samedi 30 mai 2009

Hafatry ny Filoha Marc RAVALOMANANA - 30 MAI 2009

Ry Vahoaka Malagasy Mpiray Tanindrazana, miarahaba antsika rehetra aho ary mirary soa amin’izao ankatoky ny hankalazantsika ny pentekoty izao, izay hirotsahan’ny Fanahy Masina. Enga anie ka hampitombo hatrany ny finoana hananantsika izany nirotsahan’ny Fanahy Masina tamintsika izany.

Izaho no Filohan’ny Repoblikan’i Madagasikara voafidy tamin’ny fomba demokratika, koa nanome toky ny fianakaviam – be iraisam – pirenena fa hamerina ny ara – dalàna sy ny filaminana eto Madagasikara izy ireo.

Ireo miaramila, zandary ary polisy manohana ny ara – dalàna dia tsy tokony hanaiky hoteren’ireo jiolahy izay manararao – pahefana. Adidinareo ny miaro ny vahoaka sy ny lalàm – panorenana. Avy tamin’ny vahoaka ianareo ka tokony hiaro ny vahoaka sy ny fananany amin’ny fiantohana ny filaminana sy ny fandriam – pahalemana. Aza manaiky atao fitaovana ianareo hiaro tombontsoan’olom – bitsy ka hamono sy hampihorohoro ny vahoaka. Tadidio ny fianianana nataonareo hiasa, hanompo ny Tanindrazana. Masina ny Tanindrazana. Mijoroa amin’ny fahamarinana ary tandrovy hatrany ny fahamendrehana.

Hiaran’ny sazy henjana ireo miaramila sy zandary ary polisy izay nanararao – pahefana. Miantso azy ireo aho anefa handinin – tena ary tsy hanampy an’i Andry Rajoelina sy ireo jiolahy namany intsony. Miantso azy ireo aho hanampy ny fitondrana ara –dalàna satria ny fitondrana ara – dalàna dia mijoro vokatry ny safidim – bahoaka ary natao hiaro sy hanasoa ny vahoaka tsy vaky volo manerana an’i Madagasikara.

Fantatro, fantatsika rehetra fa mitohy hatrany ny fisaraham – bazana misy eo amin’ny Andry Rajoelina sy ireo mpanara – dia azy. Fantatsika ihany koa fa mihamaro an’isa hatrany ny mitaky ny famerenana ny ara – dalàna ka manohana ahy. Rariny sy hitsiny izany ary tena mitombina izany fitakiana ataon’izy ireo izany. Mitombo hatrany ihany koa ny fanohanan’ny fianakaviam – be iraisam – pirenena ny famerenana ny fitondrana ara – dalàna eto Madagasikara vokatry ny safidim – bahoaka tamin’ny fomba demokartika. Hiaraha – mahalala izany tamin’ireny fanambarana maro isan – karazany ireny, izay manameloka ny fandrobam – pahefana ary mitaky ny famerenana ny ara – dalàna araky ny lalàm – panorenana. Teo ihany koa ireo nampitsahatra ny fiaraha – miasany amin’i Madagasikara vokatry ny tsy fankasitrahany izany fandrobam- pahefana izany.

Ireo miaramila zandary, polisy izay mametra – piadiana rehefa tonga ny fotoana hametrahana ny famerenana ny ara – dalàna hanafahana ny firenena amin’izao fanjakan’ny baroa izao dia tsy ho voaarakaraka intsony ary tsy voatohitohina amin’ny asany. Ireo izay tsy mametra – piadiana kosa dia hizaka ny vokatr’izany nataony izany amin’ny fanampiana ny andian – jiolahy. Hiasa hiaraka isika izay mpanohana ny ara – dalàna ary manantena hamerina ny filaminana sy ny fandriam – pahalemana, ny fanjakana tsara tantana mba hampandrosoana haingana an’i Madagasikara hanasoa ny Vahoaka Malagasy rehetra.

Koa mahereza ary ry Vahoaka Malagasy. Manàna finoana fa momba antsika mandrakariva Andriamanitra.

Arrêtez et jugez les usurpateurs (30 Mai 2009)

Constant Raveloson a fait une intervention en direct par téléphone aux légalistes réuni à Ankorondrano ce samedi. La première déclaration en direct qu’il a faite aux partisans de la légalité réunis au Magro après les menaces du Commandant Charles du 04 mai. Les intimidations n’ont apparemment rien enlevé au franc – parlé du porte – parole du Premier Ministre.

Andry Rajoelina et la HAT ne disent que des mensonges, a lancé Constant Raveloson, les légalistes ne doivent pas se faire prendre par les intimidations que la HAT fait en faisant circuler de fausses informations. La HAT essaie actuellement de démoraliser et de démotiver les légalistes dans leur mouvement en lançant des intox a – t – il poursuivi. Il a cité entre autre l’exemple de la rencontre entre le Président Sénégalais Abdoulaye Wade et de Andry Rajoelina récemment, rencontre au cours de laquelle le Président Wade avait selon Rajoelina reconnu la HAT alors qu’il en est autrement a continué Raveloson Constant. C’est la HAT qui doit être intimidée et que les légalistes devront intimider a – t – il poursuivi.

Par ailleurs il a appelé les légalistes à poursuivre la HAT. Arrêtez – jugez et emprisonnez ces usurpateurs de titre et de pouvoir a – t – il déclaré.

Marc Ravalomanana : Vous subirez les conséquences de vos actes (30 Mai 2009)

Dans ces trois dernières allocutions, le Président de la République a martelé que des sanctions tomberont sur les forces de l’ordre qui soutiennent encore Andry Rajoelina. Ce dernier est pour le Président le chef d’une bande de bandit. Marc Ravalomanana continu dans sa lancée. Dans son allocution de samedi, le Président Ravalomanana a martelé que les militaires, gendarmes et policiers qui ont abusé de leur pouvoir seront sanctionnés. Il appelle toute de même ces éléments des forces de l’ordre à prendre conscience et à ne plus soutenir Andry Rajoelina et ses compères.

Il a par ailleurs appelés les forces de l’ordre légaliste à protéger la population et la constitution. « N’acceptez pas d’être utiliser pour la protection de l’intérêt d’une minorité en tuant et en terrorisant la population. Souvenez-vous de votre serment de travailler et de œuvrer pour la patrie ».

Les Militaires, Gendarmes et policiers qui déposeront les armes quand le temps sera venu de rétablir la légalité pour libérer le pays de cet Etat voyou ne seront plus poursuivis et pourront continuer leur travail. Mais ceux qui ne s’y exécutent pas subiront les conséquences de leurs actes a fermement insisté le Président.

Les légalistes se renforcent de plus en plus a déclaré Marc Ravalomanana tandis que des distorsions apparaissent entre Andry Rajoelina et ses partisans. La communauté internationale a promis d’aider Madagascar à rétablir la légalité a poursuivi le Président élu démocratiquement.

Pressions sur la Communauté Internationale (30 Mai 2009)

Des lettres seront déposées par les légalistes au niveau de la communauté internationale afin de les interpeller pour qu’ils exécutent de A à Z les décisions qu’elle a pris durant la réunion à Addis Abeba. Une lettre sera déposée à l’ONU pour qu’elle assure le retour du Président. En gros, les légalistes vont faire pression à la communauté internationale. C’est la grande décision prise par les légalistes samedi. Parce que la communauté internationale réclame le retour de la légalité, elle devra en assurer et soutenir l’exécution de cette décision a lancé le député Yves Aimé Rakotoarison. En parallèle, les mobilisations au niveau du Magro Ankorondrano se poursuivront et seront renforcés par des manifestations dans les régions. Les manifestations des légalistes vont continuer dans la voie pacifique a annoncé le député pour prévenir des troubles que des « gens mal intentionnés » vont organiser et mettre sur le dos des légalistes.

Par ailleurs, le député Yves Aimé a avancé que les légalistes vont proposer une contre proposition de charte dans la rencontre avec le groupe international de contact. Si la HAT a préparé et présenté sa propre charte, les légalistes en feront autant a souligné le député.

Samedi, la manifestation au Magro a duré plus longtemps que d’habitude sous la ferveur des milliers de légalistes qui s’y étaient réunis.

Légalistes : Grande décision ce samedi (29 Mai 2009)

Les dirigeants du mouvement légaliste promettent une grande décision pour samedi. Le député Yves Aimé Rakotoarison a appelé les légalistes à renforcer les rangs du mouvement tenu au Magro Ankorondrano. Une grande décision sera prise samedi a t- il annoncé, une décision qui sera prise avec la population. Les milliers de légaliste réunis à ankorondrano ont apparemment attendu avec impatience cette annonce, la déclaration du député a été chaudement acclamée par l’assistance. Cette annonce a été la déclaration la plus marquante des deux derniers jours de la manifestation. Jeudi en effet, à part le révérend Ndrialijohn dit Satrobory, aucun des autres dirigeants du mouvement n’a tenu de discours politique ni de discours tout court.

La décision de Samedi aura certainement trait à la conduite à suivre pour la suite de la manifestation des légalistes. Une grande décision qui interviendra après les allocutions sévères du Président Ravalomanana et le retrait de ses représentants de la table de rencontre avec le groupe international de contact.

Les légalistes ont par ailleurs largement critiqué les communications de la HAT sur la rencontre entre Andry Rajoelina et le Président du Sénégal Abdoulaye Wade. La HAT a annoncé la reconnaissance par le Président sénégalais alors que ce n’est pas le cas ont critiqué les légalistes. Le communiqué du cabinet du Président Wade parle d’une participation de Président en tant que facilitateur et non juge, qu’il ne pouvait prendre partie dans le conflit.

Brèves du Vendredi 29 Mai 2009

Le secteur touristique a accusé un énorme recul au cours du premier trimestre 2009. Les professionnels du secteur s’attèle à redorer l’image du pays, une task force composée de l’ensemble des filières touristiques a été mise en place.

vendredi 29 mai 2009

WebNews : Rajoelina accueilli par des manifestants en colère à Dakar

Afrique de l'Ouest - Sénégal .Sénégal - Le nouveau président autoproclamé de Madagascar, Andry Rajoelina, "TGV", a été accueilli jeudi à son arrivée à l'aéroport de Dakar par une dizaine de manifestants - une dizaine, pour la plupart malgaches - scandant des slogans hostiles au "putschiste".

Parmi les manifestants qui qualifient de "coup d'Etat" la manière avec laquelle M. Rajoelina a accédé au pouvoir dans son pays, un ressortissant tchadien venu soutenir ses amis malgaches, a été interpellé avec violence par des gendarmes sénégalais.

"C'est parce qu'il (le ressortissant tchadien) avait une caméra que les gendarmes l'ont maltraité avant de l'embarquer dans leur véhicule pour l'empêcher de filmer la scène", a déclaré un témoin des faits.

Dans une déclaration à la presse, le chef de l'Etat malgache a déclaré exclure tout retour de son prédécesseur, Marc Ravalomanana, à Madagascar, indiquant que la situation politique dans son pays a été éclaircie à l'issue d'un entretien que lui a accordé le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui mène une médiation entre les deux parties.

"Il est hors de question que M. Ravalomana revienne", a-t-il insisté, expliquant qu'un retour de Ravalomanana ne peut être d'actualité, pour des "préoccupations sécuritaires" et compte tenu des raisons qui ont poussé le peuple malgache à se soulever contre sa manière de gérer le pays.

Il a évoqué à ce propos la tuerie du 7 février, lorsque la Police a tiré sur des opposants, faisant une trentaine de morts au cours d'une manifestation, avant d'ajouter: "Il n'est pas question de retourner à la dictature".

C'est à la suite de plusieurs semaines de manifestations de l'opposition conduite par M. Rajoelina et ponctuées par des affrontements avec les forces de l'ordre, que M. Ravalaomana a signé une ordonnance pour transférer le pouvoir à un directoire militaire.

