mercredi 30 septembre 2009

Communiqué de GTT International: Halte aux usurpateurs du pouvoir

Constatant qu'en janvier, Andry Rajoelina a motivé le coup d'Etat par des discours de désobéissance civile diffusés par sa télévision Viva. Une prise du pouvoir et des ministères par la force s'ensuivit et ont conduit Madagascar dans l'impasse politique actuelle et dans le chaos.

Constatant que depuis le 17 mars, le pouvoir politique est détenu par des usurpateurs défendus par une poignée de militaires, corrompus et surarmés qui sèment la terreur.

Constatant que les multiples tentatives de négociations, organisées par la communauté internationale et la société civile, avec ce régime ont toujours été mises en échec par la mouvance Rajoelina.

Approuvant que le 25 septembre, la SADC dénonce publiquement à la tribune de l'ONU lors de la 64ème Assemblée générale cette usurpation politique et soutenant pleinement les actions du Groupe International de Contact (GIC) dirigé par Joachim Chissano, un président de renom.

Constatant que dès lors la mouvance Rajoelina s'organise pour saboter la médiation organisée par le Groupe international de contact, qui a pour mission de faire appliquer et respecter les accords signés à Maputo en Septembre. Ces accords devraient amener à l'instauration de la paix civile et des élections libres et transparentes seules garants de la démocratie moderne.

Des menaces d'interdiction d'entrée sur le territoire malagasy sont lancées à l'encontre de la SADC et du GIC.

Constatant que la mouvance Rajoelina renforcée par les militaires mutins et les milices armées, continue de défier ouvertement la communauté internationale.


Le GTT international, au nom de la Diaspora Malgache légalistes dans le monde:

  • soutient pleinement la SADC et le GIC dans leurs actions.
  • soutient pleinement l'application des accords signés à Maputo et demande à chaque mouvance de respecter leurs engagements.
  • condamne la nouvelle tentative de sabotage de la séance de médiation du 6 octobre par la mouvance Rajoelina.

Le GTT international demande à l'ONU, à l'Union Africaine, l'Union Européenne et aux Etats Unis:

  • D'appuyer les propositions d'intervention formulées par la Comesa et la SADC, pour libérer Madagascar.
  • La libération de tous les otages politiques.
  • L'application immédiate de sanctions individuelles et notamment le gel des avoirs et la non délivrance de visas aux membres de la Haute Autorité de Transition et aux complices du putsch.
  • Le lancement d'une procédure judiciaire et pénale par la justice internationale pour juger les acteurs du putsch pour crime contre l'humanité (à mieux formuler peut-être...)
  • Des mesures nécessaires pour sécuriser la population et les personnalités politiques.
  • La sécurisation du retour du Président élu Marc Ravalomanana, seul garant de la stabilité politique de Madagascar pour qu'il puisse participer pleinement à l'organisation de la transition.

Le GTT international est prêt à apporter sa contribution pour toute action allant dans le sens de la résolution des conflits et en vue d'une paix durable.

Le collectif de la Diaspora Malgache dans le monde- GTT international

Andry Rajoelina et consorts devant la Cour Pénale Internationale (CPI)…

Interdit de tribune à l’ONU par la « Southern African Development Community » (SADC) le 23 septembre 2009, le « putschiste » Andry Rajoelina devrait être traduit devant la Cour Pénale Internationale avec ses complices.

En attendant une intervention militaire de la SADC pour le retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar, nous exhortons la Communauté internationale à ne pas être complice des actes de terrorismes d’Andry Rajoelina et consorts sur la population civile malgache.

La Cour Pénale Internationale (CPI), régie par le Statut de Rome, est la première Cour Pénale Internationale permanente créée par traité pour contribuer à mettre fin à l'impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale. C’est une institution permanente chargée de promouvoir le droit international, et son mandat est de juger les individus ayant commis un génocide, des crimes de guerre, ou des crimes contre l'humanité.

Jusqu’à ce jour, les violations des Droits de l’Homme et les « Crimes contre l’Humanité» perpétrés par Andry Rajoelina et les mutins de la HAT sur des personnes non armées, femmes et enfants, élus (es), fonctionnaires, défendant la légalité, la démocratie et la constitution sont presque quotidiennes à Madagascar :

« Assassinat, enlèvement, disparition, viol, arrestation arbitraire, blessure, agression, intimidation, tentative de meurtre, "kidnapping", menace de mort, recueil d’informations, racket, interdiction de sortie du territoire, perquisition illégale, braquage de sociétés publiques et privées, vol et pillage du patrimoine végétal et animal…

Les fonds des banques centrales et des ministères, les recettes des hôpitaux, des douanes, des entreprises commerciales, des usines, les espèces végétales ou animales protégées… sont pillés d’une façon systématique par la HAT.
»

Nous rappelons par la présente que ce n’est pas la première fois que l’ONU a rejeté le « putschiste » Andry Rajoelina, et a démenti les propos de M. TIEBILE : voir « Droit de réponse au Communiqué du 04 mai 2009 de M. TIEBILE Dramé ».

Comité de Soutien de la Démocratie, de la Constitution et de la République RRM -Europe. (29 septembre 2009)

samedi 26 septembre 2009

Communiqué officiel de l'ONU sur la censure du PHAT

Assemblée générale : AG/10863
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale, Soixante-quatrième session
7e et 8e séances plénières - matin & après-midi


ASSEMBLÉE: LE PRÉSIDENT MALGACHE PRIVÉ DE PAROLE À UN DÉBAT QUI CONTINUE D’ÊTRE MARQUÉ PAR LES TENSIONS RÉGIONALES ET LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Le débat général de l’Assemblée générale, qui a continué d’être dominé par les tensions régionales et la lutte contre les changements climatiques, a été interrompu pendant plusieurs minutes aujourd’hui par une discussion sur l’opportunité de laisser monter à la tribune le Président de la Haute Autorité de la Transition du Madagascar, Andry Nirina Rajoelina.

Les délégations ont suivi la motion d’ordre de la République démocratique du Congo (RDC) qui, au nom de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), a nié au Président malgache le droit de s’exprimer. La contre-proposition du Président de l’Assemblée générale a donc été rejetée par 23 voix contre, 4 voix pour et 6 abstentions; la très grande majorité des États Membres ayant choisi de ne pas participer au vote.

La SADC considère la prise de pouvoir de M. Rajoelina comme un coup d’État et réclame le retour à l’ordre constitutionnel. Le nouveau Président tient son pouvoir d’un directoire militaire qui le lui a remis après le départ forcé, le 17 mars dernier, du Président Marc Ravalomanana, pourtant réélu en 2006.

Lien du site ONU pour ce communiqué: http://www.un.org/News/fr-press/docs/2009/AG10863.doc.htm

Point d'ordre du representant de la SADC avant l'intervention du PHAT




Decision de l'ONU pour passer au vote




Resultat du vote et la decision finale de l'ONU


Andry Rajoelina privé de tribune

Les chefs d'Etats se sont, tout au long de la journée du 24 septembre, exprimés à la tribune des Nations unies. Le président malgache, Andry Rajoelina devait prendre la parole dans la matinée, mais la Sadc (la Communauté de développement d'Afrique australe) voyait les choses autrement et malgré les intenses discussions menées par le président de l'Assemblée générale Ali Treki, Andry Rajoelina n'a pas eu « sa tribune ».

Avec notre envoyé spécial à New York, Jean-Karim Fall

Jusqu'au dernier moment, le 24 septembre 2009, Andry Rajoelina a tenté de s'exprimer. Il a été reçu à plusieurs reprises par le président de l'Assemblée générale le Lybien Ali Treky, mais la pression des pays de la Sadc (La Communauté de développement d'Afrique australe) a été la plus forte.

Selon une source diplomatique, plusieurs pays ont menacé de quitter l'Assemblée générale si Andry Rajoelina montait à la tribune. Ali Treki a dû se rendre à l'évidence, Andry Rajoelina n'a pas été autorisé à s'exprimer.

Retour à l'ordre constitutionnel

Le programme officiel avait pourtant prévu une intervention du nouvel homme fort de Madagascar. « Les Nations unies ne peuvent pas cautionner les changements anti-constitutionnels », c'est en ces termes que, soulagé, un diplomate a accueilli cette décision.

La présence à New York d'Andry Rajoelina embarrasse les plus hauts diplomates des Nations unies. La délégation malgache a demandé à plusieurs reprises à rencontrer le secrétaire général, mais pour l'instant Ban Ki-moon fait la sourde oreille.

Le secrétaire général ne peut visiblement pas se permettre de prendre le contre-pied de l'Union africaine qui réclame un retour à l'ordre constitutionnel dans la Grande Ile.

source : RFI
ONU / Madagascar

vendredi 25 septembre 2009

UN-Climate Change Round Table: Do I Smell Plagiarism?

Source : http://valamaty.blogspot.com/2009/09/akoni-new-york-did-rajoelina-plagiarize.html
Zavatra hafahafa tsikaritra tamin'ny fandalovana teto amin'ny Firenena Mikambana eto New York, dia mba tiana ho zaraina amin'ny be sy ny maro e! Raha nihaino ny laha-teny nataon'i Andry Rajoelina nandritry ny adi-hevitra momba ny Fiovan'ny Toetrandro ny tena, dia somary gaga fa hoe "izaho ve no manonofy sa tori-teny efa henoko izany" ...
Raha tsy arakao, dia jereo eto ilay laha-teny: http://www.hat.gov.mg/actualite/index.php?shw=intervention na eto: http://madagate.com/a-la-une-de-madagascar/actualite-madagate/1125-video-andry-rajoelina-sadresse-a-lonu.html
Andry Rajoelina, President HAT, Madagascar, Intervention Lors Des Tables Ronde Sur Les Changements Climatiques, 22 Septembre 2009, New York(Andalana 7-8-9.)"A l’unisson avec les autres pays en développement, Madagascar voudrait réitérer ici que le principe de la responsabilité commune mais différenciée (Principe 7 de Rio) et celui de l’équité sont les pierres angulaires qui doivent guider la coopération internationale concernant les changements climatiques. Force est de reconnaître que la dégradation de l’environnement, la déperdition des ressources naturelles et le caractère - dorénavant inéluctable – du changementclimatique représentant un frein, voire un obstacle à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et risquent de réduire à néant les tendances positives constatées dans certains pays en développement, étant entendu que la qualité de l’environnement demeure indissociablement un facteur essentiel pour assurer un développement économique et socialharmonieux long terme.
Il s’avère de ce fait urgent d’agir rapidement, efficacement et collectivement. En effet, la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’environnement doit se concevoir dans le cadre international fixé par l’agenda 21, le Plan de Mise en œuvre du Sommet Mondial pour le Développement Durable, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la désertification, la Convention cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Convention sur la diversité biologique et les objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM).
Il est surtout nécessaire de tenir compte du fait que les pays en développement sont particulièrement exposés aux menaces que fait peser le changement climatique sur le développement économique et social, dans la mesure où leurs économies sont souvent plus tributaires de ressources environnementales et qu’ils ne disposent pas d’autant de moyens que les pays développés, pour mener des politiques d’adaptation au changement climatique."
Dia gaga fa hay tokoa sombitsombiny avy tamin'ny laha-tenin'olon-kafa efa nandeha teto New York roa taona lasa izay ireo andalana telo ireo. Jereo ange eto e:http://www.gouvernement.lu/salle_presse/discours/autres_membres/2007/09septembre/24asselborn_uno_climat/index.html Jean Asselborn, Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangeres et de l'Immigration du Grand Duche de Luxembourg, "L'avenir entre nos mains - Les changements climatiques: un défi à relever pour nos dirigeants". Discours à l'occasion de la réunion de haut niveau de l'ONU consacrée au changement climatique, 24 Septembre 2007, New York(Andalana 7-8-9)."La dégradation de l’environnement, la déperdition des ressources naturelles et le caractère - dorénavant inéluctable - du changement climatique représentent un frein, sinon un obstacle à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et risquent de réduire à néant les tendances positives constatées dans beaucoup de pays en développement. La qualité de l’environnement est également un facteur essentiel pour assurer un développement économique et social harmonieux à long terme.
Il est de ce fait urgent d’agir rapidement et collectivement. En effet, la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’environnement doit se concevoir collectivement dans le cadre international fixé par l’Agenda 21, le Plan de Mise en Œuvre du Sommet Mondial pour le Développement Durable, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification, la Convention-cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Convention sur la diversité biologique et par les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Il est surtout nécessaire de tenir compte du fait que les pays en développement sont particulièrement exposés aux menaces que fait peser le changement climatique sur le développement économique et social, dans la mesure où leurs économies sont souvent plus dépendantes de ressources environnementales et qu’ils ne disposent pas d’autant de moyens que les pays développés, pour mener des politiques d’adaptation au changement climatique."
Ary ny tena mba nahavariana dia nipetraka tsara teo akaikin'ny Delegasiaonan-dRajoelina ingahy Jean Asselborn (io mitsangana io izy eo amin'ny sary) tamin'ileiry nanao ilay lahateny. Mahazendana e! Araky ny nolazaindrizareo ao amin'ny Madagate: "Pour combien de temps Andry Rajoelina aura-t-il la parole et est-ce qu’il est conscient que le monde entier sera à l’écoute et qu’il n’aura pas droit à l’erreur ? "

