dimanche 22 mars 2009

Manifestation Paris, samedi 21 mars 2009

Paris, Place des droits de l'Homme, Trocadéro, ce samedi 21 mars 2009

A l'appel de plusieurs associations de la diaspora, les Malgaches de France se sont mobilisés pour la plus grande manifestation depuis le début de la crise (plus de 500 personnes). Et ils ont promis de revenir encore plus nombreux la semaine prochaine.

Pendant cette manifestation, les participants ont pris la parole tour à tour pour annoncer leur solidarité avec les Malgaches au pays. Ils ont manifesté leur volonté de rester auprès de ceux qui luttent contre la prise de pouvoir anti-constitutionnelle de Andry Raoelina.

Une nouvelle radio "radio mada internationale" a été mise sur pied pour contrer les efforts de censure des putschistes. Radio Mada Internationale peut être entendue dans toute l'Ile sur les ondes courtes à la fréquence 5895KHz de 7h à 7h30 le matin et de 20h à 20h30 le soir (heure de Madagascar).

Les personnes qui veulent intervenir à la radio peuvent envoyer leur messages à l'adresse radiomada.int@gmail.com.

Après la manifestation, ils se sont encore rencontrés pendant 1 heure pour décider de la création d'un nouveau collectif visant à lutter contre la prise de pouvoir illégale et pour le retour à la constitutionnalité. Des
actions concrètes sont prévues dans les prochains jours.

L'Algérie qualifie le changement de pouvoir à Madagascar d'"anticonstitutionnel"

ALGER, 21 mars (Xinhua) - L'Algérie considère que le changement de pouvoir intervenu à Madagascar est anticonstitutionnel et s'apparente, dans les fait, à un coup d'Etat, indique le porte- parole du ministère des Affaires étrangères (MAE) dans une déclaration publiée samedi, a rapporté l'agence de presse algérienne APS.

"L'Algérie qui suit avec une grande attention les développements de la situation à Madagascar, considère que le changement de pouvoir intervenu dans ce pays est anticonstitutionnel et s'apparente, dans les faits, à un coup d'Etat qui a conduit à la déposition du président élu, M. Marc Ravalomanana", lit-on dans la déclaration du porte-parole du MAE.

"L'Algérie, conformément à la résolution 142 adoptée au sommet d'Alger de 1999 et confortée par le sommet de Lomé en 2000 ainsi qu'à l'acte constitutif de l'Union africaine, condamne ce changement anticonstitutionnel", a-t-on ajouté de même source.

"L'Algérie appelle ainsi que l'a fait le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine, l'ensemble des forces politiques malgaches à oeuvrer à un retour rapide à l'ordre constitutionnel dans le pays", ajoute-t-on encore.

Andry Rajoelina, ex-maire d'Antananarivo, a prêté serment samedi en tant que président de Madagascar lors d'un rassemblement massif dans un stade au centre de la capitale.

La Haute Cour Constitutionnelle a reconnu M. Rajoelina président de transition de Madagascar, après que le président Marc Ravalomanana fut contraint de démissionner, suite à plusieurs semaines de crise politique et de turbulences sociales.

Xinhua| http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-03/22/content_842499.htm

Andry Rajoelina, président contesté à l'étranger

Le président de la « Haute autorité de la transition », Andry Rajoelina, a affirmé vouloir le bien de son peuple et a cherché à rassurer la communauté internationale, hostile à sa prise de pouvoir.

C'est devant pas moins de 40 000 personnes rassemblées dans le grand stade de la capitale, sous la surveillance de tireurs d'élite de l'armée postés sur les toits, qu'Andry Rajoelina a prêté serment, hier. Le nouvel homme fort de Madagascar s'est engagé à améliorer le niveau de vie de ses concitoyens et à garantir leur sécurité. Cela après plusieurs mois de manifestations, parfois violentes, contre l'ancien chef de l'Etat Marc Ravalomanana.

« Devant tout le peuple malgache et devant Dieu, je jure que je ferai de mon mieux pour faire le bien du peuple. Et je jure de respecter les lois en vigueur à Madagascar », a souligné Andry Rajoelina, la main droite levée. Le président de la Haute cour constitutionnelle, Jean-Michel Rajaonarivony, a poursuivi : « Nous prenons acte. Vous êtes maintenant le président de la Haute autorité de la transition ». Il lui a enfilé une écharpe aux couleurs du drapeau malgache, blanc-vert-rouge.

