dimanche 19 avril 2009

Flash - TéLé et Radio Mada

D'après les témoignages de journaliste de la radio mada, des militaires sont venus vers 18 h00 pour prendre l'émetteur de la radio à Faravohitra. Il y avait des personnes qui étaient venues garder les lieux mais elles ne pouvaient rien car les militaires étaient armés. Des riverains parlent d'une situation très tendue, en ce moment, l'accès à Faravohitra est limitée.

Couple find refuge in Grand Rapids from turmoil in Madagascar

Lala and Zoe Rasendrahasina looked back with laughter when discussing the dangerous days following his arrest last month in Madagascar. She wanted to stay at home after Rasendrahasina was released. Feeling threatened, he wanted to be on the move and sought the hospitality of friends.

"So why did you come with me?" Rasendrahasina asked.

"Because you need me," his wife answered.

Now, Zoe Rasendrahasina has followed her husband to Grand Rapids where the couple have made a home away from home as they await safe return to Madagascar. Lala Rasendrahasina, president of the country's largest Protestant church, believes he can play a role in resolving a political crisis that has erupted on the island nation off the coast of Africa in the Indian Ocean.

Yet, as Zoe Rasendrahasina notes, "he's afraid."

The news he sees on the Internet "still makes me uncomfortable," he said.

"The first priority is safety and security. Without that, we cannot function properly," said Rasendrahasina, president of the Church of Jesus Christ in Madagascar. "It seems that the mayor can't control (the military leaders), or at least some of them.

"Here (in Grand Rapids), we feel kind of free and peaceful. You don't have to think that maybe the military is coming to fetch you out."

Rasendrahasina said he was detained for six hours March 17 when Madagascar's president, Marc Ravalomanana, stepped down amid a violent conflict with an opposition movement. Andry Rajoelina, the former mayor of the country's capital, has seized power with military backing.

Rasendrahasina believes he was arrested because Ravalomanana is a lay leader in his church.

"People think I'm kind of his adviser. They took me as a kind of hostage," he said. "I had to move from place to place (after my release). I didn't sleep at home. So we decided to get away from the country for awhile."

Church reaches out to family

U.S. officials granted entry and Rasendrahasina, 50, looked to Grand Rapids where he lived while studying for a master's degree that he earned in 2001 at Calvin Theological Seminary. His family, including 20-year-old son, Fitahiana, is now living in an off-campus apartment owned by the seminary and worshipping at Woodlawn Christian Reformed Church, where Rasendrahasina made connections when he was a student here.

Woodlawn members have supplied the family with food and furnishings. Fita, who attended Millbrook Christian School when his father was a seminary student, has joined the church choir and performed in a Good Friday service last week.

The family's return to Madagascar depends on how the political situation progresses.

"We'll just give him shelter until it becomes clear what is going to happen," said Henry DeMoor, a Woodlawn member and seminary vice president of academic affairs. "We'll try to take care of him, sort of treat him like a refugee for awhile. You can't be an ally of (Ravalomanana's right now) and stay free."

Church has 4 million members

Rasendrahasina first came to Calvin on the advice of a professor in Madagascar who earned the seminary's first doctorate.

He now leads a church of 4 million members with about 5,000 congregations, including pastors supportive of Rajoelina, a Catholic.

From visits to churches around the country, Rasendrahasina said he can see that "people are happy with what the (Ravalomanana) government has done." And he said some of Rajoelina's supporters are corrupt, because "when I got arrested by the military I heard them arguing in the lobby about the money they got" to undermine the government.

Still, the church makes no political statement, he said.

"We, as a church, from the beginning have tried to mediate between the two parties. The church should have a role in finding a solution," Lala said. "Whichever government will be there should correct its way of conducting its affairs.

"Because of the situation we've had now, maybe it would be better for any leader to take into account any criticism (from opposition groups). They have done that, but maybe not enough. They need such criticism to adjust their way."