Ce directoire a, par la suite, remis le pouvoir à l'ancien maire de la capitale Antananarivo, 34 ans, qui reproche à son prédécesseur "sa dérive autoritaire et son affairisme qui lui font confondre les intérêts de l'Etat avec ceux de ses entreprises".

A son tour, M. Ravalomanana, qui a signé l'ordonnance sur la base de l'Article 100 de la Constitution de son pays, en exil au Swaziland depuis lors, accuse la France d'être à l'origine de sa chute, ajoutant qu'il n'a quitté le pouvoir que sous le coup de la contrainte.

Déclarant être venu à Dakar "en ami et frère", il a relevé, pour s'en féliciter, que le Sénégal a toujours été présent aux côtés de son pays depuis 2002, chaque fois que Madagascar fait face à des problèmes politiques.

Dakar - 28/05/2009
Pana - http://www.seneweb.com/news/elections2007/article.php?artid=23134

A la une - ouest-france.fr : Le président malgache détourne un Boeing

Une réquisition gouvernementale a dévié la route du vol Antananarivo-Paris sur Dakar. Andry Rajoelina y avait rendez-vous avec le président Wade.

Un groupe de Caennais qui venait de passer trois semaines à Madagascar a vécu un retour mouvementé vers Paris. Mercredi soir, alors que le Boeing 767 de la compagnie Air Madagascar se préparait à décoller en direction de la France, l’avion a soudainement été réquisitionné par les autorités malgaches.

Andry Rajoelina, le nouvel homme fort de Madagascar, avait décidé de se rendre à… Dakar, pour une visite de séduction auprès du président Wade. La visite était imminente, selon des sources malgaches. Visiblement, tout le monde était au courant. Sauf Air Madagascar ? La compagnie, dont l’appareil était attendu à Paris, jeudi matin, vers 10 h 20, a préféré faire silence radio et oublier de prévenir les passagers qu’ils allaient faire un crochet vers l’Afrique de l’Ouest. Information confirmée par un membre du personnel: « Ce vol était déjà prévu de passer par Dakar depuis trois jours. Le problème, c’est que les passagers n’ont pas été prévenus ».

L’appareil et ses passagers ont donc pris, avec deux heures de retard, la direction du Sénégal. Trois amis de Caen se trouvaient dans l’avion. Ils rentraient en France après trois semaines bien remplies et sans problème. Le détournement n’a visiblement pas été du goût des passagers qui auraient manifesté, avec véhémence, leur désapprobation, voire leur colère devant ce détournement gouvernemental. En pure perte, car l’appareil s’est bien posé à Dakar d’où il a redécollé en début d’après-midi jeudi. Direction : Marseille puis Paris, où il est arrivé, jeudi soir, vers 19 h 15.

Hier soir, à Dakar, Randry Rajoelina confié qu’il repartait « avec un sentiment d’allégement ». Au même moment, les passagers du vol MD058 arrivaient à destination. Il n’est pas sûr qu’ils ressentaient un « sentiment d’allégement » de leur colère.

Philippe CHAPLEAU.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-president-malgache-detourne-l’avion-de-Paris-vers-Dakar_39382-949404_actu.Htm

Lequotidien.re : où est la démocratie ?

Parlons de démocratie à Madagascar, la terre promise par Andry Rajoelina depuis 5 mois. Sous Ravalomanana, les médias d’opposition et les médias tout court, étaient nombreux : une dizaine de journaux (Madagascar Tribune, TV Plus, La Gazette de la Grande île, La Vérité etc.), une dizaine de chaînes télé...

Sous la Hat, les médias d’opposition n’existent plus alors que les médias inféodés à la Hat sont légion ! Ils ont été fermés comme Radio Mada et ceux qui auraient pu être les relais d’opposition comme MBS ont été brûlés ! La démocratie à sens unique, sans contradicteur, c’est ce qui existe aujourd’hui. Viva a remplacé MBS comme télé d’Etat. Lorsqu’on regarde le journal télé de Viva, « Tout est bien tout va bien ».

Pourquoi cette situation au niveau des médias ? Parce que la démocratie ne fonctionne pas. Pourquoi elle ne fonctionne pas ? Parce qu’il y a une pression exercée par la commission de sécurité de la Hat ; cela se traduit par des perquisitions inopinées, à la tête du client, par des rackets, par des pressions évidentes et surtout par l’aval de la Hat qui légitime ces pratiques ! Non, la démocratie n’existe pas encore à Madagascar et la Hat ne l’a sûrement pas mise en place en prenant le pouvoir. La démocratie n’existera que lorsque les opinions ne conduiront pas en prison. Un vieillard de 70 ans (Manandafy) a été embarqué sans ménagement devant les caméras par des militaires surexcités.

Andry Rajoelina et la Hat doivent prendre acte de leurs contradictions, ils ont parlé de démocratie mais on est loin du compte aujourd’hui.

Quant à l’attitude des médias français, il y aurait beaucoup à dire ; depuis le coup d’Etat de TGV, la presse française en général semblait imposer un black-out total sur les exactions de la Hat.

Maintenant que tout va mieux pour les intérêts de la Françafrique (le pétrole promis à Total, l’agro-alimentaire promis à Bolloré, les Américains et les Coréens partis), on s’aperçoit soudain qu’il y a quand même des entreprises qui souffrent de cette crise, en particulier dans le tourisme. Bien entendu, on en n’aurait pas parlé si ces hôtels n’étaient pas la propriété.

Il faut bien renflouer ces braves vazahas qui ont tout perdu (comme quoi tout n’allait pas si mal sous Ravalomanana), alors on encourage à nouveau les touristes français à visiter Mada, quitte à légitimer un peu plus le gouvernement putschiste !

www.lequotidien.re - LE COURRIER DES LECTEURS
NIRINA - http://www.lequotidien.re/opinion/le-courrier-des-lecteurs/41084-madagascar-ou-est-la-democratie.html

tf1.lci.fr : Transports aériens - Un vol Antananarivo-Paris détourné... par le président

Les passagers d'un vol d'Air Madagascar ont dû accepter une escale forcée à Dakar. Ordre du président de la Haute autorité de transition qui dirige le pays, Andry Rajoelina.

Une escale sénégalaise à laquelle tout le monde s'attendait, sauf les passagers.


A l'origine, le Boeing 767 de la compagnie Air Madagascar devait faire une simple escale à Marseille sur le chemin entre Antananarivo, la capitale malgache, et Paris. Au final, il aura fait un passage de plusieurs heures par Dakar. Et c'est avec près de neuf heures de retard que les passagers, parmi lesquels un groupe de Français, personnes âgées ayant besoin d'une assistance particulière et qui avaient spécialement réservé leurs places en avance, sont arrivés à Paris jeudi soir.

Car sur la route de Paris, le vol de la compagnie nationale malgache a été détourné... non par un pirate de l'air, mais par le nouvel homme fort du pays, Andry Rajoelina, chef du régime de transition à Madagascar et président de la HAT (la Haute autorité de transition, à laquelle l'ancien président Marc Ravalomanana a remis le 17 mars ses pouvoirs, laquelle les a immédiatement transférés à Rajoelina).

"Première escale, Dakar"

Celui qui dirige aujourd'hui les destinées du pays a tout simplement réquisitionné l'appareil, malgré la présence de passagers. Ebahissement de ceux-ci. "On nous a dit : première escale, Dakar", témoigne Jean-Louis, qui se trouvait à bord, sur LCI. "Mais il n'avait jamais été prévu d'aller à Dakar !" Les passagers ont eu beau protester, rien n'y a fait : "il a failli avoir une révolte à bord, raconte encore Jean-Louis. Le commandant de bord nous a dit d'arrêter de faire du bruit ; que sinon, il pourrait nous faire descendre de l'appareil, ou nous faire enfermer".

Mesure prise au dernier moment ? Voyage décidé en urgence ? Bien au contraire, s'il faut en croire un membre du personnel de la compagnie aérienne contacté par Ouest France : Andry Rajoelina avait bel et bien rendez-vous depuis plusieurs jours avec le président sénégalais Abdoulaye Wade : "Ce vol était déjà prévu de passer par Dakar depuis trois jours. Le problème, c'est que les passagers n'ont pas été prévenus".

Une pratique qui a nui à l'image de la compagnie

La compagnie nationale malgache n'avait en effet averti aucun des passagers de la venue à bord d'une délégation officielle, parmi laquelle le nouvel homme fort du pays. Des passagers âgés se sont ainsi trouvés contraints de changer de place pour être relégués au fond de l'appareil, et c'est avec deux bonnes heures de retard que le vol Antananarivo-Paris a décollé d'Ivato, l'aéroport d'Antananarivo. Avant l'annonce de cette escale sénégalaise à laquelle apparemment tout le monde s'attendait... sauf les passagers. Au bout du compte, alors que l'appareil était attendu à Paris vers 10h20 jeudi, il est arrivé à 19h15 après un long passage à Dakar.

Pour Air Madagascar, le cas n'est pas unique, loin de là. La compagnie a déjà connu de telles réquisitions par le passé, qui ont notablement nui à son image et à ses résultats. Une pratique qui avait d'ailleurs failli entraîner la faillite de la compagnie nationale du temps du président Didier Ratsiraka.

http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,4428048,00-un-vol-antananarivo-paris-detourne-par-le-president-.html

Discour du Président Marc RAVALOMANANA 28 mai 2009 (Traduction libre)

Très chers compatriotes qui réclament la légalité, le peuple malagasy sera délivré bientôt. Cela signifie que tous ceux qui ont choisi d’enfreindre les lois seront sanctionnés au retour de la légalité et de l’ordre sur le territoire et l’Etat Malagasy. Les militaires, gendarmes et policiers qui continuent à aider Andry Rajoelina et ses amis bandits dans les délits qu’ils commettent seront aussi jugés quand la communauté internationale décide que le moment est venu pour revenir au pouvoir légal et à l’ordre et la sécurité sur la république de Madagascar. J’appelle les militaires, gendarmes et policiers qui chérissent l’ordre et la sécurité et qui accomplissent leur activité de défendre la vie et les biens de la population de baisser les armes quand le moment de le faire viendra. Ceux qui ne s’exécuteront pas seront sanctionnés. Les citoyens qui ont été victimes des actes de banditisme et innacceptable de Andry Rajoelina et de ses bandits sont appelés à ne pas gêner le travail des agents de maintien de la paix, ils viennent pour nous aider pour rétablir la légalité. Laisser les faire leur travail et aider – les si besoin est.

J’appel les citoyens victimes des actes de banditisme et inacceptable commis par Andry Rajoelina et ses bandits, ne prenez pas la place de la Justice. Identifiez et recherchez les bandits qui vous ont dépouillé, et quand la légalité sera de retour portez plainte devant les autorités. Ils seront arrêtés et jugés et châtiés par la loi.

Très chers compatriotes qui revendiquent la légalité, encouragez nos amis et nos alliés, nos familles, nos compagnons dans ces épreuves difficiles que traverse actuellement le pays. Tenez bon dans le FIRAISANKINA. Je reste en relation avec vous pour vous communiquer l’évolution de notre lutte pour notre patrie bien aimée.

Gardez Courage. Gardez la foi. Dieu nous bénisse.

Ravalomanana intransigeant (28 Mai 2009)

Dans son allocution jeudi, le Président Ravalomanana suggère l’arrivée prochaine de service de maintien de la paix à Madagascar. « J’appelle les militaires, gendarmes et policiers qui chérissent l’ordre et la sécurité et qui accomplissent leur activité de défendre la vie et les biens de la population de baisser les armes quand le moment de le faire viendra. Ceux qui ne s’exécuteront pas seront sanctionnés. Les citoyens qui ont été victimes des actes de banditisme et illégitime de Andry Rajoelina et de ses bandits sont appelés à ne pas gêner le travail des agents de maintien de la paix, ils viennent pour nous aider pour rétablir la légalité. Laisser les faire leur travail et aider les si besoin est » a t – il soutenu. Sur un ton sévère, Marc Ravalomanana a promis des sanctions à l’endroit de ceux qui enfreints la loi et soutiennent les actes de Rajoelina qu’il qualifie de bandit. Les victimes de ces actes pourront compter sur la justice d’après lui, il a appelé « ces victimes » à identifier les bandits et à porter leurs plaintes devant les autorités quand la légalité sera de retour.

