lundi 27 juillet 2009

Fanonganam - panjakana

Tratry ny lazon’ady maha-valalanina ny mpitolona legalista fa tsy valahara loatra ireto mpisando-pahefana manao ki-fanjakàna ki-fanjakàna ireto.

Tsy tokony ho adinoina: fanoherana ny fanonganam-panjakàna anie no maha-legalista antsika e…

Manomboka amin’ny fanoherana ny fanonganam-panjakàna ny famerenana ny ara-dalàna.

Mitohy hatrany ny fanonganam –panjakana :

  • any anaty ministera sy rantsam-panjakàna samihafa any: soloina mpanao politïka ny mpiasam-panjakàna isan’ambaratonga; tsy ny fahaizan-draharaha no sivana fa ny tsikombakomba amin’ny mpisoloky fahefàna;

  • any anivon’ny faritra, izay ezahina foanana mangingina, ka hamerenana ny Faritany efa nofoanana anaty Lalampanorenana, sady efa naloan’ny vahoaka satria efa nampiasaina hampiadiana ny samy malagasy;

  • ny olom-boafidy any amin’ny kaominina avy no ailika amin’ny fitondràna ny raharaham-bahoaka;

  • hatrany amin’ny fokontany: soloina olona tsy masin-teny na filoha, na mpitantsoratra, na mpitahiry vola;

  • any amin’ny orinasa, na an’ny fanjakàna, na tsy miankina: mpiremby fotsiny izao no apetraka any, hanilika ny volan’ny orinasa ho an’ny mpanongam-panjakàna.


Ny fomba fiasany : koposoroka sy ramatahora.

Ny kendreny: ho reraka i Magro. Dia ho hotazana fotsiny. Dia atao ny fifidianana.

Any Maoritania any, efa manaza-tena amin’izay hataony aty Madagasikara ny fanjakàna (fantatra!!!) mpampirisika sy mpanohana mpanongam-panjakàna aty Afrika.

Ka mijoroa, mitsangàna
Miha-mahomby ny tetik’i Gideôna nampianarina antsika
Sokerao hatraiza hatraiza ny mpisando-pahefàna
Miaingà, na olon-tsotra, na mpiasa privé sy fanjakàna
Anaovy horakora-tsahona ny fanonganam-panjakàna
Hatrany amin’ny fokontany ka hatrany an-toeram-piasàna
Aina ity!!!
Tsy maintsy halevina haingana ny FAT

Survivre deux mois (27 juillet 2009)

La mission préparatoire du groupe de contact international devrait arriver à Madagascar mardi, mission qui vient, suite à la réunion du 22 juillet dernier à Addis Abeba pour faciliter le bon déroulement et le succès de la réunion prévue avec les chefs de file des mouvances dans le courant de la première semaine du mois d’Août. Cette réunion devrait ouvrir à des solutions pour régler la situation actuelle. Mais si la réunion n’y parvient pas, les malagasy pourraient – ils encore survivre deux mois ? Au cours d’un déplacement à Toliary, vendredi dernier, Andry Rajoelina avait insisté sur le fait qu’il ne va plus dialoguer, que pour lui il n’y a plus rien à négocier parce que la HAT est déjà en place et que la transition sera menée jusqu’au bout. Un membre de la HAT, Lahiniriko avait jusqu’à déclaré qu’il n’est pas besoin de mettre en place une charte de Transition. Des déclarations qui font dire aux observateurs que la HAT, comme lors de la réunion d’Addis Abbeba, ne participera pas à la réunion organisée par le groupe de contact au mois d’aout.

Depuis le début des évènements, la sortie de crise à Madagascar comptait dans la majorité sur les déclarations et la position de la communauté internationale. Beaucoup s’attendait à des résolutions, tout du moins des pistes de solutions au cours des dialogues et rencontres organisés par ou sous l’initiative de la communauté internationale (tout continent confondu), mais jusqu’ici, rien de très concluant. Les déclarations et décisions de la communauté internationale de condamner le coup d’Etat et de réclamer le retour à l’ordre constitutionnel n’ont pas vraiment changé grand-chose. Dans leur mouvement, les légalistes avaient maintes fois demandé à la communauté de prendre des mesures concrètes suite à leur déclaration (à aller à la condamnation mais en laissant faire et se poursuivre le crime ne rimant à rien). La HAT se tient sur ses faits et « son pouvoir » et se maintien dans sa logique de conduire le pays de gré ou de force, menace de sanctions ou pas. La preuve, la déclaration de Rajoelina de continuer la transition coûte de coûte intervient moins de trois jours après la réunion d’Addis Abeba qui a encouragé le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine à prendre «…le cas échéant, les mesures prévues à cet effet si, à l’expiration du délai de six mois stipulé par la Déclaration, aucun progrès significatif n’est enregistré sur la voie du retour à l’ordre constitutionnel. ».

Si la HAT persiste, les sanctions tomberont après le 16 septembre, mais jusque là c’est la population qui va tomber petit à petit sous les coups de la HAT.

Toliara et Toamasina (27 juillet 2009)

Toliara continue de se mobiliser contre la HAT. Une grande réunion sera organisée mardi à 14h30 au niveau du Magro à toliara. La population a commencé à préparer la réunion lundi en nettoyant le lieu de réunion, d’après les informations, un bœuf sera exécuté sur la place pour marquer la solidarité de la population. Malgré les dispersions des forces de l’ordre et les menaces lancées à l’encontre des partisans de la légalité, les légalistes de Toliara continuent leur manifestation et se font entendre de plus en plus.

Toamasina hébergera également un rassemblement légaliste mercredi. Samedi dernier, les légalistes avaient programmé une réunion mais s’étaient ravisés suite à la présence des forces de l’ordre. Une manifestation s’est tenue dimanche et a connu une affluence conséquente. Les partisans de la légalité ne veulent pas en rester là, mercredi, ils se redonnent rendez – vous pour une autre mobilisation
 
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