samedi 22 août 2009

Des comptes à rendre (21 Aout 2009)

Ralitera Andrianandraina est toujours en prison. Vendredi, il a été interrogé pour une enquête de fond au tribunal. Après près de trois heures d’audition, il a été ramené à Tsiafahy. Le colonel Ralitera a été arrêté au niveau de la HCC par des militaires le 27 avril, il était alors le directeur de sécurité de la HCC.

Sa femme, Ihanta Randriamandranto, leader du mouvement des femmes légalistes, arrêtée le 29 avril et qui a obtenue lundi dernier une libération provisoire après signature d’une lettre d’engagement, a annoncé qu’ils vont aussi demander la libération provisoire de son époux.
Ralitera Andrianandraina figure dans la liste exhaustive de prisonniers politiques avancée par la mouvance Ravalomanana, prisonniers qui selon la mouvance doivent être libérés immédiatement et sans conditions selon l’accord signé à Maputo. Libération qui n’est pas effective près de deux semaines après Maputo. L’arrivée de l’équipe de médiation donnera le ton sur la mise en œuvre des accords signés.

Joacquim Chissano accompagné de Ablasse Ouedraogo sont arrivés vendredi. D’après les informations, ils ont tout de suite commencé les rencontres, ils auraient rencontré le responsable de l’Etat Major. Joacquim Chissano répondant aux questions de journalistes a déclaré que l’article qui pose problème aux forces armées malagasy n’a pas besoin d’être retiré de la charte, mais il y a une façon de le mettre en œuvre. Des membres de l’armée s’étaient opposés à l’article 22 sur la mise en place du CRDN ou comité de réflexion sur la défense nationale, les griefs se portent sur la manière de désigner les membres du comité.

L’équipe de médiation va rencontrer les mouvances et les forces vives durant leur visite pour faire un rapport sur Maputo I.

Selon Jean Eric Rakotoarisoa, consultant du GIC durant les médiations, il s’agit de la poursuite des actions de médiation, le GIC ayant le rôle d’accompagner les mouvances dans la mise en œuvre des accords de Maputo. Des accords qui n’ont pas été imposés par le GIC mais des accords qui sont le fruit des négociations menées depuis plusieurs mois maintenant a poursuivi le constitutionnaliste. Un commentaire qui coupe court aux désapprobations de plusieurs politiciens qui refusent l’intervention de personnes « étrangères » dans les affaires malagasy. Tout le monde a pu constater que les solutions malgacho malgache n’ont pas pu aboutir d’où l’appel à la médiation internationale a commenté Jean Eric Rakotoarisoa.

La visite de l’équipe de médiation cette fin de semaine est également pour préparer Maputo II qui se tiendra du 25 au 27 aout prochain.
 
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