Source : http://valamaty.blogspot.com/2009/09/akoni-new-york-did-rajoelina-plagiarize.html

jeudi 24 septembre 2009

Marc Ravalomanana : "On court vers la catastrophe socio-économique et humain"

Il faut avouer que Marc Ravalomanana a beaucoup œuvré dans le concert des nations pour que Madagascar soit connu et ait sa place dans toutes les institutions internationales et soit présent dans tous les continents. Il faut aussi admettre que sous son mandat, la croissance était au rendez-vous. Des observateurs internationaux, notamment des journalistes, femmes et hommes des médias internationaux, ont même trouvé que le pays a commencé son décollage économique et que le problème qu’il fallait résoudre était la redistribution des richesses. Marc Ravalomanana a bien voulu répondre à nos questions. Interview.


1) Ayant beaucoup développé la coopération internationale, pouvez-vous apporter des précisions sur les conséquences économiques d’un refus de Madagascar à adopter une démarche consensuelle ?

"Premièrement, j’adresse mes félicitations à votre journal et à vous même pour votre courage en ces temps troubles de vouloir donner le maximum d’informations justes aux citoyens. Ensuite, je vous remercie pour votre appréciation de mes actions internationales.

C’est vrai que j’ai beaucoup œuvré pour mettre Madagascar à la place qu’elle mérite dans le concert des Nations et en l’espace de sept ans, j’ai parcouru des milliers de kilomètres pour promouvoir l’image du pays et trouver toutes les voies et les moyens de le développer, notamment sur le plan des infrastructures, de l’amélioration de la condition de vie des malgaches. Depuis 2003, Madagascar fait partie des pays à développement humain moyen (IDH>0,5) suite à l’amélioration des indicateurs de Santé et de l’Education de la population (espérance de vie, alphabétisation, scolarisation et revenus par habitant).

S’agissant de la lutte contre la pauvreté, l’appui du PNUD par exemple, a eu des incidences sur l’élaboration de politiques sectorielles (emploi, PME, artisanat, industrie, commerce), la stratégie nationale de micro finance, la mise à jour du Programme national d’appui au secteur privé et du diagnostic du processus d’industrialisation rurale.

En partenariat avec la FAO, le BIT, le FENU et l’ONUDI et avec le secteur privé, plus de 40 000 emplois ont été créés en 2005 et 2006 dans des domaines très variés (soie, fruits et légumes, gemmologie, élevage, mécanique, maçonnerie). À cela, il convient d’ajouter les résultats en matière d’alphabétisation et d’insertion sociale et professionnelle des analphabètes, en collaboration avec l’UNESCO.

Dans le domaine de l’investissement, l’initiative Growing Sustainable Business a permis d’intéresser le secteur privé à la lutte contre la pauvreté, et de fournir un appui à la mise en place du Conseil pour le développement économique de Madagascar destiné à faciliter l’investissement.

Et les exemples que je vous donne là ne sont pas exhaustifs. Maintenant, pour répondre à votre question, je viens d’apprendre que la présence de Madagascar n’est pas souhaitable aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale en Turquie et que 1’euro vaut 3000 Ariary.

C’est bien dommage car tous les efforts faits en sept ans pour asseoir cette image de pays respectable et digne de confiance tombent à l’eau. Car il ne faut pas se voiler la face, la non invitation à ce genre de réunion signifie que le pays est rangé dans la catégorie des pays non fréquentables avec des dirigeants indésirables et qualifiés de "persona non grata".

Ensuite être écarté de la réunion du F M I signifie l’arrêt des financements extérieurs, aucun organisme de financement légal et normal au monde n’accorde son financement sans l’aval du FMI. Or le budget de Madagascar est composé à plus de 80 pour cent du financement extérieur.

Concernant les effets néfastes de la crise, laissez-moi en premier lieu reprendre certaines analyses récentes de personnes et d’organismes très qualifiés :

* Mme Krystyna Bednarska, Chef du Programme Alimentaire des Nations Unies (PAM) a expliqué déjà au 20 mars 2009 que les pertes d’emplois du fait de la crise politique risquent de précipiter les pauvres et les classes moyennes basses dans la misère. Quant aux plus démunis, qui sont estimés à plus de 500.000, ils ne peuvent même pas s’offrir les denrées de première nécessité à cause de la crise en cours. Cela est en train de se vérifier, aujourd’hui plus de 400 entreprises ont déjà fermé.

* Rien que dans le secteur tourisme, la baisse de l’activité a entraîné un déficit de l’ordre de 390 millions de dollars américains, et près de 25.000 métiers sont sérieusement menacés, selon le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA).

* Enfin, le porte-parole de la société civile, Monsieur Roland Razafindramanitra, a livré ses propres évaluations, le lundi 3 août à la Résidence Ankerana. Se référant aux données chiffrées du ministère de l’Economie du mois de mai 2009, la société civile a répertorié au total 15 000 pertes d’emplois en raison de la crise. Se fondant sur les enquêtes effectuées par les groupements professionnels comme le GEM et le FIVMPAMA, elle établit 3 700 pertes d’emplois directs dans le commerce et le service. 153 entreprises, 55 établissements hôteliers et 51 entreprises en zone franche, relève-t-elle, ont dû avoir recours au chômage technique ; réduisant ainsi 2041 personnes, dont 823 dans le secteur tourisme, au chômage technique.

Selon ce Monsieur, la crise perdure, c’est le KO pour le monde des affaires et le chaos social. Un crime que la société civile ne peut laisser faire. Moi je dis qu’il a raison.

Personnellement, j’estime le nombre de travailleurs qui vont perdre leur emploi entre 150 000 et 200 000 ce qui signifie globalement qu’entre 750 000 et 1 000 000 de personnes vont se retrouver complètement démunies rien qu’à Antananarivo, car rien qu’avec l’AGOA, 70 000 emplois sont, à ce jour, déjà perdus.

Pour synthétiser sur ce point j’aimerais rappeler que lors de l’élaboration du budget 2009, notre prévision de taux de croissance était de 7,5 et maintenant la prévision à la fin du premier semestre 2009 est de 2,2. En matière de balance de paiement en 2008 fin du premier semestre nous avions plus de 66 millions de DTS, maintenant à la même époque nous avons un déficit de moins 177 millions de DTS.

Donc on va, je dirais même, on court vers la catastrophe socio-économique et humaine ".


2) Outre les emplois directs et indirects, pouvez-vous évaluer les conséquences sociales sur les bénéficiaires des programmes tels le PSI ou la lutte contre le SIDA et les MST ?

"C’est très simple, vous savez, quand vous ne travaillez pas, vous ne pouvez pas vous nourrir convenablement et votre corps devient facilement vulnérable. Ensuite comme tout le monde le sait, l’oisiveté est la mère de tous les vices.. La question est maintenant de savoir si les subventions reçues pour ces programmes sont catégorisées dans les aides humanitaires. Je ne pense pas car la lutte contre les fléaux sanitaires tels que le sida, la malaria relève plutôt d’un programme de gouvernement. Par ailleurs, il n’y a pas que le chômage, mais il y a d’autres facteurs générés par cette crise qui vont contribuer à l’augmentation des risques de prolifération de ces terribles maladies, il en est ainsi de la gabegie instaurée par le pouvoir putschiste, de l’indiscipline qui est devenue le mode de vie et de pensée pour beaucoup de gens. Les risques sont tellement incommensurables qu’il est hasardeux de faire une quelconque évaluation fiable qui sera démentie par une aggravation de la situation demain. C’est malheureux, mais je répète encore on court vers une catastrophe socio-économique et humaine".


3) On dit ici que vous êtes victime de vos propres proches collaborateurs qui vous ont induit en erreur. Lequel ou lesquels parmi eux ont été contre vos projets d’amnistie ou de réconciliation ?

" Non, je ne suis pas victime, c’est le peuple malgache qui est victime des agissements malsains de ces gens qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels. Et quitte à renier tout sens de l’éthique, ils sont capables de faire des pactes même avec le diable.

L’amnistie et la réconciliation nationale, je les ai déjà proposées lors d’un discours à Antsiranana. C’était lors de la première législature. Tout est clair non ? "


4) Quand à un moment donné vous accusiez directement la France d’être votre détracteur sinon d’avoir appuyé les putschistes, aviez- vous des preuves ou du moins des indices probants ?

"Il ne faut plus infantiliser le peuple malgache. Il est capable d’analyser les faits qui se passent actuellement dans son pays. Et en outre, il ne faut pas oublier que Madagascar est le pays où il y a la plus forte congrégation française en Afrique subsaharienne avec tout ce que cela suppose et engendre. Et savez-vous pour se détendre un peu que même en anglais on dit coup d’état" ?


5) Quel est le message que vous voulez adresser aux partisans des trois mouvances qui s’opposent à l’initiative unilatérale de Andry Rajoelina ?

"Le principe que nous avions soutenu à Maputo et que nous soutenons encore peut se résumer ainsi : Plus jamais de coup d’Etat à Madagascar, en Afrique et partout dans le monde. Ensuite nous étions, je pense des hommes d’honneur et des patriotes pour avoir signé les accords de Maputo. Tenons nos engagements et vous les partisans de chaque mouvance, aidez nous par tous les moyens à rendre effectifs ces accords. Que Dieu nous bénisse ! Merci beaucoup".


Propos recueillis par Raw, le Courrier.com
21 septembre 2009

mardi 22 septembre 2009

Lettre pour les Etats Membres et le SG de l'ONU

Aux représentants des pays membres de l'ONU
Au Secrétaire Général de l'ONU

Le 21 septembre 2009

Concerne: MADAGASCAR: Présence du putschiste Rajoelina à l'Assemblée Générale des Nations Unies, New york

Votre excellence,


Depuis plus de sept mois, la République de Madagascar est entrée dans une crise politique grave et le nombre de victimes s'intensifie chaque jour. La population malgache manifeste dans toute l'île, par centaine de milliers, et quotidiennement pour montrer sa volonté de voir le retour de la légalité constitutionnelle et précisément l'application des accords signés de Maputo pour la formation d'un gouvernement consensuel et inclusif de transition, conformément aux recommandations du Groupe International de Contacts et de la Communauté Internationale, malgré les intimidations, la censure, la répression violente, les enlèvements et les arrestations.

Le régime du putschiste Rajoelina continue de défier toute la communauté internationale et s'engage dans une voie unilatérale aggravant ainsi la situation du pays.

Nous avons salué l'indignation et la condamnation du régime putschiste par la Communauté Internationale, plusieurs pays d'Europe, d'Afrique et des Etats Unis.

Nous avons constaté les efforts des organisations internationales qui ont condamné et ont su éviter toute forme de légalisation du régime putschiste HAT, notamment ce régime n'a jamais été admis dans les réunions de l'Union Africaine, de la SADC, de l'OIF et de la COMESA.