Dans ses allocutions, Marc Ravalomanana se fait de plus en plus intransigeants vis-à-vis de la HAT et de ceux qui la soutienne. Des discours très enflammés qui sont applaudies par les manifestants légalistes qui tiennent quotidiennement une manifestation dans l’enceinte du Magro Ankorondrano. Les commentaires des manifestants acceptent l’idée de la venue de forces de maintien de la paix pour revenir à la légalité, et donc le retour de Ravalomanana. Notons qu’Andry Rajoelina a refusé toute idée de retour du Président, en déclarant qu’ils (les HATistes) feront blocs à toute convention ou charte allant dans ce sens.

La HAT vers un monopole des institutions (28 Mai 2009)

Si les représentants de la mouvance Ravalomanana et la mouvance Ratsiraka ne sont pas réapparus sur la table de rencontre du groupe international de Contact et que la charte proposée par celle – ci n’a pas encore fait l’objet de discussion, la HAT propose sa propre charte. Une charte qui supporte la transition existante avec quelques modifications dans le gouvernement et du parlement. Et la HAT aura d’après sa charte la majorité dans toutes les institutions. Andry Rajoelina reste Président, Monja Roindefo reste le Premier Ministre, le nombre de ministres sera relevé à 29, les 22 ministres pour la HAT et les 7 restants à se départager entre la mouvance Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert. La chambre basse sera remplacée par un congrès constitué de 128 représentants de la HAT, 30 représentants pour chacune des trois mouvances pré- citées et 7 sièges pour la société civile. Le Sénat est remplacé par les membres de la HAT (autres que le gouvernement), un organe qui sera composé des 44 membres actuels avec 10 anciens sénateurs.

La charte proposée par la HAT propose l’annulation de tous les faits et décisions de nature administrative et judiciaire relatifs aux affaires politiques entre 2002 et 2008 et accordera ainsi l’amnistie à l’ancien Président Ratsiraka et ses partisans. Comme ce délai ne compte pas l’année 2009, les partisans de Ravalomanana emprisonnés au cours de la crise, et Ravalomanana ne bénéficieront pas de cette amnistie si tant est la charte adoptée.

Le brouillard total couvre actuellement la rencontre avec le groupe International de Contact. Le cours des discussions et le fond des discussions restent encore des énigmes pour les citoyens qui suivent la situation actuelle, chacune des parties appelées à la rencontre ayant sa propre version des entrevues.

Brèves du jeudi 28 Mai 2009


  • une haute autorité militaire sera mise en place pour la gestion de carrière au sein de l’armée, les militaires vont disposer de crédit immobilier et leur « allocation » seront augmentés. Ce sont entre autres les décisions sorties des assises militaires d’Ivato, assises qui avaient pour principal objectif la réconciliation au sein des militaires.

  • Le poste de chef de région Analamanga est le seul que la HAT aura à. 5 nouveaux chefs de région viennent d’être nommer.

jeudi 28 mai 2009

La HAT repousse la GIC (27 Mai 2009)

La HAT semble se détacher de la conciliation initiée par la communauté internationale à travers le groupe International de Contact. Si les représentants du groupe international ont déclaré qu’une charte a été proposée à toutes les parties qui prennent part à la discussion et que les parties sont en train de réfléchir là-dessus, les représentants de la HAT sont venus avec une charte propre à eux mercredi. Une charte que la HAT compte imposée si l’on se réfère à la déclaration de Roland Ratsiraka, un de ses représentants. Selon ce dernier, la HAT rejette la charte proposée par le groupe international de Contact et propose la sienne qui a été signée par tous les membres de la HAT et qui serait accepté par tout le monde. Un « tout le monde » qui est encore en question actuellement parce qu’aux dernières nouvelles aucune des parties n’a encore eu connaissance du contenu de cette charte.

Par ailleurs, le membre de la HAT Alain Ramaroson s’en est pris aux représentants du GIC et a déclaré qu’ils ne veulent pas l’intervention de ces personnes dans les affaires malagasy. Il leur a « demandé » de retourner en Afrique pour régler les affaires Africaines.

Si la sortie de crise est encore en suspend, de son côté, la HAT s’avance de plus en plus vers la préparation des élections présidentielles. Les bases TGV, le parti de Andry Rajoelina, se constituent au niveau des régions

La grande question : le retour de Ravalomanana (27 Mai 2009)

Mercredi, le député Yves Aimé Randrianarison a répété et insisté devant les manifestants partisans de la légalité réunis au Magro Ankorondrano que les conditions préalables pour la poursuite de la discussion consensuelle dirigée par le groupe International de Contact sont inchangés. Ils exigent toujours le retour du Président Ravalomanana et la libération des légalistes emprisonnés. Une explication qu’il devait donner face à aux interrogations des légalistes sur le « pourquoi les légalistes continuent encore à assister aux rencontres organisées par le GIC ». C’est pour insister sur ces conditions a déclaré le député Mémé qui veut faire taire les rumeurs qui courent sur la découverte d’un consensus entre les quatre délégations qui participent aux rencontres. D’après les informations des derniers jours en effet, un accord aurait été trouvé et consigné dans la charte que propose le GIC. Cet accord porterait notamment sur le partage des sièges au niveau d’un gouvernement de transition qui serait dirigé par la HAT actuelle.

Le député Mémé a déclaré qu’ils n’ont pas encore abordé la question de siège ou quoi que ce soit d’autre que les préalables qu’ils posent qui est le retour de Ravalomanana.

Un retour auquel Andry Rajoelina répond niet. Selon ce dernier, il n’est nullement question que le Président revienne. Pour lui il n’y a que la HAT.

Les rencontres prévues mercredi n’ont pas pu se tenir, les représentants de la mouvance Ravalomanana et de la mouvance Ratsiraka n’étaient pas venus. Les rencontre vont reprendre jeudi, pour Ouedragao « il n’y a pas de catastrophe dans la demeure »

84 députés avec les légalistes (27 Mai 2009)

Quatre députés qui avaient rejoint Jacques Sylla pour soutenir la HAT sont apparus au cours du mouvement des légalistes de mercredi. D’après les explications données, ils sont venus se repentir. D’abord huer par les manifestants, les députés ont été autorisés à s’expliquer. Les députés de Mahanoro, Besalampy, Vatomandry et Tamatave II, ont déclaré à la foule qu’ils avaient été joués par Jacques Sylla et rejetés par leur électeurs parce qu’ils ont osé se retourner pour prendre parti pour la HAT.

Le président du groupe parlementaire TIM à l’assemblée nationale Zafilahy a annoncé que 84 députés sont actuellement avec les légalistes, soit la majorité des parlementaires de la chambre basse qui compte 127 députés. Le député Zafilahy de poursuivre qu’ils (les parlementaires légalistes) ne repoussent pas ceux qui se repentent et reviennent vers eux mais ne va pas non plus se courber devant ceux qui les ont trahi pour leur demander de revenir.

Le(s) français derrière Rajoelina (26 Mai 2009)

Marc Ravalomanana n’a pas mâché ses mots. Dans un discours qu’il a adressé à ses partisans qui s’étaient réunis massivement au magro ankorondrano mardi, il a dénoncé les français de laisser les personnes sous leurs ordres et qu’ils paient pour détruire les infrastructures et les biens d’autrui. L’on ne sait si l’accusation désigne la France ou des groupes de français, ses déclarations faisant toujours référence au(x) français.

« Les dirigeants actuels sont des pantins des français. Ils collaborent étroitement avec les français, et utilisent tous les moyens dont le terrorisme, les intimidations, l’emprisonnement et le meurtre du peuple malagasy qui ose réclamer la légalité, pour qu’ils puissent se maintenir aux pouvoirs qu’ils dirigent. Ils pensent que cette attitude et la violence ainsi que ce pouvoir leur donnent le droit d’enfreindre la loi ». Il a dénoncé l’intention de « ces français » qui est de recoloniser le pays avec l’aide de Rajoelina et « la bande de voyou qu’il dirige ».

L’existence d’une quelconque participation ou soutien provenant de la France a été à mainte reprise soulevée lors des manifestations des légalistes mais c’est la première fois que le Président Ravalomanana la relève ainsi ouvertement.

Magro noir de monde (26 Mai 2009)

Le stade du Magro a affiché complet mardi. L’affluence n’a jamais été aussi grande durant les manifestations organisées dans les locaux du Magro Ankorondrano. D’après les observateurs, la venue en masse des légalistes a été surtout impulsée par l’attente de l’action promise à la fin de l’ultimatum qui a été donné pour la libération des prisonniers légalistes. L’ultimatum annoncé par Andriamiseza vendredi touchait en effet à sa fin mardi matin. Les prisonniers n’ont pas été libérés mais aucune action n’a été entreprise. L’ultimatum a été rallongé et l’action reportée à une date ultérieure, encore indéterminée.

Brèves du Mercredi 27 Mai 2009

Les assises militaires ont commencé mercredi pour durer deux jours. Le ministre des forces armée de la HAT a appelé les militaires à la réconciliation et à la solidarité. Les militaires ont été utilisés pour des fins politiques selon lui, ils doivent retrouver leur dignité et revenir à leur fonction de protéger et non de terroriser.

face a face GTT - FOZA 2

La France veut elle vraiment la démocratie dans ses ex colonies?

A Madagascar,peu à peu elle essaie d'amadouer l'Union Africaine (et peut être d'autres institutions internationales ) pour une reconnaissance du putshiste Rajoelina qui est donc allé en Lybie voir le président de l'UA accompagné du conseiller financier français Leloup et on lit dans la "lettre de l'océan indien que l'on doit ceci à Claude Guéant ;les morts, les arrestations depuis l'arrivée au pouvoir de Rajoelina sont quotidiens.

Henri l.

mercredi 27 mai 2009

Fidirana mivantana nataon'ny Filoha Marc RAVALOMANANA tamin'ny antso an - tariby teo amin'ny Magro

Manahoana daholo ianareo

Miarahaba anareo vahoaka tonga marobe eto amin’ny toerana ity aho, manahoana daholo ianareo e

Mahatsiaro ary maka sary an – tsaina ny fitiavana ao anatinareo ao sy ny fanirianareo rehetra dia ny hihaonatsika tsy ho ela ary minoa ahy ianareo fa tsy maintsy ho tanterahintsika izany.

Mahatoky aho, mahatoky aho fa mahalala ny tokony ataony ny vahoaka malagasy ary dia saro – piaro amin’ny fitiavan – tanindrazana ka enga anie izao hetsika ataontsika rehetra izao, izao fikarohana ny vahaolana izao mba ho tanteraka hatramin’ny farany. Ary tsy matahotra isika fa momba antsika andriamanitra.

Ny zavatra anankiray tiako ho marihina sy ampahafantarina anareo dia izao, tsy hamelan – tsika mihintsy raha tsy miverina amin’ny laoniny ny filaminana ary ny lalàm – panorenana tsy maintsy hajaina toy ny anak’andriamaso ary indrindra indrindra ny tany tan – dalàna. Mampalahelo dia mampalahelo ny mahita ny fahorian’ny vahoaka malagasy ankehitriny, miafina, mandositra tsy mba manana izany zo maha olona azy izany. Tena mangirifiry ny tena ankehitriny, ka hoy aho ry vahoaka malagasy, samia manao arak’izay azo atao hiarovantsika ny famerenana ny ara – dalana.ny zavatra tiako ampitaina farany dia aoka mba samy hitovy ny fomba fijery ary hiara hientana isika handresy an’izao fihetsika sy fandrobana ataon’ny sasany izao, fandrobam – pahefana, ary indrindra indrindra ny fitadiavan’ny sasany hanazanahana indray ny firenentsika, tsy manaiky an’izany isika malagasy, tsy hanaiky an’izany isika.

