mardi 10 février 2009

Iavoloha : Nouveau CEMGAM, visite des Nations Unies et du FFKM


Le Président de la République, Marc Ravalomanana, a dirigé ce mardi 10 février 2009, au Palais d’Etat d’Iavoloha, un Conseil des ministres au cours duquel le nouveau Chef de l’Etat-Major Général de l’Armée malgache (CEMGAM) a été nommé. Il s’agit du Général de Brigade RASOLOMAHANDRY Edmond. Le Conseil a également procédé à la nomination du Deuxième Officier Adjoint de l’Etat-Major Général de l’Armée malgache en la personne du Colonel RAMBOASALAMA Emilien.


Après le Conseil des ministres, le Président de la République a reçu l’Assistant du Secrétaire Général des Nations Unies, chargé des Affaires politiques, M. Haile Menkeiros, lequel a déclaré, après les rencontres qu’il a effectuées hier, que « le processus de facilitation commence » parce que « les deux parties ont accepté le dialogue vers une solution pacifique ». Ce haut responsable des Nations Unies a déclaré qu’il « va appeler la population au calme et qu’il faut donner le temps et la possibilité d’arriver à une solution pacifique ». Comme rappel, M. Haile Menkeiros a proposé hier aux deux parties la volonté du SG des Nations Unies de tenir le rôle de facilitateur pour le dialogue.

En fin de matinée, le Chef de l’Etat a reçu les dirigeants du FFKM auxquels il a adressé ses remerciements pour avoir accompli « leur devoir » et assumé leur responsabilité devant la situation actuelle. Le Président de la République a annoncé que la liste des membres de la délégation du pouvoir en vue d’un dialogue est déjà prête. Enfin, le Chef de l’Etat a remercié le Secrétaire Général des Nations Unies pour sa contribution et pour son assistance au profit de Madagascar.

Le Secrétariat à la Communication
source: Présidence de la République de Madagascar - 10-Feb-2009

Infos Régions du Lundi 9 Février


TOUTES LES REGIONS:

Les représentants de la RNM et de la TVM reçoivent des menaces de mort des opposants car elles diffusent des communiqués du pouvoir. 



ITASY : Rien à signaler



SAVA : La situation est normale. Néanmoins des tracts de menaces de mort à l'encontre des autorités locales telles que CR, TIM, Député, Maire, Polices, Gendarmes sont distribués.

RNM et TVM actuellement fonctionnelles.

MENABE : Conférence de presse à 9h ce jour: Sénateurs, Députés, Chefs d'église (EKAR, FLM, FJKM, Anglicane, Adventiste), le Chef et le Secrétaire Général de la Région ont assisté à cette conférence. Ils sont unanimes sur le fait que la Région ne veut pas de trouble.

La TVM et la RNM sont opérationnelles depuis samedi.

ANALAMANGA : Réunion des membres de l'EMMO ce matin.

L'équipe de TGV a installé à Tsimbazaza (commune) le bureau de M. Monja Roindefo, qu'ils avaient nommé Premier Ministre de la Transition.

Un culte a été célébré en l'honneur des décédés du samedi 7 Février. Les corps ont ensuite été présentés sur la place du 13 Mai.

- Manjakandriana : les forces de l'ordre renforcent les contrôles sur les routes, renforçant leur vigilance.

BOENY : Des incitations à se rendre sur la place de la Jeunesse et des Sports étaient diffusées en continu sur la télévision M3TV à Mahajanga afin de se recueillir devant le corps de Bien Aimé. Ce dernier, présumé gangster à Mahajanga, est décédé à Ambohitsorohitra samedi 7 Février. Leur intention était d'exhiber le corps dans toute la ville, mais peu de personnes y sont allées.

Le Chef de Région a reçu une lettre de demande d'audience de la part de l'opposition traditionnelle. Le motif de cette rencontre est de se démarquer et notifier leur désaccord par rapport au mouvement TGV.

AMORON'I MANIA :
- Ce Mercredi, les opposants ont l'intention de sceller la résidence et le bureau du Chef de Région.

- Samedi dernier, les opposants ont érigé des barrages sur les routes sur une distance de 2 à 5 Km. Motif avancé: parer à une attaque contre la station radio FM 104. Résultat : des personnes ont profité de la situation pour piller un taxi brousse. 30 million Fmg et quelques téléphones portables ont été volés. De même pour des camions transportant des marchandises telles que : riz, charbon, etc ; ils ont été dérobés. Il est à noter que ces véhicules roulaient la nuit.

Par conséquent, le Chef de Région a donné des consignes aux forces de l'ordre pour abolir ces barrages.

Actuellement, les barrages sont abolis, les victimes de ces braquages ont déposé des plaintes au niveau du Procureur de la République. De leur côté, les personnes responsables de ces barrages vont se réunir cet après midi.

ALAOTRA MANGORO :

Les membres de l'O.M.C (Organe Mixte de Conception, organe de Force de l'Ordre en régions composé de la police, la gendarmerie et force armée, comme l' « EMMO» ) se réunissent ce jour.

L'association TGV répand des tracts dans la région incitant les gens à observer le deuil

HAUTE MATSIATRA : Les opposants réclament un culte oecuménique pour rendre hommage aux personnes décédées le samedi 7 février.

ATSIMO ANDREFANA : Le HIMO continue.

ANDROY : La RNM et la TVM sont maintenant opérationnelles.

Osez porter rose !

APPEL A LA MAJORITE SILENCIEUSE

Si vous estimez que la liberté d'expression doit être assurée, que les
opposants doivent pouvoir s'exprimer sur tous les médias sans que leur

liberté soit menacée, et que les élections doivent être libres et
transparentes, que la liberté d'entreprendre doit être assurée pour tous
les opérateurs, que tous les opérateurs doivent bénéficier d'une égalité

de traitement, que tout monopole est à bannir et que la gouvernance doit être
améliorée,

Si vous en avez assez que l'on usurpe votre voix sur les places publiques,
assez de voir vos compatriotes mourir sur l'autel des égoïsmes politiques, assez de voir les biens publics et privés incendiés, l'économie à genoux, vos efforts personnels réduits anéantis, l'avenir de vos enfants hypothéqué et le spectre de l'anarchie et de la guerre civile guetter notre pays,

Vous faites partie de la majorité silencieuse.

Ne descendons pas dans les rues pour semer le désordre, faisons entendre notre
voix de la seule manière qui serve nos intérêts et ceux de notre pays :

Continuons notre travail, maintenons l'activité de nos entreprises,
continuons d'enseigner, de soigner, de remplir nos tâches dans les
entreprises et dans les ministères, de tenir nos commerces et d'assurer la

survie de nos familles et de notre économie. C'est comme cela que nous
servons notre pays : nous n'améliorerons notre niveau de vie que par nos
efforts et notre travail. Ne nous laissons pas impressionner ou menacer.

*Le seul effort que nous devons faire est de porter à notre boutonnière
un ruban ou une étoffe de couleur rose pour que notre importance numérique soit
reconnue et que tout effort de règlement tienne compte de nos
sentiments.*

* Faites circuler ce message auprès de tous ceux qui partagent nos idées.*

Message du Consul de France

Message du Consul :

- Etre vigilant
- Eviter le centre ville et la zone ministérielle (lac Anosy)
- Respecter le couvre-feu

Commentaires :

- nous confirmons que la situation est très volatile et qu'elle nécessite donc une prudence accrue, sans avoir toutefois recours à un confinement chez
soi.
- 5 zones ont été déclarées "rouges" par le gouvernement : Primature, Finances, Affaires étrangères, Défense, Petit Palais.
- les villes de province sont en général calmes.

Défendez la LEGALITÉ du mandat du Président

Défendez la LEGALITÉ du mandat du Président demain 11h à Mahamasina
parce que c'est çà la démocratie.

