninona moa no resahina foana tato ho ato ny hoe « Vahoaka » sy ny « Vahoakan’Andriamanitra »

1. Vahoaka
Raha ity teny voalohany hoe “vahoaka” ity no resahina dia tsy inona fa voambolana mivoaka ary matetika re avy amin’ny vavan’ny “mpanao politika” na koa “mpitarika politika”. Koa na misy mpanaraka izy ireo na tsia dia samy mitonona ho mpitarika antoko na fikambanana politika.

Noho izany dia toa voambolana inihina avoaka ary atao izay ampanakoako azy (na koa hoe “amplifier-na”) mba hisarihana ny sofina sy ny saina ary hanetsehana ny fon’ny olona mba hanaraka azy. Ny mpandinika anefa dia mahatsikaritra fa miankina amin’ny fananan’ny olona “fanahin’ny fanavahana” no hampandaitra na tsia ny karazana kabary na fanehoan-kevitra mampiasa an’io voambolana vahoaka io.

Ohatra: Raha ny olona na vahoaka voataona etsy anoloan’ny “lapan’ny Tanana may tamin’ny taona 1972” aloha no dia ahitana karazany maro. Fa ny sokajy iray ihany amin’izy ireo no andeha ho jerentsika ato anatin’ity lahatsoratra ity, kanefa mety azahoana an-tsaina izay toetoetran’ireo ambiny.



Ity sary ity izao ohatra dia mampiseho fa “Vahoaka Mpiloka” no tonga maro eo amin’ny kianja ny 13 may mandra-pahatapitry ny kabarin’ilay “Mpitarika” azy. Voalaza koa aza fa dia “Vola” nozaraina taminy ihany no mba ezahany ampitomboina eo. Satria amin’izy ireo dia fotoana “soa fanararaotra” (na opportunité) tokoa ity. Tahaka izay efa nataon’ireo olona notarihin’io“Mpitarika”io ihany nandroba tranombarotra tamin’ny Alatsinainy 26/02/09 lasa teo. Ny sasany aza na dia efa naratra mafy az ny 07/02/09 teo dia mbola mahavita “miteny ratsy” ren’izao tontolo izao. “Ny Hazo Ratsy tsy hamoa voa tsara na oviana na oviana”.

2. Vahoakan’Andriamanitra



Ity sokajy faharoa ity indray dia « Vahoaka » :
- Matahotra an’Andriamanitra
- Mitandro fatratra ny “Fihavanana ”
- Mahatsinjo lavitra sady Mitsinjo ny hoavin’ny Tanora, ny Mpandraharaha ary indrindra ny Tantsaha Malagasy amin’ny alalan’ny Programa maty paika izay efa ampiharin’ny Fitondram-Panjakana amin’izao fotoana.
“Ny Hazo /Vahoaka Tsara tsy hamoa voa ratsy” na hoviana na hoviana. (Tsy mandroba)

Infos régions - 13/02/09

AMORON'I MANIA
- Ambositra : L'opposition a fait une manifestation à « Antampon'ny vinany ». Les membres de l'opposition ont fait sortir les lycéens de leurs salles de classe. Les marchands poursuivent leurs travails quand les manifestants ne sont plus là.

ITASY : R.A.S

TULEAR (Informations reçues le 12 février au soir)
Le 12 Février 2009 à 12h00, l’opposition a rassemblé quelques personnes. Après les prises de parole politique, une partie des manifestants ont tenté de saccager les grands magasins Karana près du Trésor et de la BOA mais les forces de l’ordre ont pu les en empêcher.
A partir de cet instant, des groupes prêts aux actes de vandalisme se sont formés, Andabizy, la localité près de la route vers l’aéroport, non loin des sœurs Betsinjaka, a été la plus touchée. Certains magasins déjà dévalisés les 27, 28 et 29 janvier derniers ont fait l’objet des attaques car les rumeurs ont circulé qu’il y a encore des stocks de riz et de PPN dans ces endroits. Jusqu’à 18h, des coups de feu et des grenades ont retenti, car les forces de l’ordre ont lutté contre ces actes de vandalisme.
A l’heure où ces informations ont été reçues, il a été recensé 2 morts, une dizaine de blessés, 20 arrestations.