Andry Rajoelina a ensuite pris la parole : « Nous proclamons la fin de la dictature, de la gabegie dans la gestion des affaires de l'Etat, des mensonges et des fausses promesses... La principale mission que doit accomplir le pouvoir de transition est de réaliser, en 24 mois maximum, l'élaboration d'une nouvelle constitution, la mise en place d'une commission électorale indépendante, d'un statut de l'opposition. Et fixer les échéances électorales »

Le jeune homme de 34 ans a annoncé sa décision d'octroyer « la grâce à tous les prisonniers politiques incarcérés dans le pays, comme en exil ». Cette mesure pourrait concerner Didier Ratsiraka, ancien président en exil en France, condamné aux travaux forcés sous Marc Ravalomanana, qui lui avait succédé en 2002.

La communauté internationale reste extrêmement critique. Depuis deux jours, les condamnations pleuvent, qualifiant de « non-démocratique » et « non-constitutionnelle » la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina et appelant à organiser des élections au plus vite. Les États-Unis et la France, notamment, ont parlé de « coup d'Etat ». Quant à l'Union africaine, elle a suspendu Madagascar de ses instances. Une manifestation d'opposants à Andry Rajoelina a rassemblé 3 000 personnes à Antananarivo.

www.ouest-france.fr

Manifestation contre le coup d'état antidémocratique

Environ 3.000 manifestants se sont rassemblés dans les jardins d'Ambohijatovo, dans le centre de la capitale pour protester contre la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina. Ils ont déclaré vouloir protester contre "le terrorisme de TGV" (surnom d'Andry Rajoelina pour son caractère fonceur). "La majorité (des Malgaches) est contre le président mais les gens ont peur de venir, nous sommes de simples citoyens qui luttent contre la violence du terrorisme", a assuré à l'AFP un des manifestants.













Euronews - investiture de Rajoelina sous l’oeil désapprobateur de la communauté internationale

Le nouveau président de Madagascar Andry Rajoelina a prêté serment ce samedi. Une étape confirmant l’ascension fulgurante d’un ancien DJ reconverti dans l’affichage publicitaire puis la politique.

Sous l’oeil bienveillant de l’armée, au moins 40 000 personnes ont assisté à la cérémonie d’investiture organisée dans le grand stade de la capitale Antananarivo dont Rajoelina fut le maire.
Les diplomates étrangers brillaient par leur absence. La communauté internationale qualifie de “non-démocratique” et “non-constitutionnelle” la prise de pouvoir de Rajoelina et l’appelle à organiser des élections au plus vite.

Les opposants au nouveau président, eux, ont défilé dans la capitale par centaines. Ils ont réclamé le retour de Marc Ravalomanana, l’ancien président qui a été obligé de démissionner.

Le nouveau chef de l’Etat a 34 ans alors que la constitution exige qu’il en ait 40. Rajoelina a promis d’organiser des élections d’ici deux ans.

http://fr.euronews.net/2009/03/21/madagascar-investiture-de-rajoelina-sous-l-oeil-desapprobateur-de-la-communaute-internationale/

Rajoelina prête serment et devient président de transition

Andry Rajoelina devient le nouveau président de transition de Madagascar, jusqu'aux prochaines élections "d'ici 24 mois." La communauté internationale condamne pour sa part un "coup d'Etat".

Andry Rajoelina a prêté serment samedi 21 mars, dans la matinée en tant que président de transition à Madagascar, au cours d'une cérémonie devant plus de 40.000 personnes dans un stade d'Antananarivo, et ce malgré les condamnations de la communauté internationale. "Devant tout le peuple malgache et devant Dieu, je jure que je ferai de mon mieux pour faire le bien du peuple et je jure que je vais respecter les lois en vigueur à Madagascar", a déclaré en langue malgache Andry Rajoelina, , costume noir et cravate rouge, en levant la main droite devant le président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).

"En conséquence nous prenons acte et vous êtes maintenant le président de la Haute autorité de la transition", a ensuite déclaré le président de la HCC, Jean-Michel Rajaonarivony, avant de lui enfiler une écharpe aux couleurs du drapeau malgache, blanc-vert-rouge.

Une immense ovation et des applaudissements nourris se sont alors élevés de la foule, estimée à plus de 40.000 personnes.

Déclarations

Le nouveau président a ensuite pris la parole: "nous proclamons aujourd'hui la fin de la dictature, de la gabegie dans la gestion des affaires de l'Etat, des mensonges et des fausses promesses, et de la pensée unique qui ont pendant trop longtemps étouffé la vie politique malgache". Avant d'ajouter, "la principale mission que doit accomplir le pouvoir de transition, est de réaliser en 24 mois maximum l'élaboration d'une nouvelle constitution, la mise en place d'une commission électorale complètement indépendante, d'un statut de l'opposition et de fixer les échéance électorales".