E-mail the author of this story: localnews@grpress.com
by Matt Vande Bunte | The Grand Rapids Press
Saturday April 18
http://www.mlive.com/living/grand-rapids/index.ssf/2009/04/couple_find_refuge_in_grand_ra.html

Revue de presse - Marc Ravalomanana annonce son retour à Madagascar

Il veut participer à l’organisation de nouvelles élections présidentielles

Le président malgache destitué, Marc Ravalomanana, a annoncé qu’il allait retourner dans l’Etat insulaire, sous la protection de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), organisme régional composé de 13 membres.

Au cours d’un point presse, organisé le 15 avril à Mbabane, capitale du Swaziland, Marc Ravalomanana a déclaré que son retour permettrait d’engager un dialogue national avec Andry Rajoelina, qui lui a succédé à la tête d’une haute autorité de transition, dans l’espoir d’organiser des élections présidentielles d’ici à la fin de l’année 2009. Il n’a pas communiqué de date pour ce retour.

« J’ai été forcé de quitter le siège présidentiel sous la menace des armes, mais je retourne à Madagascar en paix. J’ai confiance en la SADC et suis certain qu’ils assureront ma sécurité ; je suis convaincu que cela va bien se passer », a déclaré Marc Ravalomanana à la presse.

« Seuls quelques soldats ont été mobilisés pour m’évincer du pouvoir, mais cela ne veut pas dire que l’armée entière est contre moi. Ceux qui ont exécuté le coup d’Etat sont des criminels qui ont employé des tactiques d’intimidation pour forcer les autres soldats à participer à leurs actes », a-t-il déclaré.

Le 16 février, M. Ravalomanana a également annoncé par téléphone à des milliers de ses partisans réunis dans le centre-ville de la capitale malgache avoir désigné un nouveau Premier ministre « légal », Manandafy Rakotonirina, une personnalité connue de longue date sur la scène politique malgache.

Un coup d’Etat en petit comité

Environ 150 à 200 soldats seulement étaient impliqués dans le coup d’Etat, a estimé M. Ravalomanana, ajoutant qu’il se sentait encouragé par la série de grandes manifestations organisées contre le putsch, à Antananarivo, la capitale.

« On m’a dit que les banques avaient fermé et que la situation n’était pas bonne. J’espère que les débats que nous espérons engager avec les partis politiques permettront de faire prévaloir la démocratie, et que la situation va s’apaiser », a-t-il déclaré.

« Notre Constitution devra peut-être être amendée pour pouvoir organiser de nouvelles élections cette année – bien que cela risque d’être une procédure compliquée - mais il faut qu’il y ait une démocratie à Madagascar, et non un départ forcé du pouvoir », a commenté M. Ravalomanana.

« Nous devons engager des débats avec tous les partis politiques et avec la société civile, pour former un gouvernement fondé sur le partage des pouvoirs, le temps d’organiser des élections ».

http://www.afrik.com/article16627.html

Ambohijatovo bondé (18 Avril 2009)

« Sambory TGV – sambory TGV » (arrêtez TGV – arrêtez TGV) a scandé la foule réunie en masse ce jour sur la place de la démocratie. La demande est arrivée aux oreilles des responsables a répondu Constant Raveloson. La place d’Ambohijatovo a accueilli ce samedi plusieurs dizaines de milliers de partisans de la légalité.

Outre les consignes d’arrêt de travail et de blocage de l’appareil administratif pour lundi, les discours des dirigeants de la manifestation de ce jour ont été surtout marqués par un rapport des évènements qui s’étaient déroulés dans la matinée, la rencontre entre le Premier Ministre et l’Ambassadeur Français ainsi que la présence des militaires à l’hôtel Carlton où se réunissent les légalistes. La situation de ce matin a montré que la confrontation avec les militaires peut être évitée d’après Constant Raveloson.. Les militaires ont le droit et le devoir de refuser un ordre si l’ordre est une entrave aux institutions constitutionnelles.

Par ailleurs, des précisions ont été apportées à la presse selon lesquelles l’Etat légal est représenté à Ambohijatovo et la HAT est une force d’opposition non démocratique mais insurrectionnelle.