Ny hafatra tiako hapetraka aminareo ary dia samia, samia hoy aho aminareo manana an’ilay faharetana sy ilay finiavana hanao zavatra satria izay ihany no ahafahantsika manatanteraka nohon’ny finoana hananatsika ary indrindra indrindra ny fijoroantsika amin’izany hoe fitiavana, entanim - pitiavana izany dia mahavita zavatra.

Izao hetsika ataonareo izao dia hitan’ny firenen -drehetra ary miara – miasa amintsika ny firenena izay efa manohana, ny firenena afrikana, ny firenena eropeana, ny amerikana ny asiatika manohana antsika avokoa, koa mahatokisa fa tsy maintsy hanampy antsika izy ireo.

Holazaiko aminareo atsy ho atsy ny vokatr’izany fiaraha – miasa izany ka dia manantena isika, mino isika fa homba antsika andriamanitra

Mandrapihaona indray ary ry vahoaka malagasy

Hafatry ny Filoha Marc RAVALOMANANA hoan'ny vahoaka Malagasy - 26 mey 2009

Ry Vahoaka Malagasy tia tanindrazana ary mitaky sy miady ny famerenana ny ara - dalàna, miarahaba anareo aho.

Ankehitriny i Madagasikara dia tarihan’ireo’antokon-jiolahy izay manana tetika maizina sy miafina, tarihan’i Andry Rajoelina ary tohanan’ny Frantsay sy ny forongony.

Ny tanjon’izy ireo dia ny hanjanaka indray an’i Madagasikara, ary ny hanandevozana ny Vahoaka Malagasy. Ny tetika feno fitaka vaovao hataon’ny frantsay amin’izao fotoana izao mba hialana amin’ny savorovoro nateranyo, dia ny fampiharana ny fifanarahana vaovao nataony amin’i Andry Rajoelina sy ireo jiolahy manohana azy.

Ny zavatra kendren’izy ireo dia ny hisian’ny adim-poko eto amin’ny Firenentsika.

Ny mpitondra an’i Madagasikara ankehitriny dia saribakolin’ny frantsay. Miara-miasa akaiky amin’ny frantsay izy ireo, ka ampiasainy ny fomba rehetra - tafiditra ao anatin’izany ny fampihorohoroana, ny fanenjehana, ny fanagadrana, ary ny famonoana ny Vahoaka Malagasy, izay hita fa mijoro sy sahy mitaky ny ara – dalàna mba ahafahan’izy ireo mifikitra eo amin’ny fitondrana izay tarihiny. Mihevitra izy ireo fa izany fihetsika, sy herisetra ary fahefana izany no manome zo azy handika lalàna.

Tsy izany velively anefa ny safidin’ny Vahoaka Malagasy.

Tsy tian’ny frantsay handroso mihintsy i Madagasikara. Izy ihany no tiany hahazo tombontsoa. Avelany hanapotika ny fotodrafitr’asa sy hanimba ny fananan’ny olona ireo olona baikony sy karamainy ireo mba tsy hampandrosoana an’I Madagasikara sy hampivaotra ny farim-piainan’ny Vahoaka Malagasy.

Ny andian-jiolahy tarihan’I Rajoelina dia tsy manam-pikasana hafa, afa tsy ny hanapotika ny fandrosoan’ny toe-karena Malagasy. Amin’izay dia mahantra lava ny Vahoaka Malagasy.

Hahatongavany amin’izany dia efa notafihany ireo fananam-panjakana sy fananan’ny olon-tsotra, ny fangalany vola tao amin’ny Banky Foibe sy ny “Assurances”, izay fananan’ny Firenena Malagasy.

Amin’izao fotoana izao dia miezaka i Andry Rajoelina, ampian’ny Frantsay, handresy lahatra ny firenena miteny frantsay rehetra. Ny tanjon’izy ireo dia ny mba ahazony ny fankatoavana sy ny fanohanan’ny Fianakaviambe Iraisam-pirenena, amin’ny fandikan-dalàna izay ataony.

Ry Vahoaka Malagasy tia tanindrazana, manana fahasahiana sy mijoro, manohana ny ara-dalàna,

Hanao izay tratry ny heriko aho, ary hampiasa ny fahefako sy ny fahaizako, handrodanana haingana io fanjakan’ny baroa tarihin’I Andry Rajoelina sy ny mpanara – dia azy io, mba hamerenana indray ny ara-dalàna eto amin’ny tany sy ny Fanjakana.

Hahatongavana amin’izany anefa dia tsy maintsy nitety firenena maro nanazava ary nangataka fanampiana aho. Nanaiky daholo ireo firenena ireo izay hanampy antsika. Ho hambarako aminareo tsy ho ela ny mikasika izany.

Koa ambarao amin’ny Malagasy Mpiray Tanindrazana amintsika izao resaka ataoko aminareo izao. Ary mahereza fa mahatsiaro anareo mandrakariva aho ary miombom-bavaka aminareo.

Homba antsika Andriamanitra!

mardi 26 mai 2009

Discussions en bataille (25 MAI 2009)

La mouvance Ravalomanana a claqué la porte aux discussions qui se sont poursuivies Lundi. Les représentants des légalistes ont apporté leurs conditions, préalables à toute négociation, comme l’a déclaré le Président Samedi. Sans satisfaction de ces conditions, les légalistes ont quitté la salle de rencontre sans commentaire. Selon Roland Ratsiraka, un des représentants de la HAT, les légalistes posent parmi leur préalable le retour du Président Ravalomanana. Une condition que la HAT ne va pas accepter selon Roland Ratsiraka qui ne veut pas le retour du Président avant deux à cinq ans. Si telle est la position de la HAT, il est ainsi impensable pour elle que le Président rentre dans les prochains jours ou participe à la prochaine élection présidentielle. Les explications de Roland Ratsiraka confortent ainsi les récentes déclarations de Andry Rajoelina qui avait demandé entre autre la non participation de Ravalomanana à l’élection qui va être organisée par la transition.

Les discussions de lundi ont par ailleurs vu la participation inattendue et non désirée de représentants des ex – prisonniers politiques. Le Général Andrianafidisoa, Pety Rakotoniaina et Voninahitsy Jean Eugène étaient arrivés les premiers à l’Hôtel où se déroulait la rencontre. Ceux – ci étaient venus pour discuter de leur amnistie d’après les informations recueillies, une amnistie promise par la HAT mais non exécutée jusqu’à maintenant. Après une rencontre avec les représentants du Groupe de Contact, Le Général Andrianafidisoa a quitté les lieux furieux tandis que ces deux amis sont entrés sans invitation dans la salle de rencontre.

Les représentants de l’Amiral Didier Ratsiraka n’ont pas été présents à la rencontre de lundi. D’après ce qui est ressorti, les discussions vont se poursuivre mardi dans l’après – midi.

Les légalistes déterminés (25 MAI 2009)

Les légalistes étaient plutôt confiants lundi concernant l’aboutissement de leur mouvement. Les légalistes se préparent déjà à la poursuite de la politique de développement dans le pays au retour du Président Ravalomanana. Par ailleurs, un des leaders du mouvement a déclaré que les légalistes ne se laisseront plus faire. Ils ont demandé le démantèlement du Conseil National Mixte d’Enquête, exigé la libération de leur co – combattant et le retour rapide du Président Ravalomanana. L’ultimatum donné par les légalistes pour la libération des prisonniers touche à sa fin. Aucune précision n’a été donnée concernant l’action que le mouvement va entreprendre mardi, mais d’après Andriamiseza, un des leaders du mouvement, la solution sera une solution pacifique.

Brèves du Lundi 25 Mai 2009


  • Des assises militaires seront organisé le 27 et le 28 mai prochain. Au centre des discussions : les conditions de vie des militaires, le respect de la hiérarchie militaire et l’ordre sociale.

  • Le Ministre de la Défense Nationale de la HAT a répondu à l’Amiral Didier Ratsiraka. Selon lui, l’amiral peu donner son avis personnel mais la vie du pays ne peut pas attendre le retour des exilés. Une remarque lancée suite à la demande de Didier Ratsiraka de dissoudre le Conseil Militaire de la Défense. Cette structure restera en place a lancé le Ministre de la HAT

  • Le fils de l’ancien Ambassadeur Vola Dieu Donné a été libéré ce jour.

Madagascar : Comment on en est arrivé là !

Tout devait sourire à Marc Ravalomanana.

Autodidacte, il transforme une petite entreprise familiale en un groupe industriel de dimension nationale : Tiko. C'est donc un homme fortuné qui se lance en politique en 1999 à la conquête de la capitale Tananarive et cela rassure. Devenu maire, il incarne une relève et l'espoir face à un président Ratsiraka vieillissant à la tête du pays presque sans interruption depuis 1976. Avec lui, Tana change d'image, se développe et se dote de nouvelles infrastructures. Aux élections présidentielles de 2001, il s'oppose avec courage à Ratsiraka qui brigue un 5ième mandat et c'est à l'issue d'un mouvement populaire, d'une longue crise politique et d'une médiation internationale, qu'il accède à la magistrature suprême en 2002. Le premier mandat est marqué par l'ouverture aux investisseurs étrangers, une croissance économique, des travaux routiers, des infrastructures, et de nombreux déplacements qui font connaître Madagascar au monde. C'est cette image que va retenir la communauté internationale.

Mais déjà Ra8 comme l'appellent les malgaches, exerce une emprise sur l'économie. Son second mandat le coupe de la population « d'en bas . On lui reproche de se réserver ou à ses proches des monopoles dans le domaine des produits de première nécessité notamment l'huile et le riz, mais aussi la girofle, le poivre, les papeteries et le bois de rose, cette essence forestière si rare. On proteste : pourquoi les concurrents sont-ils évincés à coup de contrôles administratifs ou d'importations à bas prix, pourquoi ne voit on que deux eaux de source, qu'une marque de produits laitiers, pourquoi n'y aurait il qu'un seul circuit de distribution dans tel domaine, qu'un seul importateur dans tel autre, pour quelle raison certaines entreprises sont elles exonérées d'impôt et pas d'autres, sur quelle base se fait le choix des investisseurs étrangers ? les shoprite, rio tinto, tetrapack ? Au total se dégage l'impression d'un pays en coupe réglée, d'une relation biaisée entre la chose publique et l'intérêt privé et d'un gouvernement injuste. Une impression qui devient réalité lorsque la presse se met à tenir un registre précis des dérives, "Assidu", et surtout "madagate" ...

Si les malgaches se résignent ce n'est pas seulement qu'ils admettent, comme étant inévitable, la "gourmandise" d'une minorité, c'est surtout parce que la préoccupation d'une grande partie de la population, c'est le riz quotidien !

Trois évènements vont cependant entraîner la réaction de l'opinion.

C'est tout d'abord la victoire contre le candidat officiel, aux élections municipales de Tananarive d'un entrepreneur revenu au pays, Andry Rajoelina, animé d'une volonté farouche lorsque le gouvernement diligente des enquêtes fiscales contre l'entreprise familiale d'affichage et de mobilier urbain Domapub, afin que des concurrents puissent faire main basse sur un nouveau marché prometteur.

Pour stopper l'ascension de celui qui va devenir le principal opposant du régime, le gouvernement met Tananarive sous la tutelle financière de l'Etat, la prive d'une partie de ses dotations : une erreur politique que les tananariviens ne pardonneront jamais et qui renforce la popularité d'Andry Rajoelina le plus jeune maire du monde francophone.

