mercredi 17 juin 2009

Les légalistes vont défiler (16 Juin 2009)

La situation actuelle aura permis d’identifier ceux qui veulent faire enfoncer le pays a déclaré le député Zafilahy mardi durant le rassemblement des légalistes au Magro Ankorondrano. Les légalistes sont dans la phase final de leur mouvement a annoncé le député qui a appelé les manifestants à la prudence et à la confiance surtout face aux rumeurs qui circulent. Le Président Ravalomanana reviendra avant le 26 juin ont souligné les leaders du mouvement mais le jour du retour n’est pas encore annoncé. En ce sens, les légalistes se préparent à la célébration des fêtes de l’indépendance. Un défilé sera organisé par les manifestants légalistes ont déclaré les leaders du mouvement, les répétitions débuteront mercredi par une grande marche des associations et les arrondissements pour rallier la place du Magro Ankorondrano. Les leaders ont réitéré leur appel aux légalistes à ne pas lever le drapeau tant que le Président n’est pas de retour. Un appel qui est largement suivi dans la ville d’Antananarivo, peu de maison sont actuellement parées des couleurs rouge, blanche et verte du drapeau malagasy. C’est la preuve que la population ne soutient pas Rajoelina selon les légalistes. Ces derniers n’ont pas manqué mardi de discourir sur la France. Les malagasy sont maintenant indépendants, libre de la colonisation française a souligné le député Zafilahy, donc ils n’ont pas besoin de la France. La France ayant été largement désignée par le mouvement légaliste d’être derrière Rajoelina, dans le but de reconquérir le pays. Comme la HAT déclare qu’elle ne veut pas que des étrangers interviennent dans les affaires malagasy (ceci en rapport avec les médiateurs du Groupe International de Contact et l’annonce de la venue de pacificateurs) devrait aussi demander aux militaires français actuellement à Ivato de quitter le territoire malagasy ont lancé les légalistes. Si ils ont peur pour leurs ressortissants, ils devront leur demander de quitter Madagascar et de ne revenir qu’à ce que cela se calme a déclaré Zafilahy, mais « nous ne voulons pas de vos forces armées chez nous ». Pour ce qui est des pacificateurs, Zafilahy d’expliquer qu’ils viennent pour aider les forces malagasy

Communiqué des Emissaires de l'UA, OIF et ONU à Madagascar du 16 juin 2009

COMMUNIQUE DES ENVOYES SPECIAUX DE L’UNION AFRICAINE, DES NATIONS UNIES ET DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE POUR MADAGASCAR



  1. Les médiateurs de la crise malgache annoncent la suspension jusqu’à nouvel ordre des négociations en terre malgache. A travers cette mesure, la médiation internationale souhaite mettre les acteurs politiques malgaches devant leurs responsabilités afin qu’ils réfléchissent aux risques que court Madagascar.

  2. Depuis le mois de Mars 2009, les Envoyés spéciaux de l’Union Africaine, de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation internationale de la francophonie, rejoints plus tard par l’envoyé spécial de la SADC, ont multiplié sous l’égide de l’Union Africaine, des efforts en vue de trouver des solutions à la crise qui a éclaté à Madagascar depuis le 16 Décembre 2008.

  3. Des contacts bilatéraux et multilatéraux se sont succédés à Antananarivo et à l’extérieur de Madagascar avant et après la chute du Président Marc RAVALOMANANA. Ces contacts avaient pour but de faciliter la mise en place d’une transition consensuelle devant aboutir à l’organisation d’élections libres, crédibles, transparentes et équitables. A cet égard, quatre mouvances regroupant l’ensemble de la classe politique de Madagascar ont été déterminées (Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy) et conviées à la négociation.

  4. La phase I des pourparlers, tenue à l’Ambassade du Sénégal à Antananarivo du 8 au 11 avril 2009 avait été ajournées à Pâques. La phase II s’est tenue à l’hôtel Carlton du 20 au 22 mai 2009. Elle a enregistré la participation de toutes les mouvances du début à la fin des travaux. Elle s’est conclue par des accords sur les principes de la transition, sur l’organisation d’élections dans les plus brefs délais ainsi que sur l’architecture des institutions de la transition (La Haute autorité de la transition, le Conseil national de la réconciliation, le Conseil économique et social, le Gouvernement dirigé par un Premier Ministre, le Congrès de la Transition, le Comité de réflexion sur la défense et la sécurité, la Haute Cour de la Transition, la Commission électorale nationale indépendante etc.).

  5. Comme certaines délégations faisaient de l’amnistie une condition préalable pour poursuivre le dialogue, un effort tout particulier a été porté sur ce question. Reprenant les consultations du 25 mai au 14 juin 2009, les facilitateurs se sont heurtés à des fins de non recevoir multiples, à des retours en arrière surprenants, à des affirmations de préalables catégoriques, bref, à une absence de volonté politique réelle de continuer dans la voie de la négociation.