Une fois l'état de droit revenu, laissons tomber ce Président s'il ne
comprend pas qu'il doit profondément changer sa façon de gouverner
Notre pays.

Faisons passer au plus grand nombre par E-Mail, par SMS, par Appel

DE NOTRE ENGAGEMENT DEPENDRA NOTRE AVENIR...

Système K. ou grand retour de la Françafrique à Madagascar

Depuis quelques mois la population de Madagascar assiste sans comprendre à l'organisation d'une tentative de coup d'Etat en règle. La collusion d'une couverture médiatique par AFP, RFI et France24 particulièrement intense des événements pour ce petit pays généralement oublié des médias et surtout la lecture strictement unilatérale qui en est donnée rappelle les malheureuses pratiques chères au ministre des affaires étrangères françaises relevées dernièrement par Péan.

Depuis le 24 janvier, Andry Rajoelina, le maire d'Antananarivo, la capitale, est en effet présenté par les médias comme le porte-parole du « raz-le-bol » d'une population « appauvrie par le pouvoir ».

Le 26 janvier, alors que la manifestation qu'il organise conduit à l'incendie de la télévision, de la radio nationale et de ses archives entièrement détruites, puis au saccage de différents magasins, on montre surtout les morts et les blessés comme s'il s'agissait d'autant de martyres de la cause populaire. Après cet épisode sanglant, les manifestants déjà beaucoup moins nombreux que ce qu'affirmaient les médias étrangers se font encore plus rares. On comptait plus que quelques milliers de fidèles aux meetings suivants. Cela n'a pas empêché le 31 janvier à l'envoyé spécial de France24, Franck Berruyer, de faire un commentaire quasi hystérique après que le jeune maire ait déclaré prendre la tête d'un gouvernement de transition: « ...le cortège du Président [il parle du maire] est parti entouré par des gardes du corps...une dizaine de milliers de personnes se sont rassemblés pour attendre une décision historique...une espèce de révolution démocratique à l'Ukrainienne...».

Puis, malgré l'absence de supporters la population a été invitée à ne pas participer à des manifestations incontrôlables la mécanique de l'affrontement a pourtant continué son chemin comme si l'issue, la prise de pouvoir, était à atteindre coûte que coûte.

Samedi dernier la tentative de s'introduire de force dans le palais présidentiel a mené à l'issue attendue: des dizaines de morts, des centaines de blessés. La presse étrangère continue pourtant de parler des « forces de l'ordre qui tirent sur des manifestants ». Or, sur place on ne sais pas vraiment qui sont ces « manifestants » et si ce sont les forces de l'ordre qui ont tiré sur eux.

Parallèlement, le 26 janvier, Bernard Kouchner appelait officiellement les protagonistes au dialogue contactant du même coup un certain Roland Ratsiraka allié d'occasion à Andry Rajaoelina, et neveu de Didier, ex dictateur au pouvoir à Madagascar de 1972 à 2002 actuellement en exil à Paris. Cette « invitation au dialogue » n'était envisageable que dans la mesure où le mouvement émanait réellement d'une contestation populaire et non d'un groupe que l'on pourrait qualifier de terroriste sans avoir peur de surenchérir.

Madagascar est une ancienne colonie française dont la « colonie » actuelle est aujourd'hui encore la plus importante en terre étrangère. C'est aussi l'un des derniers bastions de la francophonie bien que seulement 6% de la population soit capable de s'exprimer dans cette langue. C'est aujourd'hui encore le plus important partenaire commercial de la France et l'un des principaux bailleurs bilatéraux. La politique étrangère française ne peut donc pas se désintéresser de Madagascar. La découverte d'important gisements miniers et la possibilité nouvelle d'extraction pétrolière sont autant de raisons de s'y intéresser.

Or, le Président Marc Ravalomanana a montré, depuis son arrivée en 2002, une volonté claire de réduire la dépendance de son pays face à la trop grande influence de la France (qui comptait au moins un conseiller spécial par ministère avant son arrivée). Quelques exemples, le nouveau programme scolaire annonce le retour du Malgache à l'école, la privatisation de la société de téléphone a échappé à France Telecom, celle de la société d'électricité serait retardée pour empêcher EDF de la racheter à trop bas prix. Cette compagnie comme la compagnie aérienne nationale (Air Madagascar) a été mise sous gérance de sociétés allemandes. Cette dernière fait la nique à Air France en s'offrant le luxe d'ouvertures vers Singapour, l'Afrique du Sud, l'Italie, etc.

Une concession pour la distribution du pétrole a bien été remportée par la société Total cependant. Mais, depuis quelques moins, le torchons brûlent entre celle-ci et le Président qui accuse les distributeurs de maintenir un prix de vente élevé alors que le prix du baril a chuté. Aujourd'hui en effet, le prix de l'essence à la pompe est pratiquement le même qu'en France alors que les taxes sont bien moindres et que le salaire moyen est au moins dix fois inférieur. Le Président a même proposé dernièrement de fonder une nouvelle société d'État pour pouvoir ramener l'essence à un prix plus juste.

Entre l'acharnement de la presse officielle française, l'insistance des affaires étrangères à forcer le Président au dialogue avec les putschistes et l'agacement des grands groupes face à l'ouverture prônée par le Président, on peut vraiment se demander si la Françafrique est réellement enterrée.

www.madonline.com | 08/02/2009 | 21:29:59

Système K. ou grand retour de la Françafrique à Madagascar

Depuis quelques mois la population de Madagascar assiste sans comprendre à l'organisation d'une tentative de coup d'Etat en règle. La collusion d'une couverture médiatique par AFP, RFI et France24 particulièrement intense des événements pour ce petit pays généralement oublié des médias et surtout la lecture strictement unilatérale qui en est donnée rappelle les malheureuses pratiques chères au ministre des affaires étrangères françaises relevées dernièrement par Péan.

Depuis le 24 janvier, Andry Rajoelina, le maire d'Antananarivo, la capitale, est en effet présenté par les médias comme le porte-parole du « raz-le-bol » d'une population « appauvrie par le pouvoir ».

Le 26 janvier, alors que la manifestation qu'il organise conduit à l'incendie de la télévision, de la radio nationale et de ses archives entièrement détruites, puis au saccage de différents magasins, on montre surtout les morts et les blessés comme s'il s'agissait d'autant de martyres de la cause populaire. Après cet épisode sanglant, les manifestants déjà beaucoup moins nombreux que ce qu'affirmaient les médias étrangers se font encore plus rares. On comptait plus que quelques milliers de fidèles aux meetings suivants. Cela n'a pas empêché le 31 janvier à l'envoyé spécial de France24, Franck Berruyer, de faire un commentaire quasi hystérique après que le jeune maire ait déclaré prendre la tête d'un gouvernement de transition: « ...le cortège du Président [il parle du maire] est parti entouré par des gardes du corps...une dizaine de milliers de personnes se sont rassemblés pour attendre une décision historique...une espèce de révolution démocratique à l'Ukrainienne...».

Puis, malgré l'absence de supporters la population a été invitée à ne pas participer à des manifestations incontrôlables la mécanique de l'affrontement a pourtant continué son chemin comme si l'issue, la prise de pouvoir, était à atteindre coûte que coûte.

Samedi dernier la tentative de s'introduire de force dans le palais présidentiel a mené à l'issue attendue: des dizaines de morts, des centaines de blessés. La presse étrangère continue pourtant de parler des « forces de l'ordre qui tirent sur des manifestants ». Or, sur place on ne sais pas vraiment qui sont ces « manifestants » et si ce sont les forces de l'ordre qui ont tiré sur eux.

