Les concertations se poursuivent et le compte à rebours touche à sa fin. Vendredi, la boucle devra être bouclée et le sort de Madagascar identifié.
Mais la vie du pays n’attend pas vendredi. Madagascar est déjà en souffrance. Rien n’est plus maitrisé. Le trafic de bois précieux empire jusqu’à atteindre des parcs protégés, la monnaie locale perd de sa valeur de jour en jour, la situation économique des foyers décline rapidement, la vie sociale va à la débandade, la sécurité n’est plus qu’un mot… et la situation ne va pas en s’améliorant.
Le plus grand enjeu du consensus est la relation internationale (économique, diplomatique, humanitaire).
Mercredi, Rajoelina a admis que Madagascar a besoin des aides de l’extérieur, un discours différent de celui avancé plutôt par ses partisans qui disaient que Madagascar pouvaient se passer des bailleurs (Un revirement pas très extraordinaire eu égard aux changements de position qui leur sont devenus familiers).
L’arrêt de ces appuis sera fatal au pays. Un non consensus tout comme le maintien d’auteurs de coup d’Etat à la tête du pays débouchera sur un blocus total des aides.
Discours du président Ravalomanana
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[image: vih 09 120430 Tafa mivantana nataon'ny PRM]
Il y a 12 ans
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