Nous regrettons que l'ONU, pourtant garant de l'application des conventions internationales, continue par « erreur administrative » d'émettre des invitations au régime putschiste de Rajoelina. L'invitation de ce jour de Rajoelina en temps que Chef d'Etat à l'Assemblée Générale des Nations Unies porte atteinte aux efforts de la Communauté Internationale et enterrine une forme de légalisation des pustchistes. Cette action compromet gravement les efforts du Groupe International de Contact et de l'ensemble de la Communauté Internationale.

En guise de solidarité avec le peuple Malagasy et avec l'ensemble de la Communauté internationale, nous demandons au Secrétaire Général de l'ONU et aux pays membres de l'ONU de :

1. Refuser la présence de la délégation Rajoelina dans toutes les réunions

2. L'application de sanctions fermes pour les instigateurs du Putsch.

3. Refuser systématiquement des demandes de visas des instigateurs du coup d'Etat et des membres de la HAT

Par ailleurs, nous nous inquiétons sérieusement pour la sécurité des habitants, des élus de la majorité, des personalités politiques. Les scènes de violence se répètent. Des cas de tortures ont été rapportés. Les médias sont muselés. Les interdictions de sortir du territoire pleuvent. Nous sommes scandalisés par la manière dont l'équipe de Andry Rajoelina fait fi des règles constitutionnelles les plus élémentaires, paralysant les structures et entraînant l'anarchie dans la capitale et dans le pays tout entier.

Nous vous implorons des actions immédiates pour faire cesser toutes ces barbaries avant que cela s'envenime davantage et fasse des milliers de victimes.

Nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à Madagascar et au peuple Malagasy. Nous vous prions d'agréer, votre excellence, l'expression de nos sentiments très respectueux

Pour les légalistes de Madagascar

Appel à l'ONU : pas de légitimation de Rajoelina !

Voici le lien pour signer la pétition contre la venue de Andry Rajoelina à l'ONU http://www.ipetitions.com/petition/pas-de-legitimation-rajoelina/

Depuis le 17 mars 2009, Madagascar est sous la dictature du putschiste Andry Rajoelina. Toute la communauté internationale est unanime dans sa condamnation de cette prise de pouvoir par la force.

Le Groupe international de contact (GIC), la SADC n'ont pas ménagé leurs efforts pour trouver des solutions consensuelles et durables à la crise que traverse Madagascar depuis 9 mois déjà.

Malgré les efforts consentis par la mouvance de la Légalité représentée par le Président Marc Ravalomanana, le putschiste Andry Rajoelina n'a cure de ces efforts consentis dans l'intérêt suprême de la Nation Malagasy, le putschiste Andry Rajoelina et ses compagnons continuent de narguer la communauté internationale.... Pire, l'ONU aujourd'hui donne un pretexte à celui qui a commis un coup d'Etat de se prévaloir de la légitimation de son acte par l'invitation de Madagascar à sa prochaine Assemblée générale.

Devant cette supercherie du putschiste Andry Rajoelina de profiter de cet événement pour tromper le monde d'une quelconque légitimation, nous, collectif GTT Gasy Tia Tanindrazana, rappelons à la communauté internationale qu'un coup d'Etat n'a jamais été reconnu par l'ONU jusqu'ici.

Nous demandons instamment à l'Organisation des Nations Unies de ne pas accepter en son sein, en la personne de Andry Rajoelina, un hors la loi, car ceci enlèverait à l'avenir toute crédibilité à l'Organisation internationale qu'est l'ONU et constituerait une violation des règles qui régissent l'Institution.

Nous condamnons toute forme de légitimation du coup d'état perpétré à Madagascar le 17 mars 2009.

Le 20 septembre 2009,

Le collectif GTT Gasy Tia Tanindrazana
collectif-gtt.org

http://www.ipetitions.com/petition/pas-de-legitimation-rajoelina/

lundi 21 septembre 2009

Cafouillages autour d'une invitation

Andry Rajoelina a quitté Antananarivo pour New York où il doit participer à l'Assemblée générale des Nations unies. Le président de l'actuel pouvoir malgache a également été convié à participer à une réunion sur le réchauffement climatique qui se tiendra en marge. Une décision pour le moins étonnante compte tenu de la position de la communauté internationale qui ne reconnaît pas le régime d'Andry Rajoelina et réclame le retour à l'ordre constitutionnel.

Aux Nations unies, l'Assemblée générale dispose de son administration et de son protocole et il est fréquent que les Etats de la planète invitent des chefs d'Etat dont les régimes sont pourtant jugés illégitimes par la communuate internationale. Les invitations se font de manière mécanique et automatique explique un fin connaisseur du fonctionnement bureaucratique onusien.

Si des membres veulent débattre de la présence ou non de tel ou tel chef d'Etat, il faut que l'Assemblée générale soit saisie, ce que ni le groupe de l'Union africaine ni le groupe africain n'ont visiblement fait. Oubli volontaire ou négligence ? En tous cas, pour Andry Rajoelina, ce voyage à New York est une bonne opération parce que, plus surprenant encore, il a été convié cette fois par le bureau du secrétaire général à participer avec quelques autres chefs d'État à une table ronde sur le climat.

Pour rattraper, ce qui selon nos sources est une bévue, Ban Ki-moon doit publier un communiqué pour préciser qu'une invitation ne vaut pas reconnaissance du régime Rajoelina parvenu au pouvoir par un coup d'Etat constitutionnel...

Andry « TGV » ne gagne pas sur tous les terrains : l'audience qu'il a demandé au secrétaire général lui a été refusée « diplomatiquement » pour cause d'agenda chargé. Autre déception, selon nos informations, Andry « TGV » n'a pas recu de carton d'invitation de Barack Obama. Le président américain offrira mardi prochain un déjeuner aux chefs d'Etat africains.

par RFI

dimanche 20 septembre 2009

Impasse politique à Madagascar, où les mesures de sécurité ont été renforcées

LE MONDE | 17.09.09 | 15h39 • Mis à jour le 17.09.09 | 16h05

Johannesburg Correspondant régional L'espoir de voir s'imposer une solution politique à la crise entamée à Madagascar en décembre est-il réduit à néant ? Depuis la signature à Maputo (Mozambique), le 9 août, sous une forte pression internationale, d'un accord entre les quatre principaux responsables malgaches, dont l'homme au pouvoir, Andry Rajoelina, et son prédécesseur renversé en mars, Marc Ravalomanana, plus d'un mois s'est écoulé.

Ce délai devait être mis à profit, selon le calendrier retenu à Maputo, pour désigner l'ensemble des responsables chargés de mener le pays à des élections générales "dans un délai n'excédant pas quinze mois".

Le délai a été atteint puis dépassé sans qu'un accord soit trouvé sur la personnalité chargée de diriger la transition. Andry Rajoelina s'est maintenu à son poste et a reconduit le premier ministre, Roindefo Monja, lequel a annoncé la création d'un gouvernement, rejeté par l'opposition et la médiation internationale.

Entre Andry Rajoelina, le chef de la Haute Autorité de transition (HAT) autoreconduit, et les trois chefs des mouvances d'opposition - terme retenu par les médiateurs du Groupe de contact international (GIC) pour amener les dirigeants malgaches à se parler autour de la même table -, le dialogue est rompu. Albert Zafy, Didier Ratsiraka (deux anciens présidents) et Marc Ravalomanana ont entamé un bras de fer avec le pouvoir. Du consensus mis en avant par le texte de Maputo, il n'est plus question.

A la télévision nationale, mardi soir, lors d'un débat tendu avec le représentant de Marc Ravalomanana, le chef du gouvernement, Roindefo Monja a averti que Madagascar pourrait se retrouver "comme en Somalie" avec les responsables de l'opposition dans le rôle des "chefs de guerre".

Le mercredi 16 septembre, lors d'un entretien téléphonique au Monde, le premier ministre s'en est expliqué : "Ils ont payé des militaires pour essayer de nous déstabiliser. Cela a échoué", a-t-il affirmé depuis Antananarivo, la capitale, où il vient de présider un conseil des ministres, avant d'ajouter :"Ils risquent de faire basculer Madagascar dans une autre crise. Ils fomentent des troubles, ils envoient des casseurs. Ils se sont érigés en chefs de guerre virtuels. Heureusement, sur le terrain, les conséquences sont limitées. Nous maîtrisons la situation, l'administration fonctionne."

Dimanche, l'ancien président Albert Zafy, porte-parole de la coalition des trois opposants, avait déclaré que les leaders de l'opposition ne reconnaissaient plus l'autorité du président Rajoelina. "Les trois groupes resteront soudés", avait ensuite insisté l'ex-président, qui a entamé une tournée de mobilisation en province avec ses alliés. Quelques jours plus tôt, les responsables de la coalition avaient proposé que l'armée prenne le pouvoir jusqu'à l'organisation des élections générales. L'armée avait décliné l'offre.

Madagascar est suspendue des instances de l'Union africaine (UA) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). L'organisation régionale soutient son prédécesseur, Marc Ravalomanana. Depuis son départ forcé en mars, le président déposé vit en partie en Afrique du Sud. Il a pu, un temps, espérer un appui militaire de la SADC pour être ramené à Madagascar. Ces hypothèses avaient été abandonnées pour laisser la place à des négociations menées par le GIC, qui ont culminé avec la signature de l'accord de Maputo. Celui-ci, qui instaurait notamment une amnistie pour les chefs d'Etat, laissant envisager le retour de Marc Ravalomanana.

Restait encore à résoudre de sérieuses difficultés. "Andry Rajoelina avait beaucoup lâché à Maputo. Il n'a pu tenir ses promesses une fois de retour à Madagascar", analyse une source proche du dossier. Le chef du gouvernement, Roindefo Monja, fait valoir que les chefs des mouvances qui s'opposent à la nomination de son gouvernement comptent certains des leurs dans ce même cabinet. Deux ministres appartiennent, par exemple, à la formation de Didier Ratsiraka, "des gens avec lesquels il a des réunions tous les jours, des gens avec lesquels il dîne, des gens qui ont des cartes de son parti", accuse le premier ministre.

Les relations entre le pouvoir et la médiation sont, elles aussi, au point mort. Roindefo Monja accuse le GIC d'avoir "trahi" Madagascar, d'être un "amplificateur des troubles" et d'avoir "tordu le bras"à Andry Rajoelina pour l'amener à signer l'accord de Maputo. "Nous ne sommes pas contre la communauté internationale. Il faut trouver d'autres solutions", ajoute le premier ministre.

Dans les quartiers périphériques de la capitale, des troubles ont repris alors que les partisans de l'opposition se heurtent à l'interdiction de manifester dans le centre de la capitale.

Le conseil des ministres qui s'est achevé mercredi soir a conclu à un "renforcement des mesures de sécurité" ajoutant : "Les entrées et sorties du territoire malgache ainsi que le contrôle de nos frontières vont être sévères et stricts."

D'autres manifestations devraient avoir lieu dans les prochains jours. Un entrepreneur, joint par téléphone, avoue son découragement : "Personne ne dépense d'argent. C'est la crise, on attend."

Jean-Philippe Rémy

samedi 19 septembre 2009

Fausse alerte de kidnapping contre Monja Roindefo

Des rumeurs ont persisté durant la journée d'hier qu'un groupe de militaires et de gendarmes auraient tenté tôt le matin de kidnapper le premier ministre de la HAT, Monja Roindefo et que ce dernier aurait quitté le Palais après avoir été informé de ce projet de prise d'otage dont l'objectif serait de contraindre l'actuel locataire de Mahazoarivo à démissionner. Joint au téléphone hier vers 1h30, ce dernier de répondre: « Je n'en sais rien. Au moment où vous m'appelez, je suis à mon bureau. » Ces rumeurs ont permis de savoir que des coups de feu ont été entendus aux alentours du Palais de Mahazoarivo durant la nuit de jeudi. D'après nos sources, le premier ministre de la HAT, Monja Roindefo, a pu encore assister hier dans la matinée à un Conseil de ministres présidé par le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina.