Parallèlement, le 26 janvier, Bernard Kouchner appelait officiellement les protagonistes au dialogue contactant du même coup un certain Roland Ratsiraka allié d'occasion à Andry Rajaoelina, et neveu de Didier, ex dictateur au pouvoir à Madagascar de 1972 à 2002 actuellement en exil à Paris. Cette « invitation au dialogue » n'était envisageable que dans la mesure où le mouvement émanait réellement d'une contestation populaire et non d'un groupe que l'on pourrait qualifier de terroriste sans avoir peur de surenchérir.

Madagascar est une ancienne colonie française dont la « colonie » actuelle est aujourd'hui encore la plus importante en terre étrangère. C'est aussi l'un des derniers bastions de la francophonie bien que seulement 6% de la population soit capable de s'exprimer dans cette langue. C'est aujourd'hui encore le plus important partenaire commercial de la France et l'un des principaux bailleurs bilatéraux. La politique étrangère française ne peut donc pas se désintéresser de Madagascar. La découverte d'important gisements miniers et la possibilité nouvelle d'extraction pétrolière sont autant de raisons de s'y intéresser.

Or, le Président Marc Ravalomanana a montré, depuis son arrivée en 2002, une volonté claire de réduire la dépendance de son pays face à la trop grande influence de la France (qui comptait au moins un conseiller spécial par ministère avant son arrivée). Quelques exemples, le nouveau programme scolaire annonce le retour du Malgache à l'école, la privatisation de la société de téléphone a échappé à France Telecom, celle de la société d'électricité serait retardée pour empêcher EDF de la racheter à trop bas prix. Cette compagnie comme la compagnie aérienne nationale (Air Madagascar) a été mise sous gérance de sociétés allemandes. Cette dernière fait la nique à Air France en s'offrant le luxe d'ouvertures vers Singapour, l'Afrique du Sud, l'Italie, etc.

Une concession pour la distribution du pétrole a bien été remportée par la société Total cependant. Mais, depuis quelques moins, le torchons brûlent entre celle-ci et le Président qui accuse les distributeurs de maintenir un prix de vente élevé alors que le prix du baril a chuté. Aujourd'hui en effet, le prix de l'essence à la pompe est pratiquement le même qu'en France alors que les taxes sont bien moindres et que le salaire moyen est au moins dix fois inférieur. Le Président a même proposé dernièrement de fonder une nouvelle société d'État pour pouvoir ramener l'essence à un prix plus juste.

Entre l'acharnement de la presse officielle française, l'insistance des affaires étrangères à forcer le Président au dialogue avec les putschistes et l'agacement des grands groupes face à l'ouverture prônée par le Président, on peut vraiment se demander si la Françafrique est réellement enterrée.

www.madonline.com | 08/02/2009 | 21:29:59

Mpitarika azo ametram-pitokisana ka tokony arahina ?

Azo itokiana tokoa ny Mpitarika raha:

- Sahy mijoro hatramin’ny farany amin’ny andraikitra izay raisiny
- Mitana ny “teny” nomeny fa tsy mivadi-badi-kevitra eny an-dalana
- Olona matotra ary “mahatsinjo lavitra” fa tsy manao “Zaza fihetsika”
- Tsy manao ny maramila Malagasy hoe “tsy mahay mitifitra”
- Kristiana ara-pianana fa tsy eo imolotra fotsiny ihany
- LEHILAHY SAHY

Ingahy TGV ve mahafeno ireo toetre voalaza etsy ambony ireo?

1. Manana hevitra mafonja ary tena “Tompony” izany foto-kevitra izany
Raha nanaraka hatramin’ny voalohany isika ny amin’ny fivoaran’izao toe-draharaha miseho eto amin’ny firenena izao dia mahatsapa sady mahita fa tena “SARIBAKOLY” fotsiny ingahy ANDRY TGV. Porofo mitohoka amin’ny tendany ireny fivahiniana matetika tany La FRANTSA ireny ka nihaonany tamin’Ingahy RATSIRAKA sy ny Mpiaradia aminy (ao anatin’izany mazava ho azy ny MPANAJANAKA izay maniry fatratra ny HANJANAKA indray ity Firenena Malalantsika ity). Kanefa dia mampalahelo fi i TGV sy Ingahy RATSIRAKA dia te-hamerina indray izany Fananjahana an’I Madagsikara izany. Toe-javatra izay TSY AZO EKENA INTSONY izany na amin’ny endriny inona na amin’ny endriny inona.

2. Mitana ny “teny” nomeny fa tsy mivadi-badi-kevitra eny an-dalana
Raha nitokana ny zaridain’Ambohijatovo ho “Kianjan’ny Demokrasia” I TGV dia nilaza fa TOLONA AM-PILAMINANA na antsoina hoe “LUTTE PACIFIQUE” no ho tarihiny dia hitam-poko hitam-pirenena fa FENO HERISETRA sy FANDROBANA ary FANDOROANA FANAN’OLONA (Tompontany sy Vahiny) no niafarany. Ary dia mbola nitohy izany ny Asabotsy 07 Febroary teo ka niampy FAMONOANA OLONA tamin’ny nitarihina azy ireo teny Ambohitsirohitra (izay Faritra Mena=Tsy azo aleha).
NB: Milaza ary nampanantena fa TSY MAINTSY TONGA I ROSSY ny Asabotsy teo KAY KOMBAKA AMBAVA FAMITAHAm-BAHOAKA hanamaro hisa ny mpanaraka azy fotsiny.

3. Olona matotra fa tsy manao “Zaza fihetsika”
Raha naminavina ary nametraka ireo “Foto-Drafitrasa Goavana” ireo (Ohatra: Lalana RN6, PORT EOALA TAOLAGNARO, Famokarana Herin’Aratra HYDELEC Antsirabe, sns…) ny Filoha Marc RAVALOMANANA.

Ilay TGV (Fiaran-Dalamby Haingam-Pandeha) kosa dia “NANIMBA FARANY IZAY HAINGANA” ny Foto-Drafitrasa Goavana” toy ny Orinasa (JUMBO, ZOOM, CITIC, SUPREME CENTER, COURTS, TRADE CENTER, BLUE PRINT, SICO Univers du Meuble, CAAP 3000, sns…) sy ny Fitaovam-Panjakana toy ny TVM sy ny RNM (Izay nirakitra sy nitahiry ny HAREN’NY KOLON-TSAINA MALAGASY).

NB: Mba Toetra sy Fihestikan’ny OLONA MATOTRA ve ireny “MODY MITOMANY” “TSY SAHY MISEHO SALOVAN-TAVA” ireny??? VAHOAKA MATOTRA ny VAHOAKAN’ANTANANARIVO, koa azo lalaovina sy rebirebena main’ireny fihetsika sy LAINGA MARIVO TOTOTRA tahaka ireny.

4. Tsy manao ny maramila Malagasy hoe “tsy mahay mitifitra”
Nilaza ny anao lahy fa ny olona maty teny Ambohitsirohitra dia voatifitra teo amin’ny loha sy tenda ary eo amin’ny fo. Noho izany dia tena “Commandos tireurs d’élite”vahiny avokoa no mahavita an’izany. Izany hoe ny “MIARAMILA MALAGASY” izany dia TSY MISY MAHAY MITIFITRA.

5. Tena Kristiana “ara-pianana” fa tsy eo imolotra fotsiny ihany
Fanontaniana: Raha mamarana ny kabariny I ANDRY TGV dia diniho tsara fa hoy mantsy izy “MASINA NY TANINDRAZANA”. Inona marina moa no ambadik’io famaranan-teny io?
Valiny: Manasa antsika izay mamaky an’ity famakafakana ity ny mpanoratra mba ho eny amin’ny ZARIDAINAN’ANDOHALO mba hahita maso fa tsy hihankina amin’ny honohono. Raha tonga eny ianao dia mahita zaridaina toa tsara endrika, toa tsara petraka, KANEFA TANDREMO RE TOMPOKO!!! Indrindra ISIKA TENA KRISTIANA fa ho HITANAO MASO eo VATOLAHY voadidina “666”. Fa maninona ny 666. Satria mahita ianao eo ambanin’io vatolahy io TSANGANANA VY miisa 6. Ary eo amboniny sady manodidina ilay vatolahy misy SEZA fipetrahana miisa 6 eo amin’ny Ankavia ary SEZA fipetrahana miisa 6 hafa avy eo amin’ny Ankavanana.

