Constatant qu'en janvier, Andry Rajoelina a motivé le coup d'Etat par des discours de désobéissance civile diffusés par sa télévision Viva. Une prise du pouvoir et des ministères par la force s'ensuivit et ont conduit Madagascar dans l'impasse politique actuelle et dans le chaos.
Constatant que depuis le 17 mars, le pouvoir politique est détenu par des usurpateurs défendus par une poignée de militaires, corrompus et surarmés qui sèment la terreur.
Constatant que les multiples tentatives de négociations, organisées par la communauté internationale et la société civile, avec ce régime ont toujours été mises en échec par la mouvance Rajoelina.
Approuvant que le 25 septembre, la SADC dénonce publiquement à la tribune de l'ONU lors de la 64ème Assemblée générale cette usurpation politique et soutenant pleinement les actions du Groupe International de Contact (GIC) dirigé par Joachim Chissano, un président de renom.
Constatant que dès lors la mouvance Rajoelina s'organise pour saboter la médiation organisée par le Groupe international de contact, qui a pour mission de faire appliquer et respecter les accords signés à Maputo en Septembre. Ces accords devraient amener à l'instauration de la paix civile et des élections libres et transparentes seules garants de la démocratie moderne.
Des menaces d'interdiction d'entrée sur le territoire malagasy sont lancées à l'encontre de la SADC et du GIC.
Constatant que la mouvance Rajoelina renforcée par les militaires mutins et les milices armées, continue de défier ouvertement la communauté internationale.
Le GTT international, au nom de la Diaspora Malgache légalistes dans le monde:
- soutient pleinement la SADC et le GIC dans leurs actions.
- soutient pleinement l'application des accords signés à Maputo et demande à chaque mouvance de respecter leurs engagements.
- condamne la nouvelle tentative de sabotage de la séance de médiation du 6 octobre par la mouvance Rajoelina.
Le GTT international demande à l'ONU, à l'Union Africaine, l'Union Européenne et aux Etats Unis:
- D'appuyer les propositions d'intervention formulées par la Comesa et la SADC, pour libérer Madagascar.
- La libération de tous les otages politiques.
- L'application immédiate de sanctions individuelles et notamment le gel des avoirs et la non délivrance de visas aux membres de la Haute Autorité de Transition et aux complices du putsch.
- Le lancement d'une procédure judiciaire et pénale par la justice internationale pour juger les acteurs du putsch pour crime contre l'humanité (à mieux formuler peut-être...)
- Des mesures nécessaires pour sécuriser la population et les personnalités politiques.
- La sécurisation du retour du Président élu Marc Ravalomanana, seul garant de la stabilité politique de Madagascar pour qu'il puisse participer pleinement à l'organisation de la transition.
Le GTT international est prêt à apporter sa contribution pour toute action allant dans le sens de la résolution des conflits et en vue d'une paix durable.
Le collectif de la Diaspora Malgache dans le monde- GTT international