Agé de 34 ans, alors que selon la Constitution il en faut au moins 40 pour accéder à la présidence, M. Rajoelina a encore "décidé d'octroyer la grâce à tous les prisonniers politiques incarcérés dans le pays". "Ce n'est pas la victoire d'Andry Rajoelina, mais celle du peuple malgache", a-t-il lancé à la foule, ajoutant que ses "remerciements nourris vont aux forces de l'ordre qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour assurer la sécurité publique".

Manifestations

A la communauté internationale qui depuis deux jours, condamne cette prise de pouvoir "non-constitutionnelle", il répond : "Sachez que nous voulons le changement dans la façon de gérer notre pays et que nous sommes déterminés à appliquer les principes et les règles de bonne gouvernance"

Environ 3.000 manifestants se sont rassemblés dans les jardins d'Ambohijatovo, dans le centre de la capitale pour protester contre la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina. Ils ont déclaré vouloir protester contre "le terrorisme de TGV" (surnom d'Andry Rajoelina pour son caractère fonceur). "La majorité (des Malgaches) est contre le président mais les gens ont peur de venir, nous sommes de simples citoyens qui luttent contre la violence du terrorisme", a assuré à l'AFP un des manifestants.

NOUVELOBS.COM | AFP

France et USA : Madagascar a subi "un coup d'Etat"

Après l'Union européenne, qui avait d'emblée utilisé le terme, les deux pays se sont ralliés à cette terminologie, pour qualifier l'éviction de Marc Ravalomanana.

Après des jours d'hésitations, plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis ont dénoncé vendredi 20 mars, un "coup d'Etat" à Madagascar. Le pays dirigé depuis mardi par Andry Rajoelina a par ailleurs été suspendu de l'Union africaine.

Pour Washington désormais, l'éviction mardi du président Marc Ravalomanana, après trois mois de crise politique et une centaine de morts, "équivaut à un coup d'Etat et les Etats-Unis ne vont pas maintenir leur partenariat actuel d'aide à Madagascar", a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Robert Wood. "Les Etats-Unis suspendent toute leur aide non-humanitaire à Madagascar", a-t-il ajouté.

La France maintient sa coopération

La France, premier bailleur de fonds et ancienne puissance coloniale, n'en est pas à ce stade. Elle maintient sa coopération économique. Elle n'a toutefois pas exclu des discussions à l'UE sur d'éventuelles sanctions.
Quelque 20.000 ressortissants français vivent à Madagascar, dont la moitié de bi-nationaux. La France avait aussi accueilli il y a une semaine et pendant quelques jours, dans une résidence diplomatique de la capitale, Andry Rajoelina qui craignait pour sa sécurité.

Peu après son arrivée à Madagascar, un nouvel ambassadeur français, Jean-Marc Châtaigner, a rencontré jeudi le nouvel homme fort de la Grande île "pour une visite de courtoisie" dans les bureaux de la présidence, dans le centre d'Antananarivo.

Madagascar suspendu de l'UA

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a décidé vendredi à Addis Abeba de suspendre Madagascar, jugeant "anticonstitutionnel" le processus qui a porté Andry Rajoelina au pouvoir.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a dit ne pas reconnaître le nouveau président malgache et envisager de sanctionner ce pays.

Le nouveau président de transition de Madagascar, Andry Rajoelina, a annoncé jeudi la suspension des "activités de l'Assemblée nationale et du Sénat", 48 heures après la démission forcée du président Marc Ravalomanana.

La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a officiellement entériné mercredi l'accession au pouvoir de celui qui était jusqu'ici maire d'Antananarivo.

Elle avait peu avant validé l'ordonnance par laquelle le président Ravalomanana, abandonné par l'armée, a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l'opposition.

NOUVELOBS.COM | 20.03.2009 | http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/afrique/20090320.OBS9753/france_et_usa__madagascar_a_subi_un_coup_detat.html

lefigaro.fr - Abou Diouf inquiet

Le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie Abdou Diouf a estimé que l'accès au pouvoir à Madagascar d'Andry Rajoelina était "entaché d'illégalité" et l'a appelé à prendre "d'urgence" des mesures de retour à l'ordre constitutionnel.

M. Diouf déclare, dans un communiqué, que "l'ensemble du processus est entaché d'illégalité et constitue une rupture de l'ordre constitutionnel".

Il "appelle les autorités de fait à prendre d'urgence toutes les mesures nécessaires à un retour rapide à l'ordre constitutionnel et démocratique (...), et permettre la tenue dans les meilleurs délais d'élections libres, fiables et transparentes".

