mercredi 5 août 2009

Jugé ceux qui devraient être jugés (04 Aout 2009)

Qui sont les vrais usurpateurs ? que la loi soit appliquée d’une manière juste ont dénoncé le collectif des avocats qui défend Manandafy Rakotonirina, Ihanta Randriamandranto et les six autres personnes arrêtées avec eux le 29 avril dernier. Ces personnes ont été jugées mardi. Le Premier Ministre Manandafy Rakotonirina a nié tous les chefs d’inculpation dont l’usurpation de fonction. Il a été désigné par un Président légal sous la proposition des parlements. Les usurpateurs sont Andry Rajoelina et Monja Roindefo qui s’étaient autoproclamés sur une place publique président et premier ministre de la HAT.

Que la loi soit appliquée ont plaidé le collectif des avocats.

Les avocats de la défense ont par ailleurs soulevé une exception concernant l’affaire, l’inconstitutionnalité du CNME. Cette commission qui a procédé à l’arrestation (kidnapping selon les légalistes) du Premier Ministre et des autres est inconstitutionnelle, en ce sens selon la loi, le dossier aurait du être porté devant la Haute Cour Constitutionnelle qui doit d’abord statuer et ce n’est qu’après que le jugement devrait se poursuivre, mais le tribunal n’en a guère tenu compte. Les procédures n’ont pas été respectées de l’arrestation jusqu’au jugement.

Manandafy Rakotonirina et les autres ont de nouveau rejoint leur lieu de détention pour y attendre le verdict prévue le 25 aout. Le tribunal a par ailleurs refusé la liberté provisoire demandée. Les légalistes avaient pourtant attendu la libération du Premier Ministre pour que celui – ci conduise la délégation de la mouvance Ravalomanana pour la réunion de Maputo.

La décision sur la liberté provisoire est incompréhensible d’après les explications du porte parole du parti MFM. Selon les explications de Jean Marc, des démarches ont été déjà effectués pour cette demande de liberté, le procureur s’est déclaré incompétent et a renvoyé la décision au ministère de la justice de la HAT, pareil pour ce dernier qui s’est prononcé incompétent à statuer et avait déclaré que la décision devrait relever d’un conseil des ministres de la HAT. Un conseil s’est tenu lundi mais rien, a poursuivi Jean Marc, et maintenant, c’est le tribunal qui a statué sur le refus de libération. Le pays vit sous l’illégalité donc tout peut arriver a par ailleurs déclaré Olivier Rakotovazaha, un ministre du gouvernement Manandafy, non moins secrétaire général du parti MFM.

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