Tuléar - 12/02/2009

Le 12 Février 2009 à partir de 12h00, l’opposition a rassemblé quelques personnes. Après les prises de parole politique, une partie des badauds de la manifestation ont tenté de saccager les grands magasins Karana près du Trésor et de la BOA mais les forces de l’ordre ont pu les en empêcher. Seuls quelques petits marchands ont été pillés.

A partir de cet instant, des groupes prêts aux actes de vandalisme se sont formés, Andabizy, la localité près de la route vers l’aéroport, non loin des sœurs Betsinjaka, a été la plus touchée. Certains magasins déjà dévalisés les 27, 28 et 29 janvier derniers ont fait l’objet des attaques car les rumeurs ont circulé qu’il y a encore des stocks de riz et de PPN dans ces endroits. Jusqu’à 18h, des coups de feu et des grenades ont retenti, car les forces de l’ordre ont lutté contre ces actes de vandalisme.

A l’heure où ces informations ont été reçues, il a été recensé 2 morts, une dizaine de blessés, 20 arrestations.

Madagascar : négociations discrètes, grève timidement suivie

Après l'ouverture de négociations entres le président malgache Marc Ravanomanana et l'opposition dirigée par le maire destitué d'Antananarivo, Andry Rojoelina, les habitants de la capitale reprennent leur vie normale jeudi, si l'ordre de grève de l'opposition est timidement suivi.

Les mandataires de deux camps ont tenu une réunion mercredi pour trouver une solutions à la crise politique actuelle dans le pays, mais aucune information n'a été filtrée de cette rencontre jusquà jeudi midi.

Le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Xavier Leus et l'ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar Niels Marquardt ont été présents à leur réunion, rapportent jeudi les journaux Les Nouvelles et Midi.

Le camp du président est représenté par Jacques Sylla, président de l'Assemblée nationale, le sénateur Noël Rakotondramboa et Ivohasina Razafimahefa, ministre de l'Economie et secrétaire général du parti au pouvoir Tiako i Madagasikara ( TIM, J'aime Madagascar en français).

La délégation de l'opposition est dirigée par Monja Roindefo, qui a été nommé "Premier ministre de la transition" samedi dernier par Rajoelina.

Depuis jeudi matin, les habitants de la capitale reprennent leur vie normale. Les marchés et la plupart des magasins sont ouverts et beaucoup de véhicules circulent. Mais les rues avoisinant le palais présidentiel restent barrées. Samedi dernier, la garde présidentielle a tiré sur les manifestants de l'opposition devant le palais présidentiel, faisant au moins 28 morts.

A travers la chaîne de télévision privée Viva, gérée par Rajoelina, l'opposition a appelé jeudi matin ses supporteurs à participer à un rassemblement à la place de 13 mai au centre ville, destiné à la nomination des autres membres du "gouvernement de transition" par Rajoelina qui s'est autoproclamé président.

Selon la radio privée Antsiva, Rajoelina serait présent à ce rassemblement après sa rencontre avec le secrétaire d'Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, qui est arrivé à Antananarivo mercredi,

Toujours selon Antsiva, Guy Rivo Randrianarisoa, nommé par le président Ravalomanana le 3 février pour prendre en charge la gestion de la capitale en remplacement de Rajoelina, est venu au poste jeudi matin pour faire son travail.

www.french.xinhuanet.com12 février (Xinhua)

Les manipulations d’informations se poursuivent sur la place 13 mai

Andry Rajoelina a déclaré publiquement sur la place du 13 mai que l’émissaire Alain Joyandet lui a salué en utilisant les termes « Monsieur le Président » et a salué Mr Monja Roindefo en utilisant les termes « Monsieur le Premier Ministre ».

Voici un communiqué que nous venons de recevoir du secrétariat de l’Ambassade de France à Madagascar.

« L'Ambassade de France précise que M. JOYANDET n'a, à aucun moment au cours de l'entretien qu'il a eu avec M. Andry RAJOELINA, utilisé les termes "Monsieur le Président".