Revendication. Les mêmes rumeurs ont permis de savoir que les Lieutenants-colonels Charles Andrianasoavina et Lylison Réné auraient revendiqué la démission de Monja Roindefo pour pouvoir appliquer les accords de Maputo. Ces deux héros de la HAT seraient actuellement interdits de mettre les pieds à Mahazoarivo. Joint au téléphone hier vers 19h, le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina de rester prudent sur la question: « Je ne peux pas répondre. C'est une question délicate que vous êtes en train de me poser. » Hier à la même heure, on a encore essayé de joindre par téléphone le premier ministre de la HAT, Monja Roindefo, mais c'est son garde du corps qui a décroché. « Pour le moment, il ne peut pas vous parler car il est en train de recevoir des gens à son bureau. Laissez vos messages ou bien rappelez dans une heure. », a répondu ce dernier.

Tension politique. En tout cas, la tension politique est montée de plusieurs crans ces derniers jours, avec l'annonce par les trois mouvances de leurs meetings conjoints prévus ce jour dans les grandes villes de Madagascar. Chose curieuse, on a constaté hier en début de soirée la présence massive et impressionnante des éléments des forces de l'ordre sur la Place du 13 mai alors que les anti-HAT n'avaient pas prévu de tenir de rassemblement hier à cet endroit sensible d'Antananarivo. Par ailleurs, les pressions pour l'application des accords de Maputo deviennent de plus en plus fortes malgré le silence du GIC. Malgré tout, Andry Rajoelina et sa délégation quittent ce soir le pays pour assister à New York à l'Assemblée Générale de l'ONU consacrée au réchauffement climatique. La présence de Rajoelina à ce Sommet n'est en aucun cas une reconnaissance, ni un début de reconnaissance, précisent les Nations Unies.

RAJAOFERA EugèneMidi-Madagascar

vendredi 18 septembre 2009

J.M. Châtaigner visite Naike Eliane

18-09-2009| Écrit par nr et rc

Egalement citoyenne française, Naike Eliane a reçu ce vendredi à Manjakandriana la visite de Jean Marc Châtaigner, chef de la mission diplomatique française à Antananarivo. Le diplomate a aussi inspecté le lieu de détention de la sénatrice du Tiako i Madagasikara ainsi que les conditions générales de son incarcération. De même, il a voulu se faire une idée de l’état de santé de l’héroïne des Légalistes. J.M. Châtaigner a donc pu voir de ses yeux les bleus et les contusions qui couvrent maintenant le corps de l’élue de Morondava. Selon les témoins, il s’est indigné de la brutalité dont a été victime Naike Eliane au cours de son kidnapping arbitraire et a protesté contre sa mise en détention dans ce bagne. D’après toujours les mêmes témoins, le représentant français a appelé au téléphone Razanamahasoa, garde des sceaux du fat pour lui faire part de son indignation.

Double visite

Pour sa part, un représentant des Nations Unies a également interrogé le ministère des Affaires étrangères sur le cas de Naike Eliane. Diverses sources indiquent que l’Onu proteste contre l’arrestation, les conditions générales de détention et l’arbitraire subis par la sénatrice de Menabe. Cette double visite en dehors des membres de la famille ainsi que des amis politiques a plus ou moins réconforté la prisonnière politique. Visiblement, elle garde le moral et ne compte pas abdiquer de sitôt son combat contre le totalitarisme. Naike Eliane a été appréhendée par les forces de répression vendredi 11 septembre à son hôtel aux 67 ha puis gardée à vue à la gendarmerie pendant deux jours et finalement expédiée en prison à Manjakandriana où elle succède à une autre légaliste : Ihanta Randriamandranto.

vendredi 11 septembre 2009

Ambohijatovo pour réunir les trois mouvances (10 Septembre 2009)

Premier regroupement public entre la mouvance Ravalomanana et Zafy Albert. Une délégation de représentants de la mouvance Zafy a participé à la manifestation sur la place de la légalité jeudi. Les partisans de la mouvance Zafy viendront nombreux pour les autres rassemblements selon Tabera Ramanantsoa.

Voir les deux mouvances réunies à Ankorondrano aurait été inimaginable les mois précédents, mais chacun aura mis son égo politique de côté pour atteindre un même but, déchoir Rajoelina et son gouvernement.

L’ambiance a été brulante sur la place de la légalité, les manifestants ont été revitalisés par les différentes déclarations des orateurs. Rajoelina et son gouvernement ont bafoué les accords de Maputo, Rajoelina est un dictateur, Rajoelina et son gouvernement ne sont pas les bienvenus à la tête de l’Etat, il faut remettre le pays à l’ordre constitutionnel, tels ont été en gros les messages véhiculés.
Les deux mouvances se redonnent rendez – vous vendredi, cette fois - ci avec la mouvance Ratsiraka. Le rassemblement se fera sur le jardin mythique de la place de la démocratie à Ambohijatovo.

Cette sortie est une reconquête de la place de la démocratie, le dernier rassemblement des légalistes à Ambohijatovo remonte à la mi – juin. Une grande marche avait alors été organisée par les partisans de la légalité pour rallier le Magro Ankorondrano et la place de la démocratie Ambohijatovo pour un rassemblement de prière. Quand les légalistes voulaient reprendre le rassemblement sur la même place le lendemain, ils avaient été empêchés et repoussés par les forces militarisées. La place de la démocratie n’a plus accueilli de mouvement politique depuis, la place a même rarement accueilli de rassemblement (tout court).

La sortie de vendredi sera ainsi un évènement. L’accès d’Ambohijatovo sera – t – il barricadé ? Les forces militarisées seront – elles présentes pour empêcher l’entrée ? Le mouvement sera – t – il une fois de plus réprimé ? Car si le mouvement légaliste avait toujours suivi une tendance pacifiste, la répression du mouvement a toujours été violente.

Les réponses seront pour vendredi mais la déclaration du préfet d’Antananarivo donne déjà un avant – gout, le préfet a annoncé qu’il faut une autorisation pour une manifestation publique.

En tout cas, les trois mouvances viennent d’entamer la première phase de leur action commune. Une mobilisation de la population en parallèle avec des actions de concertation pour reprendre les négociations sur les principes de Maputo.

Dommages et intérêts : qui va payer (10 Septembre 2009)

Opinion

L’économie malagasy est en plein déclin et la situation sociale empire de jour en jour. Les prix ne cessent d’augmenter, le nombre de nouveaux chômeurs également et la situation financière de l’Etat ne permet pas d’aller dans le sens du développement. Gaspillage et dépense incongrue constituent les mouvements des comptes publics, les aides sont coupés, les caisses sont presque vides si ce n’est déjà vides. Et le pire est encore à venir.

L’optimisme devrait certes être le maitre mot actuellement, ne pas baisser les bras, tomber dans le fatalisme serait abandonner par forfait.

Peut – être. Mais jusqu’à présent, l’évolution des évènements annonce un avenir plus que critique de la situation socio – économique du pays.

Qui va trinquer ? Mais la population.

Des politiciens peuvent faire des grands discours comme dire que Madagascar peut se passer des bailleurs traditionnels, ils peuvent prétendre trouver d’autres sources de financement et annoncer que le nouveau gouvernement est à pied d’œuvre pour faire avancer le pays. Mais les discours ne nourrissent pas un peuple qui coure à la famine et ne remplissent pas les caisses d’un Etat enclin à la faillite. Et arranger des belles paroles n’enlèvent en rien à la vérité des faits. Madagascar qui se retire des bailleurs traditionnels facile à dire et c’est déjà en cours, mais ce n’est pas Madagascar qui se retirera ce sont les bailleurs qui vont rejeter le pays. Trouver d’autres financements, il faudra bien étant donné que les « anciens partenaires » abandonneront le pays si l’environnement ne leur est pas « favorable ».

Jusqu’à trouver une solution de rechange, le pays s’enfoncera, la vie du pays et de sa population n’attendant pas après la fierté (l’imbécilité) des politiciens.

Les personnes qui se sont appropriées le pouvoir semblent en effet oublier qu’outre les aides et financements extérieurs, les caisses de l’Etat vivent avec les impôts et taxes que la population verse. Les forces de l’ordre, c’est la population qui les paye, tout comme ces membres du gouvernement et leur Président, les travaux de développement, les remboursements des financements extérieurs (il y en a qui doivent être remboursés)….

Et comment les malagasy pourront – ils s’acquitter de leur obligation vis – à vis de l’Etat s’ils n’arrivent même pas à vivre. Quand on roule en voiture de luxe, que l’essence est payée par les contribuables et que les salaires s’élèvent à plus de 2millions d’ariary par mois, il est facile de dire qu’il faut se préparer à quelques difficultés.

Maintenant et après, (que la situation politique s’arrange ou pas), c’est la population qui trinque. Car pour relever le pays, même si les aides extérieurs reprennent, la population devra encore payer pour sortir de la situation de misère dans laquelle les politiciens en place laisseront le pays.

Ce qu’il faudrait, ce serait mettre en place des mesures selon lesquels les personnes responsables du déclin du pays « paient » pour rétablir le même pays. En gros, les milliards engrangés en quelques mois par les détenteurs du pouvoir devraient être réquisitionnés pour renflouer les caisses de l’Etat et rétablir le pays dans le développement. Ce qui serait normal parce que ces richesses ont été accumulées d’une manière « douteuse » sur le dos du simple contribuable.

Au nom du Fihavanana, on peut appeler à la réconciliation et à la négociation. Au nom du Firaisankina, on peut demander à la population de serrer la ceinture. Mais il ne faut pas non plus prendre les malagasy pour des pigeons qu’on peut plumer à tout va. Les petits « tahiry » des malagasy n’ont pas été constitués pour enrichir les fourbes et les paresseux.

Action prévue par les trois mouvances

Les Trois Mouvances : ZAFY Albert, RATSIRAKA Didier, RAVALOMANANA Marc ont donné rendez-vous aux légalistes

A la « Place de la Démocratie » pour aujourd'hui 11 Septembre à 10 heures (heure locale). Teste grandeur nature sur ce que feront les forces de répressions. Demandons appuis de votre part par l’envoi de messages d’encouragement dans tous les médias.

Salutation militante.

jeudi 10 septembre 2009

Rajoelina déclare la guerre – les trois mouvances prêtes pour l’offensive (09 Septembre 2009)

Dernière tentative de la mouvance Zafy. Au nom du Fihavanana malagasy, la mouvance Zafy Albert a lancé un dernier appel à Rajoelina et sa mouvance pour reprendre le dialogue entre les quatre mouvances. Une lettre va être envoyée à Rajoelina et sa mouvance d’après les explications de Manoro Régis, porte parole de la mouvance Zafy, lettre qui posera des conditions fermes pour que la mouvance Rajoelina revienne sur la table. Un appel de la dernière chance qui s’il ne reçoit pas un écho favorable se changera en action concrète de rejet.

Le ton de la mouvance Zafy annonce un ultimatum à l’endroit de la mouvance Rajoelina de revenir dans l’esprit des négociations, faute de quoi, la mouvance passera au plan B.

Ce que Rajoelina et sa mouvance font est une pure provocation selon Manoro Régis. Ils ont trahi les accords de Maputo et ont compromis les efforts de négociations. « Rajoelina et la mouvance qu’il conduit cherche la guerre, et si c’est la guerre qu’ils cherchent, nous devons nous préparer à cette guerre ». « Nous », il s’agit des trois mouvances (Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka).

Les trois mouvances vont se rapprocher pour se pencher sur ce qui va être entrepris. Dans les couloirs, l’idée d’un gouvernement de consensus, une mobilisation générale des partisans des trois mouvances se confirment.
Ceci n’entrave pas cela, la mouvance Ravalomanana continue la mobilisation contre le coup d’Etat. Réunis par milliers sur la place de la légalité, les partisans de la légalité manifestent leur opposition contre le gouvernement unilatéral et dictatorial de Rajoelina.