La femme du Premier Ministre était passée à Ambohijatovo pour saluer les manifestants et les encourager pour le succès de la manifestation. Canon antiaérien ou blindé, le Président Ravalomanana reviendra a souligné Constant Raveloson.

Visite de courtoisie (18 Avril 2009)

Andry Rajoelina est actuellement à Toamasina. Dans son discours face à la population, il a déclaré que les informations selon lesquelles les riz vendus par son gouvernement actuellement à 500 ariary le kilo sont des produits qui ont été pillé à TIKO ne sont que des rumeurs, que ce sont des riz importés. La provenance de ce riz a toujours été au centre des débats depuis sa mise en vente. Le discours de Rajoelina était plutôt orienté vers la situation sociale mais la question politique a fait l’objet de revendication de la population. Des banderoles demandant une amnistie totale pour les détenus politiques ont été aperçues dans les rues de la ville.

Brèves


  • Des gendarmes ont poursuivi des jeunes gens qui tournaient autours d'un 4x4 plein d'hommes en tenue militaire armés de kalach aux environs de l’hôtel Carlton. Le 4x4 était stationné devant la bibliothèque nationale. Le camion de gendarme est arrivé vers 15h40, des tirs ont raisonné.

  • Les huissiers titulaires de charge déplorent le comportement de certains huissiers provisoires qui profitent de la situation actuelle du pays pour provoquer et manipuler l’opinion de la population. Les huissiers malgaches célèbrent cette année le 50ème anniversaire de leur existence.

  • Le SEFAFI a sorti son 7ème recueil, une compilation des communiqués de l’observatoire pour l’année 2008. Le recueil porte le titre « A qui appartient l’Etat. »

  • Un nouveau responsable a été désigné à la tête de l’université d’Antananarivo. Le comité ad hoc de l’université a ainsi été dissout.

  • Les représentants de la HAT n’ont pas participé à une émission débat organisée par une chaîne privée vendredi. Ils ont été attendus près d’1h30 d’après un des participants.

Lettre du pasteur Lala Rasendrahasina (traduction libre)

J’écrits cette lettre et demande à vous amis de diffuser ce qui suit à tous ceux que vous pouvez.

L’AVI a déclaré que c’est moi qui ai apporté à Antanimena l’ordonnance de Ravalomanana qui a mis en place le directoire militaire. Pourquoi Ratsirahonana Norbert et l’AVI mentent importunément. Je n’étais même pas au courant de ce directoire militaire ni la raison de la réunion à Antanimena cet après – midi du 17 mars 2009. J’étais à table avec mes enfants quand Odon Razanakolona m’a appelé à 12 h30 (17 mars 2009) pour me dire que l’ONU demande à rencontrer le FFKM (Je dis bien le FFKM) pour une affaire urgente, le rendez – vous est à Antanimena à 13h. Quand je suis arrivé quelques instants après l’heure convenue, il m’a dit que la réunion est reportée à 15h parce que l’ONU est encore avec le Président Ravalomanana. A 15h j’étais étonné de voir qu’il n’y avait pas que nous, du FFKM, qui étaient à Antanimena mais également ceux de l’opposition (dont Ratsirahonana), du CAPSAT et du TGV.

Il n’y avait pas de représentants de la mouvance présidentielle. L’ambassadeur Américain était aussi présent (et m’a chuchoté dans le couloir que le Président Ravalomanana a démissionné ou qu’il a transféré le pouvoir au militaire. C’est une manière élégamment diplomatique selon lui mais la signification est qu’il a démissionné) et l’Afrique du Sud, Dramé de l’ONU et d’autres encore étaient aussi présents. Je ne vais plus revenir sur l’histoire c’est ce qui s’est passée… Comment l’AVI peut dire que j’ai emmené l’ordonnance avec l’ONU et l’Américain etc ? Ce sont des mensonges qu’on peut prouver…

Aussi, très chers amis il est nécessaire de faire ce démenti à mon nom, ou à tous ceux que vous connaissez et qui pourront le faire. Parce que Ratsirahonana et l’AVI essaient maintenant de se blanchir parce qu’ils s’aperçoivent que l’histoire est en train de changer.

