mercredi 22 juillet 2009
Addis Abeba : d’autres rencontres (22 Juillet 2009)
Il faut s’exprimer (22 Juillet 2009)
Selon ces collaborateurs, le comportement et la conduite de ces personnes dans leur travail faisait preuve d’intégrité et de dévouement pour le développement de Madagascar. Ils appellent les partenaires qui connaissent le comportement de ces hommes à s’exprimer face à la situation.
Diffamation et violence: armes de cancres (22 Juillet 2009)
Par ailleurs, les légalistes ont dénoncé les violences de la HAT dans les régions pour empêcher les mouvements légalistes de se tenir. Des rassemblements légalistes ont été dispersés par la force à Toliary et à Toamasina, mais les légalistes ont déclaré qu’ils poursuivront leur mobilisation.
Mercredi, les légalistes ont clôturé la séance de trois jours de prière qu’ils se sont proposé de tenir pour porter en prière la réunion d’Addis Abeba. Ce n’est que la séance qui se termine mais la prière continue chaque jour pour les légalistes qui croient au retour de la légalité et du Président Ravalomanana. Dieu a sa façon de mener les choses a déclaré un des dirigeants du mouvement.
Communiqué de soutien
Ces personnalités politiques et intellectuelles ont fait preuve dans leur travail d’une intégrité sans faille, d’une passion et d’un dévouement pour le développement et la réduction de la pauvreté à Madagascar. Nous souhaitons faire part de l’estime que nous leur portons pour leur courage et leur dévouement.
Nous dénonçons les procédures ayant abouti à leur mandat d’arrêt car contraire aux droits du citoyen, le fait que les noms des personnes ont été indiqués à la presse constitue une violation grave du principe de la présomption d’innocence. Nous exprimons notre inquiétude du sort des personnes qui se sont présentées volontairement ou non. Nous dénonçons les méthodes d’intimidation telles que les perquisitions, les vols d’argent et de voitures, ainsi que les arrestations arbitraires. Ces méthodes sont contraires aux droits de l’Homme. Nous invitons les différents partenaires, les connaissant, à s’exprimer face à la situation.
Fait à Antananarivo ce 22 juillet 2009
mardi 21 juillet 2009
Bombes : Des gros bras de Rajoelina arrêtés (21 Juillet 2009)
L’enquête se poursuit, même le Colonel de la Gendarmerie Richard Ravalomanana a posé la question de la culpabilité ou non de ces personnes. Ce dernier de déclarer que « ils ont été retenus parce qu’ils ont été cités dans l’enquête ». Lundi pourtant, la HAT les avait crié « coupable » et avait cité haut et fort leurs noms (en faisant fi de la présomption d’innocence et du secret d’instruction).
D’autres personnes ont été arrêtées dans cette affaire selon la gendarmerie (mais leurs noms n’ont pas été révélés). Une station radio a annoncé dans ses éditions que deux hommes ont été arrêtés et que ce sont des gardes du corps de l’ancien maire (Rajoelina). La radio a cité leurs noms (des noms que nous, nous allons taire).
L’affaire poursuit son cours. La HAT poursuit ses arrestations, ses perquisitions et intimidations.
Des calculs politiques (21 Juillet 2009)
Qui possèdent des lances rockets et des Kalachnikovs a – t – il questionné. Au cours de l’attaque de Viva, des témoins avaient en effet annoncé que des lances rockets et des kalachnikovs étaient les armes utilisées par les attaquants. Par ailleurs, comment se peut – il que des civils puissent entrer dans des camps militaires et des bâtiments policiers qui sont fortement gardés par des éléments militaires et policiers. Le but qu’ils cherchent est de faire capoter la réunion d’Addis Abeba et parce qu’ils veulent conduire en solo les élections et le pays a dénoncé Rakotoamboa.
Tout a été calculé, les manœuvres actuels sont pour mettre fin au dialogue et au mouvement légaliste. Mardi, les légalistes ont réitéré leur détermination à poursuivre jusqu’au bout leur lutte malgré les diffamations, arrestations. Eux d’appeler les forces de l’ordre à ne pas se laisser manipuler par le semblant de pouvoir en place.
Malgaches de tous pays, écrivons-nous-mêmes notre histoire !
Il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence sur l’incapacité de cette Hat à conduire les affaires du pays. On serait même tenté de dire que ce n’est pas de leur faute, puisqu’ils ne sont pas qualifiés pour cela. Seulement, ce serait trop facile d’occulter les conditions dans lesquelles ils se sont emparés du pouvoir. C’est trop facile aussi aujourd’hui d’agir au nom du peuple alors qu’il n’a jamais été consulté. C’est trop facile aussi de rejeter la responsabilité sur les autres quand on n’a pas le niveau pour représenter son pays et c’est tellement difficile de reconnaitre qu’on s’est trompé de vocation. Prendre le pouvoir par la force, tout le monde pourrait le faire si on lui en donne les moyens, conduire les affaires d’un pays est plus compliqué que de faire bouger des gens sur une piste de danse…
En attendant, les malgaches doivent faire face à un quotidien qui ressemble à une descente aux enfers : une inflation galopante, une insalubrité rampante de la ville d’Antananarivo due à un environnement urbain dénué de tout entretien, et surtout ce sentiment d’insécurité qui règne comme dans une cité sans état. Sans compter les dégâts sociaux causés par les dizaines de milliers d’emplois perdus et qui ont mis dans un dénuement total au moins autant de familles entières.
Le propos ici n’est pas de jouer aux oiseaux de mauvais augure, seulement quand ce macabre tableau se rajoute à la dislocation du corps social, à l’effritement de ce sentiment de vouloir vivre ensemble qui constitue le socle d’un état-nation, il est temps de sonner l’alerte, car c’est notre identité de malgache qui est menacée : cela suffit que nous malgaches soyons toujours les victimes d’intrigues qui ne servent que des intérêts occultes, ressaisissons-nous, remettons-nous en cause sur des opinions qui nous ont entrainés à commettre du tort à nos propres compatriotes au profit d’une puissance extérieure, regardons-nous en face et essayons de restaurer ce lien si spécifique qui nous a toujours uni qui est la solidarité, commençons à cultiver en nous ce sentiment de patriotisme qui a existé chez nos aînés, qui ont défendu notre pays. Malgaches de tous pays, ressaisissons-nous, unissons nos forces !! Ce devoir de solidarité est indispensable comme il est incontournable, l’obligation de ne taire ni oublier les préjudices subis par les victimes de cette crise.
