mardi 17 février 2009

Les Ambassadeurs et les partenaires techniques et financiers à Iavoloha



Pour la première fois depuis le début de la crise politique à Madagascar, le Président de la République, Marc Ravalomanana, a reçu collectivement, l'ensemble des membres du Corps Diplomatique en résidence à Madagascar conduits par le Doyen du Corps diplomatique, le Nonce Apostolique, Monseigneur Augustine Kasuja et les émissaires de l'Organisation des Nations Unies et de l'Union africaine, ainsi que les représentants des bailleurs de fonds, venus exprimer et échanger leur vision et points de vue sur la situation qui prévaut actuellement à Madagascar. Ceci, en présence du Ministre malgache des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, et du Directeur de Cabinet de la Présidence, Monsieur Joelisoa Ratsirarson.

Ces représentants de la Communauté internationale ont pu, à leur tour, s'enquérir auprès du Chef de l'Etat malgache du même message contenu dans la déclaration présidentielle ce samedi 14 février 2009, au Stade de Mahamasina, concernant : la mise en place de la Commission d'enquête indépendante relative au conflit du 07 février 2009 à Ambohitsorohitra, et l'ouverture affichée par le Président Ravalomanana au dialogue et aux échanges, car , selon Marcel Ranjeva, « à Madagascar, seuls les débats et les discussions peuvent orienter efficacement les décisions à prendre ».
Une position de « Raiamandreny » que la communauté d'Ambassadeurs et de partenaires présents n'ont pas manqué de saluer, selon le Chef de la diplomatie malgache, qui a précisé que l'unique objectif pour toutes les parties étant la continuité des actions de développement à Madagascar et l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).



Le Président de la République a reçu, en marge de cette rencontre, les mêmes représentants de la communauté de bailleurs de fonds (dont le Doyen du Corps diplomatique, les Ambassadeurs de Etats-Unis et de l'Allemagne, les représentants de l'Organisation des Nations Unies et de l'Union africaine, le Chargé d'affaire de l'Ambassade de France à Madagascar, l'Ambassadeur de la Commission de l'Union européenne à Madagascar), avec lesquels il a été discuté des voies et moyens d'allègement des coûts et répercussions socio-économiques de la crise actuelle dans la vie de la population malgache.

Le Secrétariat à la Communication

Le Président a rencontré des Officiers Généraux



Le Président de la République, Marc Ravalomanana, a reçu, à 11h, au Palais d’Etat d’Iavoloha, une délégation d’Officiers Généraux des Forces Armées, dont les Généraux Rakotovao, Ramananarivo Claude, Rabarisoa Ranto, Razafindralambo Rivo, Raharijaona Lucien, et le Vice-Amiral Ramaroson Hyppolite.

La rencontre s’est déroulée à huis clos, aucune déclaration n’a été faite à l’issue de l’entrevue. Comme rappel, le Président de la République a appelé samedi dernier, au stade de Mahamasina, à la collaboration des Forces Armées et la population pour le rétablissement de la paix sociale et de la sécurité.

Le Secrétariat à la Communication

A Madagascar, Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, défie le pouvoir

Il habite un quartier chic de la capitale malgache, dans une maison patricienne au fronton de laquelle s'alignent des colonnes aux allures de temple grec, protégée par près d'une centaine de gardes postés jusque dans les rues adjacentes. Vivant désormais en reclus, Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, reste à la tête du mouvement de protestation lancé voici trois mois à Madagascar. Un mouvement dont l'ambition, selon cet ex-organisateur de soirées qui a fait fortune dans le secteur de la communication, est de renverser le président en exercice, Marc Ravalomanana.

Celui que ses partisans surnomment "TGV" met la main aux derniers détails de l'épreuve de force prévue pour le lundi 16 février. Il a décidé de lancer ses partisans vers les ministères de la capitale, pour y installer "ses" ministres, laissant planer la menace de violences comparables à celles du 7 février. La garde présidentielle avait alors ouvert le feu sur des manifestants qui, suivant un mot d'ordre lancé par l'ex-maire d'Antananarivo, marchaient vers un palais abritant le bureau de Marc Ravalomanana, tuant au moins trente et une personnes et en blessant plus de deux cents.

