mardi 26 mai 2009

Inutile de discuter avec eux (23 MAI 2009)

Le Président Ravalomanana ne trouve pas de raisons pour discuter avec l’« autre » partie. Intervenu en direct par téléphone lors de la manifestation des légalistes ce samedi, Marc Ravalomanana a été strict et clair. Aucune négociation quelle qu’elle soit ne doit être entreprise parce que les conditions n’ont pas encore satisfait les conditions. Des légalistes se trouvent encore en prison et les intimidations continuent a déclaré le Président. Pour lui, les conditions sont claires, la liberté des légalistes et son retour au pays.

Des représentants du Président participent depuis mercredi aux rencontres sous la médiation du groupe International de contact. Un compte rendu de ces rencontres a été effectué par le député Yves Aimé samedi, le peu qu’il a pu révéler. Le député d’expliquer qu’aucun des représentants ne peut signer quoi que ce soit au nom du Président. Tout doit être décidé avec l’accord des légalistes et le consentement du Président.

Durant le rassemblement de samedi, les légalistes ont pointé du doigt les manœuvres d’intimidation de la HAT. Selon le député Zafilahy, une manifestation tenue à Antsirabe a été réprimée par la force.

Ratsiraka : Rajoelina est un dictateur (23 MAI 2009)

La partie dite « mouvance Ratsiraka » va se retirer de la table de négociation initiée par le Groupe Internationale de Contact. Par une lettre à l’attention des membres du groupe International de Contact, l’ancien Président Ratsiraka Didier a demandé à ses représentants de suspendre les négociations. Les conditions ne sont pas encore réunies pour un dialogue serein, honnête et constructif selon lui. Cette suspension est afin d’éviter toute forme de chantage ou marché de dupe selon Ratsiraka Didier qui demande la suppression de toutes les poursuites et condamnations judiciaires liées aux évènements de 2002.

Par ailleurs, l’ancien Président accuse le président de la HAT de prendre des décisions à fait caractérisant un dictateur. Il s’agit de la décision de Rajoelina de mettre en place un Conseil de Défense Nationale. Cette décision ne devait pas encore être prise selon Ratsiraka parce qu’il n’y avait pas encore d’accord là-dessus.

Les négociations au point mort (23 MAI 2009)

La table des négociations risque de se dégarnir dans les jours qui viennent. Sauf satisfaction de leurs conditions respectives, les partisans du Président Ravalomanana et les partisans de l’ancien Président Ratsiraka n’assisteront plus à ces rencontres malgré l’optimisme des médiateurs internationaux. Vendredi en effet, les médiateurs avaient annoncé que chacune des parties avaient fait des concessions et la situation évolue dans la résolution de la crise actuelle. Dans un communiqué qui leur est attribué, les médiateurs ont énoncé vendredi des points d’accords entre les parties qui ont été représentées à la table de négociation. Mais le consensus est loin d’être trouvé d’après ce qui est ressorti samedi. D’un côté, le Président Ravalomanana a fortement sommé ses représentants de rompre les négociations parce que les conditions préalables ne sont pas satisfaites, de l’autre Didier Ratsiraka a appelé ses représentants de suspendre les négociations tant que les affaires 2002 ne sont pas réglées. Les négociations qui vont se poursuivre lundi devront d’abord ainsi réglé ces imbroglios de conditions avant de pouvoir avancer vers un véritable consensus.

72 Heures pour libérer les légalistes (22 Mai 2009)

Le mouvement des partisans de la légalité va prendre une autre tournure. Vendredi, Alain Andriamiseza a sommé la HAT de libérer toutes les personnes arrêtés et emprisonnés jusqu’à lundi prochain sinon le mouvement légaliste fera une action. La forme de cette action n’a pas encore été révélée, mais les dirigeants du mouvement ont obtenu l’aval des partisans de la légalité pour franchir cette étape. La HAT a ainsi 72 heures pour prendre une décision. Outre la libération physique des personnes emprisonnées, les légalistes exigent la liberté de mouvement de Constant Raveloson et des autres personnes qui font l’objet de mandat d’arrêt actuellement. Après les menaces lancées par le Commandant Charles du CNME le lundi 04 mai, Raveloson Constant n’est plus apparu sur la place du Magro Ankorondrano. Le Commandant Charles avait lancé que si Constant Raveloson ne se présente pas de lui – même au CNME, il aura très très chaud, il s’occupera de lui avec son 7.62.

Alain Andriamiseza a déclaré vendredi que tous les légalistes devront être libérés.

Evariste Ramanantsoavina était apparu au Magro et a déclaré qu’il ne faut toujours dire la vérité. Il s’est tourné vers ses confrères journalistes pour dire qu’il y toujours une façon pour relayer la vérité, une déclaration en rapport aux menaces et peurs qui pèsent sur les journalistes actuellement.

Vendredi, les légalistes ont fait le serment de poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leur revendication : le retour de la légalité avec le retour du Président Ravalomanana.