Toutes les forces actives du pays doivent se joindre à cet appel, quel que soit le niveau de leurs actions, c’est un devoir moral voire une obligation sacrée de prendre conscience que notre pays doit revenir à la raison. La raison, c’est le respect de la loi. Refusons l’arbitraire, une passivité ou une absence de réaction contre la dictature équivaudrait à la négation de notre propre existence.
Cet appel doit être relayé partout et doit constituer une chaîne de solidarité entre nous MALGACHES !! C’est un appel qui est lancé à l’endroit de ceux qui peuvent être des porte-voix dans leurs domaines d’activités et brandir haut et fort le flambeau de notre identité : la solution à nos problèmes, c’est nous-mêmes qui devons la trouver !!
Cet appel est aussi adressé à l’armée malgache et à tous ceux qui forment les corps de maintien de l’ordre. Restaurez votre honneur en rejoignant l’ordre légal, vous devez protéger le peuple et le peuple doit être avec vous. Cessez d’être l’instrument d’une minorité assoiffée de pouvoir.
Cet appel va aussi vers les partis politiques ainsi que les associations, les syndicats quels qu’ils soient : il est temps de se ressaisir, le rôle que chacun de nous peut jouer est important : sensibilisons les gens autour de nous à prendre conscience de la nécessité pour un pays de respecter les droits humains et l’état de droit.
Cet appel s’adresse nécessairement au Collectif Gtt qui au profit de cette crise a su rassembler la diaspora malgache et porter haut le drapeau de la légalité et le retour à l’ordre constitutionnel. Prenez vos responsabilités et soyez à la hauteur des enjeux qui vont déterminer l’avenir de notre pays, soyez fidèles à ce que vous êtes, audacieux, ouverts et intraitables sur les valeurs que vous défendez.
Malgaches de tous pays, UNISSONS-NOUS !!!
Hiakan’ny Fandresena
GTT - GASY TIA TANINDRAZANA
Bombes et légalistes : un lien forcé ? (20 Juillet 2009)
Outre la terreur que font régner ces évènements au niveau de la population, ils appellent des questions, surtout des réponses.
Qui sont responsables de ces actes ?
Lundi dans la soirée la HAT par la bouche de sieur Organès Andriamiantarizaka a cité cinq noms, des responsables du pouvoir Ravalomanana et proche du Président, comme étant derrière ces actes. Même si les noms ont été dévoilés par la HAT, nous préférons taire ces noms tant que leur culpabilité n’a pas été prouvée. Jusqu’à maintenant en effet, aucune charge sérieuse n’a été retenue contre ces personnes, monsieur Organès n’ayant pas précisé quel est le rôle de chacune de ces personnes. Les cinq personnes, dont un membre de la mouvance Ravalomanana qui a participé aux dialogues avec les médiateurs internationaux, sont recherchées parce que apparemment ayant un lien avec les affaires de bombes d’après les informations obtenues.
Quelle est la vérité sur ces affaires ? C’est la question que se pose la population. Ce qui est à craindre actuellement c’est qu’une simple dénonciation peut emmener une personne à se faire accuser de terroriste. L’on rappel en effet que jusqu’ici, les accusations portées sur les légalistes ont été incitées par la déclaration des personnes arrêtées.
Les évènements sans nul doute ont un lien direct avec la situation politique surtout par rapport à la rencontre qui devrait se tenir à Addis Abeba. Devrait parce que vu les dernières déclarations, la rencontre entre les mouvances risque de ne pas se tenir. La HAT vient en effet de déclarer qu’elle ne va pas participer à ces rencontres, la mouvance Zafy s’étant quand à elle désisté ce matin.
Et ce n’est pas cette rencontre seulement qui risque d’être annulée. Le rassemblement des légalistes est menacé de suppression, un membre de la HAT de demander l’arrêt immédiate du mouvement.
Les évènements des derniers jours portent ainsi un coup au mouvement légaliste qui à part le fait de se voir obliger de se taire (de gré ou de force) encours de voir tous ses efforts au niveau international s’effrités. Des conséquences qui portent à s’interroger : est – ce que les légalistes et les responsables du pouvoir Ravalomanana cités par la HAT sont vraiment derrières ces actes de terreurs ou est – ce que comme les légalistes le clame haut et fort ce ne sont que des manœuvres pour diffamer les légalistes dans le but de briser leur mouvement.
Légalistes : pas des terroristes (20 Juillet 2009)
A chaque fois qu’il a été prouvé par les manifestations pacifiques des légalistes qu’ils ont encore la force de tenir tête à la HAT grâce à leurs manières pacifiques, on tente de les dénigrer ont dénoncé les légalistes. Le révérend de dire que les évènements du weekend ne sont que du cinéma perpétré pour accuser les légalistes.
lundi 20 juillet 2009
A qui profite le crime ?
La ville d’Antananarivo a été secouée par des actes de terreurs de la nuit de samedi à dimanche. Une bande armée a attaqué le siège de VIVA à Ambodivona dans la matinée de dimanche tuant deux agents de sécurité, une voiture a explosé du côté d’Ambohibao dans la nuit de samedi, une personne y a trouvé la mort, une autre blessée d’après les informations de la gendarmerie qui a déclaré que les personnes en question avaient transportées des bombes. Le chef d’enquête de la gendarmerie a annoncé au cours d’une conférence de presse que tout sera fait pour éradiquer ces actes. Cinq personnes sont suspectées et le Colonel Richard Ravalomanana de déclarer que même s’il ne fait pas de la politique, ces actes sont des actes politiques ou du moins liés à la situation politique actuelle du pays. Personne n’en douterait vu les cibles de ces actes, la station de Rajoelina, des camps militaires et de la gendarmerie (selon le rapport effectué par les forces de l’ordre à la presse).
Même si elles ne le disent pas franchement, les forces de l’ordre ont déjà leur coupable tout désigné : les légalistes (ceux qui réclament le retour de la légalité, de l’ordre constitutionnel et de Marc Ravalomanana). Dans ses déclarations, le Colonel de la gendarmerie a annoncé que l’homme blessé a déclaré qu’il assistait à la réunion au Magro (fief du rassemblement des légalistes), que les actes avaient des similitudes avec les affaires de pose de bombe des dernières semaines (au cours des quelles affaires les poseurs de bombe étaient cité en tant que légalistes) et les explications même arrangées et (presque) détournées reviennent toujours sur le même objectif, dire que ces actes ont été commis par les partisans de la légalité.
Manipulation
Pourquoi ? Dans quel but ?
Le Colonel a aussi une réponse, lui de dire, de sa manière de dire les choses, que tout le monde sait quel est l’évènement qui va se passer cette semaine, donc….