Mitohy ny fanodikodonana saim-bahoaka eny amin'ny toeran'ny 13 mai

Andry Rajoelina dia nanambara ampahibemaso teny amin'ny 13 mai fa rehefa niarahaba azy ilay iraka Andriamatoa Alain Joyandet dia niantso azy hoe "Andriamatoa filoha" ary rehefa niarahaba an'i Monja Roindefo io iraka io dia nampiasa ny teny hoe "Andriamatoa praiministra".

Ny vaovao farany azonay avy amin'ny sekreteran'ny Ambasadin'ny Frantsa eto toerana dia adika malalaka toy izao :

" Ny Masoivoho Frantsay dia manamafy fa i Andriamatoa JOYANDET dia tsy nampiasa mihintsy ny teny hoe "Monsieur le Président" nandritry fihaonany tamin'i Andry RAJOELINA"

" Ny Masoivoho Frantsay dia manafy ihany koa fa i Andriamatoa JOYANDET dia tsy nihaona mivantana tamin'ny Atoa ROINDEFO, ka noho izany dia tsy afaka nampiasa ny teny hoe "Monsieur le Premier Ministre" noho ny tsy fisian'izay fihaonana izay.

Info Régions du 13/02/2009

REGION ATSIMO ANDREFANA

Ny vaovao taty Toliara no tianko ifampizarana amin’ny réseau : nirefotra ny grenade sy basy taty androany nandrava ny andian’olona teto an-tampon-tanàna izay mbola nikasa ny handroba sy handrava vary sy PPN tany amin’ny magasin mbola tsy vaky.

Vokany : 2 no maty hitako maso ato amin’ny morgue fa ny ankoatr’izay aloha tsy ferana
10 mahery no maratra satria hatramin’ny 18 H 30 nialako tao amin’ny Hopitaly dia mbola misy miditra mankany.

Fizotran’ny korontana: Namboka tamin’ny 12 H teo ho eo no nisy andian’olo maromaro avy nihaino kabary nataon’ny mpanohitra teny amoron-driaka no nitangorongorona saika hamaky ireo karana ao Bazar Be rehefa kivikivy tamin’ny kabary pôlitika nataon’izy ireo. (Marihina moa fa ny aty Toliara tsy dia mirona loatra amin’ny ady lahy pôlitika avo lenta fa ny handrava karany sy enta-madinika no tena mahaliana ny olona: grêven’ny olona mosaré hoy ry zareo izay ka mila raha ho hany) Tsy rava moa ny karana tao Bazar Be fa efa nisy mpitandro filaminana ka rava ny fitangoronana teo akaiky ny Trésor sy BOA.( Mpivarotra enta-madinika vitsivitsy teo akaikin’ny Trésor no voaroba).

Nanomboka teo dia tsy nijanona intsony ny fitangorongoronana eran’ny Tanàna ka mifangaro ao ny liana te-hahalala vaovao sy ny efa vonona handroba ka dia niasa ny EMMO REG nandrava izay toerana misy mitangorona fa tena nafana indrindra ny tany ANDABIZY( lalàna mankany amin’ny Aéroport akaiky an-dry Masera Betsinjaka lesy VAL A!) toerana nisy ilay Magasin efa vaky tamin’ny 27, 28 et 29 JANVIER kanefa mbola tsy lany ny vary sy PPN tao ka dia ny hiverina tany no masaka tao andohan’ny mpandroba . Somary mafimafy ny tany ny poa-basy sy ny grenady nanparitaka ny olona hatramin’ny 18 H teo ho eo vao tsy nahenoana na inona na inona koa.

ANALAMANGA

Le digue d'irrigation d' Antanety kely d' ATSIMONDRANO a cédé (écroulé) la nuit du 11/02/09 ; RESULTAT : La route est coupée

- DISTRICTS CALMES
- Les gardiens des barrages thermiques de TELOMITA , MANDRAKA et MANTASOA manquent de provisions.

BOENY

- Calme en général
- La région, quelques organes et opérateurs locales ont commencé sur place le lancement du reboisement officiel. Quelques autorités et plus de 400 Personnes étaient présentes à ce reboisement.