"Nous n'avons pas peur, nous avons convenu de faire asseoir la foule à 50 mètres des ministères", assure-t-il, souriant, en nous recevant, bien calé dans son fauteuil. Le 7 février a-t-il fait preuve d'irresponsabilité en lançant des manifestants vers le périmètre interdit de la présidence, tout en se gardant de leur emboîter le pas ? La réponse fuse : "Pensez-vous que nous aurions emmené la foule là-bas si nous avions su qu'un piège avait été tendu, avec des tirs à balles réelles, sans sommations, sur des manifestants qui étaient encore à l'extérieur de la zone rouge interdite du palais présidentiel ?" Pour justifier son absence, il décrète : "Je n'étais pas présent, car il y a des ordres protocolaires dans les mouvements populaires."

Andry Rajoelina choisit de se référer à l'histoire malgache récente pour justifier un mouvement qu'il voudrait "au-dessus des partis". Il rappelle à l'envi l'expérience de l'actuel chef de l'Etat, arrivé au pouvoir au terme d'une épreuve de force de plusieurs mois avec son prédécesseur, l'"Amiral" Didier Ratsiraka, déclenchée par le résultat contesté des élections générales de 2002.

Mais M. Rajoelina refuse de prendre en considération le fait que, cette fois-ci, nul scrutin n'est à l'origine du mouvement dont il a pris la tête. "Quand Marc Ravalomanana a marché sur le palais du premier ministre, quand il a pris les ministères, il n'y a pas eu de morts, pourquoi cela serait différent aujourd'hui ?", se borne à espérer ce jeune homme politique de 34 ans, qui affirme vouloir "simplement être à la tête d'un gouvernement de transition rassemblant des gens du pouvoir et de l'opposition, d'une durée de deux ans, le temps d'organiser des élections anticipées".

Les partisans de l'ex-président Ratsiraka, en exil en France, sont-ils à ses côtés ? Il s'en défend : "Je ne suis pas du tout manipulé, je suis un homme d'ouverture, je parle avec tout le monde. J'ai discuté avec Didier Ratsiraka. Mais il n'y a pas les mains de Ratsiraka dans tout ce que je fais."

Andry Rajoelina n'a peur ni de la langue de bois ni des déclarations enflammées. "On a élu un président de la République pour respecter la Constitution, pas pour la bafouer. Il a acheté un avion à 60 millions de dollars sans appel d'offres, c'est un président qui a tué ses compatriotes. Lors des pillages, il a ordonné aux forces de l'ordre de ne pas intervenir, de la non-assistance à personne en danger. C'est un pilleur, un violeur, un tueur."

Le mandat d'arrêt lancé contre lui ? Il ne s'en soucie guère : "Ce ne serait pas une solution pour le président de la République de me mettre en prison, ça va encore aggraver les choses." Il affirme aussi : "Les gens du pouvoir m'ont proposé de l'argent, 15 milliards de francs malgaches un peu plus d'un million d'euros la semaine dernière pour que je quitte le pays. Je leur ai dit que c'était honteux."

A ce stade, reste-t-il une chance de trouver une solution négociée à la crise ? Andry Rajoelina a fait à ce sujet des déclarations différentes, selon qu'il se trouvait en compagnie d'émissaires internationaux ou devant ses partisans. En cette veille de nouvelle épreuve de force, il tranche : "Les discussions sont terminées, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir." Le maire déchu ajoute qu'il refuse de négocier avec quelqu'un qui a "du sang sur les mains" et dit bénéficier du soutien d'une partie de l'armée qui, selon lui, "ne veut plus exécuter les ordres du président de la République". "L'armée n'a plus confiance, 80 % est avec moi, affirme-t-il, je ne parle pas des généraux, pour eux il y a aussi l'appel de l'argent." Et de s'absoudre de toute volonté de s'emparer du pouvoir pour des raisons personnelles : "Je ne suis pas assoiffé de pouvoir", affirme-t-il encore, toujours souriant.

Sébastien Hervieu | www.lemonde.fr

Rajoelina annonce la fin des négociations avec Ravalomanana

Le maire déchu d’Antananarivo exige la démission du président malgache

L’opposant Andry Rajoelina a indiqué que « les discussions sont terminées » avec le président malgache Marc Ravalomanana. Le maire déchu d’Antananarivo avait prévu ce lundi de prendre les ministères pour y installer les 12 ministres de son "gouvernement de transition".

