jeudi 26 février 2009

Le Président de la République présent au « Hintsy » cet après midi




Le Président de la République, Marc Ravalomanana - avec la délégation composée du Président de l’Assemblée nationale, Jacques Sylla, du Sénateur Nöel Rakotondramboa, et du Ministre de l’Economie, de l’Industrie, et du Commerce, Ivohasina Razafimahefa - a été présent cet après-midi du jeudi 26 février 2009, au « Le Hintsy », Ambohimanambola, en vue du dialogue organisé par le FFKM. L’Assistant chargé des Affaires politiques du Secrétaire Général des Nations Unies, Hailé Menkeiros, et les dirigeants du FFKM (hormis le Mgr Odon Razanakolona) ont été présents sur les lieux.

A la sortie, le Président de la République, Marc Ravalomanana, a répondu aux questions des journalistes. Il a notamment expliqué les raisons de son absence la veille au dialogue en soulignant que « le Président de l’Assemblée nationale, Jacques Sylla, l’avait informé, alors qu’il était encore à Toamasina, sur le fait que la délégation de M. Andry Rajoelina était composée de plusieurs personnes, une situation non prévue qui risquait de compromettre les conditions de sécurité ».

Le Chef de l’Etat, interrogé sur le retrait du Mgr Odon Marie Razanakolona, a déclaré : « Il l’avait fait en son nom personnel, le Monseigneur reste au sein du FFKM et je l’encourage devant la situation ». En ce qui concerne l’absence de M. Andry Rajoelina, le Président Marc Ravalomanana a indiqué que « cela dépendait de sa volonté et de ses actions ». « J’espère que pour la prochaine fois, il viendrait », a ajouté le Chef de l’Etat.
Sur d’autres points, le Président de la République a répondu aux journalistes qu’il « appartenait au FFKM de faire des déclarations, comme convenu ».
Pour sa part, M. Hailé Menkeiros, a déclaré : « il faut aider les deux parties à normaliser la situation », dont la recherche de « solution à long terme ».

Source : www.presidency.gov.mg

FFKM remercie les nations unies

Face à la presse, le pasteur Samuel John du FFKM a déclaré que le FFKM remercie les nations unies de leur volonté à soutenir la recherche de solution. La venue des 3 chefs d’Eglises FFKM ne relèvent pas de leur seul désir, une rencontre a été effectuée avec le bureau central et les branches du FFKM. Monseigneur Odon Razanakolona reste le président du FFKM. Quand à la décision de Andry Rajoelina à ne plus participer à la rencontre, le FFKM espère que ce ne sera qu’une décision provisoire. Le dialogue seul peut nous sortir de cette crise a déclaré le FFKM.

Toujours répondant aux questions des journalistes, le pasteur Samuel John, concernant l’absence du Président à la rencontre hier a déclaré que le Président s’était expliqué. Quand aux déclarations selon quoi le FFKM penche pour l’une des parties dépend de l’interprétation que chacun donne de ce qu’est prendre partie a – t – il avancé. Le FFKM fait ce qu’il peut actuellement selon ses compétences.

Manifestation tgv - Mahamasina 26 février 2009

A la suite d’une annonce des Tgv hier d’organiser un sit – in à Mahamasina, des groupes de personnes se sont réunis aux alentours du stade de Mahamasina ce matin. Une sonorisation a été installée devant le stade, malgré le marché qui tient lieu chaque jeudi, l’animateur pressant les marchands de ranger leurs étals et de partir. Sous la peur et cette menace, les commerçants ont commencé à quitter les lieux.
Vers midi, des éléments de l’EMMO REG ont dispersé la foule à l’aide de grenades assourdissantes et de grenades lacrymogènes.

Vers 12h50, des individus ont pénétré de force dans le commissariat de la police à Mahamasina mais les éléments de l’EMMO REG les y ont délogé.

Infos régions - 26 février 2009

ATSIMO ATSINANANA
Demande d’autorisation de manifester (opposants) rejetée par le Chef de Région.

La région est actuellement en train de se préparer pour la célébration de la date de 8 Mars.

VATOVAVY FITOVINANY
L’opposition se divise actuellement en trois :
- Les pro-Andry TGV
- Les Arema
- Les pro-Zafy Albert.