Deux parties sont actuellement en confrontation directe

Deux parties sont actuellement en confrontation directe; elles sont menées par deux personnalités dont le point commun majeur est un ego surdimensionné.

Le tragique événement de samedi dernier à Antananarivo implique des responsabilités partagées des deux protagonistes à un rapport que chacun définirait suivant ses propres opinions.

D’aucun trouverait déplacé et indécent de traiter le sujet avec autant de légèreté. Mais c’est quand même une manière d’aider à comprendre pourquoi et pour qui les victimes ont perdu leurs vies.

Le lecteur s’interrogerait aussi si un événement similaire pouvait avoir une autre issue dans un autre pays.

RÉCIT D’UN TÉMOIN AU-CUL-AIRE

Ce samedi après-midi très ensoleillé, la ville est calme et les parigots vaquent à leurs occupations quotidiennes…sauf une foule qui s’avance pacifiquement vers le palais des Champs Élysées.
Elle est conduite par un jeune disc-jockey descendant d’un rescapé du massacre de la Saint Barthélémy (Note De L’auteuR: pour les incultes, les Huguenots avaient été massacrés cette nuit-là par les mercenaires catholiques à la solde du Vatican ). Ce dernier (c’est le cas de le dire) a reçu une éducation très française transparaissant dans sa façon de rouler les “r”, au lycée africain de l’avenue Raphaël dans le seizième arrondissement.
Ils sont là pour destituer démocratiquement le Président de la République contre qui ils ont trois griefs:
- être originaire d’un pays d’Europe de l’est,
- avoir un nom qui ne sonne pas vraiment “terroir français”,
- avoir remplacé dans son lit une sage-femme par une fille légère

La foule est estimée par le reporter sur place de Radio Madagascar Internationale à 1.723.514,50 (car il a compté le cul-de-jatte sur chaise roulante dont je parlerai plus loin)

À 150 mètres du portail du palais, le commandant de l’État Major Mixte Opérationnel essaie d’arrêter la foule en leur rappelant les menaces du Président: ”Vous n’êtes qu’une racaille pouilleuse et j’ai fait venir d’Allemagne le mercenaire Kärcher pour vous nettoyer”.

C’est à ce moment-là que le leader qui porte le “fanilo” prend son goupillon pour bénir la foule en disant cette phrase à comprendre dans son sens profond: “je vais aller faire la sieste”.

La foule continue donc d’avancer en chantant l’Internationale (N.D.L.R : pour les…, c’est le chant de ralliement des prolétaires qui dit “…c’est la lutte finale…”).
Seul un ancien combattant des tirailleurs sénégalais entonne de sa chaise roulante le chant qu’on lui avait ordonné de chanter (senegaly nahazo baiko): “marchons…marchons… (même si le pôvre ne le peut plus)…qu’un sang impur…”
C’est une foule très homogène dont les revendications multiples peuvent être lues sur les pancartes:
- Réparation pour les 300.000 pesonnes massacrées en 1947. Mais la réponse a déjà été donnée “ce n’était pas des personnes mais des indigènes”
- Réparation comme ce qu’a obtenu le Président des États-Unis d’Afrique du Gouvernement italien, pour le pillage de nos ressources naturelles pendant la colonisation. Mais la réponse a déjà été donnée “en contrepartie nous vous avons donné notre culture, remerciez-nous plutôt bande d’ingrats”
- Je suis le petit-fils de Bokassa, rendez-moi mon héritage la rivière de diamant
- ….

Des nostalgiques de la coupe du monde de 1998 réclament le retour d’Aîmé Jacquet pour former une équipe nationale enfin victorieuse composée de vrais français blacks et beurs.

Des alter-mondialistes revenus du dernier forum demandent à l’Organisation Mondiale du Commerce de forcer la France à supprimer les subventions sur les produits agricoles. Mais le Directeur Général a déjà répondu “je ne peux pas à cause de ma nationalité”.