  6. Face à cette situation, les facilitateurs qui ont déployé des efforts considérables et permanents pour l’aboutissement de ce processus si nécessaire à la stabilisation de la vie politique de Madagascar, ont décidé de suspendre temporairement leurs efforts de négociation et d’observer une pause dans le processus, en vue de permettre à la classe politique malgache de se ressaisir et à tout un chacun de faire les concessions nécessaires à la réussite de la négociation.

  7. La médiation internationale sa mission dans un délai à définir sur des bases nouvelles, en ayant à l’esprit, le seul intérêt du peuple malgache. Les médiateurs mettront à profit ce délai pour arrêter et en accord avec leurs mandants, les voies les meilleures pour une solution positive et durable à la crise malgache.

  8. La médiation internationale considère que toute tentative de solution unilatérale de sortie de crise par l’une ou l’autre des mouvances ne saurait recueillir le soutien ni l’appui de la communauté internationale. Antananarivo, le 16 juin 2009

C’est aux Malagasy de résoudre le problème (16 Juin 2009)

Le groupe de Contact International a officialisé mardi la suspension des négociations entreprises sous leur hospice. Selon les représentants du groupe, depuis la reprise des négociations, ils n’ont fait que tourner en rond sur les principes qui paraissaient acquis. C’est pourquoi, ils ont décidé de suspendre les rencontres. Ils ont déjà informé les chefs de délégation des quatre mouvances le matin de mardi a fait savoir le groupe. Il appartient au peuple malagasy de résoudre le problème a fait savoir le GIC, que les malagasy prennent leur responsabilité. Les rencontres entre les quatre mouvances, Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina sont organisés depuis plusieurs semaines pour essayer de trouver une solution à la crise. Les mouvances ont chacune fait part de leurs conditions et de leurs revendications, les mouvances Ratsiraka, Ravalomanana et dernièrement Rajoelina ont déjà durant les rencontres quitté tour à tour la table de dialogue pour manifester leur mécontentement quand à la non satisfaction de leur conditions.

Une arrestation rapide (16 juin 2009)

Le directeur général de la société ALMA, une des sociétés appartenant au groupe TIKO, a été arrêté mardi matin et mis sous mandat de dépôt à la maison carcérale d’Antanimora. L’avocat de Heriniaina Razafimahefa a dénoncé des violations flagrantes de la loi quand à l’arrestation et aux motifs d’accusation de son client. Son client a été arrêté très tôt à son domicile, vers 4h300 mardi, une heure très avancée qui n’est pas conforme à la loi dénonce l’avocat qui pointe aussi le document qui relate l’arrestation. C’est par un mandat d’amené qu’il a été emmené par les éléments de la brigade criminelle. La délivrance d’un mandat d’amené devrait faire suite à une procédure de convocation qui a échoué a souligné l’avocat de Monsieur Razafimahefa mais aucune convocation n’a été remise à son client.

Monsieur Razafimahefa est accusé de complicité de détournement de denier public, d’abus de fonction et de conflit d’intérêt, des accusations que l’avocat réfute. Seuls fonctionnaires peuvent être accusés d’abus de fonction ou de conflit d’intérêt a avancé le défendeur. Le directeur de Alma a été emmené au prison d’Antanimora trois heures après son arrestation. Il est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire a déclaré son avocat qui attend l’enquête de fond pour demander une liberté provisoire.

Des questions se posent actuellement autours de cette affaire, plusieurs personnes relient l’arrestation à la situation politique actuelle, parce que Monsieur Razafimahefa travaille pour le compte d’une société du groupe TIKO appartenant au Président Ravalomanana. Rappelons qu’il y a deux semaines, la société ALMA a fait l’objet de perquisition très controversée. Des militaires étaient descendus au niveau de la société avec un membre de la HAT pour faire une perquisition et ont apporté des marchandises. La ministre de la justice de la HAT déclarant qu’aucun mandat n’a été délivré pour faire cette perquisition et le chef d’Etat Major de l’armée de renier les militaires qui ont participé à l’action comme des militaires qui ne faisaient pas partis de l’Etat Major, alors que c’étaient des militaires de l’armée.

Brèves du Mardi 16 Juin 2009

Une bombe artisanale a explosé lundi dans la soirée dans un centre commercial de la capitale largement protégé par les forces du CAPSAT. Deux personnes sont suspectées dans cet acte qualifié d’acte terroriste par la gendarmerie.

Andry rajoelina à paris à l'ambassade

Le putchiste Andry rajoelina arrivera sur Paris ce soir, il compte venir en personne demain le 17 juin 2009 à l'ambassade de M/CAR avec ses éléments pour prendre de gré ou de force les locaux. Le GTT fait un appel solennel au PEUPLE MALGACHE, levez vous et venez soutenir la légalité. Hommes, femmes, enfants nous vous donnons RDV demain à 7h30.

MASINA NY TANINDRAZANA
GTT - GASY TIA TANINDRAZANA
 
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