BOENY
Les membres de l’OMC font une réunion aujourd’hui

Madagascar: rassemblement de l'opposition dispersé, la crise dans l'impasse

ANTANANARIVO (AFP) — Les partisans du maire destitué d'Antananarivo Andry Rajoelina ont repris leurs rassemblements jeudi, signe du retour au blocage politique à Madagascar après l'annonce par M. Rajoelina de la rupture des pourparlers avec le président Marc Ravalomanana.

Les forces de l'ordre ont dispersé jeudi à la mi-journée à Antananarivo environ 3.000 partisans de M. Rajoelina rassemblés près du stade municipal de Mahamasina, qui abrite les bureaux du maire de la capitale.
Plusieurs dizaines de policiers et gendarmes ont fait usage de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogènes, à trois reprises, contre des partisans de l'opposant qui n'était pas encore arrivé sur les lieux, a constaté un correspondant de l'AFP.

Cette intervention des forces de l'ordre pourrait marquer un changement d'attitude des autorités malgaches qui jusqu'à présent avaient laissé se dérouler la quasi-totalité des rassemblements du maire devant le stade ou sur la place du 13-Mai, lieu historique de la contestation politique malgache.
Les forces de l'ordre n'étaient intervenues que pour empêcher la prise de ministères. La garde présidentielle, un corps distinct prenant ses ordres directement à la présidence, avait abattu le 7 février 28 manifestants qui marchaient sur les bureaux de la présidence dans la capitale.
Au total, une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé ce conflit.

M. Rajoelina, 34 ans, avait annoncé mercredi soir la rupture des discussions avec le président Ravalomanana, absent mercredi d'un quatrième rendez-vous prévu entre les deux adversaires depuis le début mi-décembre de la crise politique ouverte.
"A partir de maintenant, moi qui dirige cette lutte, je ne participerai plus à ces négociations. Personnellement, je n'y trouve plus d'intérêt", avait déclaré à la presse M. Rajoelina, surnommé Andry "TGV" par ses partisans pour son caractère fonceur.

Le chef de l'Etat, qui se trouvait en province dans la journée, ne s'est pas rendu à ce quatrième rendez-vous, les trois autres ayant été infructueux de l'aveu même du président en exercice de l'influent Conseil chrétien des églises à Madagascar (FFKM), Mgr Odon Razanakolona, médiateur dans la crise.

"Durant les trois rencontres, rien n'a avancé. C'est le blocage total (...) Je me retire de la médiation. Les Nations unies nous avaient demandé de conduire la médiation. Je demande aux Nations unies de prendre les dispositions nécessaires", a commenté Mgr Razanakolona.

"C'est un peu l'impasse. On ne sait pas du tout où on va. L'archevêque (Razanakolona) s'est désisté. C'était la seule personnalité capable de se faire respecter" des deux camps, a estimé à l'AFP le constitutionnaliste Jean-Eric Rakotoharisoa.
Un conflit larvé entre MM. Ravalomanana et Rajoelina s'est transformé en crise ouverte mi-décembre, à la suite de la fermeture par les autorités de la télévision du maire.

Depuis, M. Rajoelina a multiplié les manifestations à Antananarivo et pris la tête d'une "Haute Autorité de transition" censée aux yeux de l'opposition remplacer le pouvoir en place. Il s'est également autoproclamé en charge des affaires du pays.
M. Rajoelina s'est fait le porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches durement touchés par la hausse des prix. Il a également porté sur la place publique leur ressentiment contre M. Ravalomanana décrit comme coupé de la population et affairiste.

AFP

L'ONU dépêche son émissaire à Madagascar

JOHANNESBOURG — L'émissaire de l'ONU Haile Menkerios, qui accompagnait le secrétaire général Ban Ki-moon dans sa tournée africaine, a été dépêché à Madagascar de manière impromptue jeudi.
Deux ministres du gouvernement malgache sont venus réclamer leur aide aux responsables onusiens, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'Afrique du Sud pour la Tanzanie.

