mardi 26 mai 2009

Communiqué de la Mouvance Ravalomanana

Les représentants de la Mouvance Ravalomanana émettent une totale réserve concernant la Déclaration conjointe UA-SADC-OIF-UN, relative aux négociations multilatérales visant à établir une transition neutre, pacifique et consensuelle à Madagascar, et publiée auprès des médias nationaux et internationaux ainsi que sur des journaux en ligne.


En effet, ces négociations avec les différentes mouvances, tenues du mercredi 20 mai au vendredi 22 mai 2009 à Antananarivo sous l’égide des médiateurs internationaux de l’Union Africaine (UA), de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), de

l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU), n’ont pas encore abouti.


Nous précisons que :



  • d’une part, des conditions fondamentales notamment le retour du Président RAVALOMANANA au pouvoir et la libération du Premier Ministre MANANDAFY ainsi que d’autres militants légalistes arrêtés par la « Haute Autorité de la Transition » n’ont pas encore obtenu de suite,

  • et d’autre part, les principes mentionnés au paragraphe 6 du communiqué de la Réunion Consultative sur la situation à Madagascar du 30 Avril 2009 à Addis-Abéba ont été escamotés dans la future Charte de la Transition, à savoir le respect de la Constitution quant à l’intégrité des institutions républicaines et le respect des instruments pertinents de l’UA et des engagements internationaux de Madagascar quant à l’application de l’article 25 de la Charte Africaine de la Démocratie, des élections et de la Gouvernance, concernant les sanctions en cas de changement anticonstitutionnel de gouvernement,

  • dans son septième paragraphe, le même communiqué stipule que l’Envoyé spécial de l’UA doit collaborer étroitement avec les représentants de la Communauté Internationale à Antananarivo, au lieu de n’avoir autour de la table des négociations que quatre personnes qui ne représentent pas le corps diplomatique et consulaire résidant à Madagascar,

  • le cas de l’organe anti-démocratique dénommé CNME et celui du Conseil Militaire pour la Défense Nationale n’ont pas été suffisamment abordés pour en dégager un réel consensus alors que le problème reste entier,

  • la sécurité de la mise en place et du fonctionnement des institutions prévues par le futur accord politique inclusif et consensuel ainsi que la préservation de l’intégrité physique des acteurs politiques telle que stipulée dans les dispositions du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, n’ont pas été encore garanties,


Et enfin, la confidentialité s’impose à tous les participants sans discrimination et rien ne sera publié sans leur accord unanime.


Fait à Antananarivo, le 23 mai 2009

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