NB: Ankoatr’io dia mba diniho akaiky ireo anaran’OLONA MAROBE EFA MATY izay voarakitra eo amin’ilay takela-bato iray eo ambany.
Isika izay mitsangatsangana sy mipetrapetraka eny amin’ny Zaridaina’ANDOHALO izany dia aza dia variana amin’ny ety ivelany sy izay jeren’ny masontsika FA FANTARO fa misy FANAHY HAFA (FANAHIN’NYMAIZINA) napetraka eo amin’io toerana io. Misy fiteny vahiny mantsy manao hoe “Il faut SAVOIR pour NE PAS SE FAIRE AVOIR”.
Io anefa no anisan’ny Teti-Kasan’i TGV napetra ho lovan’ny Mponina eto Antananarivo koa dia anjarantsika re Tompoko Ry Manam-Panahy no mandinika sy MAMAKAFAKA.

6. LEHILAHY SAHY
Raha tena LEHILAHY TENA SAHY TOKOA i TGV dia TOKONY HO TONGA TENY AMBOHOITSIROPHITRA, fa tsy ny Vahoaka madinika ny nasesy teny fa NY VATATENANY NAROVANY tamin’ny TOERANA TSARA ARO. Dia niampitso ny anao lahy vao mody nipoitra !!!

KOA DIA ANJARANTSIKA NO MANDINIKA AN’IZAY OLONA TOKONY ARAHINTSIKA!!!
ATSIPY NY TENY AM-PON’NY MAHALALA !!!

Escalade meurtrière à Madagascar

Des manifestants portent un homme blessé dans les heurts qui ont opposé l'armée aux partisans d'Andry Rajoelina, samedi à Antananarivo. Crédits photo : AFP
Sous le choc des affrontements qui ont fait au moins 28 morts samedi, les habitants craignent que l'Île s'enfonce dans la crise.

Suzanne a les yeux vides. Assise sur les marches de sa petite maison du centre d'Antananarivo, la vieille femme paraît hébétée : «Pourquoi ont-ils fait ça ?» Comme toute la Grande Ile, qui porte fièrement en bandoulière son pacifisme, elle peinait, dimanche, à croire que le bain de sang était bien réel. À réaliser que le bilan de la lutte qui, depuis trois semaines, oppose le président Marc Ravalomanana et le maire élu de la capitale, Andry Rajoelina, s'est brusquement alourdi. Jusqu'à ce week-end, l'édile, qui a prononcé la déchéance de son rival, et le chef d'État ne s'étaient affrontés qu'à distance. Samedi, les forces de l'ordre ont tiré sur la foule des partisans du maire, faisant au moins 28 morts et 272 blessés. Les manifestants tentaient de s'emparer du palais d'Ambohitsorohitra, l'un des sièges de la présidence malgache aujourd'hui largement délaissé lorsque des militaires ont ouvert un feu nourri et sans sommation.

Toute la nuit de samedi, les familles ont afflué vers l'hôpital Joseph-Ravoahangy-
Andrianavalona, en centre-ville, cherchant désespérément à recueillir des nouvelles d'un proche. À l'aube, hagard, Franck Raharisoa, traînait encore dans la salle des urgences aux murs maculés de sang, vérifiant une fois de plus la liste des blessés. Son colocataire, qui ne donne plus signe de vie, n'apparaît sur aucun registre. «Nous étions ensemble devant le palais quand les militaires ont tiré. Depuis plus rien.» Il a aussi fouillé la morgue, où une file de curieux morbides glissent devant les cadavres alignés à même le carrelage. Sans un mot.

Le silence est tombé ici et dans toute sur la ville. Nous sommes dimanche et pourtant la très chrétienne capitale semble comme morte. Les cloches qui partout battent à la volée ne rassurent pas grand-monde. «C'est un cauchemar que les Malgaches ne méritent pas», bredouille Johns Rabahaja en marchant d'un pas rapide dans les ruelles pavées de la vieille ville d'où les forces de l'ordre sont Étonnamment absentes. Tout autour de lui, les rideaux de fer sont baissés. «Nous avons tous peur», avoue Johns. Peur de nouveaux tirs. Mais surtout peur que les hommes politiques enfoncent une fois de plus le petit peuple de Madagascar dans la pauvreté.

Pourparlers secrets

Le souvenir de la dernière crise politique, qui en 2001 avait bloqué l'économie du pays pendant six mois, hante encore les esprits. «Il ne faut pas que cela recommence. Je veux juste pouvoir nourrir mes enfants», assure-t-il. L'homme, comme la plupart de ces voisins, renvoie dos à dos maire et président. «À quoi cela sert de faire des massacres. L'un envoie le peuple. L'autre tire. C'est pareil. Il faut juste prier Dieu de nous aider.» «Tous les Dieux», s'empresse d'ajouter ce «fervent catholique». Car, pour l'heure, les Malgaches veulent rester sourds aux voix qui tentent d'opposer catholiques et protestants, confessions respectives d'Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana.
L'inquiétude pointe pourtant. Haja Ratsimba, pasteur au cœur d'Antanimena, un quartier catholique le reconnaît : «Certains veulent nous diviser, mais pour l'instant nous n'avons pas eu de problème.» L'ihavanana, le compromis traditionnel malgache, serait passé par là, essaie de croire, Irène. Mais le visage décomposé de cette mère de famille laisse apparaître ses doutes.
Entre les deux rivaux, la fracture est maintenant très profonde. Hier, le président et le maire se sont rejeté mutuellement la responsabilité de l'hécatombe. À la télévision, Marc Ravalomanana a accusé l'opposition d'avoir «dépassé les bornes» en demandant «aux forces de l'ordre et à la population de se donner la main pour rétablir le calme».

«Le président a décidé de répondre par des tirs aux demandes de changement de la population», a rétorqué Andry Rajoelina. Tous se disent prêts à aller jusqu'au bout. Mais ni l'un ni l'autre ne propose une issue à une crise qui s'enracine. Dans les deux camps, les partisans des solutions extrêmes semblent avoir pris la main. «Avec ces morts, il est improbable que les Malgaches tolèrent le maintien au pouvoir des deux hommes en même temps, encore longtemps. Il faudra que l'un des deux cède pour déboucher sur une solution», commente, pessimiste, un homme d'affaires français installé depuis vingt ans à Madagascar.

Dans les coulisses, les diplomates s'activent néanmoins à ranimer les pourparlers secrets, laborieusement entamés vendredi dernier. Pour tenter une médiation, l'ONU a dépêché samedi soir, Haile Menkerios, un proche collaborateur du secrétaire général, Ban Ki-moon, à Madagascar.

www.lefigaro.fr
Tanguy Berthemet, envoyé spécial à Antananarivo | 09/02/2009

Escalade meurtrière à Madagascar

Des manifestants portent un homme blessé dans les heurts qui ont opposé l'armée aux partisans d'Andry Rajoelina, samedi à Antananarivo. Crédits photo : AFP
Sous le choc des affrontements qui ont fait au moins 28 morts samedi, les habitants craignent que l'Île s'enfonce dans la crise.