Les partisans de la légalité ont toujours démontré leur volonté de s’opposer au coup d’Etat. Des manifestations pacifiques ont été tenues depuis le 21 mars malgré les répressions et intimidations violentes. Après une interruption par respect des accords de Maputo I, les manifestations ont repris le 28 aout après Maputo II pour s’opposer à la nomination de Rajoelina à la tête de la transition et elles se sont renforcées depuis vendredi dernier quand Rajoelina a ordonné la mise en place du nouveau gouvernement Roindefo. Les partisans de la légalité réclament plus de fermeté à l’encontre du nouveau gouvernement et de son président.

Médias publics: tribunes exclusives (09 Septembre 2009)

Zafy Albert se heurte aux portes de la TVM et la RNM. Deux jours maintenant que le professeur a demandé aux chaînes nationales un temps d’intervention mais la demande essuie un report indéfini. Les membres de la mouvance Zafy Albert ainsi que ses partisans avaient pensé marcher en groupe jusqu’aux sièges des chaines a déclaré Manoro Régis, mais par respect du Fihavanana, une délégation a été envoyé pour s’enquérir de la suite de la demande. 15 minutes de direct, c’est ce que le Professeur Zafy Albert demande. Une intervention pour faire part de son opinion et éclairer la population sur les accords de Maputo et les derniers évènements.

Zafy Albert pourra – t – il faire son intervention jeudi ? Pourquoi pas, Ratsiraka Didier a pu faire une intervention téléphonique sur la RNM mardi.

Indépendance des chaines nationales a été une des revendications des manifestants du 13 mai en leur temps. Les responsables des chaines avaient déclaré que les stations allaient être ouvertes à toutes les tendances quand la TVM et la RNM ont repris la diffusion à Anosy.

La HAT jouit totalement de cette « ouverture ». Les stations publiques sont les moyens les plus utilisées par Rajoelina et compagnie mais elles sont muselées pour les autres tendances (qui s’opposent à Rajoelina) dont en tête de liste les partisans de la légalité. Il était exceptionnel de voir ou d’entendre des reportages concernant les manifestations des légalistes sur les stations. Et si couverture il y a, la tournure des commentaires ne reflète pas les faits. Yves Aimé Rakotoarisoa avait fini par jeter l’éponge sur ses chances d’intervenir sur la TVM. Au cours des manifestations des légalistes, Yves Aimé Rakotoarisoa avait demandé des dizaines de fois un débat au niveau de la télévision nationale, un face à face avec n’importe quel membre de la HAT (le plus compétent avait – il demandé) mais le face à face n’eu jamais lieu (n’y avait – il pas de compétent ?). Le seul débat auquel Yves Aimé Rakotoarisoa a pu participer sur la TVM fut celui organisé avec les quatre mouvances quand celles – ci étaient revenues de Maputo I.

L’ouverture tant prôné par Rajoelina sur le 13 mai n’est apparemment destiné qu’à ceux qui suivent sa « cause ».

mercredi 9 septembre 2009

Communiqué des Comités de Défense de la Démocratie de Madagascar – Comité RRM Europe

Le nouveau Gouvernement « Putschiste» de la HAT de Madagascar : l’ « association de malfaiteurs » de Andry Rajoelina et de Monja Roindefo

Le monde entier connait maintenant les vrais visages des personnes qui ont trahies le Groupe International de Contact, et qui ont sabotées les négociations internationales orchestrées par l’ONU et l’UA. Nous pensons que ces personnes porteront à jamais la pleine responsabilité des échecs des négociations pacifiques de Maputo I et II.

En dépit de l’appel incessant de la Communauté internationale qui a réitéré que le retour du Président Ravalomanana et la libération des « otages » sont les préalables aux rencontres de Maputo, Andry Rajoelina et Monja Roindefo ont constitué un gouvernement « putschiste » de décision unilatérale, non légitimé par la Communauté internationale, le Groupe International de Contact et surtout la SADC.

Ce gouvernement « putschiste » ne reflète pas du tout les résultats des élections présidentielles de Madagascar du 06 décembre 2006 où Marc Ravalomanana a été élu Président de la République pour 5 ans, ceci à plus de 55% des voix par une vote démocratique à suffrage universel direct.

Après les négociations infructueuses de Maputo, SEM le Président Marc Ravalomanana reste donc l’interlocuteur direct et légal de toutes les Institutions internationales, puisqu’à ce jour, aucune nation au monde n’a reconnu le régime Rajoelina.

Selon le Code pénal, « article 132-71 », « constitue une bande organisée au sens de la loi tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'une ou de plusieurs infractions » ; « TITRE V : De la participation à une association de malfaiteurs » : « constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'un ou plusieurs crimes ou d'un ou plusieurs délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement ».

Il faut rappeler que le « Putsch » de Andry Rajoelina et consorts était un Coup d’Etat effectué par un groupe armé dans l’objectif de prendre le pouvoir, d’emprisonner des innocents, et de piller l’économie nationale malgache.

Jusqu’à ce jour 08 septembre 2009, les violations des Droits de l’Homme et les « Crimes contre l’Humanité» perpétrés par les mutins de la HAT sur des personnes non armées, femmes et enfants, défendant la légalité, la démocratie et la constitution sont presque quotidiennes à Madagascar :

Assassinat, enlèvement, disparition, viol, arrestation arbitraire, blessure, agression, intimidation, tentative de meurtre, "kidnapping", menace de mort, recueil d’informations, racket, interdiction de sortie du territoire, perquisition illégale, braquage de sociétés publiques et privées, vol et pillage du patrimoine végétal et animal…
Les fonds des banques centrales et des ministères, les recettes des hôpitaux, des douanes, des entreprises commerciales, des usines, les espèces végétales ou animales protégées…sont pillés d’une façon systématique par la HAT.
Un grand nombre d’élus démocratiques légalistes qui suivent l’appel à la grève générale contre la HAT sont intimidés individuellement par les mutins.


Ses actes sont contraires à une déontologie démocrate et constitutionnelle, et sont fortement punis par des lois internationales.

Plusieurs enquêtes internationales sont en cours, et plusieurs plaintes ont été déposées par plusieurs organismes, dont celle du Collectif GTT (Gasy Tia Tanindrazana) qui a été instruite auprès du Parquet de la République de Paris (France).

Puisque la majorité nationale reste acquise au président Marc Ravalomanana et que ce dernier bénéficie jusqu’à présent de la reconnaissance internationale, la Communauté internationale doit tenir en compte que la nomination des ministres du Gouvernement de son SEM Manandafy Rakotonirina est plus que primordiale dans la résolution de cette crise.

Jusqu’à ce jour, nous pensons réellement que le Président Marc Ravalomanana a su montrer au monde entier un réel programme de sortie de crise, et c’est pourquoi le peuple malgache et le monde entier doivent soutenir le Président Ravalomanana et son Gouvernement.

Nous notons que le peuple malgache n’oubliera jamais les faits marquants de l’Histoire de Madagascar ci-dessous :


http://www.youtube.com/watch?v=jxhSNuoG-70 : Meurtres : Ratsiraka 10 août 1991
http://www.youtube.com/watch?v=Rl0_MG1Yz_I : Kidnapping, Coup d’Etat, peur des diplomates à Antanimena : 17 mars 2009
http://www.youtube.com/watch?v=LNovzDewmZk : Kidnapping PM M.Rakotonirina
http://www.youtube.com/watch?v=d19wSJQPBMw : Répression des Pro-Ravalomanana
http://www.youtube.com/watch?v=X_OLhTcIurY : Place de la Démocratie interdite aux Légalistes
http://www.youtube.com/watch?v=tyQX9t4ptKc : CAPSAT : Tabassage gratuit
http://www.youtube.com/watch?v=YID1VdYVl9I : Mobilisation ProRavalomanana
http://wapedia.mobi/fr/Albert_Zafy : Tandem Zafy Albert/Norbert Ratsirahonana 1996
http://madalibre.wordpress.com/2009/05/26/revelations-dun-garde-presidentiel-sur-le-7-fevrier/ : Les tirs viennent du côté de Roindefo, non des gardes présidentielles.
http://www.youtube.com/watch?v=01O0wsUeGjM : Répression du 28 mars 2009 : Drapeau souillé par CAPSAT

Communiqué des Comités de Défense de la Démocratie de Madagascar – Comité RRM Europe

Récidive à la HAT… Rejet de la SADC – Haro des trois mouvances (08 Septembre 2009)

Le gouvernement nouvellement mis en place est le gouvernement de Rajoelina et non un gouvernement de Consensus. Les trois mouvances, Zafy, Ravalomanana et Ratsiraka ont clairement exprimé leur rejet du gouvernement du couple Rajoelina - Roindefo. Ratsiraka et Ravalomanana eux – mêmes ont manifesté leur opposition au gouvernement et ont déclaré que leurs mouvances n’ont pas de représentant dans ce gouvernement.

Mardi, Roindefo avait annoncé les noms des personnes qui constituent à partir de maintenant son gouvernement. Le gouvernement maintient la majorité des ministres HAT, il diffère du précédent par le rajout de nouveaux postes pour faire entrer de nouvelles personnes.

Rajoelina et Roindefo justifient la mise en place de leur nouveau gouvernement par les accords de Maputo I. Pour Rajoelina, dans ces accords, il a été annoncé la mise en place des institutions dans un délai de 30 jours, et c’est le cas. Pour Rajoelina et Roindefo, le gouvernement nouvellement en place est un gouvernement de consensus par la présence de personnes qui ont travaillé avec Ratsiraka et Ravalomanana.


Les personnes objets de spéculation

Alain Tehindrazanarivelo (vice premier ministre chargé de la santé publique), Maharante Jean de Dieu (ministre de l’élevage) et Mamy Ratovomalala (ministre des mines) ont travaillé pour Ratsiraka Didier

Jacques Sylla (président du congrès), Rajemison Rakotomaharo (vice – président), Cécile Manorohanta (vice premier ministre chargé de l’intérieur) ont travaillé pour Ravalomanana Marc

Alain Andriamiseza (ministre des pêches) a participé dans la lutte pour la légalité.

Ratsiraka : « Ceux qui ont travaillé avec moi ne sont pas tous des membres de la mouvance Ratsiraka... aucune de ces personnes ne sont de la mouvance Ratsiraka »

Ravalomanana : « il est vrai que ces personnes ont travaillé avec moi mais elles ne sont pas de la mouvance Ravalomanana… elles cherchent des chaises (siège), la gloire, de l’argent, leurs intérêts personnels non l’intérêt de la population »

Pour Jacques Sylla et Rajemison Rakotomaharo, ils avaient déjà été vus en campagne avec la HAT quand celle – ci s’est mise en place. Le 14 mars, Jacques Sylla a été sur la place du 13 mai au côté de Rajoelina durant une manifestation de la HAT pour réclamer le départ du Président Ravalomanana. Rajemison Rakotomaharo a participé aux réunions organisées par la HAT comme les assises. Ils n’étaient jamais membre de la mouvance Ravalomanana, au contraire, ils s’étaient mis à dos leurs anciens collaborateurs partisans de la légalité. La nomination de ces deux personnes dans le gouvernement a étonné peu de monde.

De ces noms, seul Alain Andriamiseza relève d’une des trois mouvances, mais sa présence au sein du gouvernement Roindefo n’est pas une représentation de la mouvance Ravalomanana.

Fetison Rakoto Andrianirina : « ces personnes ne s’y sont pas présentées au nom de la mouvance Ravalomanana mais en leur propre nom »

Le cas de Andriamiseza a particulièrement indigné le révérend Satrobory. Lui de souligner que Alain Andriamiseza avait déjà été rejeté par les partisans de la légalité à cause de ce qu’il a fait. Les partisans de la légalité avaient déjà émis des doutes sur Alain Andriamiseza et s’étaient interrogés sur sa « fidélité » à la cause légaliste contre le coup d’Etat (au mois de mai Andriamiseza avait été reçu au palais d’Ambohitsorohitra, au mois de juin, il avait fait des remarques contre le retour de Ravalomanana) que sa présence sur la tribune de la place de la légalité se faisait rare ces derniers mois. Des doutes qui s’avérèrent légitimes ?


