La suspension du Parlement par le nouveau pouvoir à Madagascar est "regrettable", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères, en appelant à un "retour à une dynamique constitutionnelle normale" mais sans parler de "coup d'Etat".
La suspension du Parlement par le nouveau pouvoir à Madagascar est "regrettable", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères, en appelant à un "retour à une dynamique constitutionnelle normale" mais sans parler de "coup d'Etat".
"L'annonce hier (jeudi) de la suspension du parlement est regrettable et nous pensons qu'il faut aller vers un retour à une dynamique constitutionnelle normale", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier.
"Le changement de pouvoir est un changement de pouvoir hors normes", a-t-il ajouté lors d'un point de presse, en refusant de parler de "coup d'Etat" comme l'a fait la présidence tchèque de l'Union européenne.
Interrogé sur d'éventuelles sanctions, le porte-parole a souligné qu'en aucun cas la France ne suspendrait son aide à la "population malgache" mais n'a pas exclu d'éventuelles discussions au sein de l'Union européenne.
"Nous appelons à une transition qui se fasse sans violence", a-t-il poursuivi, en demandant que des élections soient organisées "rapidement". Le porte-parole a rappelé que pour Paris le délai de 24 mois évoqué à Madagascar était "trop long".
Lâché par l'armée, le président Marc Ravalomanana a démissionné mardi en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a ensuite remis au chef de l'opposition, Andry Rajoelina.
AFP | http://www.lematin.ch/flash-info/madagascar-paris-juge-regrettable-suspension-parlement-0
Discours du président Ravalomanana
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[image: vih 09 120430 Tafa mivantana nataon'ny PRM]
Il y a 12 ans
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