Suzanne a les yeux vides. Assise sur les marches de sa petite maison du centre d'Antananarivo, la vieille femme paraît hébétée : «Pourquoi ont-ils fait ça ?» Comme toute la Grande Ile, qui porte fièrement en bandoulière son pacifisme, elle peinait, dimanche, à croire que le bain de sang était bien réel. À réaliser que le bilan de la lutte qui, depuis trois semaines, oppose le président Marc Ravalomanana et le maire élu de la capitale, Andry Rajoelina, s'est brusquement alourdi. Jusqu'à ce week-end, l'édile, qui a prononcé la déchéance de son rival, et le chef d'État ne s'étaient affrontés qu'à distance. Samedi, les forces de l'ordre ont tiré sur la foule des partisans du maire, faisant au moins 28 morts et 272 blessés. Les manifestants tentaient de s'emparer du palais d'Ambohitsorohitra, l'un des sièges de la présidence malgache aujourd'hui largement délaissé lorsque des militaires ont ouvert un feu nourri et sans sommation.

Toute la nuit de samedi, les familles ont afflué vers l'hôpital Joseph-Ravoahangy-
Andrianavalona, en centre-ville, cherchant désespérément à recueillir des nouvelles d'un proche. À l'aube, hagard, Franck Raharisoa, traînait encore dans la salle des urgences aux murs maculés de sang, vérifiant une fois de plus la liste des blessés. Son colocataire, qui ne donne plus signe de vie, n'apparaît sur aucun registre. «Nous étions ensemble devant le palais quand les militaires ont tiré. Depuis plus rien.» Il a aussi fouillé la morgue, où une file de curieux morbides glissent devant les cadavres alignés à même le carrelage. Sans un mot.

Le silence est tombé ici et dans toute sur la ville. Nous sommes dimanche et pourtant la très chrétienne capitale semble comme morte. Les cloches qui partout battent à la volée ne rassurent pas grand-monde. «C'est un cauchemar que les Malgaches ne méritent pas», bredouille Johns Rabahaja en marchant d'un pas rapide dans les ruelles pavées de la vieille ville d'où les forces de l'ordre sont Étonnamment absentes. Tout autour de lui, les rideaux de fer sont baissés. «Nous avons tous peur», avoue Johns. Peur de nouveaux tirs. Mais surtout peur que les hommes politiques enfoncent une fois de plus le petit peuple de Madagascar dans la pauvreté.

Pourparlers secrets

Le souvenir de la dernière crise politique, qui en 2001 avait bloqué l'économie du pays pendant six mois, hante encore les esprits. «Il ne faut pas que cela recommence. Je veux juste pouvoir nourrir mes enfants», assure-t-il. L'homme, comme la plupart de ces voisins, renvoie dos à dos maire et président. «À quoi cela sert de faire des massacres. L'un envoie le peuple. L'autre tire. C'est pareil. Il faut juste prier Dieu de nous aider.» «Tous les Dieux», s'empresse d'ajouter ce «fervent catholique». Car, pour l'heure, les Malgaches veulent rester sourds aux voix qui tentent d'opposer catholiques et protestants, confessions respectives d'Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana.
L'inquiétude pointe pourtant. Haja Ratsimba, pasteur au cœur d'Antanimena, un quartier catholique le reconnaît : «Certains veulent nous diviser, mais pour l'instant nous n'avons pas eu de problème.» L'ihavanana, le compromis traditionnel malgache, serait passé par là, essaie de croire, Irène. Mais le visage décomposé de cette mère de famille laisse apparaître ses doutes.
Entre les deux rivaux, la fracture est maintenant très profonde. Hier, le président et le maire se sont rejeté mutuellement la responsabilité de l'hécatombe. À la télévision, Marc Ravalomanana a accusé l'opposition d'avoir «dépassé les bornes» en demandant «aux forces de l'ordre et à la population de se donner la main pour rétablir le calme».

«Le président a décidé de répondre par des tirs aux demandes de changement de la population», a rétorqué Andry Rajoelina. Tous se disent prêts à aller jusqu'au bout. Mais ni l'un ni l'autre ne propose une issue à une crise qui s'enracine. Dans les deux camps, les partisans des solutions extrêmes semblent avoir pris la main. «Avec ces morts, il est improbable que les Malgaches tolèrent le maintien au pouvoir des deux hommes en même temps, encore longtemps. Il faudra que l'un des deux cède pour déboucher sur une solution», commente, pessimiste, un homme d'affaires français installé depuis vingt ans à Madagascar.

Dans les coulisses, les diplomates s'activent néanmoins à ranimer les pourparlers secrets, laborieusement entamés vendredi dernier. Pour tenter une médiation, l'ONU a dépêché samedi soir, Haile Menkerios, un proche collaborateur du secrétaire général, Ban Ki-moon, à Madagascar.

Escalade meurtrière à Madagascar

Des manifestants portent un homme blessé dans les heurts qui ont opposé l'armée aux partisans d'Andry Rajoelina, samedi à Antananarivo. Crédits photo : AFP
Sous le choc des affrontements qui ont fait au moins 28 morts samedi, les habitants craignent que l'Île s'enfonce dans la crise.

Suzanne a les yeux vides. Assise sur les marches de sa petite maison du centre d'Antananarivo, la vieille femme paraît hébétée : «Pourquoi ont-ils fait ça ?» Comme toute la Grande Ile, qui porte fièrement en bandoulière son pacifisme, elle peinait, dimanche, à croire que le bain de sang était bien réel. À réaliser que le bilan de la lutte qui, depuis trois semaines, oppose le président Marc Ravalomanana et le maire élu de la capitale, Andry Rajoelina, s'est brusquement alourdi. Jusqu'à ce week-end, l'édile, qui a prononcé la déchéance de son rival, et le chef d'État ne s'étaient affrontés qu'à distance. Samedi, les forces de l'ordre ont tiré sur la foule des partisans du maire, faisant au moins 28 morts et 272 blessés. Les manifestants tentaient de s'emparer du palais d'Ambohitsorohitra, l'un des sièges de la présidence malgache aujourd'hui largement délaissé lorsque des militaires ont ouvert un feu nourri et sans sommation.

Toute la nuit de samedi, les familles ont afflué vers l'hôpital Joseph-Ravoahangy-
Andrianavalona, en centre-ville, cherchant désespérément à recueillir des nouvelles d'un proche. À l'aube, hagard, Franck Raharisoa, traînait encore dans la salle des urgences aux murs maculés de sang, vérifiant une fois de plus la liste des blessés. Son colocataire, qui ne donne plus signe de vie, n'apparaît sur aucun registre. «Nous étions ensemble devant le palais quand les militaires ont tiré. Depuis plus rien.» Il a aussi fouillé la morgue, où une file de curieux morbides glissent devant les cadavres alignés à même le carrelage. Sans un mot.

Le silence est tombé ici et dans toute sur la ville. Nous sommes dimanche et pourtant la très chrétienne capitale semble comme morte. Les cloches qui partout battent à la volée ne rassurent pas grand-monde. «C'est un cauchemar que les Malgaches ne méritent pas», bredouille Johns Rabahaja en marchant d'un pas rapide dans les ruelles pavées de la vieille ville d'où les forces de l'ordre sont Étonnamment absentes. Tout autour de lui, les rideaux de fer sont baissés. «Nous avons tous peur», avoue Johns. Peur de nouveaux tirs. Mais surtout peur que les hommes politiques enfoncent une fois de plus le petit peuple de Madagascar dans la pauvreté.