Des experts en finances publiques demandent au Fonds Monétaire International (N.D.L.R : le FMI est cette institution des États-Unis chargée de maintenir l’équilibre monétaire mondial et qui a ordonné aux banques centrales de donner des fonds aux mauvais investisseurs immobiliers, pour résoudre la crise financière) de geler les aides à la France. Mais le Directeur Général a déjà répondu “je ne peux pas à cause de ma nationalité”.

Des juristes demandent le retrait de la loi sur le financement occulte des partis de droite.

Un fervent de “Questions pour un Champion” demande “comment s’appelle la fille issue d’une liaison extra-conjugale de Mitterand”?

Bref, une foule unie pour la même action:
installer un nouveau premier ministre issu d’un parti politique qui a obtenu 0,00% de suffrage dans les dix dernières élections.

La garde montée présidentielle (elle est à cheval … sur les principes) invite un groupe d’émisaires à entrer dans le palais.
La petite délégation conduite par le Général Bob Denard engage alors les pourparlers avec la tenancière des lieux, une certaine Carla: une blonde qui s’est teinte les cheveux en châtain foncé et qui a ainsi ...bruni.

Conversation:
- tu nous laisses nous installer ici et toi, tu rentres chez toi en Italie
- d’accord mais le Palais des Champs Élysées ne sera pas suffisant pour vous tous, prenez aussi le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg. Je vous recommande aussi d’intégrer dans votre gouvernement un médecin socialiste qui peut encore retourner sa veste sur sa triplure



Le peuple (tiens, c’était donc le peuple!) s’installe alors dans les trois palais pacifiquement et sans coup férir (coup férir n’étant pas disponible ce jour-là).


Quand tout d’un coup j’entends le crépitement d’une mitraillette UZI.

Je me réveille!
C’était Neny qui tape à la porte de ma chambre.
Après mon “vary amin’anana sy kitoza”, je prends ma Renault 4 pour aller dans un cyber envoyer ce mel de mon adresse yahoo.fr.
En prenant de l’essence à la station TOTAL, je me dis in petto (car je parle aussi italien) “ils sont vraiment partout ces françois”!

Chez moi, ce lundi 09 février 2009

Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé est purement fortuite dans ce récit surréaliste.
Mais si ce n’est pas la vérité, Dieu que cela lui resssemble.
QUE DIEU BÉNISSE MADAGASCAR ET LES MALAGASY DE CORPS ET DE COEUR!

Qui se cache derrière Rajoelina ?

Que peuvent bien penser les Français des évènements qui se déroulent à Madagascar depuis une quinzaine de jours ? Ce n’est pas Le Monde (10 février 2009, p.7) qui leur permettra de comprendre les dessous de cette affaire. Heureusement, l’Internet fonctionne encore là-bas, et permet d’apprendre quels sont les ressorts de ce drame. Par Jean-Germain Salvan*.

Deux camps s’affrontent, essentiellement à Tananarive (nom traditionnel en France, Antananarivo en malgache) : celui du Président Marc Ravalomanana, élu démocratiquement il y a deux ans, et celui du maire de Tananarive, Andry Rajoelina, qui s’est autoproclamé « président d’une haute autorité de transition » début février, et qui a nommé un « Premier ministre », Monja Roindefo. Ce que ne dit pas le quotidien du soir, c’est qu’Andry Rajoelina est un « sous-marin » de Didier Ratsiraka, l’ancien président malgache, qui espère revenir au pouvoir à l’occasion de ce coup d’État, et qui subventionne largement les opposants à Marc Ravalomanana…

Le 7 février, Rajoelina incita ses partisans à marcher sur le palais présidentiel (Ambohitsorohitra) et à s’y installer : prudemment, Rajoelina et Roindefo restèrent derrière la foule qu’ils envoyèrent au massacre… Dans un pays où il importe de ne pas perdre la face, Marc Ravalomanana ne pouvait laisser envahir son palais, quel qu’en soit le prix.

L’ancien président Ratsiraka est cet officier malgache qui à partir de 1973, se constitua un électorat sur un projet mêlant socialisme et xénophobie, rejetant en particulier les Français, Chinois et Pakistanais qui menaient l’économie de l’île.