Pour faire direct (ceci n’est pas un secret d’instruction), mercredi aura lieu une rencontre organisée par le groupe de contact international à Addis Abeba avec les quatre mouvances (apparemment seuls trois vont y participer, le clan Zafy Albert venant d’annoncer publiquement qu’il n’y participerait pas). Une réunion qui veut démêler l’affaire politique actuelle.
Une solution pourrait y être trouvée (croisons les doigts), et si c’était le cas, quel serait le but des actes de terreurs et la plus grande des questions est à qui profitera ces actes ?
Si l’on revient sur ces actes de terreurs, on peut remarquer qu’à chaque fois, ils surviennent quand de grands évènements vont avoir lieu. Des bombes ont été trouvées avant les fêtes de l’indépendance : une a explosée le 16 juin au leader Price, une découverte dans une poubelle à Mahamasina le 26 juin. Et maintenant, ces actes perpétrés à l’aube de la rencontre d’Addis Abeba.
Coïncidence ? Qui y croirait. Tout démontre que ces actes ont été murement préparés et ciblés.
Pour les pros – HAT, ces actes sont pour terroriser la population et déstabiliser la HAT, pour les pros – légalité, ils sont pour donner à la HAT des raisons pour mettre fin aux rassemblements et mobilisation légalistes (qui malgré les menaces, les répressions violentes et les arrestations ont tenu bon et ont continué). Si les légalistes peuvent en effet être accusés de ces actes, une manipulation de leur adversaire peut également être pensée. La manipulation étant un des moyens favoris de la politique.
Spéculons un peu sur la situation : les légalistes durant les premières affaires de bombe ont été « dérangés ». Parce que les « poseurs de bombe » ont déclaré (à la gendarmerie) qu’ils étaient des légalistes, le lien était clair pour les forces de l’ordre, Magro y est pour quelques choses. Des leaders légalistes ont été arrêtés, interrogés, déférés au parquet, bilan : ils ont été relâchés. Dimanche dans la soirée, des militaires ont fait une descente au Magro et après avoir terroriser les agents de sécurité ont ratissé les lieux pour y rechercher les fameuses bombes et armes des légalistes. Bilan : les armes ont été relevées (des banderoles) et les bombes confisquées (les portraits de Ravalomanana). Les légalistes ont toujours soutenu que leurs armes dans cette lutte sont la Bible et leur « grande bouche ». Du côté des pros – HAT, aucune enquête, aucun doute, nada. Le circuit des forces de l’ordre se basant à chaque fois sur les seules déclarations des personnes arrêtées, pourquoi en effet inquiéter les autres.
Qui aura le plus à perdre de ces évènements ?
Cette fois encore, les accusations se tournent vers les légalistes.
Spéculons encore : S’ils ont commis les actes, ce serait dans quel but ? Le mouvement sera arrêté, les efforts effectués au niveau international paralysées (les légalistes ayant acquis jusqu’ici des bons points sur la réaction de la communauté internationale), le mouvement n’aura plus lieu d’exister.
Leur adversaire aurait au contraire tout à gagner. Poursuivons toujours dans les spéculations, si ces actes étaient perpétrés par les adversaires des légalistes pour leur faire porter la responsabilité, ces adversaires gagneront l’interdiction du mouvement légaliste, des raisons pour justifier leur maintien au pouvoir et gagner du temps pour se blanchir sur le plan international.
Les évènements du week – end ont chamboulé la vie de la population d’Antananarivo. En parallèle, les esprits se demandent sur leurs effets sur la situation politique. Serein, les légalistes ont annoncé qu’ils vont poursuivre leur manifestation.
samedi 18 juillet 2009
Marc Ravalomanana : je suis avec vous (18 Juillet 2009)
Marc Ravalomanana n’a pas manqué de parler de la réunion sur Madagascar, conduite par le groupe international de contact, qui se tiendra mercredi à Addis Abeba. La réunion se penchera sur comment instaurer une sécurité et une légalité durable dans le pays selon Ravalomanana qui a appelé la population à porter en prière la réunion.
Il a par ailleurs lancé un appel à l’endroit des forces de l’ordre de faire honneur à leur devise « pour la patrie ».
L’intérêt du pays est le plus important à souligner le Président Ravalomanana, « je sais que beaucoup d’entre vous militaires, gendarmes, policiers, voient ce qui se passe actuellement, savent ce qu’il faut faire pour respecter notre devise pour la patrie. Je vous appelle et vous pardonne. Regardez la population malagasy, protégez la et ses biens. Nous œuvrons pour la patrie, je crois en votre sagesse. » . Lui de lancer par la suite un appel à la population à savoir pardonner.
Légalistes : renverser la HAT (18 Juillet 2009)
Pour ce qui est de la réunion à Addis Abeba, Yves Aimé Rakotorison a déclaré que les revendications de la mouvance Ravalomanana n’ont pas changé qui sont le retour de la légalité et du Président Ravalomanana. La mouvance souhaite un dialogue entre le Président Ravalomanana et messieurs Ratsiraka, Zafy et Rajoelina pour établir les grandes lignes de la transition consensuelle, la sortie de crise devra toutefois passer par le démantèlement de la HAT, le retour du Président, la mise en place d’une transition de consensus et une élection durant laquelle la population pourra exprimer vivement son choix a – t – il poursuivi. Lui de soutenir que le Président Ravalomanana sera réélu haut la main. Les partisans de la légalité se déclarent prêts pour le dialogue et de rappeler que seul le Président Ravalomanana a compétence de signer tout accord ou charte ou quoi que ce soit pour le côté légaliste.
Hafatra an-tariby nataon'ny Filoha Marc RAVALOMANANA 18 juillet 2009
Dia mahafaly ahy tokoa ny miarahaba anareo amin’izao takariva izao satria henoko, fantatro, iaraha – mahita fa vory lanina marobe tokoa ianareo eto amin’ity toerana ity manohana ny ara – dalàna.
Iaraha mahitan’ny Vahoaka rehetra fa potika ny fiarahamonina, kivy, very ny fifampitokisana, ny toe – karena malagasy dia tena rava tanteraka. An’arivony maro ny olona tsy an’asa vokatry ny fahasahiranana ara – politika miseho eto amin’ny tanintsika. Ireo olona tena sahirana dia sahirana, zara raha mihinan – kanina indray mandeha isan’andro. Noho izany, henoy tsara ary tano ihany izao teny lazaiko aminareo izao fa hilaza amin’ny vahoaka malagasy rehetra manerana ny nosy aho ahafantaranareo tsara ny asa sy ny andraikitra sahaniko aty ivelany aty. Azoko sary an - tsaina ary tsapako tsara ny alahelo sy ny adin – tsainareo, ary ny fahorian’ny vahoaka malagasy vokatr’izao krizy politika mahazo ny firenentsika izao. Fantatro dia fantatro fa misy ny fianakaviana maro izay tena tsy manan – kohanina, zara raha mihinana indray mandeha isan’andro. Azoko sary an – tsaina ireo olona voatery mivarotra ny fananana kely mba nananany nandritra izay dimy taona - fito taona niarahan – tsika izay. Ary indrindra fa ireo ankizy marobe tsy afaka mianatra nohon’ny tsy fananan’ny ray aman – dreniny vola mba ahafahany mandoa écolage.