« Les discussions sont terminées, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir », a déclaré le maire déchu d’Antananarivo, Andry Rajoelina, selon un article publié ce lundi par Le Monde.fr. Des négociations avaient été entamées mercredi dernier sous la pression de la communauté internationale entre le président malgache Marc Ravolomanana et son opposant. D’après le quotidien français, cette déclaration a été faite alors qu’il préparait la marche prévue ce lundi sur les ministères afin que les ministres de son "gouvernement de transition", nommés ces derniers jours, puissent prendre fonction. Un procédé qui lui a été inspiré par l’actuel président malgache. Marc Ravalomanana l’avait utilisé en 2002 pour faire plier le président sortant Didier Ratsiraka, alors vainqueur des élections. « Quand Marc Ravalomanana a marché sur le palais du premier ministre, quand il a pris les ministères, il n’y a pas eu de morts, pourquoi cela serait différent aujourd’hui ? », a déclaré Andry Rajoelina.

Prise avortée des ministères

Le maire déchu d’Antananarivo a dû néanmoins renoncer à son entreprise. Pour prévenir tout débordement, TGV, comme on le surnomme désormais, a demandé à ses militants de renoncer aux sit-in devant les ministères. Un mot d’ordre qui n’a pas été suivi par les 10 000 personnes qui s’étaient réunies plus tôt dans la matinée sur la place du 13-Mai, lieu de ralliement du mouvement contestataire qui a démarré le 26 janvier. Ces dernières ont manifesté dans l’après-midi leur mécontentement suite à l’échec de la tentative des "ministres de la transition" de prendre possession de leur ministère. Les manifestants se sont opposés aux forces de l’ordre en leur lançant des pierres. Les seconds ont répliqué par des tirs de sommation, selon l’AFP. D’autres coups ont été encore tirés dans la soirée, à Antananarivo, pour disperser les personnes encore présentes dans le centre-ville occupé depuis la fin de la matinée par les partisans Andry Rajoelina.

www.afrik.com

Madagascar: les forces de sécurité bloquent des manifestants sur une place de la capitale

Un face à face tendu se déroulait lundi à Antananarivo, où quelque 3.000 manifestants de l'opposition rassemblés sur une place de la capitale malgache étaient bloqués par les forces de sécurité qui les empêchaient de marcher vers des bâtiments ministériels.

Les manifestants s'étaient rassemblés sur la place alors que le jeune chef de l'opposition Andry Rajoelina, ancien maire d'Antananarivo, a proclamé qu'il mettrait en place lundi son propre gouvernement. Les protestataires voulaient défiler ensuite jusqu'aux ministères, mais les forces de sécurité les empêchaient de quitter la place.

Le 7 février dernier, la police avait ouvert le feu sur des manifestants de l'opposition marchant en direction du palais présidentiel, tuant au moins 25 personnes. Fin janvier, des manifestations anti-gouvernementales avaient provoqué des émeutes et des pillages qui avait fait des dizaines de morts.

Andry Rajoelina accuse le président de Madagascar Marc Ravalomanana de gaspiller les fonds publics et le juge responsable des morts de civils du 7 février.

AP

Madagascar troops, opposition in standoff

ANTANANARIVO, Madagascar (AP) — Anti-government protesters and security forces were in a standoff Monday in Madagascar's capital after an opposition leader vowed to put his own government in place.

Security forces patrolled near government offices, some government workers were sent home for safety reasons and negotiations were under way to try to prevent violence at the central square in Antananarivo.

Opposition leader Andry Rajoelina accuses President Marc Ravalomanana of misspending funds and says the president is responsible for the Feb. 7 deaths of at least 25 civilians killed by police fire.

About 3,000 protesters gathered Monday at the square to march to government offices, but security forces prevented them from leaving. Rajoelina had vowed that his supporters would hold sit-ins outside government buildings Monday and not leave "until our ministers take possession of the offices."
This island nation of 20 million people off the southern coast of Africa has been rocked by intense political turmoil this year. On Feb. 7, police fired at opposition supporters marching toward the presidential palace, killing at least 25 people. In late January, opposition protests sparked riots and looting that left dozens dead.
Within days of the Feb. 7 shootings, Madagascar's defense minister had resigned and the president replaced the army chief, signs of cracks in the president's support base. But it's far from clear that Rajoelina has the power to force out Ravalomanana.
The two camps began talks last week mediated by religious leaders and diplomats who have urged them to call off demonstrations.

