mercredi 12 août 2009

Qui a les mains propres ? (11 Aout 2009)

Des interprétations, beaucoup se font autour des textes signés à Maputo. Mais le message lancé par Edem Kodjo, un membre de la médiation est clair, il n’y a pas à interpréter, il faut exécuter. Mais le débat risque encore de durer et les accords soumis à traduction, à divagation, à déformation ou désinformation...

Ce sont les questions relatives au cas de Marc Ravalomanana qui font l’objet de polémique (comme par hasard). Marc Ravalomanana ne pourra pas revenir, il a été empêché de revenir au pays, il n’est pas amnistié… Concernant ce dernier point, la mouvance Ravalomanana d’expliquer que le cas de Ravalomanana a été traité au terme d’un accord particulier, et qu’il n’est pas touché par l’amnistie. Pour ces détraqueurs, un article sur l’amnistie empêchera son retour même si les condamnations contre lui ont été annulées.

« Article 14 : sont exclus de l’amnistie les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, les crimes de génocide, et les violations graves des droits de l’homme », quid du 07 février selon la mouvance Rajoelina sur la chaine nationale. Et elle d’’insister que la population ne saura laisser impuni les responsables du 07 février (sous entendu…).

Jusqu’ici, il n’a jamais été établi à qui incombe la responsabilité des évènements du 07 février, évènements que ne cessent de ressasser des membres de la HAT pour justifier pour certains d’entre eux une opposition au retour de Ravalomanana. Durant leurs manifestations, les légalistes avaient quand à eux déclaré que Rajoelina et « ses collègues » sont responsables du 07 février en emmenant une foule prendre de force un palais classé zone rouge.

Une enquête internationale indépendante a été demandée par Marc Ravalomanana concernant ces évènements et de ouï-dire, il aurait été convenu à Maputo la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante sur le 07 février, le 26 janvier et les autres vols. En effet, il n’y a pas seulement que le 07 février qui a vu mort d’homme en 2009.
Par ailleurs, cet article 14 de l’accord politique de Maputo ne dispose d’aucune façon que les crimes qui sont exclus de l’amnistie sont ceux commis seulement durant les évènements 2009.

La mouvance Ratsiraka a haussé le ton sur la chaine nationale en déclarant que ce qui a été fait à Maputo est né d’une volonté politique commune des quatre chefs de file de sortir de la crise actuelle, si les mouvances débitent sur le juridisme, la sortie est loin. Ce que les malagasy doivent comprendre c’est que les politiciens se sont pardonnés pour que la vie du pays reprenne, et rien de plus.

Randriamiarisoa Joseph de la mouvance Zafy Albert de commenter qu’ils sont étonné par le fait que certains cherchent à polémiquer sur les accords, les textes sont clairs, les mots biens pesés, toute autre interprétation n’est que volonté à créer des troubles dans le pays, troubles que les malagasy cherchent à mettre fin.
 
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