Mahatsiaro anareo aho ry Vahoaka Malagasy ary tsy hamela anareo irery aho araky ny efa nolazaiko hatramin’ny voalohany. Manome toky aho fa tsy maintsy tafaverintsika ny ara – dalàna eto amin’ity tany sy fanjakana ity.
Ry Vahoaka tia fandrosoana, manaja ny ara – dalàna, izay samy manantena sy miandrandra fatratra ny hiverenan’ny ara – dalàna, ny fanajana ny lalàm – panorenana, ren’izao tontolo izao ny antso mila vonjy ataontsika malagasy. Mendrika ny hanana ho avy mamirapiratra ny Vahoaka Malagasy, mendrika ny hiaina am – pilaminana ny Vahoaka Malagasy ary mahatsiaro irery, koa miady mafy, tsy mandry andro tsy mandry alina aho miaraka amin’ireo fikambanambe iraisam – pirenena miezaka mitady vahaolana hamahana sy hitadiavana izay lalana ivoahana amin’izao fahasahiranana mahazo antsika izao. Ambarako aminareo fa misy dia misy tokoa ny fanantenana ankehitriny, misy dia misy ny fanantenana ankehitriny.
Mandalo fitsapana ny firenentsika ankehitriny, tena mandalo fitsapana, ary misaotra anareo aho mandamina sy mandrindra ny fanompoam -pivavahana mialohan’ny fotoana izay hifampiresahantsika, ahafahana mampita aminareo izay zavatra tiako resahina sy ahafahanareo mifampidinika. Misaotra betsaka. Ren’Andriamanitra ny antso sy ny vavaka ataon’ny Vahoaka marobe.
Misaotra betsaka.
Henoko dia henoko tokoa izany teninareo hoe : modia modia. Reko sy tsapako izany antsonareo izany, HODY AHO ary tsy maintsy mandresy isika fa aza matahotra ianareo. Reko dia reko : modia - modia Dada, fa tsy maintsy mametrapatraka mba hanana faharetana ny filaminana sy ny fandrosoana eto amin’ny firenentsika. Noho izany, tsy maintsy mamatotra sy mandrindra ny fihavanana amin’ny firenena maneran – tany aho sy amin’ireo olona rehetra. Miantso ny fikambanana mba hijoro hanohana ny tolontsika
Midera ny fitiavan – tanindrazana sy ny herim – po asehonareo aho na dia eo aza ireo mpanakivy, be ny manevaka. Tsia, tsy resin’izany mihintsy ianareo fa vao maika manerana an’i Madagasikara ny hetsika ataontsika mba hametrahana tsara an’izany hoe firenena manana ny maha izy azy izany.
Ny zavatra angatahako aminareo dia amin’ny fihaonana izay ho atao tsy ho ela, ho ento am – bavaka ny fivoriana izay ho atao amin’ny faha 22n’ny volana ity handinihana izay hametrahana izany fandriam – pahalemana maharitra sy hijoroan’ny fahamarinana sy ny fandriam - pahalemana eto Madagasikara izany, koa samia mitondra am – bavaka amin’ny herin’andro iny.
Ny antso farany ataoko aminareo mpitandro ny filaminana, ianareo foloalindahy, zavatra lehibe dia lehibe loatra izany tombontsoam – pirenena izany, lohalohavina an – tampon’ny loha. Mahita aho ary mahatsapa fa betsaka ianareo miaramila, ianareo zandary, ianareo polisy efa samy mahita ny zava – misy ankehitriny, mahalala tsara ianareo izay tokony hatao, mba hanajana ilay filamatra ataontsika hoe ho an’ny Tanindrazana. Miantso anareo aho, ary mamela anareo. Koa jereo ny Vahoaka Malagasy, arovy ny tenany sy ny fananany. Ho an’ny tanindrazana no hiasantsika, mahatoky aho fa olon – kendry ianareo.
Ary dia isika vahoaka ihany koa, aoka mba samy ahay an’izany fifamelankeloka izany, mba ahatsiaro fa iray ihany isika ary ny soatoavina mahamalagasy antsika no lohalohavina an – tampon’ny loha. Koa dia mampanantena anareo aho fa mbola tsy maintsy heverintsika daholo ny ara – toe karena, miasa mafy aho mba ahitana izay fomba hamerenana haingana ny fampandrosoana eto Madagasikara, hamerenana haingana ny filaminana ary indrindra indrindra hamerenana haingana, haingana dia haingana ny fananan’asa ho an’ireo tena sahirana sy voaroaka tsy fidiny. Manome toky aho.
Koa dia mametraka ny veloma mandrampiresaka indray.
vendredi 17 juillet 2009
7 FEVRIER 2009 : Témoignage (17 Juillet 2009)
La principale machination machiavélique des TGVistes a été le Samedi Rouge du 7 février 2009 au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra
Il fallait au mouvement TGV ses victimes et ses « héros tombés pour la lutte ».
Ils ont préalablement tablé sur la fameuse nuit du Black Monday du 26 janvier 2009, mais le résultat escompté a été à l'inverse de leurs espérances : les Tananariviens ont été « dégoûtés » des pillages gratuits fait par les émeutiers, et cela s'est d'ailleurs ressenti directement sur l'affluence au 13 mai au lendemain du Black Monday.
Dès lors, tout a été mis en œuvre pour qu'il y ait des morts associés au mouvement TGV.
Le 7 février 2009, j'ai été présent lorsque sur la Place du 13 mai, une 205 bleue distribuait de l'argent. Pour quoi faire exactement, je ne sais pas et je ne vais pas me fourvoyer dans des explications vaseuses. Peut être pour grossir la foule, peut être pour d'autre intention.
Quoi qu'il en soit, RAJOELINA a bien manipulé la foule du 13 mai. Par des termes et un discours appropriés, il a incité les gens à « reprendre la Palais d'Ambotsorohitra car cela leur appartenait (soit disant)» (voir vidéo).
Il aurait pu choisir un autre endroit pour placer son Premier ministre du Gouvernement insurrectionnel de la HAT, comme le Palais du 1er Ministre de Mahazoarivo, comme l'a initialement scandé la foule, mais il a choisi Ambohitsorohitra, car plus de portée et de répercussion. Et il fallait suivre un plan précis.