Rajoelina, whose background is in advertising and broadcasting, has shown a genius for articulating grievances in this largely poor country. Ravalomanana sees the opposition leader as a front man for more established figures in a nation known for its political infighting.

The country's council of Catholic bishops said last week that provocations and threats continued to be heard, particularly on radio and TV — both Rajoelina and Ravalomanana have their own broadcast stations.

"Mediation efforts are blocked and we fear civil war," the bishops said Friday.
The African Union expressed concern about the possibility of violence Monday, and AU chief Jean Ping urged "all concerned to refrain from any action" that could undermine the negotiations.

Located in the Indian Ocean, Madagascar is known for its rare wildlife and eco-tourism, but it also is one of Africa's poorest nations. More than half the population lives on less than $1 per day.

Madagascar hit by political violence and cyclone

WFP in Madagascar has recently had to deal with a complicated political situation and a cyclone. In this short Q&A, WFP Country Director Krystyna Bednarska explains how WFP was affected by the first and how it is responding to the second.

1 . Madagascar has been wracked by political violence recently. Has the violence affected WFP operations?

While most of our operations have not been affected, the political situation has made it more difficult to operate in Madagascar. The transfer of some WFP food assistance from ports to WFP warehouses was delayed due to riots in Toamasina on the east coast and in Toliara in the south west.

In addition, the WFP Amboasary warehouse in the south was attacked and looted but timely intervention by the police limited the losses to less than 100kg. Due to this risk, security at all WFP warehouses was enhanced and no other incidents have been reported.

While our assistance to beneficiaries across the country has not been severely disrupted, WFP is concerned by the situation and by the possible impact on already poor and vulnerable people, especially in urban areas. In collaboration with our partners, we will continue to monitor the situation closely and will be ready to respond should we be asked to assist.

2. Madagascar was also hit by Cyclone Fanele at the end of last month. What is WFP doing to assist those affected?

WFP is closely working with humanitarian community under the coordination of the National Office for Disaster Management and Responses to assist the victims. WFP in collaboration with Catholic Relief Services distributed 100 tons of food to 13,000 affected people in Menabe region – enough to cover their needs for 15 days.

Once relief operations are completed, WFP and its partners will determine whether there is the potential for any food-for-work activities such as the rehabilitation of infrastructure, which could help families to recover from the shock and quickly start rebuilding their livelihoods.

3. Does WFP have other foods stocks pre-positioned around the island in case of cyclones?

In November, WFP pre-positioned 736 tons of food in cyclone-prone parts of the country. These food stocks are crucial since they allow WFP to respond immediately to natural shocks – such as cyclone Fanele – that often destroy the affected area's already poor infrastructure. Without these pre-positioned supplies, WFP would not be able to respond nearly as quickly and effectively and would struggle to get sufficient assistance in to affected areas in time.

And Madagascar has more than its fair share of natural disasters – over 50 in the past 40 years alone.

4. Are you expecting a bad cyclone season this year?

According to the Malagasy Meteorological Service, four cyclones might hit Madagascar during the current season.

Source: United Nations World Food Programme (WFP)
Date: 16 Feb 2009

Madagascar hit by political violence and cyclone

WFP in Madagascar has recently had to deal with a complicated political situation and a cyclone. In this short Q&A, WFP Country Director Krystyna Bednarska explains how WFP was affected by the first and how it is responding to the second.

1 . Madagascar has been wracked by political violence recently. Has the violence affected WFP operations?

While most of our operations have not been affected, the political situation has made it more difficult to operate in Madagascar. The transfer of some WFP food assistance from ports to WFP warehouses was delayed due to riots in Toamasina on the east coast and in Toliara in the south west.

In addition, the WFP Amboasary warehouse in the south was attacked and looted but timely intervention by the police limited the losses to less than 100kg. Due to this risk, security at all WFP warehouses was enhanced and no other incidents have been reported.