Lala Rasendrahasina
Président FJKM

Taratasy avy any amin’ny Pasitera Lala Rasendrahasina

Manoratra ho anareo aho ary miangavy anareo namana mba hanaparitaka izao resaka izao amin’ ny rehetra izay azonareo havaovana izany:

Ambaran’ ny AVI fa izaho no nitondra ny taratasy ordonnance avy amin-dRavalomanana manendry ny directoire militaire teo Antanimena. Nahoana no dia manao lainga marivo tototra tahaka izany Ratsirahonana Norbert sy ny AVI. Izaho aza tsy nahafantatra akory fa momba izany directoire izany no antony hivoriana tao Antanimena tamin’ iny 17 Martsa 2009 tolakandro iny. Eo am-pisakafoana antoandro amin’ ny 12.30 antoandro (17 Martsa 2009) izaho sy ny zanako no niantso ahy i Odon Razanakolona ka nanao hoe mangataka hihaona amintsika FFKM (averiko tsara amintsika FFKM) ny ONU fa misy zavatra maika ka dia ao Antanimena no fotoana amin’ ny 1 ora tolakandro. Rehefa tonga teny aho taoriana kelin’ ny fotoana nomeny dia nilaza indray izy fa nahemotra amin’ ny 3 ora tolakandro ilay izy fa mbola any amin’ ny Filoha Ravalomanana ny ONU. Rehefa tonga ny tamin’ ny 3 ora tolakandro dia akory ny hagagako fa tsy izahay FFKM ihany no tao Antanimena fa ny avy amin’ ny opposition samihafa (isan’ izany Ratsirahonana), ny Capsat, ary TGV.

Tsy nisy solontenan’ ny mouvance présidentielle kosa teo anefa!!! Teo koa ny Ambasadaoro Amerikana (izay nanao tsilian-tsofina tamiko teo andalantsara fa nametra-pialana ny Filoha Ravalomanana na dia famindram-pahefana amin’ny miaramila aza hoy izy io nataony io. Fomba mihaja diplaomatika ihany io hoy izy fa fametraham-pialana no dikany) sy Afrikana Tatsimo ary ny ONU Dramé sy hafa koa. Dia tsy tohizako intsony ny tantara fa iny nitranga iny… Koa nahoana no lazain’ ny AVI aho fa niara-niitondra ilay taratasy ordonnance iny niaraka tamin’ ny ONU sy ny Amerikana sns? Tena lainga marivo tototra izany ary misy porofo…

Ka dia ilaina ny manao démenti amin’ ny anarako avy aminareo namana, na izay fantatrareo fa afaka manao izany. Miezaka manadio tena mantsy Ratsirahonana sy ny AVI-ny fa hitany fa mitady hivadika ny tantara.

Lala Rasendrahasina
Filoha FJKM

Tentative d'arrestation avortée (18 Avril 2009 - mise à jour)

Tentative d'arrestation avortée (18 Avril 2009)

Vers 9h30 ce matin, des militaires armés se sont déployés autours de l'hôtel Carlton où le Premier Ministre est installé. D'après les informations sur place, ils étaient venus pour procéder à l'arrestation des dirigeants du mouvement légaliste. Des éléments militaires sont entrés dans le hall de l'hôtel et ont jeté un coup d'œil et ont quitté les lieux. D'après ce qui a été entendu, ils avaient en leur possession un mandat de perquisition mais le responsable de l'hôtel était absent.

Vers 10h30, les militaires qui ont encerclé l'hôtel ont quitté les lieux. La raison du départ est inconnue mais les informations parlent d'un départ poussé par une arrivée massive de légalistes.

Quelques minutes après en effet, des milliers de légalistes sont arrivés devant l'hôtel. Constant Raveloson est descendu rencontrer les manifestants pour
leur expliquer la situation. «Si des militaires veulent nous arrêter qu'ils viennent nous parler »; a - t - il lancé. Les dirigeants du mouvement ont ensuite pris la tête des manifestants pour rejoindre Ambohijatovo.
 
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