Si la foule parvenait a entrer dans le Palais, ça aurait été un symbole fort. Si la Garde Présidentielle tirait, c'était tout aussi bien pour RAJOELINA
Nous n'allons pas revenir sur la manipulation de la foule par TGV et consorts ce 7 février 2009, car les photos des Blogs sont assez explicites.
Posons- nous tout de même certaines questions et parlons de certains faits nouveaux :
- pour quelles raisons est ce que contrairement au mouvement de 1991 et de la marche sur Iavoloha aucun leader TGViste n'était en tête du cortège ?
- pourquoi RAJOELINA, d'ordinaire si fonceur et sur tous les fronts ne s'y est pas rendu ?
- pour quelles raisons est ce qu'immédiatement après son discours sur le 13 mai, RAJOELINA est allé se mettre bien au chaud chez lui à Ambatobe et n'est pas monté à Ambohitsorohitra, qui n'était même pas à 5mn de voiture ?
- Idem pour Roindefo qui était présent pendant 5mn, et qui a disparu aussitôt que Général DOLIN a commencé à négocier ?
- Avaient-ils connaissance de ce qui allait se passer ?
Il est par ailleurs, très paradoxal de constater le nombre de morts à Ambohitsorohitra avec le feu nourris de la Garde Présidentielle.
Il est a noté tout d'abord qu'il y a eu sommation, n'en déplaise aux vaillantes personnes qui ont été chez eux ce jour là, et qui soutiennent haut et fort qu'il n'y a pas eu de sommations.
Il y a eu 2 coups de sommation, très proches, suivis immédiatement de la rafale car la foule était en train de se ruer sur le Palais, dans la zone rouge.
On peut voir sur la vidéo des branchages tomber, ce qui confirme que si vraiment la Garde Présidentielle à tiré à l'horizontal sur la foule, il y aura eu 400 morts et non 40 comme c'est le cas.
Morts Suspects
Le journaliste de la RTA a été assassiné ce jour-là, dans l'exercice de ses fonctions par TGV et consorts, qui se sont empressé, au lendemain du drame, d'aller voir la famille pour dire de ne pas encore inhumer le corps mais qu'il fallait l'exposer au 13 mai.
La mère du défunt les a chassés comme des malpropres.
Mais le plus troublant est que personne ne parle de la balle de Pistolet Automatique qui a été coincé dans sa mâchoire et qui conforte ce que beaucoup ont dénoncé mais jamais repris : il y a avait des personnes armées qui tiraient sur la foule, dans la foule.
Il y a plusieurs théories concernant la mort de ce journaliste.
J'étais a coté de lui lorsque Dolin et l'Homme en complet gris ont dit « ils vont tirer mais on ne va pas reculer. Faites avancer la foule. »
Dès que j'ai entendu cela, je me suis écarté du groupe et suis parti sur la droite, en direction du Parking de la Présidence, vers le Colbert. Et là les coups ont commencé.
Le journaliste lui avait continué vers la foule.
Il paraîtrait qu'il aurait vu des personnes sortir des armes de poing et tirer dans la foule. Il a filmé en direction de l'un d'entre eux, qui a immédiatement riposté en tirant sur lui à bout portant.
Il est à remarquer que sa station n'a diffusé aucune image de ce 7 février, jusqu'à ce jour, malgré le fait que le journaliste ait couvert les événements depuis le début.
La parenthèse est clause, à chacun d'en tirer ses conclusions
Même RAJOELINA n'avait pas infirmé la présence d'armes à feu chez les manifestants.
Au contraire, il a souligné sur VIVA TV le soir même que « même si des gens étaient armés, la Garde Présidentielle n'avait pas le droit de réprimer ainsi ces gens. ». Il a continué en disant que « RAVALOMANANA est un assassin. »
On ne relève pas le cas également des premières images à chaud diffusées par TV Plus et qui ne sont jamais ressorti depuis, du jeune homme qui porte un blessé aux jambes dans un dispensaire, et qui laisse « échapper de sa poche » des cartouches de Pistolet Automatique par terre, par inadvertance.
Pensez vous honnêtement qu'en tirant directement sur la foule avec des AK-47 et des FN-Fal de calibre 7,62 (enregistré à l'OTAN comme Arme de Guerre) il n'y aurait que 36 morts et une centaine de blessés ???
On n'a pas hésité à faire tirer depuis l'intérieur même de la foule par ses mercenaires, et depuis les toits avoisinants
Les morts ce jour là, ne doivent pas être portés au crédit de la Garde Présidentielle, mais en majorité aux MERCENAIRES et MILICES du mouvement orange, présent sur les lieux et qui devaient absolument faire des victimes.
Des témoins ont affirmé avoir noté des tirs qui ne provenaient pas du palais mais des toits alentours, et même Radio VIVA l'annonçait en direct. Pourquoi directement mettre ces snipers sur le compte de Marc RAVALOMANANA ?
Cela ne peut pas traverser un esprit «objectif » qu'ils pourraient appartenir aux TGVistes ?
A qui profiterait le plus grand nombre de morts ce jour là ? A RAVALOMANANA ? Pour protéger un Palais vide, mais plein de symbole tout de même ? ou à celui qui veut se mettre à la place du khalife ?
Alors lorsque des Saint Cyriens comme RAMAKAVELO condamnent le 7 février en ayant des théories fantaisistes sur la Zone Rouge, alors que lui même en 1991 avait ordonné de tirer sur les manifestants, on ne doit plus douter de l'honnêteté intellectuelle de notre classe politique.
Autres faits
Qui ose affirmer que tout ce qui se passe actuellement à Madagascar n'a pas été concocté et fomenté depuis des mois voir des années, et fait partie d'un plan et d'une stratégie mûrement élaborés?
Voici quelques questions, à chacun d'y apporter sa réponse. :
- la fameuse couleur orange : pour quelles raisons est ce que les couleurs de la Mairie de Tana ont été changé en Orange dès la prise de fonction de RAJOELINA en décembre 2007, alors que l'armoirie de la ville a de tout temps était jaune et bleue? Que lorsqu'il a acheté sa TV à RATSIRAHONANA (le faiseur et défaiseur de Président Malagasy), VIVA avait également déjà cette couleur. Et puis soudain, lorsqu'il démarre sa lutte populaire, comme si cela avait été spontanée, il annonce à ses partisans que la couleur ORANGE allait être le symbole de leur lutte, calqué sur la révolution « pacifique » ORANGE Ukrainienne.
- pour quelles raisons est ce que RAJOELINA pousse ses partisans à l'irréversible ? Il les a sciemment envoyés brûler la RADIO MBS et la RADIO NATIONALE pour paralyser le Gouvernement : c'est l'ABC même du Coup D'etat lorsqu'on en lit sa définition sur Wikipédia.