Le deuxième événement est révélé par le Financial Times en 2008. C'est le projet de cession d'une parcelle considérable : 1.300.000 hectares de terres domaniales au groupe coréen Daewo. Si le projet peut se justifier au regard du développement économique, ce qui choque les malgaches, c'est le secret de la prise de décision et la transgression d'un tabou : la terre des ancêtres est considérée depuis des temps immémoriaux comme un héritage sacré et inaliénable. Il s'agit d'un des fondements de la culture de Madagascar défini par l'article 3 de la constitution "Le territoire National est inaliénable". Le gouvernement a franchi une nouvelle fois une ligne rouge.

Enfin, l'affaire inachevée du deuxième Boeing présidentiel est un véritable électrochoc. Au moment où les prix du riz augmentent, le président acquiert pour la somme de 80 millions de dollars un deuxième appareil que les malgaches appellent avec dérision « Air Force One Bis ». Alerté, le Fonds Monétaire International qui soutient l'économie de Madagascar demande officiellement en 2008 des explications sur l'origine des fonds déboursés et sur les procédures budgétaires engagées pour son acquisition. Il n'obtiendra pas de réponse. Stationné sur l'aéroport international d'Ivato, l'appareil est en attente d'un nouvel acquéreur.

En quelques années, l'équilibre de la société malgache est rompu : le contraste entre la prospérité des uns et les privations des autres est trop fort. Il laisse peu de place à l'espoir d'une vie meilleure. Le pouvoir en est jugé responsable.Très vite, au début de l'année la parole est à la rue : une nouvelle révolution « orange » éclate. Andry Rajoelina, le maire de Tana prend la tête d'un soulèvement populaire mais le mouvement déborde avec des émeutes de la faim, des pillages et des morts. Il aboutit au départ de Marc Ravalomanana le 17 mars 2009 et à l'instauration de la HAT : le gouvernement de transition.

Désormais, le temps joue pour le nouveau gouvernement. A Tana, des manifestations pacifiques et des concerts rappellent certes l'existence de l'ancien président. Celui ci, confiant en son étoile, souhaite encore revenir, mais il faut se rendre à l'évidence : une nouvelle époque a déjà commencé.

La rédaction, presse@newspress.fr

Communiqué de TIM-Europe, 25 mai 2009

MADAGASCAR : La clé de la crise est entre les mains du président élu Ravalomanana

Le message des manifestants ne peut plus être ignoré par la communauté internationale. « Any amin'i Dada ny la clé » ou encore « la clé de la crise est entre les mains du président élu Ravalomanana » a été clamé haut et fort par des centaines de milliers de manifestants qui se sont réunis encore tout le week end, notamment à Antananarivo et Antsirabe.

Fatigué des pseudo-dialogues, trop souvent morts-nés, organisés à la hâte par les émissaires de l'ONU et de l'UA, la population appelle le retour du président élu Ravalomanana, une condition sinéquanone pour le dénouement de cette crise.

Par ailleurs, la communauté internationale ne peut pas laisser impunément Rajoelina et consorts montrer leurs mépris des droits fondamentaux. Les violations se multiplient. Samedi dernier, les mutins et milices de Rajoelina ont encore tiré sur les manifestants d'Antsirabe faisant une vingtaine de blessés graves dont une personne de 70 ans qui est toujours dans le coma.

Depuis plus de 2 mois, la population manifeste quotidiennement par centaine de milliers dans toute l'île contre un régime de terreur instauré par la violence. Si la plupart des pays a fermement condamné le coup d'Etat, ce n'est pas suffisant!

Les « négociations » sous l'égide des médiateurs internationaux résultent ENCORE sur une propositionINACCEPTABLE qui vise à entériner l'institution de la transition et IGNORE toujours totalement les préalables demandés depuis le 17 mars, à savoir:

- la libération des otages sans condition,
- la sécurisation des personnes, biens et personnalités,
- le retour du Président Marc Ravalomanana: lui seul est à même de représenter les « légalistes » pour mener les négociations.

Pour être reconnus et valables, les médiateurs nommés doivent démontrer leur neutralité en écoutant les requêtes des « légalistes » et non seulement celles exprimée par la violence des armes et les influences impérialistes !

Rappelons que la position très partisane de M.Dramé, émissaire de l'ONU a déjà scandalisé plus d'une fois les parties prenantes à ces dialogues. La rencontre qu'il a organisé le 17 mars avait fini en prise d'otages et tortures de plusieurs personnalités dont le pasteur Rasendrahasina et à l'intimidation de l'Ambassadeur des Etats Unis.

De son côté, l’Union Européenne a donné 150 jours de sursis "pour réaliser un programme de sortie de crise" à la suite des quels l’Union se prononcera sur d'éventuelles sanctions. La suspension de l’aide pourra intervenir au cas où les résultats ne satisfont pas l’Union. Le représentant souhaite la participation de tous les acteurs, dont Marc Ravalomanana.

La position de l'UE est claire. Le TIM Europe se félicite qu'elle reconnaisse la nature illégale de l'autorité en place. Par contre, nous refusons d'accepter de donner 150 jours de sursis à un régime instauré dans la violence et perpétuant jour après jour des actes de terrorisme.

Nous demandons à l'UE de suspendre dès maintenant le financement de tous les projets. Les Malgaches ne reconnaitront en aucun cas tout accord ou encaissement reçu par les « autorités de transition ». Rappelons que les Etats Unis ont déjà pris une décision similaire la semaine dernière. La population Malgache attend de l'UE une position similaire et une décision qui rejettent catégoriquement le terrorisme déployé par Rajoelina et consorts.

Communiqué de la Mouvance Ravalomanana

Les représentants de la Mouvance Ravalomanana émettent une totale réserve concernant la Déclaration conjointe UA-SADC-OIF-UN, relative aux négociations multilatérales visant à établir une transition neutre, pacifique et consensuelle à Madagascar, et publiée auprès des médias nationaux et internationaux ainsi que sur des journaux en ligne.


En effet, ces négociations avec les différentes mouvances, tenues du mercredi 20 mai au vendredi 22 mai 2009 à Antananarivo sous l’égide des médiateurs internationaux de l’Union Africaine (UA), de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), de

l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU), n’ont pas encore abouti.


Nous précisons que :



  • d’une part, des conditions fondamentales notamment le retour du Président RAVALOMANANA au pouvoir et la libération du Premier Ministre MANANDAFY ainsi que d’autres militants légalistes arrêtés par la « Haute Autorité de la Transition » n’ont pas encore obtenu de suite,

  • et d’autre part, les principes mentionnés au paragraphe 6 du communiqué de la Réunion Consultative sur la situation à Madagascar du 30 Avril 2009 à Addis-Abéba ont été escamotés dans la future Charte de la Transition, à savoir le respect de la Constitution quant à l’intégrité des institutions républicaines et le respect des instruments pertinents de l’UA et des engagements internationaux de Madagascar quant à l’application de l’article 25 de la Charte Africaine de la Démocratie, des élections et de la Gouvernance, concernant les sanctions en cas de changement anticonstitutionnel de gouvernement,

  • dans son septième paragraphe, le même communiqué stipule que l’Envoyé spécial de l’UA doit collaborer étroitement avec les représentants de la Communauté Internationale à Antananarivo, au lieu de n’avoir autour de la table des négociations que quatre personnes qui ne représentent pas le corps diplomatique et consulaire résidant à Madagascar,

  • le cas de l’organe anti-démocratique dénommé CNME et celui du Conseil Militaire pour la Défense Nationale n’ont pas été suffisamment abordés pour en dégager un réel consensus alors que le problème reste entier,

  • la sécurité de la mise en place et du fonctionnement des institutions prévues par le futur accord politique inclusif et consensuel ainsi que la préservation de l’intégrité physique des acteurs politiques telle que stipulée dans les dispositions du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, n’ont pas été encore garanties,


Et enfin, la confidentialité s’impose à tous les participants sans discrimination et rien ne sera publié sans leur accord unanime.


Fait à Antananarivo, le 23 mai 2009

Inutile de discuter avec eux (23 MAI 2009)

Le Président Ravalomanana ne trouve pas de raisons pour discuter avec l’« autre » partie. Intervenu en direct par téléphone lors de la manifestation des légalistes ce samedi, Marc Ravalomanana a été strict et clair. Aucune négociation quelle qu’elle soit ne doit être entreprise parce que les conditions n’ont pas encore satisfait les conditions. Des légalistes se trouvent encore en prison et les intimidations continuent a déclaré le Président. Pour lui, les conditions sont claires, la liberté des légalistes et son retour au pays.

Des représentants du Président participent depuis mercredi aux rencontres sous la médiation du groupe International de contact. Un compte rendu de ces rencontres a été effectué par le député Yves Aimé samedi, le peu qu’il a pu révéler. Le député d’expliquer qu’aucun des représentants ne peut signer quoi que ce soit au nom du Président. Tout doit être décidé avec l’accord des légalistes et le consentement du Président.

Durant le rassemblement de samedi, les légalistes ont pointé du doigt les manœuvres d’intimidation de la HAT. Selon le député Zafilahy, une manifestation tenue à Antsirabe a été réprimée par la force.

Ratsiraka : Rajoelina est un dictateur (23 MAI 2009)

La partie dite « mouvance Ratsiraka » va se retirer de la table de négociation initiée par le Groupe Internationale de Contact. Par une lettre à l’attention des membres du groupe International de Contact, l’ancien Président Ratsiraka Didier a demandé à ses représentants de suspendre les négociations. Les conditions ne sont pas encore réunies pour un dialogue serein, honnête et constructif selon lui. Cette suspension est afin d’éviter toute forme de chantage ou marché de dupe selon Ratsiraka Didier qui demande la suppression de toutes les poursuites et condamnations judiciaires liées aux évènements de 2002.

Par ailleurs, l’ancien Président accuse le président de la HAT de prendre des décisions à fait caractérisant un dictateur. Il s’agit de la décision de Rajoelina de mettre en place un Conseil de Défense Nationale. Cette décision ne devait pas encore être prise selon Ratsiraka parce qu’il n’y avait pas encore d’accord là-dessus.

Les négociations au point mort (23 MAI 2009)

La table des négociations risque de se dégarnir dans les jours qui viennent. Sauf satisfaction de leurs conditions respectives, les partisans du Président Ravalomanana et les partisans de l’ancien Président Ratsiraka n’assisteront plus à ces rencontres malgré l’optimisme des médiateurs internationaux. Vendredi en effet, les médiateurs avaient annoncé que chacune des parties avaient fait des concessions et la situation évolue dans la résolution de la crise actuelle. Dans un communiqué qui leur est attribué, les médiateurs ont énoncé vendredi des points d’accords entre les parties qui ont été représentées à la table de négociation. Mais le consensus est loin d’être trouvé d’après ce qui est ressorti samedi. D’un côté, le Président Ravalomanana a fortement sommé ses représentants de rompre les négociations parce que les conditions préalables ne sont pas satisfaites, de l’autre Didier Ratsiraka a appelé ses représentants de suspendre les négociations tant que les affaires 2002 ne sont pas réglées. Les négociations qui vont se poursuivre lundi devront d’abord ainsi réglé ces imbroglios de conditions avant de pouvoir avancer vers un véritable consensus.

72 Heures pour libérer les légalistes (22 Mai 2009)

Le mouvement des partisans de la légalité va prendre une autre tournure. Vendredi, Alain Andriamiseza a sommé la HAT de libérer toutes les personnes arrêtés et emprisonnés jusqu’à lundi prochain sinon le mouvement légaliste fera une action. La forme de cette action n’a pas encore été révélée, mais les dirigeants du mouvement ont obtenu l’aval des partisans de la légalité pour franchir cette étape. La HAT a ainsi 72 heures pour prendre une décision. Outre la libération physique des personnes emprisonnées, les légalistes exigent la liberté de mouvement de Constant Raveloson et des autres personnes qui font l’objet de mandat d’arrêt actuellement. Après les menaces lancées par le Commandant Charles du CNME le lundi 04 mai, Raveloson Constant n’est plus apparu sur la place du Magro Ankorondrano. Le Commandant Charles avait lancé que si Constant Raveloson ne se présente pas de lui – même au CNME, il aura très très chaud, il s’occupera de lui avec son 7.62.

