Durant la manifestation organisée sur la Place du 13 mai ce matin, beaucoup étaient venus voir et entendre du spectacle avec en vedette, le chanteur très populaire Rossy, attendu de Paris. Andry Rajoelina avait invité femmes et enfants pour le spectacle. De fil en aiguille, on oublie Rossy, remplacé par d'autres groupes de temps en temps sifflés par l'auditoire. Puis vint le Maire-Président-de-la-transition. Il nomme Monja Roindefo Premier Ministre de son Gouvernement de Transition. M. Rajoelina est déclaré Président de la « Haute Autorité pour la Transition ». Andry Rajoelina annonce qu'il fait don du Palais d'Ambohistorohitra à son Premier Ministre de Transition. Andry Rajoelina, Monja Roindefo et la foule se dirigent vers le Palais d'Etat Présidentiel.
11:10 - Place du 13 mai
12:44 - Andry RAJOELINA désigne son Premier Ministre, MONJA Roindefo
13:48 - Monja Roindefo et la foule se dirigent vers le Palais d'État Présidentiel
14h00 : La foule arrive à Antaninarenina où un barrage de l'Emmo (Etat Major Mixte Opérationnel) la stoppe au niveau de l'Hôtel du Louvre, à environ 150m du Palais d'Etat Présidentiel d'Ambotsirohitra. Andry Rajoelina n'est plus présent. (Radio Viva affirme que le sit-in sera calme, que la foule ne va pas entrer dans le Palais, et qu'elle chante des chansons évangéliques).
14:00 - Les manifestants arrivent à Antaninarenina
Le Général Dolin s'adresse à la foule depuis une voiture, et déclare : « Les militaires sont nos amis ». Il descend, s'approche du cordon des forces de l'ordre, et demande à parler à un de leurs supérieurs. Un gradé de l'Emmo s'avance. Le Général Dolin et d'autres représentants de Andry Rajoelina demandent à entrer dans le Palais d'Etat et à parler avec le Premier Ministre, ainsi que d'autres Ministres. Le responsable de l'Emmo déclare que « C'est impossible, vous le savez bien », mais qu'il allait quand même en référer aux gradés du Palais. Accord des responsables de la sécurité du Palais pour un nombre restreint d'émissaires de franchir le 1er barrage, la foule restant derrière le barrage. Le responsable de l'Emmo les fait passer au travers du cordon, vers le Palais.
14:18 - Le Général Dolin s'adresse à la foule, et déclare : « Les militaires sont nos amis »
14:24 - MONJA Roindefo & Sareraka
14:24 - Les manifestants à Antaninarenina, à 200 m du Palais Présidentiel
14:24 - Les "Vahoaka" (population) poussés par le maire-président-haute-autorité-de-la-transition à Antaninarenina
14:28 - 1er barrage militaire à 150 m du Palais : Dolin demande à voir le responsable du Palais
14:29- 1er barrage militaire à 150 m du Palais : le Général Dolin demande à voir le responsable du Palais
Onze personnes, dont le Général Dolin, s'avancent vers le portail du Palais. Elles s'entretiennent avec les responsables de la sécurité. Les représentants, -en particulier l'homme au premier plan- de Andry Rajoelina écartent tous les journalistes.
14:36 - Des émissaires sont autorisés à rencontrer les responsables du Palais
Le Général Dolin formule sa requête : La foule veut rentrer dans le Palais.
Parallèlement, Radio Viva affirme que la délégation est dans le Palais Présidentiel, que les journalistes ont l'interdiction d'entrer, et qu'Andry Rajoelina attend au niveau du bâtiment du Trésor.
14:38 - Par l'intermediaire du journaliste sur place, Radio Viva affirme que la délégation est dans le Palais Présidentiel
Quelques minutes plus tard : L'officier responsable de la sécurité répond : « Négatif ». Il explique qu'ils se trouvent dans une « zone rouge », qui est protégée. Il prévient que les Forces de l'Ordre ne peuvent en aucun cas laisser entrer la foule dans le Palais d'Etat Présidentiel, en force ou en souplesse.
Le Général Dolin répond qu'il ne peut pas arrêter la foule, et demande à nouveau à ce qu'ils laissent la foule entrer.
L'officier responsable répond que la foule a été entraînée jusqu'au Palais par les organisateurs, et que c'est à eux de leur demander de partir et à ne pas les inciter à avancer. Il les avertit à nouveau qu'en tant que Général, il sait ce à quoi il expose les manifestant s'il laisse la foule avancer.
14:43 - Pour parler entre la garde du Palais et les émissaires des manifestants demandant de laisser entrer la foule
14:45 - Le meneur principal de Andry Rajoelina revient vers la foule pour leur annoncer le refus des forces de sécurité
14:46 - Le meneur principal de Andry Rajoelina leur dit « C'est un refus ! C'est un refus ! Ils vont tirer, mais la population ne va pas reculer ! ». Il leur fait signe de la main d'avancer et de forcer le cordon des forces de l'ordre. La foule se rue vers le Palais.
Les forces de l'ordre à l'extérieur du Palais lancent une grenade fumigène. La foule continue à courir vers le Palais. Suivent des tirs de sommation en l'air, et puis très vite après, des tirs.
14:47 - Sommation : Tirs en l'air
5:30 - La foule se disperse en brûlant une voiture de police et en pillant un distributeur de billets.
Premier bilan provisoire : une vingtaine de morts et une trentaine de blessés.
Des tentatives de pillage ont lieu dans Behoririka, le Chinatown de Tananarive. Le déploiement rapide de l'Emmo permet la maîtrise rapide de la situation.
Photo de Solofo R. | http://madagascar-evenements-2009.blog4ever.com
taiza ndray teo no nisy sommation fa aza amboarimboarina ny marina e.mba rehefa milaza vaovao dia tsory FA TSY NISY SOMMATION TENY
RépondreSupprimerEkena avokoa ny zavatra nolazaina eto amin'ity bilaogy ity. Aza adino ny milaza fa tsy nisy ny SOMMATION Ary nampiarina ny "TIRS CROISES" amin"olona tanam-polo. Raha tsy izany tsy ho 50 ny maty indray mandeha
RépondreSupprimerLEs choses se sont passés ainsi mais il n'y a pas eu de "SOMMATIONS". Comment justifier les TIRS CROISES perpétrés à l'encontre d'hommes et de femmes à mains nues?
RépondreSupprimerDITES LA VERITE, TOUTE LA VERITE pour que le monde sache ce qui s'est réellement passé
Dire que vous ne pouvez pas dépasser telle ligne ne signifie-t-elle pas vous êtes sommés de respecter cette limite?
RépondreSupprimerDire à une population qu'on a excité depuis Analakely qu'elle ne peut pas entrer dans le Palais, ne signifie-t-elle pas une provocation en plus?
Rajoelina était-il réellement devant le bâtiment du Trésor ou accueillant les reporters du journal le Monde dans son salon?
Qui est maître du mensonge?
Qui a réellement voulu la mort de ces personnes?