- pour quelles raisons, le 26 janvier 2009, des pilleurs soit disant « incontrôlés » ne s'en sont pas pris au Centre Commercial SHOPRITE à Ambodivona, après avoir été chez JUMBO SCORE et en allant vers Analakely, alors qu'ils y passaient juste devant ? Parce qu'INJET était dans l'enceinte, ou parce que ca ne faisant pas partie des cibles prévues ?
Autant de questions anodines qui devraient porter à réflexion. Et il y en a tellement, mais chacun d'entre nous devrait peut être se réveiller.
Infiltrations et trahisons
Le 8 mars 2009, tout le monde s'accordait à dire que le mouvement TGV s'essoufflait et qu'avant la fin de la semaine suivante, elle serait à terre.
Cela s'est conforté avec la fouille et la confiscation de VIVA TV et Radio à Ambodivona le 8 mars 2009 par les forces de l'EMMONAT
Or bien que les forces de l'ordre soient arrivées en masse cette soirée là, les matériels étaient déjà enlevés.
Comment pouvaient-ils être au courant de cette descente ?
Parce qu'au sein des forces de l’ordre, le Lieutenant N.A. de la Gendarmerie était un agent double, et informait les TGViste de toutes les actions de l'EMMONAT.
Il participait directement à toutes les réunions tenues par le Colonnel F.A et en faisait état directement chez RAJOELINA et son équipe.
Le lendemain de la prise de VIVA, le 9 mars 2009, où tout le monde s'accordait à dire que c’était la fin du mouvement TGV, ce même Lieutenant a eu un comportement suspect, avant de se faire déposer par un des véhicules du CR au Capsat à Soanierana
La suite, tout le monde le sait avec la mutinerie qui a suivit ce jour là.
Légalistes : Atsinanana aussi (17 Juillet 2009)
Vendredi, réunis à Ankorondrano, les manifestants de la légalité ont soutenu leur détermination à poursuivre jusqu’au bout leur mobilisation. De grandes marches sont prévues pour samedi pour rallier le Magro Ankorondrano. Les légalistes de la région Atsinanana ont par ailleurs annoncé qu’ils vont aussi organiser des manifestations jusqu’au retour de la légalité et du Président Ravalomanana. Le mouvement légaliste est en train de prendre racine au niveau des autres régions de l’île. L’on rappel entre autre la mobilisation à Toliara mercredi, les manifestations organisées à Antsirabe et dans les zones périphériques d’Antananarivo.
Légalistes : Atsinanana aussi (17 Juillet 2009)
Vendredi, réunis à Ankorondrano, les manifestants de la légalité ont soutenu leur détermination à poursuivre jusqu’au bout leur mobilisation. De grandes marches sont prévues pour samedi pour rallier le Magro Ankorondrano. Les légalistes de la région Atsinanana ont par ailleurs annoncé qu’ils vont aussi organiser des manifestations jusqu’au retour de la légalité et du Président Ravalomanana. Le mouvement légaliste est en train de prendre racine au niveau des autres régions de l’île. L’on rappel entre autre la mobilisation à Toliara mercredi, les manifestations organisées à Antsirabe et dans les zones périphériques d’Antananarivo.
Une autre plainte pour la HAT (17 Juillet 2009)
Le Groupe TIKO dénonce l’illégalité de toutes les actions prises par la HAT et a déclaré qu’elle va porter plainte contre les donneurs d’ordre et les exécuteurs de cette vente aux enchères. A noter que le groupe n’a pas été informé de cette mise en vente. Un simple affichage a fait office de communiqué et d’annonce pour tous les intéressés.
jeudi 16 juillet 2009
Plus déterminé que jamais (15 Juillet 2009)
Les partisans légalistes s’organisent en silence au niveau des régions. Au cours des dernières semaines, des rassemblements légalistes se tiennent un peu partout dans l’île surtout au niveau des zones périphériques de la capitale. Pour la ville de Toliara, selon un responsable, 37 sur 41 des chefs fokontany nouvellement élus sont des légalistes pour dire l’importance de la légalité dans la ville de Toliara.
Selon le député Mémé, les légalistes sont prêts à protéger jusqu’au bout principe. Lui de poursuivre que les légalistes renient tout ce que la HAT décide unilatéralement mais que les partisans de la légalité prendront en compte les décisions de la communauté internationale dont le dialogue. Une réunion avec le groupe de contact international se tiendra la semaine prochaine à Addis Abeba, réunion où les quatre mouvances sont invitées. « Nous verrons qui ne sera pas présent » a déclaré Mémé, lui de dire que les légalistes sont prêts à montrer devant le monde entier que le Président Ravalomanana est celui que le peuple malagasy soutient. Même si l’élection se tient demain, les légalistes sont prêts a – t – il poursuivi mais il faudra tout d’abord que le semblant de pouvoir actuel soit dissout.
La prochaine élection a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, surtout face aux déclarations contradictoires de la HAT sur son organisation ou la date de sa tenue. Le député Mémé de rappeler qu’il fût un temps où l’ambassadeur américain Niels Marquardt avait demandé à ce que l’élection soit tenue le plus tôt possible cette année mais que la HAT a répondu que c’est impossible d’organiser l’élection dans un temps aussi court. Mais maintenant qu’il a reçu un coup de massue de Bruxelles, Rajoelina annonce que l’élection pourrait être organisée avant la fin de cette année, on ne sait plus que croire a déclaré Mémé qui ajoute qu’aucune confiance ne peut être accordée à la HAT.
Le CNOE a déclaré dernièrement que le délai ne permet pas de procéder aux préparatifs si l’élection est organisée avant la fin de cette année. Par ailleurs, la société civile qui a participé aux assises de la HAT organisées au mois d’avril a critiqué le fait que la HAT ne va pas respecter la date fixée par les assises si elle avance l’élection. La réunion d’Addis Abeba permettra peut être d’éclaircir un peu la situation, pour le moment, rien est sure de se dénouer, la HAT campant sur sa position de se maintenir seul à la transition.
Brèves du mercredi 15 Juillet 2009
Au vu de cette nouvelle situation, la vielle d’Antananarivo n’en a pas fini de ses difficultés. Evoluant dans les ordures, le désordre des marchés, la population d’Antananarivo n’est pas encore sortie de la galère.
mercredi 15 juillet 2009
Témoignage : Mésentente à la HAT
Andry Rajoelina essaie de garder ses poings levés.