Après avoir pris le pouvoir en 1976, Ratsiraka transforma en deux ans un pays en plein développement, exportateur notamment de riz et de viande, en zone où régnait la famine, et où une partie de la population citadine dût survivre en fouillant les décharges d’immondices. Simultanément, il instaura une dictature, dont le peuple malgache ne parvint à se débarrasser qu’en 1993. On se demande ce que les dirigeants français trouvaient ou trouvent encore pour soutenir cet énergumène, qui reprit le pouvoir en 1997, le perdit en 2001 et s’enfuit en France en 2002.

*Général (2e section) J.-G. Salvan, 10 février 2009.

Qu'est-ce qu'un coup d'Etat ?

C’est une prise de pouvoir illégitime et grâce à des moyens non constitutionnels par une minorité, tendant à renverser un gouvernement établi (Marc RAVAMOMANANA élu au suffrage universelle en 2002 puis 2006) ou, à l'inverse, le maintien de force au pouvoir d'un individu ou d'une équipe qui a perdu les élections (Didier Ratsiraka, et consort).

Le coup d’Etat TGV :

Auto proclamation et constitution d’un gouvernement sans élections

Déstabilisation politique :
- Provocations à l’encontre des institutions gouvernementales
- Rassembler l’opposition alors qu’il se déclarait lui-même indépendant
- Prétendre agir au nom de la Démocratie alors que ses actes mêmes sont à l’inverse de ses propres déclarations.


Déstabilisation économique :
- Réduction à néant du processus de développement à cause des pillages, actes de vandalisme, destruction des biens des opérateurs économiques.
- Risques de discréditation du pays aux yeux du monde international, alors même que la nation était à la veille de la tenue de rencontres majeures (sommet de l’OUA 2009, Francophonie 2010), positionnant celle-ci dans le pôle des pays réellement émergeants et soucieuse de son avenir.


Cf. Edito du « Monde » du 09 février.

Déstabilisation sociale et ethnique :
- en accusant sans cesse, dans ses discours, le Président de la République de faire de la discrimination raciale envers ses compatriotes
- en privant d’informations toutes les autres régions, en détruisant toutes les radios et télés nationales


Le coup d’état est imposé par surprise et utilisant la force.
Rajoelina a profité d’une affaire personnelle pour en faire une affaire politique destinée à semer le désordre et la discorde dans l’opinion nationale malgache et tenter de prendre le pouvoir.
Il affirme avoir le contrôle de l’armée.
Il utilise des bandes de voyous pour organiser, moyennant finances, les casses et pillages (à commencer par la station de radio et télé MBS où il a été vu et ordonnait de tout brûler)

Dans tous les cas, c'est le refus de s'incliner devant le verdict des urnes, conformément à l'ordre constitutionnel établi.

Les auteurs de coups d'Etat ont tous un point commun, celui de tenter de camoufler le caractère illégitime de leur acte par des mensonges et dissimulations.
Les TGV on commencé leurs actions par la destruction des stations radios, TV, journaux, susceptibles de diffuser en national (TVM, RNM, MBS), pour laisser libre champs aux radios et télés privées de leur bord, de diffuser mensonges et désinformations, et priver la parole au gouvernement, plongeant ainsi la population dans l’ignorance et le doute.

Les auteurs d’un coup d’État, s’appuient en général sur tout ou partie de l'armée (ex-RESEP et SPADEM) et bénéficient du soutien d’au moins une partie de la classe politique (l’opposition et les vieux dinosaures évidemment) et de la société civile (Madeleine Ramaholimiaso que l’on a vu à ses côtés).

Les caractéristiques et étapes des coups d'Etat :
• Le secret de la préparation :
Depuis avant les élections de 2006 au moins. Les actions menées montrent que c’était organisé et orchestré depuis des années, à la manière de Ratsiraka et de ses sous fifres. Des exemples signés :
- recrutement massif de bandes de voyous moyennant finances = spécialité d’Alain Ramaroson et Ranjivason
- casses et pillages accompagnant les émeutes = cf. les évènements de 1991 alors qu’il est à noter qu’en 2002, les rassemblements autour du Président Marc RAVALOMANANA n’ont « même pas provoqué une seule vitre brisée » (dixit un témoignage radiophonique)
- persécution des biens personnels et des sociétés privées pour stopper le développement et provoquer l’insécurité tant au niveau des nationaux que des bailleurs de fonds : seul Ratsiraka, qui a régné pendant 25 ans, n’a eu que ce seul but : diviser les malgaches et appauvrir le pays pour régner.