Alain Andriamiseza a déclaré vendredi que tous les légalistes devront être libérés.

Evariste Ramanantsoavina était apparu au Magro et a déclaré qu’il ne faut toujours dire la vérité. Il s’est tourné vers ses confrères journalistes pour dire qu’il y toujours une façon pour relayer la vérité, une déclaration en rapport aux menaces et peurs qui pèsent sur les journalistes actuellement.

Vendredi, les légalistes ont fait le serment de poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication : le retour de la légalité avec le retour du Président Ravalomanana.

Des efforts de part et d’autres (22 Mai 2009)

Légalistes, partisans de Zafy Albert, Didier Ratsiraka et de la HAT se sont retrouvés face à face dans la soirée de vendredi lors d’une rencontre organisée par le groupe de contact international sur Madagascar. La rencontre, la troisième, s’est penché sur les principes de transition. Des débats encore sans aucune convention a lancé un des participants. D’après ce qui est ressorti, une charte de la transition est en discussion et pourrait bien être mise en place lundi au cours de la prochaine rencontre. Une charte qui établirait les éléments dans la conduite d’une nouvelle transition dans le pays.

La HAT participerait dans cette nouvelle transition mais sous une forme réduite et sa dénomination pourrait bien changer, il y aurait également une Présidence de la République. Mais rien n’est encore décidé même la question sur le retour du Président Ravalomanana ou son statut dans cette transition. Rappelons que les légalistes avaient posé dans les conditions préalables avant toute négociation le retour du Président et la libération des légalistes encore en prison. Selon le représentant de l’OIF le débat est encore en cours et il y a encore des efforts à faire de part et d’autres.

Pour une charte d’impartialité (21 MAI 2009)

Depuis mercredi, des rencontres avec les légalistes et la HAT ont été organisés par les représentants du groupe de contact international et se sont poursuivies jeudi. Le représentant des nations unies a avancé qu’il y a de l’espoir dans la suite des négociations, le groupe a écouté les conditions des deux parties. Tiébélé Dramé s’est montré plutôt confiant.

Outre les rencontres avec le GCI, les deux parties prenantes à la crise ont rencontré les membres de la société civile où elles ont chacune posé leurs conditions sur la conduite des négociations. D’après les informations, une charte d’impartialité et d’intolérance aurait été proposée par les parties.

« Prions pour le pays » (21 MAI 2009)

Les discours politiques et animation de mobilisation ont laissé la place aux chants évangéliques et aux chaines de prière jeudi à Ankorondrano. La journée a été totalement consacrée à un culte durant lequel les milliers de partisans de la légalité réunis au Magro ont porté en prière leur mouvement, le pays, le Président Ravalomanana et la HAT. Le pays est enchaîné et a besoin d’être délivré selon les légalistes, la solution repose en Dieu. Les légalistes se retrouveront vendredi sur la même place où ils entendront le rapport des dernières rencontres avec les membres de la société civile ainsi qu’avec les membres du groupe de contact International.

Les employés de MANA n’acceptent pas la reprise des activités (21 MAI 2009)

Les employés de la société MANA Madagascar, producteur de farine, condamne la remise en marche de la société. La HAT a ordonné la reprise des activités au sein de la société pour prévenir l’augmentation du prix de la farine et l’insuffisance du produit sur le marché.

Selon les employés de la société, ce qui se passe actuellement est du vol, aucun accord n’a été fait avec les responsables du groupe TIKO, propriétaire de la société, pour cette reprise des activités. Les employés ont déclaré qu’ils vont poursuivre en justice ceux qui ont donné l’ordre de reprendre les activités et ceux qui ont mis en exécution cet ordre. Rappelons que la société a été fermée par la HAT sous le motif qu’elle n’a pas payé ses taxes. Le prix de la farine a augmenté considérablement dans le pays depuis.

Emploi en dérive (21 MAI 2009)

Le syndicat TM dénonce la violation des droits fondamentaux des travailleurs. Selon le syndicat, à cause de la situation politique dans le pays, les travailleurs évoluent dans un environnement précaire. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu leurs emplois. Si la situation actuelle perdure, plusieurs autres risquent de se retrouver au chômage.

jeudi 21 mai 2009

Les légalistes veulent un face à face avec la HAT (20 Mai 2009)

Un débat télévisé doit être organisé sur la chaîne nationale a lancé le député Yves Aimé mercredi pour que la HAT et les légalistes puissent faire une véritable face à face. Selon le député, la population a le droit d’avoir des informations justes, surtout sur ce qui se passe actuellement. La HAT est en train de faire de la désinformation et de lancer des mensonges pour embrouiller l’esprit de la population. Un face à face sur la TVM pourra éclairer la population et éclaircir la situation. Et les légalistes ne veulent que la HAT dans ce face à face, il n’y a que deux protagonistes actifs dans la situation actuelle selon le député Mémé.

Le député a mentionné au Magro que des rencontres se tiennent avec différentes parties, dont la société civile ou des représentants de la communauté internationale mais cela n’entre pas dans le cadre de la formulation d’un consensus. Ces rencontres sont fait à titre de préalable selon lui mais les consignes du Président demeure appliqué, rien ne sera négocié tant que le Président Ravalomanana n’est pas de retour. Si les interlocuteurs n’acceptent pas ces conditions, les légalistes quitteront les tables de rencontre.

Les légalistes prévoient d’organiser un culte particulier jeudi outre les traditionnels discours et manifestations dans le cadre de leur mobilisation.

Ravalomanana reste ferme (20 Mai 2009)

Dans une déclaration mercredi, le Président a annoncé que les malagasy ne peuvent pas permettre que la démocratie et le pays soient l’otage d’un régime illégal issu d’un coup d’Etat. « Nous exigeons notre liberté. Nous exigeons la libération immédiate de notre Premier Ministre, des Parlementaires, des journalistes et de nos compagnons de lutte, emprisonnés.

Nous exigeons notre droit à nous exprimer librement et d’organiser des manifestations pacifiques, quand et où nous voulons le faire. Nous exigeons qu’on rétablisse la paix, la sécurité et l'ordre constitutionnel. Et nous exigeons que le régime illégal quitte le pouvoir pour le retour du gouvernement légal. ». Ces revendications ne sont pas négociables a déclaré le Président qui a par ailleurs appelé la communauté international à travailler avec les malagasy pour mettre fin à ce régime putschiste, un régime qui selon lui, s’accroche au pouvoir par la force. Aucun pouvoir illégal, qui a fait fi du choix de la population, n’a duré dans le monde toujours d’après le Président. Il a encouragé la population et a déclaré que le pouvoir démocratique sera bientôt de retour dans le pays.

L’Union Européenne pour un consensus (20 Mai 2009)

Le dialogue politique organisé mardi n’est nullement une reconnaissance de l’Union Européenne à la HAT a souligné l’Ambassadeur de la République Tchèque. C’est une réunion ordinaire organisée entre l’Union et ses partenaires. D’après l’Ambassadeur, quatre principes de base de l’accord de COTONOU ont été violés à Madagascar dont notamment les droits de l’homme et la démocratie.

L’Union donne 30 jours aux parties malagasy de se prononcer sur la tenue d’un dialogue de consensus et un délai de 120 jours supplémentaires pour réaliser ce programme à la suite des quels l’Union se prononcera. La suspension de l’aide pourra intervenir au cas où les résultats ne satisfont pas l’Union.

Pour ce qui est du dialogue initié par le groupe de Contact International, l’Ambassadeur de la commission Européenne a expliqué que l’Union n’est pas dans ces négociations, le plus important est selon Jean Claude Boidin de trouver un accord qui convient à toutes les parties.

MCC : les évènements ont sapé l’éligibilité de Madagascar dans le programme (20 Mai 2009)

Le conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation a voté l’autorisation de l’arrêt de l’accord conclu entre le MCC et Madagascar dans le cadre du Millenium Challenge Account. L’accord d’une valeur de 110 millions de dollars visait à réduire la pauvreté. La décision du conseil se rapporte au changement non démocratique de gouvernement survenu dans le pays. Le PDG par intérim du MCC, Rodney Bent a annoncé que « le Conseil d’Administration a considéré que les évènements survenus récemment à Madagascar ont fondamentalement sapé l’éligibilité initiale du pays pour le dit programme. »

Madagascar est le premier pays bénéficiaire du MCA. L’accord était prévu s’étendre sur encore cinq ans. Selon toujours les déclarations de Monsieur Rodney Bent, le staff du MCC ont été extrêmement fiers de l’amélioration palpable que le programme de la MCC a apportée dans la vie des démunis à Madagascar. La MCC a notamment travaillé avec Madagascar dans le domaine de la sécurité foncière et de l’investissement agricoles et le secteur financier. Plusieurs personnes risquent ainsi de rejoindre les bancs des chômeurs dans le pays.

Brèves du Mercredi 20 Mai 2009


  • Le journaliste de la Radio Mada Evariste Ramanantsoavina a été libéré au bénéfice du doute. Le journaliste a quitté la prison d’Antanimora dans la soirée. Il devra verser une amende de un million ariary.

  • Un conseil militaire de la défense nationale composé d’officiers de l’armée, de la gendarmerie et de la police a été instauré par la HAT. Le conseil se penchera sur toutes les questions relatives à la défense.

Le Conseil d’Administration de la MCC autorise l’arrêt du Programme avec Madagascar

May 19, 2009


Le PDG exprime sa déception face au récent changement de gouvernement et ses préoccupations pour les démunis à Madagascar


Washington, D.C. – Monsieur Rodney Bent, Président Directeur Général par Intérim de la Millennium Challenge Corporation (MCC) a annoncé aujourd’hui que le Conseil d’Administration de la MCC, présidé par le Secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton, a voté en faveur de l’autorisation de l’arrêt de l’accord, ou compact, coûtant 110 millions de dollars, conclu entre la MCC et Madagascar, prévu s’étendre sur cinq ans et visant à réduire la pauvreté. Le programme a été suspendu depuis le changement non-démocratique de gouvernement survenu au pays au début de l’année. En annonçant la décision du Conseil d’Administration, M. Bent a notamment déclaré que:


La MCC regrette profondément de devoir mettre officiellement fin à toutes ses opérations à Madagascar suite au changement de gouvernement de manière non-démocratique. Cette décision n’a pas été facile, vu que le Conseil d’Administration de la MCC ainsi que son staff ont été extrêmement fiers de l’amélioration palpable que le programme de la MCC a apportée dans la vie des démunis à Madagascar. Nous sommes toujours préoccupés par l’avenir du peuple Malagasy. Comme le programme du MCA a été conçu pour aider les pays en voie de développement qui montrent les engagements les plus solides envers les principes fondamentaux de la promotion des droits politiques, l’investissement social et la promotion d’un marché libre, le Conseil d’Administration a considéré que les événements survenus récemment à Madagascar ont fondamentalement sapé l’éligibilité initiale du pays pour ledit programme.


Afin de faciliter la clôture de ses programmes de manière responsable et en toute sécurité, MCA-Madagascar continuera à fonctionner aussi longtemps que nécessaire pour s’assurer que l’arrêt du compact survient de manière ordonné et n’engendrant aucun risque ni pour la santé et la sûreté publiques ni pour l’environnement. La MCC prend des mesures pour s’assurer que les acquis du programme, financés par l’argent des contribuables Américains, soient recensés comme il le faut dans le cadre de ce processus.