Madagascar s’isole

Le gouvernement de Roindefo est désavoué de tout part. Outre les trois mouvances, des membres de la société civile et des forces vives à Madagascar, la SADC qui s’est réuni à Kinshasa vient de rejeter le gouvernement de Rajoelina – Roindefo.

Madagascar demeure ainsi suspendu des organes de la communauté économique.

Et la réaction des autres membres de la communauté internationale risque de calquer celle de la SADC. La communauté internationale ayant condamné le coup d’Etat et réclamé le retour à l’ordre constitutionnel en ralliant l’appel à consensus du groupe de médiation.

Rakotoarisoa Jean Eric a manifesté son pessimisme sur l’obtention de reconnaissance de la communauté internationale. « il sera difficile d’obtenir une reconnaissance. La communauté internationale sait lire les accords qui stipulent clairement que les chefs des institutions doivent être consensuels, mais il est clair que ce consensus n’existe pas ».

Les sanctions internationales sont aux portes de Madagascar et la situation sur le terrain dans le pays risque de se rigidifier de plus en plus, la HAT persistant dans la dictature de l’unitéralisme.

A Ankorondrano, la mobilisation des partisans de la légalité se renforce de jour en jour.

lundi 7 septembre 2009

Déclaration de la mouvance Marc RAVALOMANANA

Le Président Marc Ravalomanana rappelle sa position officiellement annoncée dans la Déclaration du 26 août 2009 lors des négociations de Maputo II. Il s’agit en substance du refus de toute légitimation d’un changement anticonstitutionnel et de la nomination des auteurs de coup d’état à la tête du pays.

Suite à la notification au Président Chissano de la réponse officielle de Monsieur Andry Rajoelina concernant la mise en place d’un nouveau gouvernement dans les 72 heures, et dont copie nous est parvenue, Le Président Marc Ravalomanana et sa mouvance ne peuvent adhérer à cette décision unilatérale de Monsieur Rajoelina dans la mesure où elle est en totale contradiction avec l’esprit et la lettre des accords de Maputo.

En conséquence, les membres de la mouvance Marc Ravalomanana ne participeront pas à ce gouvernement projeté par le tandem Rajoelina-Monja Roindefo.

Toutes les personnes ou entités issues de la mouvance qui participeront à ce gouvernement, s’excluent d’elles mêmes de la mouvance Marc Ravalomanana.

Antananarivo, le 05 septembre 2009

Fetison Rakoto Andrianirina
Chef de Délégation de la mouvance Ravalomanana

dimanche 6 septembre 2009

P1090725

Débriefing dans l'ambassade

P1090723

C'est nous le vrai peuple

Victime de la crise

la crise des paysans

tsy manambola ny olona

ny feo ny vahoaka 04 09 09

Pas de participation à la dictature (05 Septembre 2009)

Remerciement à tout va, annonce forte, Monja Roindefo a répondu au discours de Rajoelina par une volonté de tenir bon dans les nouvelles charges que son chef lui confie. Rajoelina par sa déclaration a selon Roindefo réaffirmé sa confiance en lui dans la conduite du gouvernement et il ne va pas le décevoir. Ainsi, Roindefo dans son programme va recevoir dimanche les CV de tous ceux qui sont intéressés à travailler avec lui et dans les organes de transition qu’ils vont mettre en place. Roindefo a en effet annoncé que les candidatures ne seront pas seulement pour le gouvernement mais aussi pour les autres institutions comme le congrès, le conseil supérieur, le conseil national de la réconciliation…

Le discours de Roindefo se voulait rassurant et conciliant. Le gouvernement sera un gouvernement neutre, inclusif et consensuel dans sa composition a avancé Roindefo dans le discours qu’il a fait samedi.

Lui pourtant de déclarer en parallèle qu’il est juste que ceux qui ont soutenu le mouvement de changement dans le pays composent en majorité le gouvernement, ceci face à la demande du groupe Force de changement qui réclame 70% des postes.

Pour les trois autres mouvances (Zafy, Ravalomanana et Ratsiraka), il n’est pas question de participer dans le gouvernement de Rajoelina et Roindefo. La déclaration rejette les principes mêmes des textes de Maputo I, les trois mouvances ne seront pas représentées dans ce gouvernement unilatéral et ne le reconnaitront pas.

A la lecture d’une lettre attribuée à Didier Ratsiraka, un représentant d’annoncer que Didier Ratsiraka fait connaitre que ni l’Arema ni sa mouvance ne participeront dans ce gouvernement.

Manoro Régis de la mouvance Zafy de souligner que personne ne sera envoyée pour représenter la mouvance dans ce gouvernement, aussi quiconque s’y présentera est un usurpateur.

Une déclaration qui mérite d’être relevée, surtout que de son côté Roindefo a annoncé que des personnes des trois mouvances étaient intéressées à participer dans le gouvernement qu’il va mettre en place.

Niet. Le gouvernement qui sera mis en place ne sera jamais consensuel et inclusif même si il va compter dans ces rangs des personnes du TIM, du CRN, de l’AREMA…parce que ces personnes se seront présentées en leur propre initiative.

Le pays tout entier est maintenant pris à témoin sur celui qui est vraiment le dictateur selon Fetison Rakoto Andrianirina. Rajoelina a décidé de mettre en place un gouvernement et va l’imposer au pays et à la population. Selon ce représentant de la mouvance Ravalomanana, Rajoelina est en train de jouer avec le pays.

Nième médiation pour quel résultat ? (05 Septembre 2009)

Décevant. C’est le terme que Niels Marquardt, Ambassadeur des Etats Unis, a utilisé pour qualifier le discours tenu par Rajoelina vendredi. La décision de Rajoelina va dans le sens d’une solution unilatérale selon l’ambassadeur, une décision qui ne reflète pas les accords de Maputo. Niels Marquardt avec d’autres diplomates se sont réunis avec des membres du GIC samedi pour statuer sur la déclaration émise par Rajoelina. Le gouvernement qui va être mis en place relève de l’initiative unilatérale de Rajoelina selon ces diplomates qui appellent à la reprise des négociations dans l’esprit de Maputo pour trouver une solution consensuelle.

« Nous considérons que les accords signés à Maputo demeurent le cadre de consensus sur la sortie de crise pacifique, consensuelle, neutre et inclusive, et nous considérons que les acteurs de la politique malgache doivent se serrer les coudes et reprendre le dialogue pour une concertation approfondie en vue de la répartition consensuelle des postes de la transition » a déclaré Ablasse Ouedraogo du GIC.

Plus de sagesse et d’ouverture d’esprit, c’est ce que réclame monsieur Ouedraogo.

Un dialogue inclusif, serait – ce encore possible ? et aboutira – t – il à quelque chose ?

Dans les déclarations qu’ils ont faites depuis le début des négociations, les médiateurs, malgré quelques remontrances ici et à là à l’endroit des fortes têtes, avaient toujours manifesté un optimisme béant sur l’issue des négociations. Une solution pacifique, concertée pour sortir la population malagasy de la crise. Le principe le voudrait et c’est le rôle des médiateurs.

Mais jusqu’ici, les négociations n’ont rien donné, du moins, rien d’unanime entre les quatre mouvances. Les négociations avaient été hypothéquées à chaque fois par l’attitude d’une des mouvances. L’on rappel en effet que les négociations à Madagascar à l’hôtel le Hintsy ont été rompues quand Rajoelina a commis son coup d’Etat, les négociations à l’hôtel Carlton ont été interrompues au mois de juin quand la mouvance Rajoelina a décidé de ne plus y participer, Rajoelina n’a pas été présent aux négociations d’Addis Abeba en juillet, les négociations de Maputo II ont capoté parce que la mouvance Rajoelina voulait du temps et le résultat est ce que tout le monde voit actuellement.

Il est difficile de croire que les discussions puissent avancer quand l’un des protagonistes s’intronise décideur suprême. La donne actuellement est de un contre trois (ou trois contre un, l’ordre est selon). Une mouvance veut s’imposer, trois mouvances veulent avancer vers une solution consensuelle.

La société civile avait rappelé au début de la semaine que consensus ne veut pas forcément dire unanimité. La suite des négociations devra tenir compte de la composition des évènements actuels surtout que Rajoelina a déjà annoncé qu’il n’ira plus à Maputo.

Et s’il n’y a plus moyen de trouver un consensus entre les quatre, peut être qu’il est maintenant temps de prendre d’autres mesures pour revenir à l’ordre constitutionnel.

samedi 5 septembre 2009

Rajoelina a, encore une fois, décidé de s'imposer Président

Andry Rajoelina a decidé de rester président et il maintient Monja Rohindefo à la primature. Mais il le charge de former un gouvernement d'ouverture. L'information n'en est pas une. Rien ne change. On se demande de quelle ouverture il parle. Et surtout vers qui ?

Qu'il garde son gouvernement tel qu'il est. Personne, à part les gens de son propre camp, n'est intéressé. Par contre, il faut arrêter à chaque fois de mettre toute la classe politique dans le même sac en disant de manière indistincte: "ne prenez ni le peuple ni l'économie en otage". Ceux qui jouent avec la vie et l'avenir de tout un peuple sont clairement identifiés: les tégévistes. Il faut les condamner et leur faire comprendre par des actions concrètes qu'ii faut qu'ils arrêtent de narguer toute l'humanité. Et plus, les condamnations ne leur font plus mal. Il faut passer à l'étape suivante: les sanctions individuelles.

La communauté internationale ne doit pas chercher non plus à organiser un Maputo III. Le chef putschiste a dit qu'il n'y irait plus. Alors point n'est bésoin de chercher à ramener aux négociations des gens de mauvaise foi et de mauvaise volonté. Puisque cette communauté internationale a condamné à l'unanimité le coup d'Etat perpétré par Andry Rajoelina et que ces mêmes putschistes sont en train de lui signifier clairement que ses prises de position et ses récommandations ne signifient pas grand chose, elle doit réagir et, surtout, arrêter de se déclarer neutre. On ne peut pas condamner et ensuite se déclarer neutre. Elle doit intervenir de tout son poids, et militairement s'il le faut, pour imposer au minimum une élection dans les meilleurs delais. Le sort de tout un peuple vaut bien cette ingérence.

DEVOIR D'INGERENCE

Que l'on n'invoque pas la notion de souveraineté pour refuser cette ingérence. La souveraineté, comme nous l'avons déjà expliqué, appartient au peuple. Dans une République et dans une démocratie, elle s'exerce au nom de ce peuple mais par des dirigeants... élus. Des dirigeants qui se sont emparés du pouvoir par la violence n'ont aucune légitimité pour invoquer cette notion. Ils ont été les premiers à l'avoir violée par leur coup d'Etat. D'où, le peuple, la majorité, celle qui refuse la tyrannie de Tgv, ne peut être que pour l'application d'une autre notion: le devoir d'ingérence. Ce, au nom de la solidarité universelle. François Mitterand, "Ma liberté ne vaut que si j'assume celle des autres" (in "L'abeille et l'architecte"). Les Malgaches sont alors en droit de demander aux autres de protéger ou de restaurer leur liberté. Le même Président disait aussi: "Laissez la tyrannie régner sur un mètre carré, elle gagnera bientôt la surface de la terre". A méditer !

Par sammy rasolo
http://rasl.trib.mid.over-blog.com/article-35686182.html

vendredi 4 septembre 2009

Boucle infernal – le coup persiste (04 Septembre 2009)

Le divorce est consommé, les chances pour que les quatre mouvances s’entendent se sont évanouies à jamais. Les négociations diplomatiques n’ont abouti qu’à conforter la mouvance Rajoelina dans son égo. Rajoelina vient de traduire à son compte les accords de Maputo. Les institutions de la transition décrites dans les accords de Maputo I vont être mise en place selon Rajoelina, mais selon sa vision à lui. Ainsi, il a donné ordre à Monja Roindefo de mettre en place « le gouvernement de la transition ». Celui qui n’a pas pu garnir les postes ministériels durant plus de six mois a 72 heures pour créer un nouveau gouvernement.