• La conquête ou la neutralisation des organes centraux de l'Etat et des moyens de communication :
- destruction de la TVM et de la RNM pour couper toute communication avec le peuple, y compris les régions
- tentative de destituer le Président de la République
- auto proclamation
- tentative d’investir par la force – et en envoyant des civils au front !!! – le Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra
- menaces d’agir de même pour le Palais du 1er Ministre à Mahazoarivo, le Palais d’Etat de Iavoloha, la Banque Centrale, le Ministère du Budget et des Finances (cf. son discours du samedi 7 février sur la Place du 13 mai).
• L'arrestation des gouvernants
- Tentative de destituer le Président Marc RAVALOMANANA par l’épluchage du vide des textes de loi et en l’accusant de bafouer la Constitution.

SANCTIONS INTERNATIONALES
Du fait qu’il viole l’une des règles fondamentales du droit international général (le droit du peuple à choisir librement son gouvernement, par les urnes), le coup d’Etat ouvre à la communauté internationale non seulement la faculté d’intervenir mais lui fait obligation de le faire en assistant le peuple qui en fait l’objet et le gouvernement légitime qui en est victime. C’est le premier enjeu des sanctions qui est donc de protéger l’intégrité et la pérennité de la volonté populaire à travers la sauvegarde de sa représentation nationale légitime. Exactement comme s’il s’agissait de la protection de son intégrité territoriale ou de son indépendance nationale.

Madagascar : qui se cache derrière Rajoelina ?

Que peuvent bien penser les Français des évènements qui se déroulent à Madagascar depuis une quinzaine de jours ? Ce n’est pas Le Monde (10 février 2009, p.7) qui leur permettra de comprendre les dessous de cette affaire. Heureusement, l’Internet fonctionne encore là-bas, et permet d’apprendre quels sont les ressorts de ce drame. Par Jean-Germain Salvan*.

Deux camps s’affrontent, essentiellement à Tananarive (nom traditionnel en France, Antananarivo en malgache) : celui du Président Marc Ravalomanana, élu démocratiquement il y a deux ans, et celui du maire de Tananarive, Andry Rajoelina, qui s’est autoproclamé « président d’une haute autorité de transition » début février, et qui a nommé un « Premier ministre », Monja Roindefo. Ce que ne dit pas le quotidien du soir, c’est qu’Andry Rajoelina est un « sous-marin » de Didier Ratsiraka, l’ancien président malgache, qui espère revenir au pouvoir à l’occasion de ce coup d’État, et qui subventionne largement les opposants à Marc Ravalomanana…

Le 7 février, Rajoelina incita ses partisans à marcher sur le palais présidentiel (Ambohitsorohitra) et à s’y installer : prudemment, Rajoelina et Roindefo restèrent derrière la foule qu’ils envoyèrent au massacre… Dans un pays où il importe de ne pas perdre la face, Marc Ravalomanana ne pouvait laisser envahir son palais, quel qu’en soit le prix.

L’ancien président Ratsiraka est cet officier malgache qui à partir de 1973, se constitua un électorat sur un projet mêlant socialisme et xénophobie, rejetant en particulier les Français, Chinois et Pakistanais qui menaient l’économie de l’île.

Après avoir pris le pouvoir en 1976, Ratsiraka transforma en deux ans un pays en plein développement, exportateur notamment de riz et de viande, en zone où régnait la famine, et où une partie de la population citadine dût survivre en fouillant les décharges d’immondices. Simultanément, il instaura une dictature, dont le peuple malgache ne parvint à se débarrasser qu’en 1993. On se demande ce que les dirigeants français trouvaient ou trouvent encore pour soutenir cet énergumène, qui reprit le pouvoir en 1997, le perdit en 2001 et s’enfuit en France en 2002.

*Général (2e section) J.-G. Salvan, 10 février 2009.
 
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