While our assistance to beneficiaries across the country has not been severely disrupted, WFP is concerned by the situation and by the possible impact on already poor and vulnerable people, especially in urban areas. In collaboration with our partners, we will continue to monitor the situation closely and will be ready to respond should we be asked to assist.

2. Madagascar was also hit by Cyclone Fanele at the end of last month. What is WFP doing to assist those affected?

WFP is closely working with humanitarian community under the coordination of the National Office for Disaster Management and Responses to assist the victims. WFP in collaboration with Catholic Relief Services distributed 100 tons of food to 13,000 affected people in Menabe region – enough to cover their needs for 15 days.

Once relief operations are completed, WFP and its partners will determine whether there is the potential for any food-for-work activities such as the rehabilitation of infrastructure, which could help families to recover from the shock and quickly start rebuilding their livelihoods.

3. Does WFP have other foods stocks pre-positioned around the island in case of cyclones?

In November, WFP pre-positioned 736 tons of food in cyclone-prone parts of the country. These food stocks are crucial since they allow WFP to respond immediately to natural shocks – such as cyclone Fanele – that often destroy the affected area's already poor infrastructure. Without these pre-positioned supplies, WFP would not be able to respond nearly as quickly and effectively and would struggle to get sufficient assistance in to affected areas in time.

And Madagascar has more than its fair share of natural disasters – over 50 in the past 40 years alone.

4. Are you expecting a bad cyclone season this year?

According to the Malagasy Meteorological Service, four cyclones might hit Madagascar during the current season.

Source: United Nations World Food Programme (WFP)
Date: 16 Feb 2009

Manifestation 13 mai - 17 février 2009

12h40 : Départ de la gare Soarano vers Isotry
13h30 : la foule fait un sit in à Anosy

Barrage des forces de l’ordre

Négociations entre Le Ministre de la Défense Nationale, le Vice Amiral Mamy Ranaivoniarivo, Monja Roindefo et le général Organes. Négociations reportées demain mercredi.

Continuation du sit in devant les ministères le mercredi 18 février et devant les maisons des Ministres cette nuit.

Communiqué de presse

Ireo tranom-panjakana rehetra, toerana, foto-drafitrasa manana ny lanjany manokana sy iankinan’ny aina sy ny fampandehan-draharaha ary ny fiarovana ny firenena, maharitra na amin’ny fotoana voafetra dia kilasiana ho anisan’ireo faritra arovana (point sensible), izay voafaritry ny lalàna manankery , voakilasy ao anatin’izany ireo andrim-panjakana dimy misy eto amin’ny firenena : ny Filohan’ny Repoblika, ny Governemanta, ny Antenimieram-doholona, ny Antenimieram-pirenena, ny Fitsarana avo momba ny Lalam-panorenana.

Koa ampahatsiahivina ireo olom-pirenena tsara sitrapo fa endriky ny fiandrianam-pirenena sy ny fanjakana tan-dalàna ireo faritra voalaza ireo ka tokony hajaina sy arovana. Misy ny mpitandro filaminana izay napetraka hiaro azy ireny, koa iangaviana am-panajana isika rehetra hanaraka an-tsakany sy an-davany ny toromarika omen’izy ireny mba ho fiarovana ny Andrim-panjakana, ny olona sy ny fananany.

Voarakitry ny andininy faha-55 sy faha-64 ny Lalam-panorenena, ny Didim-panjakana 63-253 tamin’ny 09 Mey 1963 amin’ny andininy faha-86 sy ireo Didy hitsivolana 60-106 – 75-019 tamin’ny 27 septambra 1960 sy ny 23 aogositra 1975 izany fepetra izany.
Ny tsy fanarahana sy tsy fanajana ireo fepetra voalaza etsy ambony dia midika ho tsy fanarahan-dalàna avy hatrany. Noho izany mety hiafara amin’ny fampiasana fitaovam-piadiana sy fitifirana mba ho fiarovana ireo faritra voalaza ireo.

Le Contrôleur Général TALBOT
Directeur Général De la Police Nationale

Le Général de Brigade PILY
Commandant de la Gendarmerie Nationale

Le Général de Brigade
RASOLOMAHANDRY
Chef de l’Etat-Major Général de L’Armée Malagasy
 
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