Dans ce schéma, Rajoelina est décidé à se river à la chaise qu’il s’est lui-même attribué et confirme Roindefo à la place de Premier Ministre. Quand à cette décision qu’il a prise, Rajoelina de déclarer que c’est l’aspiration du peuple malagasy.

La théorie de la démocratie voudrait que la voix de la majorité soit le choix de l’entier et que passer aux urnes soit la manière pour le peuple d’exprimer son vote, mais après deux jours de consultation de sa base (ses partisans et les politiques qui constituent la HAT), Rajoelina se fait porte voix de la population toute entière pour conduire à sa guise la transition. Combien se reconnaîtra dans cette décision de Rajoelina ?

Rajoelina est resté fidèle à ses principes et vient ainsi d’écarter d’une déclaration les accords de Maputo I dont la charte des valeurs qu’il a annoncé être l’initiateur.

L’équipe conjointe de la médiation a ainsi la position de la mouvance Rajoelina, La position des trois mouvances Zafy, Ravalomanana et Ratsiraka a obtenu un écho de la part de l’armée (des responsables actuellement en place). Le Général Ravelomanana Claude a déclaré que l’armée rejette la mise en place d’un directoire militaire et que les forces armées rejettent toute nomination qui n’a pas reçu l’aval de la hiérarchie.

Jeudi, Zafy Albert avait annoncé la décision des trois mouvances d’une solution militaire pour les postes bloquants de la transition que sont la Présidence, la Vice – Présidence et la Primature.

« Il ne s’agit pas de directoire militaire mais de donner aux militaires la chance de prendre leur responsabilité » a expliqué le Général Rakotoarijaona Désiré, ancien Premier Ministre. Selon ce Général, il y a une méprise totale sur les déclarations de Zafy Albert. La décision des trois mouvances de laisser aux militaires les trois postes ne signifie en rien la mise en place d’un directoire militaire. Des militaires qui tiennent des postes au niveau d’un gouvernement (sans que ce soit des postes relatifs à la sécurité et la défense) n’est par ailleurs pas une nouveauté.

Où se dirige la sortie de crise entre les quatre mouvances face à ces nouvelles donnes, l’appréciation des médiateurs et de la communauté internationale est attendue. Dans un communiqué, les Etats Unis déclarent que « Toute action unilatérale d’une quelconque partie menacerait la résolution de cette crise politique »

Pour la mouvance Ravalomanana, les mobilisations se poursuivent. La place de la légalité a connu une affluence sans précédent vendredi. D’après les informations, les trois mouvances pourraient prendre des mesures pour démontrer leur solidarité suite à la déclaration de Rajoelina de vendredi.

jeudi 3 septembre 2009

Sortie de crise : de la rigueur face à l’absolutisme (03 Septembre 2009)

La mouvance Rajoelina a brillé par son absence durant la rencontre de jeudi matin au Carlton. Ny Hasina Andriamanjato est venu mais est reparti quelques minutes après. D’après ses explications, il a été dépêché par la mouvance pour s’excuser auprès des trois mouvances que sa mouvance ne pouvait assister à la rencontre au Carlton parce qu’il y a une réunion « importante » organisée par Rajoelina et la HAT ainsi que les forces de changement et que la mouvance Rajoelina appelle les trois mouvances pour un autre entretien jeudi après – midi. (La rencontre au Carlton de jeudi est prévue depuis mardi et la mouvance Rajoelina a été prévenue de cette réunion.)

Insolence ou affront, l’attitude de la mouvance et surtout de Rajoelina a désappointé le professeur Zafy Albert. Pour le professeur, c’est la preuve que la mouvance esquive la recherche de solution consensuelle. Zafy Albert de noter que Rajoelina n’accepte pas la transition consensuelle parce qu’il se dit déjà chef de transition.

Il fut clair jeudi que les trois mouvances étaient décidées à prendre des dispositions malgré l’entêtement de la mouvance Rajoelina de vouloir s’imposer. Les débats de jeudi matin ont abouti à un consensus entre elles pour dénouer la situation.

Les mouvances Zafy, Ravalomanana et Ratsiraka vont proposer aux médiateurs vendredi une solution militaire pour les postes objets de blocage dans la transition (Président, vice – président et premier ministre de la transition). « Après la réunion d’hier, d’aujourd’hui et le débat que nous avons fait ce matin, nous sommes arrivés à la conclusion suivante : il appartient maintenant aux militaires de prendre leur responsabilité, pour nous c’est la seule solution ». Selon les explications de Zafy Albert, s’il ne peut être trouvée de solution dans les rencontres et les débats des civils, la solution se trouve au niveau des militaires. Des déclarations ont été faites par des militaires selon lesquelles ils ne font pas de politique, qu’ils étaient neutres et aussi qu’ils allaient prendre leur responsabilité si les civils n’arrivent pas à s’entendre.

Actuellement, la situation est dans l’impasse, il n’y a plus de solution aussi la prise de responsabilité des militaires est la solution que nous avons trouvé a poursuivi Zafy Albert.

Reste à certifier de l’impartialité des militaires qui seront mis en place au niveau des trois postes clés de la transition.

En effet, malgré les différentes déclarations émises par les militaires sur leur neutralité et leur a-politisation, des mouvements tendancieux de (une partie de) militaires ont été observés dans le pays, des militaires ont manifesté ouvertement leur penchant pour Rajoelina. Il faut aussi se rappeler des évènements de mars dernier quand des militaires ont pris part au coup d’Etat, quand des militaires ont donné un pouvoir (qu’ils n’avaient pas et qu’ils refusaient) à Rajoelina et que jusqu’à maintenant, des têtes brulées de l’armée continuent à brandir kalachs et poings face à la libre expression.

De son côté, Rajoelina n’a pas encore dévoilé sa proposition pour les médiateurs pour vendredi. Mais il apparaît plus qu’évident que cette proposition n’est pas différente de celle que sa mouvance a jusqu’alors exigé. Jeudi, Rajoelina a réuni ses adeptes à Iavoloha aucours de laquelle réunion l’égo et l’appétit de la HAT ont été aiguisés.

Deux propositions au moins arriveront donc au niveau des médiateurs vendredi. Comment les médiateurs vont confronter les propositions ? Comment une proposition sera jugée plus consensuelle qu’une autre (l’unanimité d’un consensus ne pouvant être acquises vue l’entêtement d’une des mouvances) ? Y aura – t – il une proposition qui sera retenue et comment sera – t- elle avancée aux mouvances pour validation ?...la méthode des médiateurs pour consulter les propositions est inconnue à l’heure actuelle.

Par ailleurs, il reste à savoir quelle mesure sera prise pour sortir le pays de la crise si aucune des propositions n’arrive à dénouer la situation ? La communauté internationale a condamné le coup d’Etat, et la population malagasy sera condamnée (avec les auteurs du coup d’Etat) quand les sanctions vont tomber. Mais « une simple condamnation » permettra – t – elle de mettre enfin un terme au coup d’Etat et d’en déloger les auteurs?

Droit dans le mur (02 Septembre 2009)

Mise en scène

Pas de surprise à Ambohitsorohitra. Le discours de Rajoelina était ce qu’on attendait de lui, les déclarations de ses partisans étaient des plus prévisibles et la position de la HAT sur la suite de Maputo n’a pas étonné grand monde.. Les partisans de Rajoelina demandent (pour faire courtois) le maintien de Rajoelina, de Roindefo et une majorité dans la transition. En gros, les propos tenus à Ambohitsorohitra n’ont pas été différents de ceux déjà émis auparavant par la mouvance Rajoelina et la HAT, se convaincre de leur maintien au pouvoir.

Rajoelina a par ailleurs annoncé qu’il n’ira plus à Maputo N, qu’il enverra sa proposition par mail le 04 septembre. Donc pas de face à face direct pour cette date buttoir.

Le tête à tête pourrait se faire jeudi entre les quatre mouvances, pourrait car maintenant il y a deux appels à rencontre pour ce jeudi. L’une, celle de Zafy Albert, et l’autre de la HAT. Qui répondra présent et pour laquelle de ces deux rencontres?

La concertation appelée par Zafy Albert mardi se poursuivra jeudi. Les mouvances Zafy, Ravalomanana et Ratsiraka ce sont retrouvées mercredi pour préparer cette suite. La mouvance Rajoelina, absent durant la rencontre de mardi l’a été également durant cette préparation. Le sera – t –elle jeudi ? L’attitude de la mouvance Rajoelina a été réprimandée par Zafy Albert mardi. Le professeur, qui s’est placé en tant que ray aman – dreny et non en chef de file, a averti sur la possibilité d’une mise en place d’un gouvernement de consensus entre les trois mouvances face aux manières bloquantes de la mouvance Rajoelina.

Même si aucun accord commun n’a été sorti jusqu’ici par les trois mouvances (Zafy, Ravalomanana, Ratsiraka) suite aux diverses rencontres qu’elles ont tenu, il est clair que les mouvances s’accordent encore sur la recherche d’un consensus entre elles ou du moins font montre d’une bonne foi à poursuivre la concertation (avec les médiateurs internationaux ou sans eux).

Madagascar dépérit

Les concertations se poursuivent et le compte à rebours touche à sa fin. Vendredi, la boucle devra être bouclée et le sort de Madagascar identifié.

Mais la vie du pays n’attend pas vendredi. Madagascar est déjà en souffrance. Rien n’est plus maitrisé. Le trafic de bois précieux empire jusqu’à atteindre des parcs protégés, la monnaie locale perd de sa valeur de jour en jour, la situation économique des foyers décline rapidement, la vie sociale va à la débandade, la sécurité n’est plus qu’un mot… et la situation ne va pas en s’améliorant.

Le plus grand enjeu du consensus est la relation internationale (économique, diplomatique, humanitaire).

Mercredi, Rajoelina a admis que Madagascar a besoin des aides de l’extérieur, un discours différent de celui avancé plutôt par ses partisans qui disaient que Madagascar pouvaient se passer des bailleurs (Un revirement pas très extraordinaire eu égard aux changements de position qui leur sont devenus familiers).

L’arrêt de ces appuis sera fatal au pays. Un non consensus tout comme le maintien d’auteurs de coup d’Etat à la tête du pays débouchera sur un blocus total des aides.

mercredi 2 septembre 2009

Embargo – qui est prêt à en assumer la responsabilité ? (01 Septembre 2009)

La mouvance Zafy Albert, la mouvance Ravalomanana et la mouvance Ratsiraka se sont rencontrés au Carlton anosy à la convocation de la mouvance Zafy Albert pour tenter de conclure les négociations qui ont commencé à Maputo. La mouvance Rajoelina, également appelée à la rencontre n’est pas venu, parce qu’elle a d’autre programme d’après les explications de quelques membres de la HAT. Les quatre mouvances devraient poursuivre la rencontre jeudi matin d’après les informations, soit la veille du délai accordé par l’équipe conjointe de médiation. Qu’est – ce qui pourrait en sortir, c’est encore un grand point d’interrogation ?

Mais pour Madagascar, il n’y aura que deux issus. Le problème se règle (le consensus est trouvé et ce qui s’ensuit), le rétablissement de la vie quotidienne de la nation peut se faire, ou les négociations ne donnent rien, il n’y a pas de transition consensuel, le futur du pays (du plus proche à l’au-delà) sera sombre.

Le premier est ce qui pourrait être un réconfort pour les malagasy, mais les chances d’un consensus entre les quatre mouvances est très mince.

Mercredi, Rajoelina va faire une consultation publique à Ambohitsorohitra (le lieu a changé). L’enjeu de ce mini - référendum, sa place et celle de la HAT à la transition. Rajoelina va consulter ses partisans pour avoir les réponses aux questions devrait- il abandonner la présidence de la transition ou pas, la HAT devrait – elle concéder une (des) place (s)? La réponse à ces questions est évidente, son vahoaka y répondra par le négatif. Et de là, plus de consensus, et le sort de la population sera lié.