Le chef de la diplomatie malgache Marcel Ranjeva et son collègue de l'Economie Ivohasina Razafimahefa ont rencontré Ban Ki-moon pendant environ 20 minutes jeudi dans un des salons VIP de l'aéroport, une rencontre organisée la veille par téléphone avec l'Ethiopien Haile Menkerios, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, et émissaire de l'ONU dans la crise malgache.

Juste avant de partir pour la Grande Ile, Menkerios a précisé s'attendre à y passer au moins une semaine. Antananarivo veut également voir revenir dans le jeu les médiateurs des églises, qui ont jeté l'éponge à cause du blocage de la situation, a-t-il ajouté.

Le chef de l'opposition Andry Rajoelina a accusé le président Marc Ravalomanana d'être de mauvaise foi, le président n'étant pas venu mercredi à une réunion prévue.

Rajoelina a accusé le président de ne pas avoir donné suite à sa promesse de libérer des opposants détenus et d'arrêter la propagande anti-opposition.

Selon le ministre de la police Tsehenoarisoa Rabenja, Ravalomanana a renoncé à venir mercredi, à cause d'inquiétudes pour la sécurité. Un millier d'opposants ont défilé à Antananarivo, dispersés par la police, mais sans que l'on fasse état de blessés.

La Presse Canadienne - JOHANNESBOURG

l’Archevêque Odon Razanakolona et Andry Rajoelina

Retrait de l’Archevêque Odon Razanakolona dans le camp des médiateurs de la rencontre entre le Président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina (25 février 2009). Une annonce a été faite hier soir dans ce sens par le Président du FFKM qui demande aux nations unies de prendre le relais.

Andry Rajoelina a annoncé dans la soirée du mercredi qu’il va rompre toute discussion avec le Président Marc Ravalomanana.

Infos Régions

ATSIMO ANDREFANA
Les Opposants, ayant cru que le président de la république Marc Ravalomanana allait débarquer à Tuléar hier soir (25/02/09), ont rameuté leurs partisans pour se rendre à l’aéroport afin de s’y opposer. Mais comme le Président n’était pas venu, ils ont alors détruit et pillé une boutique locale. Les forces de l’ordre ont répliqué et ont arrêté une vingtaine de personnes. La situation est maintenant maîtrisée et la région est calme ce matin.

BOENY
COMMUNIQUE ( 25/02/09 par la région Boeny)

Passage du Président de la République Marc Ravalomanana dans la capitale du Boeny.

Le Président de la République Marc Ravalomanana accompagné du Ministre de la Défense, le Vice-Amiral Ranaivoniarivo, le Chef d’Etat Major de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Pily Gilbain et le Chef d’Etat Major Général de l’Armée Malagasy, le Général de Brigade Rasolomahandry Edmond ; ont été de passage à Mahajanga ce 25 Février 2009.

Une réunion des Officiers s’est tenue à la Résidence ex-Faritany au bord de la mer.
Après une brève présentation de la Délégation, le Président de la République a donné la parole au Ministre de la Défense afin que ce dernier puisse expliquer ce qu’est la légalité du pouvoir.

« Le pouvoir en place détient encore le pouvoir légal », a-t-il souligné. L’Union des Forces de l’Ordre, Policiers, Gendarmes et Armée doit alors refléter cette légalité.

Communiqué Système des Nations Unies à madagascar

Antananarivo, le 26 février 2009

Les Nations Unies expriment leur préoccupation suite aux déclarations faites à l’issue de la journée du mercredi 25 février 2009 par les principaux participants au dialogue.
Nous avons pris note de la déclaration de l’Archevêque Odon Razanakolona et nous avons informé immédiatement le Secrétaire Général de l’ONU ainsi que le Département des Affaires Politiques de la situation.
Nous rappelons que lors de la visite du Représentant du SG M Haile Menkerios les deux parties ont suggéré et accepté le FFKM comme médiateur.
Il appartient aux parties malgaches de régler leurs différends par des moyens pacifiques.

Les Nations Unies réitèrent leur offre de soutien au processus de la réconciliation nationale.