La MCC est une agence du Gouvernement américain, conçue pour travailler avec les pays qui s’engagent envers la bonne gouvernance, l’état de droit el les principes démocratiques. Madagascar a été le tout premier pays à signer un compact avec la MCC, portant sur la réduction de la pauvreté et le développement économique. Depuis quatre ans, la MCC a travaillé en collaboration avec Madagascar pour favoriser la sécurité foncière et l’investissement agricole et dans les autres entreprises rurales, et moderniser le secteur financier du pays dans un effort visant à améliorer la vie de centaines de milliers de démunis à Madagascar.


Parmi les résultats spécifiques des programmes de MCA-Madagascar, on peut citer: la restauration de 149.000 documents de titres fonciers en état de dégradation auprès de divers bureaux régionaux, la construction de 29 bureaux pour délivrer des titres fonciers, le renforcement du système national de paiement interbancaire au niveau de la Banque Centrale, l’amélioration de l’accès du public aux produits d’épargne, la mise en place d’un réseau regroupant plus de 350 dirigeants d’agriculteurs, et la formation et l’assistance techniques fournies à quelques 34.450 agriculteurs et 290 petites entreprises, associations et coopératives agricoles.


 


MCC Board Authorizes Termination of Program with Madagascar


CEO expresses disappointment over recent change in government and concern for Madagascar’s poor


Washington, D.C. – Millennium Challenge Corporation (MCC) Acting Chief Executive Officer Rodney Bent announced today that the MCC Board of Directors, chaired by U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton, has voted to authorize the termination of MCC’s $110 million, five-year poverty reduction grant agreement, or compact, with Madagascar. The grant program has been on hold since the country experienced an undemocratic change of government earlier this year. In announcing the Board’s decision, Mr. Bent issued the following statement.


MCC deeply regrets that it will officially terminate all operations in Madagascar following the recent undemocratic change of government. This is not a step we take lightly, as the MCC Board of Directors and staff have been extremely proud of the real improvement the MCC program has made in the lives of the poor in Madagascar. We remain concerned about the future of the Malagasy people. As the MCA program was conceived to help those developing countries that show the strongest commitment to the basic principles of promoting political rights, investing in people, and ensuring a free market, the Board determined that recent developments in Madagascar have fundamentally undermined the country’s basic eligibility for the program.


In order to facilitate a responsible and safe closure of its programs, MCA-Madagascar will remain in operation long enough to ensure that compact termination is orderly and does not endanger public health and safety, or the environment. MCC is working to ensure that program assets, paid for by U.S. taxpayer funds, are properly accounted for as part of this process.


MCC is a U.S. Government agency designed to work with countries committed to good governance, the rule of law, and democratic principles. Madagascar was the first country to sign an MCC poverty reduction and economic development compact. MCC and Madagascar have worked collaboratively over the past four years to increase land security and investments in farms and other rural businesses, and to modernize the country’s financial sector in an effort to improve the lives of hundreds of thousands of Madagascar’s poor.


Specific results of MCA-Madagascar programs include: restoration of 149,000 disintegrating land rights documents to regional offices, construction of 29 land office buildings, strengthening the national inter-bank payment system at the Central Bank, increasing the population’s access to savings products, establishing a network of over 350 farmer leaders, and providing technical assistance training to approximately 34,450 farmers and 290 small businesses, farmers’ associations, and cooperatives.


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Millennium Challenge Corporation (MCC), a United States Government agency designed to fight poverty in developing countries, is based on the principle that aid is most effective when it reinforces good governance, economic freedom, and investments in people that promote economic growth. For more information about MCC, visit www.mcc.gov.

mercredi 20 mai 2009

Le Président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana, parle du coup d'état à Madagascar

JOHANNESBURG 19 MAI 2009

Au nom du peuple malgache - Je vous remercie, et je remercie tout le monde
pour votre soutien pendant cette crise à Madagascar.

Le peuple malgache , épris de paix et de liberté, vit une épreuve difficile.

À la mi-Mars, notre jeune démocratie a connu un terrible revers... un coup
d'État orchestré et réalisé par un groupe des politiciens intéressés,
soutenus par des mutins.

Le régime illégal est impitoyable dans sa détermination à détruire notre
jeune démocratie, violer les droits de l'homme, et à mettre fin à la
justice dans notre pays.

Des citoyens pacifiques et innocents ont été abattus dans les rues ...

Le Premier Ministre, Manandafy Rakotonirina, des Parlementaires, des
militaires, des journalistes, et des femmes légalistes ont été
emprisonnés ..

Et le régime anticonstitutionnel a illégalement dissout le Parlement et
d’autres institutions gouvernementales.

Je suis le Président démocratiquement élu. Cependant, les dirigeants du
coup d’état m'ont forcé sous la menace des armes à quitter mon pays.

Mon cœur reste avec le peuple malgache, et j'ai l'intention de rentrer à
Madagascar en tant que Président afin de rétablir l'ordre
constitutionnel.

Ce coup d'État et ce régime putschiste sont inacceptables.

Nous ne pouvons pas permettre que la démocratie et notre pays soient
l’otage d’un régime illégal, issu d’un coup d’état.

La volonté et le choix du peuple malgache - notre démocratie et notre
Constitution - doivent être respectés.

Nous exigeons notre liberté.

Nous exigeons la libération immédiate de notre Premier Ministre, des
Parlementaires, des journalistes et de nos compagnons de lutte,
emprisonnés.

Nous exigeons notre droit à nous exprimer librement et d’organiser des
manifestations pacifiques, quand et où nous voulons le faire.

Nous exigeons qu’on rétablisse la paix , la sécurité et l'ordre
constitutionnel.

Et nous exigeons que le régime illégal quitte le pouvoir pour le retour du
gouvernement légal.

Nos revendications sont justes, raisonnables et ne sont pas négociables.

Le peuple malgache demeure inébranlable dans ses revendications. Nous
n'accepterons jamais un gouvernement illégal.
Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale pour son
soutien.

La SADC, l'Union Africaine, et la communauté internationale ont tous
sévèrement condamné ce coup d’état et ce gouvernement illégal. Ils ont
rappelé la nécessité du retour rapide à l’ordre constitutionnel à
Madagascar.

Avec le soutien de la communauté internationale, la démocratie, les droits
de l'homme et la justice seront rétablis à Madagascar.

Je demande à la communauté internationale de redoubler d’efforts et de
continuer à travailler avec le peuple malgache pour mettre fin a ce régime
putschiste.

Toute reconnaissance diplomatique du régime illégal doit être refusée. Les
investisseurs internationaux doivent éviter de collaborer avec le régime
illégal.

Nous devons tout faire pour accélérer la chute de ce régime putschiste,
qui s’accroche au pouvoir par la force.

Avec l'aide de la communauté internationale, nous mettrons rapidement fin
à cette tyrannie.

Encore une fois, au nom du peuple malgache, j’adresse mes sincères
remerciements à toutes les personnes, les organisations et les
gouvernements, partout dans le monde.

Merci du fond du cœur pour votre soutien. Merci!

lahateny nataony, ny filoham-pirenena Marc RAVALOMANANA

JOHANNESBURG 19 MEY 2009

Ry Malagasy Mpiray Tanindrazana,

Misaotra ny Vahoaka Malagasy aho noho ny fanohanany ny ara-dalàna.

Miombom-bavaka aminareo aho isan’andro.
Aty aminareo faona ny saina amam-panahiko, na eo aza ny elanela-tany, ary
tsy ela dia hihaona indray isika.

Tsy azo ekena na oviana na oviana eto amin’ity Firenentsika ity ny
fandrombaham-pahefana. Tsy aradalana izany. Tsy azo ekena ny
fampiasan-kery, fampihorohoroana, fanangejana sy famoretana ny Vahoaka,
hiarovana ny tombontsoan’olom-bitsy. Fanaovana tsinotsinona ny zo, ny
hasina, ary ny safidim-bahoaka izany.

Tsy maintsy hajaina ny safidim-bahoaka natao tamin’ny fomba demokratika
araky ny Lalampanorenana.

Takiantsika ny fahafahana.

Takiantsika ny famotsorana tsy misy hatakandro ny Praiminisitra Manandafy
Rakotonirina, sy ireo Loholona sy Solombavambahoaka ary ireo miaramila
nosamborina sy nogadraina. Indrindra indrindra ireo vehivavy sahy nijoro
niaro sy nitaky ny ara-dalàna.

Takiantsika ny zontsika haneho hevitra malalaka, na aiza na aiza, ary na
oviana na oviana hanaovantsika izany.

Takiantsika ny famerenana ny fandriam-pahalemana sy ny filaminana, ary ny
rafitra rehetra isan-ambaratongany araky ny Lalampanorenana.

Takiantsika ny fialan’ny mpitondra tsy ara-dalàna, hamerenana ny
fitondrana ara-dalàna, amin ny fomba demokratika.

Marina sy mitombona izany fitakiana izany, ka tsy azo hiadian-kevitra.

Tsy maintsy sahy mijoro isika, miara-mientana, ary mampiseho finiavana
hatrany. Tsy hanaiky governemanta tsy ara-dalàna mihitsy isika.

Tsy irery akory isika.

Manohona antsika ny Fianakaviambe Iraisam-pirenena.

Manohana antsika ny SADC, ny Vondrona Afrikana, eny izao tontolo izao
mihitsy.

Manameloka sy mitsipaka io fitondrana tsy ara-dalàna io ny fianakaviambe
Iraisa m-pirenena, ary mitaky ny famerenana ny rafitra demokratika eto
Madagasikara.

Ry Vahoaka Malagasy,

Diniho ny tantaran’izao tontolo izao. Tsy mbola nisy fitondrana tsy
ara-dalàna, mifanohotra amin’ny safidim-bahoaka ka naharitra teto
ambonin’ny tany.

Tsy folaka fa nangina ny Vahoaka eo anatrehan’ny herisetra. Mahery anefa
ny Vahoaka, satria masina ny safidiny.

Koa manao antso avo amin’ny Vahoaka Malagasy aho. Tonga izao ny fotoana!

Sahia mijoro, mampiseho firaisan-kina sy finiavana, fa ny firaisan-kina no
hery. Manàna finoana fa hiverina tsy ho ela eto amin’ity Tanindrazana
malalantsika ity ny fitondrana demokratika miorina araky ny
Lalampanorenana.

Manàna finoana, ary matokia ny tenanao. Ny fahasahiana sy ny herimpo, ary
ny safidy ataontsika tsirairay avy entanin’ny fitiavan-tanindrazana
marina, am-pahamarinana sy am-pahamendrehena, amin’izao fotaon-tsarotra
izao no mamaritra ny fiainantsika sy ny ankohonantsika, ary ny hoavin’ny
Firenentsika.

Tsy maintsy mandresy isika. Vahoaka hendry ny Vahoaka Malagasy. Vahoaka
tsy manaiky lembenana. Vahoaka fandrosoana, ary tia Fihavanana. Tsy
ekentsika ny tsy ara-dalàna sy ny jadona, ary ny herisetra.

Eo anilanreo mandrakariva aho, ary miady mafy to anareo rehetra ihany koa
hoan’ny Tanindrazana. Miray feo sy manohona antsika koa izao tontolo izao.
Koa mahereza , ry vahoaka Malagasy.

Homba antsika Andriamanitra!

Que la communauté internationale concrétise leur condamnation (19 Mai 2009)

Les légalistes ont appelé mardi la communauté internationale à appliquer les déclarations qu’elle a faite. Plusieurs ont condamné ce qui s’est passé ont annoncé les dirigeants du mouvement, qu’ils concrétisent maintenant les décisions inscrites dans leurs communiqués.

Les dirigeants du mouvement ont également appelé la communauté internationale à s’interroger sur la situation actuelle, si elle est conforme aux différentes chartes qui existent et qui doivent être appliquées. Le Député Yves Aimé (dit Mémé) a notamment pointé du doigt le non respect de la liberté d’expression, des droits de l’homme et de la démocratie.

