jeudi 28 mai 2009

La HAT repousse la GIC (27 Mai 2009)

La HAT semble se détacher de la conciliation initiée par la communauté internationale à travers le groupe International de Contact. Si les représentants du groupe international ont déclaré qu’une charte a été proposée à toutes les parties qui prennent part à la discussion et que les parties sont en train de réfléchir là-dessus, les représentants de la HAT sont venus avec une charte propre à eux mercredi. Une charte que la HAT compte imposée si l’on se réfère à la déclaration de Roland Ratsiraka, un de ses représentants. Selon ce dernier, la HAT rejette la charte proposée par le groupe international de Contact et propose la sienne qui a été signée par tous les membres de la HAT et qui serait accepté par tout le monde. Un « tout le monde » qui est encore en question actuellement parce qu’aux dernières nouvelles aucune des parties n’a encore eu connaissance du contenu de cette charte.

Par ailleurs, le membre de la HAT Alain Ramaroson s’en est pris aux représentants du GIC et a déclaré qu’ils ne veulent pas l’intervention de ces personnes dans les affaires malagasy. Il leur a « demandé » de retourner en Afrique pour régler les affaires Africaines.

Si la sortie de crise est encore en suspend, de son côté, la HAT s’avance de plus en plus vers la préparation des élections présidentielles. Les bases TGV, le parti de Andry Rajoelina, se constituent au niveau des régions

La grande question : le retour de Ravalomanana (27 Mai 2009)

Mercredi, le député Yves Aimé Randrianarison a répété et insisté devant les manifestants partisans de la légalité réunis au Magro Ankorondrano que les conditions préalables pour la poursuite de la discussion consensuelle dirigée par le groupe International de Contact sont inchangés. Ils exigent toujours le retour du Président Ravalomanana et la libération des légalistes emprisonnés. Une explication qu’il devait donner face à aux interrogations des légalistes sur le « pourquoi les légalistes continuent encore à assister aux rencontres organisées par le GIC ». C’est pour insister sur ces conditions a déclaré le député Mémé qui veut faire taire les rumeurs qui courent sur la découverte d’un consensus entre les quatre délégations qui participent aux rencontres. D’après les informations des derniers jours en effet, un accord aurait été trouvé et consigné dans la charte que propose le GIC. Cet accord porterait notamment sur le partage des sièges au niveau d’un gouvernement de transition qui serait dirigé par la HAT actuelle.

Le député Mémé a déclaré qu’ils n’ont pas encore abordé la question de siège ou quoi que ce soit d’autre que les préalables qu’ils posent qui est le retour de Ravalomanana.

Un retour auquel Andry Rajoelina répond niet. Selon ce dernier, il n’est nullement question que le Président revienne. Pour lui il n’y a que la HAT.

Les rencontres prévues mercredi n’ont pas pu se tenir, les représentants de la mouvance Ravalomanana et de la mouvance Ratsiraka n’étaient pas venus. Les rencontre vont reprendre jeudi, pour Ouedragao « il n’y a pas de catastrophe dans la demeure »

84 députés avec les légalistes (27 Mai 2009)

Quatre députés qui avaient rejoint Jacques Sylla pour soutenir la HAT sont apparus au cours du mouvement des légalistes de mercredi. D’après les explications données, ils sont venus se repentir. D’abord huer par les manifestants, les députés ont été autorisés à s’expliquer. Les députés de Mahanoro, Besalampy, Vatomandry et Tamatave II, ont déclaré à la foule qu’ils avaient été joués par Jacques Sylla et rejetés par leur électeurs parce qu’ils ont osé se retourner pour prendre parti pour la HAT.

Le président du groupe parlementaire TIM à l’assemblée nationale Zafilahy a annoncé que 84 députés sont actuellement avec les légalistes, soit la majorité des parlementaires de la chambre basse qui compte 127 députés. Le député Zafilahy de poursuivre qu’ils (les parlementaires légalistes) ne repoussent pas ceux qui se repentent et reviennent vers eux mais ne va pas non plus se courber devant ceux qui les ont trahi pour leur demander de revenir.

Le(s) français derrière Rajoelina (26 Mai 2009)

Marc Ravalomanana n’a pas mâché ses mots. Dans un discours qu’il a adressé à ses partisans qui s’étaient réunis massivement au magro ankorondrano mardi, il a dénoncé les français de laisser les personnes sous leurs ordres et qu’ils paient pour détruire les infrastructures et les biens d’autrui. L’on ne sait si l’accusation désigne la France ou des groupes de français, ses déclarations faisant toujours référence au(x) français.

« Les dirigeants actuels sont des pantins des français. Ils collaborent étroitement avec les français, et utilisent tous les moyens dont le terrorisme, les intimidations, l’emprisonnement et le meurtre du peuple malagasy qui ose réclamer la légalité, pour qu’ils puissent se maintenir aux pouvoirs qu’ils dirigent. Ils pensent que cette attitude et la violence ainsi que ce pouvoir leur donnent le droit d’enfreindre la loi ». Il a dénoncé l’intention de « ces français » qui est de recoloniser le pays avec l’aide de Rajoelina et « la bande de voyou qu’il dirige ».

L’existence d’une quelconque participation ou soutien provenant de la France a été à mainte reprise soulevée lors des manifestations des légalistes mais c’est la première fois que le Président Ravalomanana la relève ainsi ouvertement.

Magro noir de monde (26 Mai 2009)

Le stade du Magro a affiché complet mardi. L’affluence n’a jamais été aussi grande durant les manifestations organisées dans les locaux du Magro Ankorondrano. D’après les observateurs, la venue en masse des légalistes a été surtout impulsée par l’attente de l’action promise à la fin de l’ultimatum qui a été donné pour la libération des prisonniers légalistes. L’ultimatum annoncé par Andriamiseza vendredi touchait en effet à sa fin mardi matin. Les prisonniers n’ont pas été libérés mais aucune action n’a été entreprise. L’ultimatum a été rallongé et l’action reportée à une date ultérieure, encore indéterminée.

Brèves du Mercredi 27 Mai 2009

Les assises militaires ont commencé mercredi pour durer deux jours. Le ministre des forces armée de la HAT a appelé les militaires à la réconciliation et à la solidarité. Les militaires ont été utilisés pour des fins politiques selon lui, ils doivent retrouver leur dignité et revenir à leur fonction de protéger et non de terroriser.

face a face GTT - FOZA 2

La France veut elle vraiment la démocratie dans ses ex colonies?

A Madagascar,peu à peu elle essaie d'amadouer l'Union Africaine (et peut être d'autres institutions internationales ) pour une reconnaissance du putshiste Rajoelina qui est donc allé en Lybie voir le président de l'UA accompagné du conseiller financier français Leloup et on lit dans la "lettre de l'océan indien que l'on doit ceci à Claude Guéant ;les morts, les arrestations depuis l'arrivée au pouvoir de Rajoelina sont quotidiens.

Henri l.
 
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