Une période initiale de deux ans, le Président de la HAT, Andry Rajoelina, alias TGV, donne l’impression comme s’il veut tout accélérer. Dans sa lettre à Jean-Paul Jainsky, CEO de Sagem Sécurité SA, du 14 mai lui demandant de mettre en place a système pour sécuriser l’élection présidentielle à Madagascar, TGV a spécifié dès le début que « la population malgache sera appelée aux urnes dans un future proche ». Effectivement, s’il attend trop longtemps, son niveau de popularité risque de descendre très bas. Surtout qu’il n’a pas que l’opposition persistante à régler mais aussi de garder la main sur l’équipe de son gouvernement.
Les premiers discordes : les Conseillers et Ministres de Rajoelina ont déjà semé des troubles dans diverses compagnies à cause de leurs méthodes hâtives. Le Ministre des Finances, Benja Razafimahaleo risque de glisser sur une peau de banane à cause de son intervention brutale dans l’affaire Galana, parce que c’était sa belle-sœur, veuve de son frère Herizo, qui a joué le rôle d’intermédiaire et qui a présenté Azad Hiridjee à TGV. Le Ministère de l’Environnement s’est opposé à la Nouvelle Brasserie de Madagascar (NBM) à qui il refuse de donner son autorisation. Le Ministre de la Télécommunication, Augustin Andriamanoro, est en mauvais termes avec Orange, concernant les câbles sous marines et la revente de leur capacité. Patrick Leloup, Conseiller spécial de TGV, pour sa part, a faciliter la marche pour différentes compagnies françaises. Il a choisi ses amis Drake & Bart pour conduire l’audit des contrats miniers et pétrolier, et pour agir comme intermédiaire pour contacter Sagem Sécurité. Une autre personne importante du régime de la transition dans les affaires, Alain Ramaroson veut reprendre certains permis miniers sur Ilakaka appartenant à des compagnies proches de Marc Ravalomanana, et les transférer à Jeannot Le Quartz. Sa sœur, Nadine Ramaroson, souhaiterait l’interdiction de l’importation de savon et favoriser ainsi la compagnie de son père, La Savonnerie Tropicale. Enfin, la sœur de TGV, Voahirana, est active dans l’import-export, avec une des conseillers de TGV, Corinne Donte, née Randrianome, ancienne présentatrice de MaTV.
Capsat fait ce qu’il veut : les forces de l’ordre ne sont pas en reste. Plusieurs opérateurs économiques ont l’impression d’être à la merci des « rackets » des militaires du Capsat, pour qui le pouvoir est monté à la tête depuis qu’ils ont aidé Rajoelina à atteindre le sommet en mars. C’est ce qui est arrivé à la compagnie française Assist Development appartenant au Français Alain Moyon, qui a été déclaré persona non grata par le Président Ravalomanana avant son retour à Antananarivo en avril. Une dizaine de militaires du Capsat, armes chargées, étaient venus dans les locaux de la société avec un mandat au nom de la défense de la HAT. Ils accusaient la direction de Assist Development d’avoir caché une grosse somme d’argent pour financer un coup d’Etat et il a perdu toute sécurité. Comme ils n’avaient rien trouvé de répréhensible, ils étaient encore revenus, deux fois, jusqu’à ce que Moyon décide de faire un communiqué relatant ces évènements en début juin. Deux Commandants du Capsat, Charles Andrianasoavina et René Lylison, ont fait la Une en participant à différentes arrestations brutales des leaders de l’opposition, et en se confrontant avec les hommes proches de Alain Ramaroson. Ces deux incontrôlables officiers ont été récemment transférés parmi les gardes présidentielles de Rajoelina.
Phobie des mercenaires. TGV doit néanmoins traiter les forces armées avec attention, parce qu’il a besoin de leur soutien, particulièrement au moment où les partisans de Ravalomanana veulent croire que ce dernier pourrait revenir à Madagascar à la tête du contingent militaire pour le remettre au pouvoir avant la fête de l’indépendance, le 26 juin. Ce n’est peut-être qu’une illusion, mais le Gouvernement de la transition a mis une bonne partie de l’armée en alerte et a demandé au Conseil Militaire de la Défense Nationale (CMDN) d’entrer en action. Dirigé par le Général Ranto Rabarison, qui a été l’Aide de camp de Didier Ratsiraka (1988-1992) et par le Colonel Jean-Adolphe Dominique, Aide de camp de Zafy Albert (1993-1996) et époux de Cécile Manorohanta, Ministre de la Défense de Ravalomanana, qui a donné sa démission en février 2009, le CMDN a décidé le 16 juin de conduire une opération de « nettoyage » entre Antsiranana et Antananarivo et a appréhendé des « possibles mercenaires ». Mais le CMDN ne dispose d’aucun homme et a dû avoir recours à des sous-traitants pour organiser une troupe de la part du Ministère de la Défense et du Haut commandement militaire.
Jean Jacques Rabenirina :
L’ancien Ministre du tourisme et de la culture de Marc Ravalomanana, mis à la porte en 2006, Jean- Jacques Rabenirina, est devenu un fervent supporteur du Président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina. La semaine dernière, il a été à Poitou Charente, région de France, où il a rencontré l’ancien Député Dominique Paillé, un des conseillers du Président Nicolas Sarkozy. Rabenirina lui a expliqué que les récents évènements à Madagascar ne sont pas un coup d’Etat comme certains le revendiquent. Cette rencontre a eu lieu grâce l’intervention de Théo Baron, Président de l’association locale de Solidarité Entraide Franco-Malgache.
Sylla n’a pas encore dit ses derniers mots :
Jacques Sylla, qui a été Premier Ministre du régime Marc Ravalomanana et puis Président de l’Assemblée Nationale, a perdu ses crédibilités depuis que les membres de la HAT ont rejeté sa demande au poste de Premier Ministre de la Transition. Il a passé beaucoup de temps en compagnie de l’Archevêque d’Antananarivo, Mgr Odon Razanakolona. Ils ont, tous les deux, présenter publiquement le Plateforme des Associations non-étatique catholiques (Panec) dont le Président n’est autre que Yvette Sylla (épouse de Jacques Sylla), qui était également présidente de l’Association Crac-Hasina (Centre de Réflexion et d’Actions Catholiques), précurseur de Panec. Jacques Sylla occupe encore le poste de Président de l’Assemblée Nationale, même si les Députés ont été suspendus de leur fonction par le nouveau régime de la Transition en mars dernier. Sylla ainsi que son personnel perçoivent encore leurs salaires tandis que ces collègues sont au chômage politique. Il a même entrepris des travaux de réhabilitation des réfectoires de l’Assemblée ainsi que les appartements privés utilisés lors des séances parlementaires. Il y a deux semaines ; Sylla a accepté de prêter la portion du budget fonctionnel de l’Assemblée Nationale (Euros 735 000) au Premier Ministre de la Transition Monja Roindefo comme une provision pour les « coûts de assises nationales et régionales ». Ces assises ont été suspendues et ne vont reprendre qu’après la Fête de l’Indépendance, 26 juin.
