samedi 21 mars 2009

À l'unisson pour dénoncer un coup d'État

Après plusieurs jours d'hésitations, la communauté internationale a dénoncé hier un «coup d'État» à Madagascar.

Après l'Union européenne, qui avait d'emblée parlé de «coup d'État» à Madagascar avec l'accession au pouvoir du nouveau président Andry Rajoelina, les États-Unis se sont, comme la France, ralliés hier à cette terminologie, après avoir d'abord évoqué un processus «non démocratique». Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils ne vont pas «maintenir leur partenariat actuel d'aide à Madagascar». La France, premier bailleur de fonds et ancienne puissance coloniale, n'en est pas à ce stade. Elle maintient sa coopération économique et «il n'est pas question» de suspendre l'aide bilatérale à «la population malgache», a dit, hier, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier. Il n'a toutefois pas exclu des discussions avec l'UE sur d'éventuelles sanctions.

«Des élections rapidement»

Le président Nicolas Sarkozy, à Bruxelles pour un sommet européen, réclame «des élections le plus rapidement possible», «seule façon de sortir de l'imbroglio» selon lui. «J'observe que la première décision (prise par le président transitoire malgache), c'est la suppression du Parlement, ce qui n'est quand même pas un signe extrêmement positif», a ajouté le président français. L'Union africaine a évoqué de possibles «sanctions» contre Madagascar «si un retour à l'ordre constitutionnel n'intervient pas très rapidement». Une prise de position est enfin attendue de l'Onu qui a dit mercredi n'être pas en mesure de se prononcer sur la légalité du nouveau pouvoir malgache.

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