Pas de consensus – Embargo, Embargo – Isolement, Isolement – pauvreté dévastatrice.

La HAT peut persister qu’elle ne se laisserait pas faire et faire à ce qu’elle se maintient mais cela conduira aux sanctions. Ses politiciens peuvent lancer que les investissements et aides étrangers ne sont pas nécessaires parce que Madagascar est très riche mais malgré ses richesses, Madagascar n’a pas pu nourrir sa population sans l’aide des investissements et aides étrangers et les richesses ne pourront s’exporter sans la communauté économique internationale (Les pierres précieuses et le pétrole sont difficiles à faire cuire). Les politiciens oseront – ils dirent à ce moment là qu’ils assument la décision qu’ils ont pris et que c’est le choix de la population ?

La question que la mouvance Rajoelina devrait poser à la population (les près de 20 millions de personnes qui constituent la population malagasy) est accepteriez – vous d’être des martyres pour que la HAT persiste dans sa position ou voulez – vous que nous concédons pour que vous puissiez vous remettre à vivre ?

Car la population sera la grande victime des sanctions qui vont tomber.

mardi 1 septembre 2009

Le GTT siffle la fin de la récréation pour la HAT

Le GTT siffle la fin de la récréation pour la HAT. Dès aujourd'hui tous les réseaux légalistes à MADAGASCAR et dans le monde entrent en actions.

- 02 septembre 2009 à Paris : Manifestation cortège à Paris, RDV à 13h45 porte Dauphine avec voitures et drapeaux malagasy vers une destination surprise. Chauffez vos klaxons ça va faire mal. Tout ça pour ouvrir le début des hostilités. RDV à 13h45 Porte Dauphine

- 03 septembre 2009 à Antananarivo : MEGA MOBILISATION des légalistes dans toute la capitale Malgache.

- 04 septembre 2009 en SUISSE : On va faire savoir à la réunion des chefs d'Etats du Monde le désaccord du peuple malgache façe aux pratiques de la HAT. RDV à 10h30 place des Nations Genève.

- 05 septembre 2009 à Paris : 13h Manifestation GTT au TROCADERO.

Pour toutes autres informations voir le site

http://gasytiatanindrazana.free.fr

Le GTT

Non aux faux semblants (31 Aout 2009)

La place de la légalité Ankorondrano a retrouvé sa vocation de mobiliser la population contre le coup d’Etat. Suite aux accords de Maputo I et afin de respecter les tenants des accords, les partisans de la légalité avait interrompu leur rassemblement depuis le 10 Aout. Mais la tournure de Maputo II a fait reprendre la mobilisation. Depuis samedi, des rassemblements sont tenus sur la place pour dénoncer et s’opposer à la désignation de Rajoelina en tant que président de la transition.

Au cours d’une intervention téléphonique, Marc Ravalomanana a rappelé samedi sa position et celle de la mouvance Ravalomanana dans les négociations chapotées par l’équipe conjoint de la médiation qui est de ne jamais cautionner la mise en place de Rajoelina à la tête de la transition. Pour Marc Ravalomanana et sa mouvance, l’initiateur d’un coup d’Etat ne peut être légitimé.

La charte africaine de la démocratie interpelle sur ce sujet. Dans son article 25, paragraphe 4, la charte stipule que « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat. »

Selon cet article, la position de l’Union Africaine sur le cas de Rajoelina en particulier et de ceux qui avec lui avaient entrepris le changement de gouvernement dans le pays devrait être sans équivoque, que ni lui ni les autres avec lui ne devraient faire partie de la transition.

La position de la communauté internationale attend la conclusion des négociations en cours. Va – t – elle admettre Rajoelina après l’avoir condamné ? La reconnaissance de Rajoelina à la tête de la transition donnera caution au coup d’Etat qu’il a perpétré et tout putschiste pourra espérer une légitimation par des faux semblants de négociations.

Le dénouement des négociations devrait être connu vendredi, date limite accordée par l’équipe conjointe de médiation. La mouvance Rajoelina avait demandé un délai pour consulter ses partisans et son « Vahoaka ». D’après les informations, il va faire un rassemblement à Mahamasina au niveau du stade couvert mercredi pour une consultation publique.

Parce qu’ils s’obstinent à vouloir maintenir les deux hommes (Rajoelina et Roindefo), ils vont bloquer le pays a déclaré la présidente de l’association Manda, Lalatiana Ravololomanana (un des exilés politiques du temps de Marc Ravalomanana). « Si vous voulez la reconnaissance de la population passer aux urnes mais arrêter de vous imposer » a déclarer Madame Ravololomanana « démontrer le patriotisme que vous clamez faire preuve ».

Patriotisme, intérêt supérieur de la nation, des mots qui sonnent creux dans les déclarations de la mouvance Rajoelina qui depuis le début des négociations tentent d’imposer ses exigences par des menaces d’arrêt des négociations et des intimidations.

Pour la mouvance Ravalomanana, les rassemblements se poursuivront jusqu’à mercredi sur la place de la légalité « après, on avisera » a souligné le député Yves Aimé Rakotoarison.

Ny fahadisoan-Rakotonirina Manandafy

Tsetratsetra tsy aritra ity noho ny fahitana ny zava-nitranga teny Ivato ny Zoma 28 Aogositra folakandro lasa teo. Niaraha-nahita iny ny fihetsiky ny miaramila sasany. Tao ny nankasitraka sy nanome rariny azy ireo. Tao kosa ireo nalahelo kanefa tsy afaka nanao na inona na inona afa-tsy ny filazana fa mbola ao anatin’ny fotoana fikatsahana vahaolana ho an’ny firenena izao ka tsy mendrika ny toy ireny.

Voalohany tsy fantatra marina izay nambaran-dRakotonirina Manandafy tany Maputo mikasika ny miaramila malagasy. Gazety an-tsoratra iray teto an-drenivohitra, hoy ny mpanao gazety iray ao amin’ny Taratra ny Sabotsy 29 lasa teo, no nilaza io tranga tatsy Mozambika io. Izany hoe raha nisy marina tokoa izany teny nanafintohina izany dia ny Talata 25 Aogositra no nisiany. Io no andro nanombohan’ny dinika faharoa tao amin’ny Foibe fanatanterahana ny fivoriana iraisam-pirenena Joachim Chissano.

Raha izay àry no izy dia tsy misy fahadisoan-dRakotonirina Manandafy velively ny teny nambarany. Tsotra ny antony. Ny ampitson’iny ihany, izany hoe ny Alarobia 26 Aogositra, dia voasambotry Polisy tao Maputo ary nohidiana nandritra ny 1 andro mahery ny teratany malagasy 5 niara-dalana tamin’i Monja Roindefo.

Ny tatitry ny AFP ny Alakamisy 28 Aogositra no nanambara mazava fa olona manodidina ny Praiminisitra Monja Roindefo izy ireo ary ny antony nisamborana azy dia ny fitsofohana an-tanin’olona miaraka amin’ny fitaovam-piadiana tsy nahazoana alalana manokana.

Tsorina fa i Madagasikara sy ny vahoaka malagasy iray manontolo mihitsy no indray nitafy henatra teo anatrehan’izao tontolo izao noho iny tranga, izay toa nanamarina ny voalazan-dRakotonirina Manandafy iny.

Iza marina ireo olona ireo ? Inona no anton-diany tany Maputo satria tonga ny Alarobia maraina tany an-toerana izy ireo raha ny Alatsinainy hariva no tonga ny rehetra? Nahoana no tsy nisy fanazavana mihitsy na kely hatramin’izao avy tamin’ireo tompon’andraikitry ny Fahefana Avon’ny Tetazamita mikasika izany? Ny tenan’Atoa Andry Rajoelina mihitsy mantsy no nifampiraharaha tamin’ireo manam-pahefana mozambikanina mikasika ireo olona ireo ny Alakamisy teo, araka ny fampahalalam-baovao ihany.

Fanontaniana iray lehibe tokony ho nipetraka teny Ivato ihany koa tamin’io andro Zoma io ihany ny fahasahiana lehibe nananan’ny Minisitry ny Varotra Rakotonirina Jean-Claude niampanga imasom-bahoaka an-dRakotonirina Pety sy i Voninahitsy Jean Eugène ho mpandroba ny varin’ny orinasa Magro any Toamasina.

I Voninahitsy Jean Eugène anefa tamin’io fotoana io dia mpikambana tamin’ny ankolafy Rajoelina. Tsikaritra anefa tamin’iny fahatongavan’ny Filohan’ny HAT tao Ivato iny dia tsy anisan’ireo tonga nitsena azy ny Minisitra Rakotonirina Jean-Claude.
Nisy dia nalehany maika tampoka tany Atsimo tamin’iny andro iny, araka ny tsiliam-baovao azo.

Toy ny niniana noforonina mihitsy izany ilay savorovoro teny Ivato mba hanariana dia ny rehetra, indrindra ny mpanao gazety, mikasika ny tsy fahombiazan’ny dinika, ireo Malagasy voasambotra tany an-toerana ary ny amin’ny varin’ny Magro satria dia ny fanapahan-kevitra noraisina nandritra ny fivoriam-be notarihin’Atoa Andry Rajoelina ny Alakamisy 20 Aogositra no loharano nipoiran’iny ampamoaka lehibe tao Anosy ny Alarobia 27 Aogositra iny.

Nandaitra tokoa ny tetika satria dia saika nifantoka tanteraka tamin’ny raharaha Manandafy tao Ivato ihany avokoa tokoa ny fampahalalam-baovao. Zary lasa adino hatramin’ny tena zava-dehibe sy anton’ny dinika tatsy Maputo.

Azo antoko fa tsy ho ny olon-tsotra no afaka nitondra fitaovam-piadiana nivoaka teto Madagasikara nankany Maputo fa tsy maintsy ho mpitandro ny filaminana. Tsy ny mpitandro ny filaminana rehetra ihany koa anefa no manana fahafahana hanao izany afa-tsy ireo no nomena alalana manokana ihany. Toy ireo mpiambina olona ambony izany.

Raha izay àry no izy dia tsy maintsy ho mpiambina manokana ny Lehiben’ny Governemanta ireo olona ireo, na tsy izy rehetra aza. Ny tsy fantatra anefa dia miaramila sa zandary sa polisy izy ireo. Ireo tompon’andraikitra ambony rahateo tsy nisy nanome fanazavana misimisy kokoa ny momba iny raharaha iray iny. Ireo izay manana fahakingana amin’ny fampiasana fitaovam-piadiana sy fahaiza-manao manokana momba ny haiady avy eny anivon’ny Tafika sy ny Zandarimariam-pirenena ary ny Polisim-pirenena ihany mantsy mazàna no alefa manatanteraka ny fiambenana sy ny fiarovana ireny olona ambony ireny.

Tsy nisy fahadisoan-dRakotonirina Manandafy velively noho izany raha nanohintohina ny Tafika malagasy ny teniny. Io ilay hoe fandoto eran’ny tantondra tsy mahaleo ny fandio eran’ny siny, koa na firy na firy ny isan’ireo sinambotra tatsy Maputo dia fantatra fa na izy ireo miaramila na zandary na polisy. Ity farany moa tsy ao anatin’ny vondron’ny Tafika malagasy.

Ny nahadiso ny Filoha nasionalin’ny antoko MFM angamba dia miaramila manam-boninahitra ambony ihany no niaro azy tao Ivato. Mampibaribary ny tsy fitovian-kevitra eo amin’ny samy mpitandro ny filaminana izany. Midika ihany koa anefa fa ampahana miaramila ihany no niantefan’ny tenin-dRakotonirina Manandafy fa tsy izy rehetra.

Tsotra ny lesona azo tsoahina. Tsy fanao intsony manomboka izao ny milaza am-pahitsiana ny fahamarinana raha tsy te-hiharan’ny herisetra. Rehefa nozohina dia tena miaina ao anaty demokrasia marina tokoa ny firenena sy ny vahoaka malagasy tsy vakivolo ankehitriny!!!!
 
http://www.nivapas.com Annuaire
nivapas