MEIL :
Même si par le passé, il était proche du Président destitué Marc Ravalomanana, le Magnat venant de Hong Kong, Hui Chi Ming, est un homme d’affaires très pragmatique. Son consortium Madagascar Energy International Ltd (MEIL) ne va pas abandonner ses plans d’exploration de pétrole. Au fait, à la fin du mois de mai, MEIL a inauguré ses premières opérations de forage du block 3113 dans la région de Tuléar, en présence du Ministre de l’Energie et des Mines Rodolphe Ramanantsoa, et de Zidane He, un des administrateurs de MEIL et le Directeur Général de la société, Li Yin. Le résultat des opérations de forage sera connu vers le début du mois d’août. Aucun forage n’a été effectué par MEIL sur les autres blocks (2010 et 2104) dans la côte Ouest de Madagascar.
NOUVELLES PRESSES DE MADAGASCAR :
La société Nouvelles Presses de Madagascar (NPM) qui fournit des assistances techniques au quotidien Le Courrier de Madagascar appartient à deux femmes d’affaires, Albertine Raharisoa Mboahangy et Vatosoa Randriambelo, qui sont proches de la famille du Ministre des Finance, Benja Razafimahaleo. Le Managing Director de NPM est Eddy Randriambololona, ancien journaliste de MBS (du groupe de l’ancien Président Marc Ravalomanana) et de Les Nouvelles par la suite, un quotidien appartenant à Naina Andriantsitohaina. Toutefois, Mboahangy et Randriambelo ne sont pas propriétaires du Courrier de Madagascar. Le vrai propriétaire de ce quotidien se trouve derrière la scène d’une discrète société d’actionnaires.
Azad Hiridjee veut se venger :
Déclaré persona non grata en 2005, Azad Hiridjee est retourné à Antananarivo en avril pour regagner sa place au sein des sociétés Galana. L’affaire est maintenant au Tribunal.
En août 2008, le Gouvernement du Président Marc Ravalomanana a émis un décret autorisant le retour à Madagascar de l’homme d’affaires Azad Hiridjee, après son expulsion du pays depuis 2005. Ce dernier a préféré d’être vigilent et ne s’est pas précipité. Eventuellement, il est retourné à Madagascar en avril 2009, en profitant du changement de régime. Avec l’aide des autorités, il a essayé d’obtenir son siège au sein du Conseil d’administration de Galana Distribution Pétrolière (GDP) et de Galana Raffinerie Terminal (GRT) dont la compagnie mère est Galana Africa Ltd BVI auquel Hiridjee dispose de 47.5% des actions et son rival, Iqbal Rahim, 52.5%. e Ministre des Finances, Benja Razafimahaleo, qui est à la recherche des moyens pour remplir les coffres de l’Etat, a soutenu les démarches de Hiridjee. Il considère une perte de 3 millions de dollars en 2008 chez DGP, comme étant le résultat de mauvaise gestion. Il a donc demandé un audit, parce que l’Etat malgache dispose de 30% de GDP. Mais Rahim a refusé, dénonçant cela comme « interférence ».
Selon le General Manager de GDP, le Belge Philippe Guidemont, le litige entre Hiridjee et Rahim concerne une société à Maurice et ne doit pas être disputé dans le tribunal malgache. Surtout que maintenant Hiridjee n’est ni membre du Conseil d’administration ni actionnaire des compagnies GDP et GRT. Mais Hiridjee a le soutien du Ministre des Finances, qui a envoyé une lettre à Rahim le 7 juin, lui demandant des explications sur la manière de gestion de Galana, plus une autre, lui demandant la convocation d’urgence des membres du Conseil d’administration. Benja Razafimahaleo veut nommer un administrateur temporaire de GDP et GRT, qui est Jean Pierre Wyns, ancien Directeur Général de Shell, jusqu’à ce que le litige entre Hiridjee et Rahim soit résolu. Le Tribunal malgache doit rendre un verdict le 24 juin. Les deux avocates Fara Rajaonarison et Maria Raharinarivonirina représentent GDP et GRT.
Mamy RAVATOMANGA en fait encore un :
Le CEO du Groupe SODIAT, qui a lancé l’année dernière le quotidien La Vérité, prépare maintenant le lancement d’un autre quotidien intitulé Madagascar Matin.
D’une manière ironique, la confusion politique qui persiste à Antananarivo et les perspectives d’élections dans les prochains mois ont dopé les affaires pour les médias. Alors, deux quotidiens ont été lancés en l’espace de deux quelques semaines. D’abord, Le Courrier de Madagascar, lancé par Pascal Rakotomavo avec des investisseurs français, et maintenant, c’est au tour de l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga, CEO du groupe SODIAT, de lancer prochainement un deuxième quotidien, avant le 26 juin, la date de l’Indépendance du pays.
L’année dernière, Mamy Ravatomanga a déjà créé le quotidien La Vérité, mais il a eu un problème avec le Rédacteur en chef, Rolly Mercia, et a dû suspendre la publication. Entre-temps, il va lancer le quotidien Madagascar Matin, une reprise d’un titre existant dans les années 70s mais qui avait disparu par la suite. Le contenu de ce nouveau journal aura une penchée économique et sera moins sensationnel que La Vérité. Son rédacteur en chef, Léon Razafitrimo, ancien éditeur de La Lettre du Mercredi appartenant à Herizo Razafimahaleo, le défunt frère du présent Ministre des Finances, Benja Razafimahaleo. Le propriétaire du quotidien Les Nouvelles, Naina Andriantsitohaina, fournira les supports techniques et les services d’impression pour ce nouveau journal. Il est aussi l’imprimeur du Courier de Madagascar.
Un autre homme d’affaires Merina se lance dans la presse, Yves Razanamasy, neveu de l’ancien Premier Ministre Guy Willy Razanamasy (1991-1993). Il est Propriétaire Gérant du nouveau quotidien Ino Vaovao, un dialecte côtier qui signifie « quoi de neuf ? ». Ce journal, lancé le 5 juin, cible la population côtière, mais pour le moment, il est seulement distribué à Majunga. L’éditeur de Ino Vaovao, Vanessa Raveloson, ancienne correspondante de La Gazette de la Grande Ile à Majunga. Le service commerciale publicité est géré par Vola Raveloson, Chef de la société Interauto, via la société Publicimmo.
GMA/CML
Collectif Malgache pour la Légalité.