Pourparlers secrets

Le souvenir de la dernière crise politique, qui en 2001 avait bloqué l'économie du pays pendant six mois, hante encore les esprits. «Il ne faut pas que cela recommence. Je veux juste pouvoir nourrir mes enfants», assure-t-il. L'homme, comme la plupart de ces voisins, renvoie dos à dos maire et président. «À quoi cela sert de faire des massacres. L'un envoie le peuple. L'autre tire. C'est pareil. Il faut juste prier Dieu de nous aider.» «Tous les Dieux», s'empresse d'ajouter ce «fervent catholique». Car, pour l'heure, les Malgaches veulent rester sourds aux voix qui tentent d'opposer catholiques et protestants, confessions respectives d'Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana.
L'inquiétude pointe pourtant. Haja Ratsimba, pasteur au cœur d'Antanimena, un quartier catholique le reconnaît : «Certains veulent nous diviser, mais pour l'instant nous n'avons pas eu de problème.» L'ihavanana, le compromis traditionnel malgache, serait passé par là, essaie de croire, Irène. Mais le visage décomposé de cette mère de famille laisse apparaître ses doutes.
Entre les deux rivaux, la fracture est maintenant très profonde. Hier, le président et le maire se sont rejeté mutuellement la responsabilité de l'hécatombe. À la télévision, Marc Ravalomanana a accusé l'opposition d'avoir «dépassé les bornes» en demandant «aux forces de l'ordre et à la population de se donner la main pour rétablir le calme».
«Le président a décidé de répondre par des tirs aux demandes de changement de la population», a rétorqué Andry Rajoelina. Tous se disent prêts à aller jusqu'au bout. Mais ni l'un ni l'autre ne propose une issue à une crise qui s'enracine. Dans les deux camps, les partisans des solutions extrêmes semblent avoir pris la main. «Avec ces morts, il est improbable que les Malgaches tolèrent le maintien au pouvoir des deux hommes en même temps, encore longtemps. Il faudra que l'un des deux cède pour déboucher sur une solution», commente, pessimiste, un homme d'affaires français installé depuis vingt ans à Madagascar.
Dans les coulisses, les diplomates s'activent néanmoins à ranimer les pourparlers secrets, laborieusement entamés vendredi dernier. Pour tenter une médiation, l'ONU a dépêché samedi soir, Haile Menkerios, un proche collaborateur du secrétaire général, Ban Ki-moon, à Madagascar.

Madagascar defence minister quits

Madagascar's defence minister has resigned after police shot dead 28 opposition protesters at the weekend.

Cecile Manorohanta said her conscience could not endure the bloodshed. She was replaced by the chief of military staff, Mamy Ranaivoniarivo.
It comes amid a bitter power struggle between President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina.
Up to 5,000 people held a memorial for the dead protesters in Antananarivo on Monday and later dispersed peacefully.

Mr Rajoelina on Saturday organised a large rally attended by some 20,000 people during which he announced a "transition authority" and named his own prime minister.
In addition to some 28 people who died as security forces opened fire on demonstrators marching towards the presidential compound, more than 200 people were wounded.
The minister, once a close ally of the president, read out a resignation statement on the private radio channel Antsive on Monday.
She said: "In this period of political crisis, I extend my condolences and moral support to the families who suffered losses.
"As a mother, I do not tolerate this violence. It was agreed at government level that the security forces were meant to protect the population and its property."
'Sadness'
Meanwhile, Haile Menkerios, the UN assistant secretary general for political affairs, expressed concern at events in Madagascar after meeting President Ravalomanana on Monday.
He said UN Secretary General Ban Ki-moon felt "extreme sadness" over Saturday's deaths and was calling for those responsible from both sides to be brought to justice.

The UN envoy is also meeting Mr Rajoelina.
The weekend's rally followed last week's dismissal of Mr Rajoelina as mayor of the capital, Antananarivo.
The 34-year-old former DJ has accused President Ravalomanana of being a dictator and of misspending public money.
The president, who is also a former mayor of Antananarivo, has accused the opposition leader of trouble-making.
Saturday's bloodshed brings to more than 100 the death toll since anti-government protests erupted at the end of January.
Madagascar, the world's fourth-largest island, has become a destination for tourists as well as foreign companies, searching for oil, gold, cobalt, nickel and uranium.

http://news.bbc.co.uk

L'émissaire de l'Onu veut "une solution pacifique"

Haïlé Menkerios, l'émissaire dépêché à Madagascar par le secrétaire général de l'ONU, s'est entretenu lundi avec le président Marc Ravalomanana et a plaidé pour "une solution pacifique et démocratique" à la crise malgache.

MARDI 10 FEVRIER 2009, Par FRANCE 24
Retrouvez sur le site des Observateurs : "Pillages à Madagascar, notre Observateur raconte"

AFP - L'émissaire dépêché à Madagascar par le secrétaire général de l'ONU a réclamé lundi "une solution pacifique et démocratique" à la crise malgache lors d'un entretien avec le président Marc Ravalomanana, a indiqué la présidence malgache.

Lors de sa rencontre avec M. Ravalomanana, le sous-secrétaire général de l'ONU pour les Affaires politiques, Haïlé Menkerios, a "appelé les deux parties à un dialogue" et manifesté "son intention d'aider Madagascar à trouver une solution pacifique et démocratique" à la crise, selon un communiqué de la présidence malgache.

Selon des propos attribués par le communiqué à M. Menkerios, M. Ravalomanana a accepté "le rôle du secrétaire général des Nations-unies Ban Ki-moon en tant que facilitateur" dans la crise.

Selon la même source, l'émissaire a précisé que la demande de M. Ban sur le jugement des responsables de la mort de 28 manifestants, tués samedi dans la capitale par la garde présidentielle, visait "les deux côtés", régime et opposition.

L'émissaire de l'ONU devait rencontrer plus tard lundi le maire destitué de la capitale, Andry Rajoelina, selon le communiqué.

Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 blessées samedi lorsque la garde présidentielle a tiré sur des partisans de M. Rajoelina, qui marchaient à l'appel du maire sur le palais abritant le bureau du président Marc Ravalomanana, dans le centre d'Antananarivo.

www.france24.com</span>

Defence minister resigns over weekend shooting

Defence Minister Cecile Manorohanta resigned after police opened fire at protesters over the weekend, killing 28 people and injuring over 200. Footage of the event emerged on Monday. (Warning: video includes disturbing images.)

MONDAY 09 FEBRUARY 2009

AFP - Madagascar's defence minister resigned Monday in protest at a deadly police crackdown on opposition supporters, as a UN envoy met with rival leaders to end a political power struggle.

As the tug-of-war between President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina escalated, Cecile Manorohanta said she did not want to remain in a government that condoned the shooting of civilians.

"In this period of political crisis, I extend my condolences and moral support to the families who suffered losses," Manorohanta said in a statement read on the private radio channel Antsive.

"As a mother, I do not tolerate this violence," she said.

"It was agreed at government level that the security forces were meant to protect the population and its property... After all that has happened, I decide as of now to no longer remain part of this government."

She was promptly replaced in the cabinet by the chief of military staff, Mamy Ranaivoniarivo, a defence ministry spokesman told AFP.

Security forces guarding the presidential building opened fire on a crowd of opposition supporters who had marched there on Saturday at the urging of Rajoelina, killing at least 28 people and wounding 212.

Nearly 100 people have been killed in riots and protests since Rajoelina called for demonstrations on January 26 against Ravalomanana, whom he accuses of being a dictator starving his people on the impoverished African island.

Upping the ante, the government sacked Rajoelina from his post as mayor of the capital last week.

In a bid to cool tensions, UN chief Ban Ki-moon dispatched a special envoy, Haile Menkerios, who met with Ravalomanana and Rajoelina on Monday.

According to a statement issued by the president's office, Menkerios expressed "his desire to help Madagascar find a peaceful and democratic solution" to the crisis.

The UN issued a statement saying that Rajoelina would agree to dialogue in principle, "but on the condition that this dialogue either leads to a presidential election or a transitional regime."

The United Nations has called on the government to probe Saturday's shooting.

In the capital's May 13 square, the venue of opposition rallies, more than 5,000 mourners gathered Monday for the funeral of four victims, their coffins placed on a stage above which were seen eight photos of other victims.

"It was excessive. I had always remained neutral before Saturday, but I am no more now," said Thaina Randrianalison, a 26-year-old student.

Unlike the weekend, the crowd dispersed peacefully.