Source: Système des nations Unies à Madagascar

Déclaration du Ministre de l’Intérieur à la presse

A l’issue des conseil des ministres de ce jeudi 26 fév 2009, instruction a été donnée au mininter : Rabenja Sehenoarisoa de faire une déclaration explicant au peuple malgache, notamment à la population de tanà les raisons de l’interruption de la rencontre hier et de l’absence de PRM Marc R à cette rencontre.

Selon le min : le nombre des membres des délégations devant participer à ce type de rencontre étant préalablement défini pour chaque parti, un nombre de participants excédant ce qui est convenu porterait atteinte à la sécurité des parties en présence. Dans ce cas précis, la sécurité présidentielle est mise en cause. Concernant le fondement et les bases des discussions, le min a affirmé que ceux-ci devront être conformes aux dispositions constitutionnelles. La violation de celle-ci infirmerait d’office la poursuite des discussions, nul ne pouvant prétendre être au-dessus de la loi.

Visite du Président de la République à Toamasina et Mahajanga



Le Président de la République, Marc Ravalomanana, s’est rendu à Toamasina et à Mahajanga ce mercredi 25 février 2009, pour rencontrer les Autorités militaires et civiles de ces deux chefs lieu de Région, respectivement Atsinanana et Boeny. En effet, le Chef de l’Etat a présenté officiellement à ces derniers le nouveau Ministre de la Défense nationale, le Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofo, le nouveau Chef de l’Etat Major Général de l’Armée Malgache, Le Gal Rasolomahandry Edmond, et le nouveau Commandant de la Gendarmerie nationale, le Gal Pily Gilbain.

Durant chaque rencontre qui s’est déroulée à la Résidence présidentielle à Toamasina, et à la Maison verte à Mahajanga, le Président de la République a insisté sur l’établissement d’une sécurité qui permettrait aux citoyens de travailler sereinement et a annoncé que l’Etat cherchait tous les moyens pour mieux gérer les difficultés économiques et sociales engendrées par les derniers événements qui ont secoué le secteur socio-économique malgache.



Avant de se rendre à Toamasina, le Président de la République a reçu, au Palais d’Etat d’Iavoloha, une forte délégation de sénateurs conduite par le Président du Sénat, Yvan Randriasandratriniony. La rencontre a été axée sur la situation actuelle sur laquelle les deux parties ont échangé des points de vue.

Le Secrétariat à la Communication

Rencontre entre le Président de la République Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina

Le communiqué du Conseil des Eglises Chrétiennes de Madagascar a annoncé ce jour qu’à cause d’un déplacement dans les régions, le Président de la République n’a pas pu assister à la rencontre prévue entre les 2 hommes ce jour à l’hôtel Le HIntsy. Mais qu’il est prêt à poursuivre les pourparlers demain jeudi.
Andry Rajoelina quant à lui, a affirmé qu’il est prêt à continuer les discussions. Aussi, voici les 3 points qu’il a fait remarquer :

- Temps de parole de 5 mn à la télévision nationale
- Arrêt des pourparlers entre lui et le Président de la République : la raison va être transmise au Conseil des Eglises par lettre
- Le PDS Guy Rivo Randrianarisoa fait de la provocation dans ses agissements

Infos Régions - 25/02/2009

SAVA
L’opposition dirigée par Ianonjafy Marcellin a effectué une manifestation hier au parcage (Stationnement de taxi-brousse) à Sambava. Ils comptent faire de SAVA une ville morte pour une durée de 2 ou 3 jours.

Le HIMO de deux jours a été effectué, le MECI a financé ce programme pour un budget de 22 Millions Ar, le MPRD (ministère de la décentralisation) va encore y financer prochainement pour la continuité de l’HIMO.

Les services de la JIRAMA ont évolués positivement, le délestage se fait de moins en moins ressentir

Le couvre feu est maintenu dans la région.

ANALAMANGA
Le couvre feu est prolongé de 15 jours.

La compagnie Mada Rail se trouvant au PK 28 (Tana Côte Est) a été sujet d’acte de sabotage, l’on ne sait pas encore pour l’instant ni de quoi il s’agit ni qui est (sont) le(s) auteur(s).