Par ailleurs, les légalistes ont avancé que toute personne qui a pris le pouvoir d’une manière non démocratique ne doit pas participer à aucune autorité de transition si jamais il y a consensus.
Les légalistes étaient venus en masse mardi au Magro Ankorondrano. Ils ont renouvelé leur revendication pour la libération des personnes qui sont encore en prison ou en résidence surveillance. Un appel a été lancé par les mères de famille à l’armée, la fonction de l’armée est de protéger non de terroriser selon elles.

Kadhafi – Rajoelina : Rien d’officiel (19 Mai 2009)

Andry Rajoelina s’est déclaré satisfait de son voyage en Lybie. Il a déclaré à son arrivée à l’aéroport d’Ivato que le Président de l’Union Africaine le reconnait comme dirigeant de Madagascar, qu’il a reconnu en lui le Président. « Il est clair et sans aucun doute qu’il n’y a pas lieu de discuter sur mes capacités à diriger Madagascar » a – t – il lancé à la presse.

Jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucune déclaration officielle de l’Union Africaine ni de l’Etat Libyen sur les tenants et aboutissants de la rencontre entre le Président Kadhafi et Andry Rajoelina.

La rencontre entre les deux hommes s’est effectuée à huis clos. Rien ne confirme encore la déclaration de Rajoelina sur cette « reconnaissance » obtenue du Président de l’Union Africaine. Si on se réfère aux informations sorties par la presse publique libyenne, Monsieur Rajoelina est encore considéré comme « l’homme qui s’est auto – proclamé président de la HAT ». Rappelons que l’Union Africaine est parmi les premiers à avoir condamné le coup d’Etat commis dans le pays et à ne pas reconnaître le pouvoir dirigé par Andry Rajoelina. L’Union avait sanctionné le pays en suspendant Madagascar des organes de l’Union. Rajoelina avait alors déclaré que «La question n'est plus la reconnaissance, mais la façon dont nous allons diriger la transition ».

Brèves du Mardi 19 Mai 2009


  • Dans une interview sur un quotidien malagasy, le Président Ravalomanana a avancé qu’il est prêt à se soumettre au résultat de l’élection présidentielle qui sera organisée. Il a par ailleurs déclaré qu’il ne sait rien sur le transfert de reliques du Rova de Manjakamiadana dont il est accusé expliquant que tout est actuellement diabolisation à Madagascar

  • L’Union Européenne a consulté d’autres parties que le gouvernement de la HAT mardi matin avant le dialogue politique. Le dialogue politique avec l’Union Européenne revêt une importance capitale selon le Premier Ministre de la HAT étant donné que la HAT est actuellement à la recherche de la reconnaissance Internationale.

  • La Ministre de la justice de la HAT a souligné que le mandat d’arrêt contre Ravalomanana existe encore et ce indépendamment de la tenue d’un dialogue.

mardi 19 mai 2009

Ambohijatovo sous haute garde (18 Mai 2009)

Lundi, les camions de policiers, gendarmes et militaires ont de nouveau repris leur place devant le jardin d’Ambohijatovo. La place de la démocratie est de nouveau bloquée par des forces armées pour que les manifestants pour la légalité ne puissent y accéder.

Samedi les légalistes avaient annoncé qu’ils allaient attendre le retour du Président Marc Ravalomanana sur la place de la démocratie. Lundi ils ont du reprendre la route du Magro Ankorondrano face à la présence des forces de l’ordre. Il n’y a eu aucun affrontement malgré la présence massive des partisans de la légalité aux alentours de la place de la démocratie.

Après une tentative échouée de blocage du mouvement des légalistes par la mise en place d’une programmation hebdomadaire des manifestations sur la place de la démocratie, la HAT a interdit toute manifestation publique au mois d’Avril. Après plusieurs jours de courses poursuites avec les forces de l’ordre, les légalistes ont rallié une place privée à Ankorondrano. Ambohijatovo n’a par la suite accueilli qu’une manifestation religieuse. Vendredi et samedi derniers cependant, les partisans de la légalité ont été « autorisés » à se réunir sur la place de la démocratie. Mais la place leur est de nouveau interdite

Les légalistes toujours face à la HAT (18 mai 2009)

Les légalistes poursuivent leur mouvement de contestation de la HAT. Lundi, les partisans de la légalité sont revenus au Magro Ankorondrano. Dans les discours entendus au Magro Akorondrano lundi, les chefs de file du mouvement légaliste ont réitéré que le Président Ravalomanana sera le chef de la délégation des légalistes lors des rencontres avec les représentants du groupe de contact international. Les légalistes de lancer que si la HAT veut un dialogue, elle devra assurer des conditions favorables à ce dialogue. Ils ont par ailleurs appelé la communauté internationale à les soutenir dans la libération des leurs qui sont encore détenus par la HAT. Des actions seront entreprises dans ce sens d’après les discours des dirigeants du mouvement.

Brèves du Lundi 18 Mai 2009


  • Un comité pour la réconciliation composé de 9 personnes a été constitué par les journalistes malagasy. Une réconciliation est nécessaire ont déclaré les journalistes qui s’étaient réunis au CEMDELAC Analakely lundi pour un grand déballage. L’image du journalisme malagasy a été fortement ternie ces derniers temps suite à la participation active des journalistes dans les actions et activités politiques. Les journalistes veulent revenir à la déontologie et à l’éthique de la profession pour redorer le blason de la profession qui tient lieu de 4ème pouvoir dans le pays.

  • Les étudiants en médecine font la grève pour revendiquer le paiement de leur indemnité de stage. Une insatisfaction qui cause chaque année le désarroi des étudiants en médecine.

  • Les conférences régionales sont reportées à une date ultérieure, la raison évoquée est le perfectionnement de l’organisation de celles – ci. La société civile demande à ce que les conférences soient organisées par une entité totalement neutre pour que toutes les parties prenantes puissent y participer. Les conférences régionales étaient prévues se tenir à partir du 19 mai.


lundi 18 mai 2009

La HAT reste non reconnu après son convocation en Lybie

Le régime illégal de la HAT a été rejeté de nouveau; cette fois-ci, la Libye refuse de reconnaître ce régime qui a pris le pouvoir par un coup d'état. La Libye a considéré Andry Rajoelina comme "l'homme qui s'est auto proclamé le président de la Haute Autorité Transitoire" (Voir l’article de Reuters ci-après)

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Libya's Gaddafi meets Madagascar's president
Mon May 18, 2009 9:42am GMT Mon May 18, 2009 9:42 am GMT

TRIPOLI (Reuters) - African Union chairman Muammar Gaddafi held talks with Madagascar's President Andry Rajoelina, but reports of the meeting in Libyan state media suggested the AU still refused to recognise him as the island's head of state. TRIPOLI (Reuters) - African Union chairman Muammar Gaddafi held talks with Madagascar's President Andry Rajoelina, but reports of the meeting in Libyan state media suggested the AU still refused to recognize him as the island's head of state.

"Rajoelina briefed the leader on the developments of the situation in Madagascar and insisted that he came to Libya especially to take advice from the leader," Libyan news agency Jana quoted Rajoelina as saying after meeting the Libyan leader Gaddafi late on Sunday. "Rajoelina briefed the leader on the developments of the situation in Madagascar and insisted that he came especially to Libya to take advice from the leader," Libyan news agency Jana quoted Rajoelina as saying after meeting the Libyan leader Gaddafi late on Sunday.

Libyan state media referred to Rajoelina only as "Andry Rajoelina" or the man who "declared himself the head of the High Transitional Presidency", suggesting the AU chairman was sticking to the group's refusal to recognise him as president. Libyan state media referred to only as Rajoelina "Andry Rajoelina" or the man who "declared himself the head of the High Transitional Presidency", suggesting the AU chairman was sticking to the group's refusal to recognize him as president.

The 53-member body suspended the Indian Ocean island in March after Rajoelina took over from the elected leader with the help of renegade soldiers, calling his seizure of power "a coup". The 53-member body suspended the Indian Ocean island in March after Rajoelina took over from the elected leader with the help of renegade soldiers, calling his seizure of power "a coup".

Several donors including the International Monetary Fund have suspended non-emergency aid to Madagascar. Several donors including the International Monetary Fund have suspended non-emergency aid to Madagascar. Foreign leaders have called for quick elections to stop months of political instability. Foreign leaders have called for quick elections to stop months of political instability.

Rajoelina arrived in Libya on Saturday for a three-day official visit. Rajoelina arrived in Libya on Saturday for a three-day official visit.

"Rajoelina called on the (Libyan) leader to pursue his initiatives towards restoring stability in Madagascar and to hold elections there because he enjoys respect across Africa," Jana said. "Rajoelina called on the (Libyan) leader to pursue his efforts towards restoring stability in Madagascar and to hold elections there because he enjoys respect across Africa," Jana said.

Source : Vaovao Malagasy

Madagascar leader vows to return home - 14 May 09

HUMANISTE EN DANGER A MADAGASCAR

Le courage d'Ambroise Ravonison, Président de l'association "Madagascar Terre de Liberté", recherché et menacé de Mort par le Commandant Charles. Interview sur France 3

dimanche 17 mai 2009

Les légalistes à Ambohijatovo jusqu’au bout (16 Mai 2009)






C’est sur la place de la démocratie que les légalistes attendront le retour du Président Marc Ravalomanana. Les manifestants pour la légalité reviendront à Ambohijatovo lundi et y poursuivront leur mobilisation jusqu’au retour du Président. La décision a été annoncée samedi lors d’un grand rassemblement où plusieurs milliers de légalistes ont fait la fête et se sont partagés des informations.

Alain Andriamiseza a expliqué qu’il a été appelé au palais d’Ambotsorohitra vendredi dans la soirée. Selon ce dirigeant du MCDM, un représentant de la HAT l’a invité pour lui demander la signification de la déclaration du Président vendredi qui a décidé qu’aucune négociation n’aura lieu tant qu’il n’est pas rentré au pays. Selon Andriamiseza, la déclaration du Président est claire et il est vrai que personne ne peut le représenter pour signer quoi que ce soit. Les négociations vont attendre le retour du Président.

Par ailleurs, les légalistes ont posé la question sur la crédibilité de la société civile. Selon Rakotoamboa Jean Noel, la société civile n’est plus crédible parce qu’elle avait déjà pris position auparavant. Pour lui, si la société civile veut parler de dialogue, elle devra d’abord demander le retour de Ravalomanana, la libération des personnes arrêtées, et ce ne sera qu’après que les négociations auront lieu.

Les dirigeants du mouvement ont appelé les partisans de la légalité à la prudence face aux rumeurs et les diffamations qui se multiplient.

Au sortir d’Ambohijatovo, des légalistes ont pris la direction de la place du 13 mai pour rentrer chez eux. Des forces de l’ordre attendaient déjà à Analakely, aucun affrontement n’a éclaté.

Andry Rajoelina : Pas de table ronde avec Ravalomanana (16 Mai 2009)

Andry Rajoelina a pris la direction de Tripoli samedi matin pour rencontrer le Président de l’Union Africaine Mouammar Kadhafi. Selon Andry Rajoelina, l’objet de son voyage est pour qu’il puisse exposer ce qui se passe à Madagascar et voir les partenariats possibles, pour convaincre les dirigeants étrangers qu’il est le président légitime. Lui de déclarer que son voyage est le début de l’ouverture du gouvernement de transition aux autres pays, qu’ils vont rencontrer d’autres chefs d’Etat. Il a par ailleurs souligné qu’« il est hors de question d’organiser une table ronde avec l’ancien Président (Marc Ravalomanana) ».

Andry Rajoelina a pris la présidence de Madagascar au mois de mars avec l’aide d’une partie de l’armée. Une prise de pouvoir, qualifiée de coup d’Etat, condamnée fermement par la communauté internationale notamment l’Union Africaine. Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine avait décidé le 20 mars de suspendre Madagascar de « participation aux institutions et organes de l’Union », concluant le processus ayant mené l’ancien maire déchu au pouvoir « anticonstitutionnel ».
 
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