Rajoelina's protests had been losing steam until Saturday but the pressure was back on the regime after the shooting, with Monday's newspapers unanimously condemning a "bloodbath," a "butchery" or a "carnage."

The opposition daily La Verite spoke of the shooting's "tragic toll, unprecedented in Madagascar's history."

As bereaved families and other Madagascans marked a day of mourning called by Rajoelina Monday, the international community appealed for calm and justice.

A junior French minister said he would be going to Madagascar on Wednesday with representatives of other members of the Indian Ocean Commission to assess the situation.

"We wish to deliver a message of calm to the population and call on all sides to find ways and means of getting out of the crisis," state secretary for cooperation Alain Joyandet said.

As well as Madagascar, the commission comprises the Comoros islands, Mauritius and Seychelles along with France, which has the territories of Reunion and Mayotte in the Indian Ocean.

African Union Commission chief Jean Ping also announced he was sending Amara Essy, the bloc's former commission president, to the Indian Ocean island to seek a solution to the country's crisis.

http://www.france24.com

Madagascar minister resigns after civilians shot

ANTANANARIVO, Madagascar: Madagascar's defense minister resigned in protest Monday after security forces fired on anti-government demonstrators over the weekend, killing at least 25 people.
In a statement Monday, she said her upbringing and faith could not allow her to accept "that the blood of my countrymen be spilled."
The island off the east coast of Africa has been shaken in recent weeks by a political struggle between President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina, who was ousted as the mayor of the capital shortly after he told a rally he was in charge of the country.
Police fired on thousands of Rajoelina's supporters Saturday when a protest that started at a central square where he regularly leads rallies turned violent outside a presidential palace that he said belonged to the city. Rajoelina was not with the protesters at the time.
National police spokesman Lala Rakotonirina said at least 25 people were killed and 167 wounded.

Today in Africa & Middle East
- Israeli establishment fears firebrand's popularity
- Palestinian Authority pulls patients from Israeli hospitals
- Survey lends weight to anti-harassment push in Egypt

Monday's resignation by the defense minister, Cecile Manorohanta, points to cracks in support for the president, whom Rajoelina has accused of misspending public money and threatening the nation's young democracy.
"The role of the security forces is to defend the people and their well-being," Manorohanta said Monday. "I have decided I can no longer play a part in this government."
The shootings follow protests last month by Rajoelina's supporters that sparked riots and looting sprees that left dozens dead.
Authorities announced Sunday they had issued arrest warrants for those held responsible for political violence. Names were not released. The government has not moved to arrest Rajoelina. He met Monday with a U.N. envoy who urged the two sides to talk out their differences.
The envoy, Haile Menkerios, told reporters outside Rajoelina's home that U.N. Secretary-General Ban Ki-moon was urging the rivals to seek "legal and peaceful solutions." Haile, who met with Ravalomanana earlier Monday, said Ban was ready to help mediate.
Rajoelina told reporters he was prepared to negotiate, but only if the goal was a transitional government or early elections. The next scheduled election is in 2011.
At 34, Rajoelina is, according to the constitution, six years too young to be president.
Ravalomanana won re-election in 2006, though two opposition candidates tried to challenge the vote's validity. He first became president after a disputed 2001 election.
Madagascar was once socialist, but it has followed privatization and economic liberalization policies since the mid-1990s. Most of the population lives in poverty.

The Associated Press | http://www.iht.com/articles/ap/2009/02/09/africa/AF-Madagascar.php
Published: February 9, 2009

Analysts: Madagascar crisis driven by poverty

Madagascar's latest crisis, including rioting that has killed 68 people, has been driven more by economic concerns than political grievances, unlike past protest movements, analysts say.

Opposition rallies against the regime that have jolted the African country in recent weeks had a familiar appearance, most of them taking place on Antananarivo's May 13 square, like many protests over the years.

But while previous revolts were organised political endeavours to demand democratic reforms or contest the regime's policies, the latest uprising was a more spontaneous manifestation of anger from hungry citizens, observers say.

The vast and mainly rural Indian Ocean island is one of the world's poorest countries where an estimated three quarters of the population lives on two dollars a day or less.

Thousands took to the streets of Antananarivo on January 26 when the city's feisty and now deposed mayor, Andry Rajoelina, called for protests against President Marc Ravalomanana's regime.

Ensuing riots and looting left at least 68 dead, many of whom were killed when stores they were ransacking collapsed.

"The doors were broken open by organised gangs, but the majority of the people who entered was because of poverty, which has never been this high," said Serge Zafimahova, head of the Development and Ethic Committee think-tank.

He noted that previous upheaval in Madagascar -- in 1972, 1991 and 2002 -- coincided with periods of economic growth.

Government figures put the island's growth at a whopping 7,1% last year and forecast the economy will further expand by 7,5% in 2009.
CONTINUES BELOW

But observers argue the wealth is poorly distributed and that any economic growth benefiting the elite has bypassed the masses.

"The people are famished," said Desire Ramakavelo, a political scientist, predicting the "middle class will disappear".

He also argued that while previous crises in the country had revolved around demands for political change and more civil liberties, the current unrest is fuelled chiefly by poverty.

"In 1972 it was a question of national identity and in 1991 it was about democracy," Ramakavelo said.

In 1972, the country's first president Philibert Tsiranana faced intense popular discontent over his perceived subservience to former colonial power France.

In 1991 trouble erupted after 16 years of iron-fisted rule by former president Didier Ratsiraka and again in 2002, when he eventually stepped down following a protracted electoral dispute with Ravalomanana.

Analysts argue that the desperation of part of the population accounts for the speed at which the situation evolved in Madagascar.

Within a few weeks, Rajoelina has gone from being a dynamic 34-year-old former DJ and up-and-coming political player to establishing himself as the undisputed leader of the nation's opposition.

In January, he proclaimed himself in charge of the country's affairs but was subsequently sacked by the regime from his post as mayor of the capital.

"This time around what is surprising is the speed of the movement. It is such that one can ask whether it isn't happening too fast and whether he [Rajoelina] isn't being been overtaken by events," said Ambroise Ravonison, a local analyst.

"The movement is more spontaneous, less organised than in the previous crises when political parties played a major role," said Jean-Eric Rakotoharisoa, vice-president of Antananarivo University.

He said the youthful mayor should buttress his support before launching a nationwide drive to remove the president.

Foreign powers have appealed for calm and local observers also pointed out that the impoverished country could not survive any prolonged political turmoil.

"That would be death for Madagascar. We cannot allow ourselves to undergo this situation for more than a few weeks," Rakotoharisoa said.

Rajoelina has called for a mass rally on Saturday during which he plans to unveil a transitional government. -- Sapa-AFP

GREGOIRE POURTIER | ANTANANARIVO, MADAGASCAR - Feb 06 2009 12:54

Madagascar : cérémonie en mémoire des tués de samedi

Plus de 5 000 personnes ont assisté à la cérémonie.
Un culte œcuménique a réuni dans le calme, dimanche 8 février à Antananarivo, au moins 5 000 personnes venues rendre hommage aux partisans du maire déchu de la capitale malgache tués samedi par la garde présidentielle.

Dans un gymnase du centre ville plein à craquer, la population a défilé tout l'après-midi devant des cercueils ouverts qui arrivaient au gré de l'accord des familles et repartaient quelques heures plus tard pour l'enterrement des victimes dans leur région d'origine.

La garde présidentielle a tiré samedi sur des partisans du maire Andry Rajoelina, récemment destitué par les autorités, tuant au moins 28 personnes et en blessant 212 autres. Les manifestants marchaient à l'appel du maire sur le palais abritant le bureau du président Marc Ravalomanana dans le centre d'Antananarivo.