"Il invite avec insistance au plein respect des droits et des libertés fondamentaux et à la protection des biens et des personnes, impliquant notamment la garantie de la sécurité du Président Marc Ravalomanana et de ses proches", selon ce texte.

Lâché par l'armée, le président Marc Ravalomanana a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l'opposition.

Andry Rajoelina, président de la "Haute autorité de la transition" malgache, a prêté serment samedi et, pour rassurer la communauté internationale hostile à son régime, s'est engagé à "appliquer les règles de la bonne gouvernance".

AFP | http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/21/01011-20090321FILWWW00558-madagascar-abou-diouf-inquiet.php

Abdou Diouf pour un ’’retour rapide à l’ordre constitutionnel’’ à Madagascar

Dakar, 21 mars (APS) - Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, appelle à un ‘’retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique par le dialogue et la concertation entre tous les acteurs’’ politiques de Madagascar, estimant que ‘’l’ensemble du processus’’ qui a conduit Andry Rajoelina au pouvoir ’’est entaché d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel’’.

’’Il apparaît, en effet, que le transfert des pouvoirs du président de la République, tel que réalisé par l’ordonnance du 17 mars 2009, n’est pas prévu par la Constitution. Il en est de même, en conséquence, en ce qui concerne l’ordonnance par laquelle le Directoire militaire a transmis ces mêmes pouvoirs à une « Haute autorité de la transition »’’, rapporte un communiqué transmis à l’APS.

Selon le texte, Abdou Diouf ’’constate de ce fait que l’ensemble du processus est entaché d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel’’. ’’Cette situation a été aggravée par la « suspension de l’Assemblée nationale et du Sénat », et le transfert des pouvoirs de ces deux institutions à une « Haute Autorité de la Transition » et à un « Conseil pour le redressement économique et social »’’, a-t-on ajouté de même source.

Partant de là, ’’le secrétaire général de la Francophonie appelle les autorités de fait à prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique par le dialogue et la concertation entre tous les acteurs, de nature à asseoir une vie politique apaisée, et permettre la tenue dans les meilleurs délais d’élections libres, fiables et transparentes’’.

’’Il invite avec insistance au plein respect des droits et des libertés fondamentaux et à la protection des biens et des personnes, impliquant notamment la garantie de la sécurité du Président Marc Ravalomanana et de ses proches’’, rapporte encore le communiqué qui annonce que Abdou Diouf ’’saisira dans les meilleurs délais les Instances compétentes de la Francophonie habilitées à prendre les mesures appropriées dans de telles circonstances’’.

http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=53699

Vers une suspension de Madagascar de la Francophonie

Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), M. Abdou Diouf, s'est ému des évènements survenus à Madagascar, marqués par l'éviction du président élu Marc Ravalomana et son remplacement par le maire d'Antanarivo, Andry Rajoelina.

Dans un communiqué publié samedi à Paris, M. Diouf estime que le processus qui a conduit à l’arrivée au pouvoir de Andry Rajoelina est entaché "d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel".

Le Secrétaire général de l'OIF a demandé aux autorités malgaches "de fait", d’assurer la sécurité du président Marc Ravalomanana et de ses proches, ainsi que le respect des libertés fondamentales.

Il a annoncé la saisine "dans les meilleurs délais des instances compétentes de la Francophonie habilitées à prendre les mesures appropriées dans de telles circonstances".

Selon une jurisprudence constante, qui a été appliquée à la Guinée et à la Mauritanie, l’OIF prononce systématiquement la suspension de tout pays membre dans lequel l’alternance au pouvoir s’est produite par la voie non démocratique.

Dans des cas pareils, le Secrétaire général de l’OIF convoque une session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) pour prononcer la suspension du pays concerné jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Selon l'ancien chef de l'Etat sénégalais, "la situation [à Madagascar] a été aggravée par la suspension de l’Assemblée nationale et du Sénat et le transfert des pouvoirs de ces deux institutions à une Haute Autorité de la Transition et à un Conseil de redressement économique et social".

Il a exhorté le nouveau pouvoir malgache à asseoir, par le dialogue et la concertation, une vie politique apaisée afin de permettre l’organisation dans les meilleurs délais d’élections libres transparentes et démocratiques.

L’Union africaine et la Communauté économique des Etats d’Afrique australe (SADC) ont annoncé la suspension de Madagascar de leurs rangs, estimant que l’éviction du président Marc Ravalomanana du pouvoir est un coup d’Etat.

Leur analyse est partagée par l’Union Européenne et les Etats-Unis qui ont annoncé la suspension de l'aide non humanitaire à Madagascar.

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http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=30191
 
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