Jirama

Le Conseil d’Administration et la direction générale de la JIRAMA ont tenu une conférence de presse cet après – midi face aux agissements de quelques délégués de personnel de la société qui sont descendus sur la place du 13 mai et veulent initier une grève à partir de demain. Ces délégués parlent en leur nom personnel, d’après les explications données à la presse cet après - midi, non au nom du personnel de la JIRAMA qui compte un effectif de 6000 personnes. Les délégués (au nombre de 4 – 5) qui veulent faire le mouvement ne représentent même pas 50% des délégués qui existent au sein de la Société (la JIRAMA en compte 194).

IRIN- MADAGASCAR: At least they are talking

ANTANANARIVO, 23 February 2009 (IRIN) - Madagascar's President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina have met for the second time since violent political unrest erupted in late January, but observers say a solution to the crisis that has claimed over 100 lives is not yet at hand.

The content of the talks between the two political rivals has been a closely guarded secret. "Everything is being kept confidential for the time being," Ivohasina Ravafimahefa, minister of economy, commerce and industry and a key figure in the presidential negotiating team, told IRIN. "This is for the good of the negotiations and has been agreed between the two parties."

Although Ravalomanana has indicated that social and economic reforms to address people's grievances will be implemented, there has not yet been any concrete indication that Rajoelina will settle for anything short of the president's removal.

The opposition leader and former major of the capital, Antananarivo, had originally made Ravalomanana's standing-down a pre-condition of engaging in talks, and has expressed dissatisfaction with progress so far.

The meetings are being hosted by the Council of Christian Churches in Madagascar (FFKM), a powerful organisation in a country where religion has often played an important role in politics.

Toning it down?

Ravalomanana and Rajoelina had agreed to suspend public protests during the talks, put a halt to arrests "of a political nature", and stop violence and looting on the giant Indian Ocean island.

Both parties have also said they will stop campaigns of public disinformation, a significant move; private broadcasters are frequently accused of being partisan and the boundaries between rumour and fact are often confused. The closure of Rajoelina's television channel, Viva, in December 2008 sparked the rapid deterioration in the relationship between Ravalomanana and the opposition leader.

According to Jean-Eric Rakotoharisoa, professor of law at the University of Antananarivo, successful talks could lead to an entirely new phase in Madagascar's political development.

"There could be two possible outcomes to the negotiations," he told IRIN. "A neutral governing body that is neither with the president or the opposition, but made up of technocrats who return stability to the country; or a transitional government, with power shared between the parties of Ravalomanana and Rajoelina, that should also include other political forces, particularly those from the provinces."

Rakotoharisoa argues that if a transitional government is put in place, a third political force is now coming into play, consisting of groups predominantly from Madagascar's coastal areas, which have aligned themselves with the opposition movement.

"At the moment, discussions are only between parties from the centre of the country," said Rakotoharisoa. Tension between Madagascar's coastal inhabitants and those of the central plateau has long characterised Malagasy politics.

Transitional arrangements

A major obstacle to implementing any sort of transitional government is Madagascar's current constitution, which does not provide the means to establish an interim governing body. According to Rakotoharisoa, the constitution would have to be suspended to allow for the creation of a new one.

There is also the question of the role of the army in finding a solution to the crisis. Historically, the Malagasy army has remained restrained and largely neutral in times of political unrest.

Last week, army chiefs announced that they would "fulfil their duties" in maintaining national unity and the rule of law in the event that no solution was found. Since then there has been speculation that this could mean that they would step in and take power if the situation deteriorated further.

Many fear that there is a long way to go before an agreement is reached. "Just because the men have met doesn't mean this is the end," said one analyst close to both parties, who wished to remain nameless. "The talks could fall apart very quickly; it could be a case of one step forward and two steps back."

Market traders and shop owners in Antananarivo, who have put up with massive disruption as a result of continuing demonstrations and strikes, have jumped on the opportunity to return to normal. "There is no protest today and we can trade freely again," said one woman selling towels. "The two men are talking now and we hope for the best."

President Ravalomanana, now in his second term, is credited with free market reforms that have stabilised the economy and attracted foreign investment.

However, Rajoelina, a charismatic young businessman, used his office as mayor to challenge Ravalomanana's democratic credentials and attack the government's record on poverty alleviation - both issues dear to many Malagasy.

cc/oa/he
 
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