L'ancien président Albert Zafy, opposant affiché de Marc Ravalomanana mais qui était resté discret depuis le début du mouvement d'Andry Rajoelina, a assisté à cette cérémonie. L'archevêque d'Antananarivo, Odon Razanakolona, et président du Conseil œcuménique des Eglises malgaches (FFKM) a de son côté été conspué après avoir annoncé qu'il délivrerait lundi le message du FFKM sur la fusillade, l'assistance réclamant une condamnation immédiate des événements de samedi.

LEMONDE.FR avec AFP | 08.02.09 | 18h33 • Mis à jour le 08.02.09 | 18h36

Après la répression à Madagascar, la ministre de la défense démissionne

Samedi, la garde présidentielle a tiré sur des partisans d'Andry Rajoelina qui marchaient, à l'appel du maire, sur le palais abritant le bureau du président dans le centre d'Antananarivo, tuant 28 manifestants et en blessant plus de 212 autres.

Cécile Manorohanta, la ministre de la défense de Madagascar, annonce sa démission, lundi 9 février, après la répression, samedi, d'une manifestation par la garde présidentielle durant laquelle au moins 28 personnes ont été tuées. L'annonce en a été faite dans un communiqué diffusé par la radio privée Radio Antsive. "En cette période de crise politique, je compatis et je soutiens moralement toutes les familles qui ont eu des décès", écrit la ministre dans un texte daté de dimanche, assurant : "En tant que mère, je n'accepte pas cette violence." "Après tout ce qui s'est passé, je décide de ne plus faire partie de ce gouvernement à partir de ce moment", ajoute le communiqué.

Le maire d'Antananarivo a promis, dimanche, de continuer la "lutte" contre le pouvoir, tandis que des dizaines d'habitants de la capitale se sont relayés dimanche dans les couloirs de l'hôpital universitaire à la recherche d'un proche parmi les cadavres ou les blessés. "Moi je dis à la population que leur vie, leur sang qui a coulé, on ne peut pas les laisser tomber. La lutte continue", a déclaré le maire Andry Rajoelina, après s'être rendu au chevet de ses partisans blessés. "Demain [lundi], ce sera une journée de deuil national", a ajouté celui qui s'est imposé comme le principal opposant au président Marc Ravalomanana.

LEMONDE.FR | 09.02.09 | 08h46 • Mis à jour le 09.02.09 | 09h17
AFP/WALTER ASTRADA

Le secrétaire d'Etat à la coopération va se rendre à Madagascar

Après le bain de sang de samedi, le secrétaire d'Etat à la coopération, Alain Joyandet, a annoncé, lundi 9 février, qu'il se rendrait mercredi à Madagascar, en proie à une grave crise politique et où vingt-huit personnes ont été tuées lors d'une manifestation d'opposants.

"Compte tenu des événements de samedi dernier et de l'inquiétude légitime qu'ils suscitent au sein de la communauté internationale, nous souhaitons, avec les Comores, Maurice et les Seychelles, délivrer un message d'apaisement à la population malgache et inviter chacune des parties à trouver les voies et moyens d'une sortie de crise", écrit M. Joyandet.
La France fait partie de la commission de l'océan Indin en raison de la présence dans cette région d'un de ses départements d'outre-mer, l'île de la Réunion. Un peu plus tôt dans la journée, l'Union africaine avait annoncé son intention d'envoyer un émissaire sur l'île. "Compte tenu de l'évolution de la situation à Madagascar et de l'inquiétude qu'elle inspire à l'UA, le président de la commission de l'UA, Jean Ping, a décidé de dépêcher un émissaire à Antananarivo", indiquait un communiqué.

LEMONDE.FR avec AFP | 09.02.09 | 12h06 • Mis à jour le 09.02.09 | 16h46

Madagascar s'enfonce dans la crise

La répression d'une manifestation de l'opposition malgache à Antananarivo samedi a plongé le pays dans la stupeur. La ministre de la Défense a démissionné en protestation et vient d'être remplacée.

Depuis le début du bras de fer entre le président malgache Marc Ravalomanana et le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, Madagascar compte une centaine de morts. Dans la seule journée de samedi, 28 personnes ont été tuées au cours d'une manifestation de l'opposition, lorsque la garde présidentielle a ouvert le feu, sans sommation, sur la foule.

Dénonçant la répression, Cécile Manorohanta, la ministre de la Défense, a annoncé sa démission. Le gouvernement malgache l'a remplacée par le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, l'ancien directeur de cabinet militaire auprès de la présidence.

Depuis fin janvier, c'est l'escalade entre Marc Ravalomanana, le président de la République de Madagascar et Andry Rajoelina. Le maire d'Antananarivo, âgé de 34 ans, s'est fait le porte-voix du ressentiment d'une partie de la population, touchée par des difficultés économiques. Il a engagé des procédures pour destituer le président, mais a lui-même été destitué par les autorités.

Dimanche, la situation était considérée comme "calme" et "quasi normale" dans la capitale. L'ONU a réagit en appelant le gouvernement malgache à traduire en justice les responsables de la mort des 28 manifestants. Samedi soir, l'organisation a dépêché un proche collaborateur du secrétaire général Ban Ki-moon, Haile Menkerios.²

La Tribune.fr - 09/02/2009 à 11:19 - 191 mots

Le secrétaire d'Etat français Alain Joyandet à Madagascar mercredi

PARIS (AFP) — Le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet a annoncé lundi qu'il se rendrait mercredi à Madagascar avec une délégation de la Commission de l'océan Indien afin de plaider pour une issue pacifique à la crise qui secoue ce pays.
M. Joyandet a indiqué, dans un communiqué, qu'il rejoindrait mercredi à Maurice une "délégation de haut niveau" de la Commission de l'océan Indien, qui se rendra dans l'après-midi à Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Cette délégation aura "notamment pour objectif d'évaluer la situation à Madagascar", en proie à une grave crise politique entre le président Marc Ravalomanana et son rival le maire destitué de la capitale, Andry Rajoelina.
Au moins 28 personnes ont été tuées et 212 blessées samedi à Antananarivo par la garde présidentielle, qui a tiré sans sommation sur les partisans de M. Rajoelina, qui réclame la destitution du chef de l'Etat.
"Compte tenu des événements de samedi dernier et de l'inquiétude légitime qu'ils suscitent au sein de la communauté internationale, nous souhaitons, avec les Comores, Maurice et les Seychelles, -voisins, comme nous, de la Grande île- délivrer un message d'apaisement à la population malgache et inviter chacune des parties à trouver les voies et moyens d'une sortie de crise", écrit M. Joyandet.
La France, ancienne puissance coloniale à Madagascar, fait partie de la Commission de l'océan Indien en raison de la présence dans cette région d'un de ses départements d'outre-mer, l'île de La Réunion.
M. Joyandet a ajouté que l'ambassade de France à Madagascar restait "mobilisée pour assurer la protection et la sécurité des plus de 20.000 ressortissants français installés dans le pays".
Le ministère français des Affaires étrangères a de son côté indiqué que l'ambassade avait vu ses effectifs renforcés, et que des messages de prudence étaient diffusés à la communauté française.
Paris avait indiqué la semaine dernière que les forces françaises stationnées à La Réunion étaient placées en "vigilance renforcée" pour faire face à une éventuelle aggravation de la crise malgache.
La France a condamné dimanche la violence qui "ne peut aboutir qu'à une impasse" à Madagascar, et "exhorté toutes les parties à s?unir afin de rejeter la violence" et à travailler à une "réconciliation nationale".
Le ministère des Affaires étrangères a exprimé lundi la "disponibilité" de la France "à apporter sa contribution dans la mesure où les protagonistes malgaches le souhaiteraient".
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner "l'a rappelé au cours de ses différents contacts avec les protagonistes de cette crise", a poursuivi un porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h2_Wo14Hnk1fGJ4LnNJuXrJ54RNA
 
http://www.nivapas.com Annuaire
nivapas