Des efforts de part et d’autres (22 Mai 2009)

Légalistes, partisans de Zafy Albert, Didier Ratsiraka et de la HAT se sont retrouvés face à face dans la soirée de vendredi lors d’une rencontre organisée par le groupe de contact international sur Madagascar. La rencontre, la troisième, s’est penché sur les principes de transition. Des débats encore sans aucune convention a lancé un des participants. D’après ce qui est ressorti, une charte de la transition est en discussion et pourrait bien être mise en place lundi au cours de la prochaine rencontre. Une charte qui établirait les éléments dans la conduite d’une nouvelle transition dans le pays.

La HAT participerait dans cette nouvelle transition mais sous une forme réduite et sa dénomination pourrait bien changer, il y aurait également une Présidence de la République. Mais rien n’est encore décidé même la question sur le retour du Président Ravalomanana ou son statut dans cette transition. Rappelons que les légalistes avaient posé dans les conditions préalables avant toute négociation le retour du Président et la libération des légalistes encore en prison. Selon le représentant de l’OIF le débat est encore en cours et il y a encore des efforts à faire de part et d’autres.

Pour une charte d’impartialité (21 MAI 2009)

Depuis mercredi, des rencontres avec les légalistes et la HAT ont été organisés par les représentants du groupe de contact international et se sont poursuivies jeudi. Le représentant des nations unies a avancé qu’il y a de l’espoir dans la suite des négociations, le groupe a écouté les conditions des deux parties. Tiébélé Dramé s’est montré plutôt confiant.

Outre les rencontres avec le GCI, les deux parties prenantes à la crise ont rencontré les membres de la société civile où elles ont chacune posé leurs conditions sur la conduite des négociations. D’après les informations, une charte d’impartialité et d’intolérance aurait été proposée par les parties.

« Prions pour le pays » (21 MAI 2009)

Les discours politiques et animation de mobilisation ont laissé la place aux chants évangéliques et aux chaines de prière jeudi à Ankorondrano. La journée a été totalement consacrée à un culte durant lequel les milliers de partisans de la légalité réunis au Magro ont porté en prière leur mouvement, le pays, le Président Ravalomanana et la HAT. Le pays est enchaîné et a besoin d’être délivré selon les légalistes, la solution repose en Dieu. Les légalistes se retrouveront vendredi sur la même place où ils entendront le rapport des dernières rencontres avec les membres de la société civile ainsi qu’avec les membres du groupe de contact International.

Les employés de MANA n’acceptent pas la reprise des activités (21 MAI 2009)

Les employés de la société MANA Madagascar, producteur de farine, condamne la remise en marche de la société. La HAT a ordonné la reprise des activités au sein de la société pour prévenir l’augmentation du prix de la farine et l’insuffisance du produit sur le marché.

Selon les employés de la société, ce qui se passe actuellement est du vol, aucun accord n’a été fait avec les responsables du groupe TIKO, propriétaire de la société, pour cette reprise des activités. Les employés ont déclaré qu’ils vont poursuivre en justice ceux qui ont donné l’ordre de reprendre les activités et ceux qui ont mis en exécution cet ordre. Rappelons que la société a été fermée par la HAT sous le motif qu’elle n’a pas payé ses taxes. Le prix de la farine a augmenté considérablement dans le pays depuis.

Emploi en dérive (21 MAI 2009)

Le syndicat TM dénonce la violation des droits fondamentaux des travailleurs. Selon le syndicat, à cause de la situation politique dans le pays, les travailleurs évoluent dans un environnement précaire. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu leurs emplois. Si la situation actuelle perdure, plusieurs autres risquent de se retrouver au chômage.

jeudi 21 mai 2009

Les légalistes veulent un face à face avec la HAT (20 Mai 2009)

Un débat télévisé doit être organisé sur la chaîne nationale a lancé le député Yves Aimé mercredi pour que la HAT et les légalistes puissent faire une véritable face à face. Selon le député, la population a le droit d’avoir des informations justes, surtout sur ce qui se passe actuellement. La HAT est en train de faire de la désinformation et de lancer des mensonges pour embrouiller l’esprit de la population. Un face à face sur la TVM pourra éclairer la population et éclaircir la situation. Et les légalistes ne veulent que la HAT dans ce face à face, il n’y a que deux protagonistes actifs dans la situation actuelle selon le député Mémé.

Le député a mentionné au Magro que des rencontres se tiennent avec différentes parties, dont la société civile ou des représentants de la communauté internationale mais cela n’entre pas dans le cadre de la formulation d’un consensus. Ces rencontres sont fait à titre de préalable selon lui mais les consignes du Président demeure appliqué, rien ne sera négocié tant que le Président Ravalomanana n’est pas de retour. Si les interlocuteurs n’acceptent pas ces conditions, les légalistes quitteront les tables de rencontre.

Les légalistes prévoient d’organiser un culte particulier jeudi outre les traditionnels discours et manifestations dans le cadre de leur mobilisation.

Ravalomanana reste ferme (20 Mai 2009)

Dans une déclaration mercredi, le Président a annoncé que les malagasy ne peuvent pas permettre que la démocratie et le pays soient l’otage d’un régime illégal issu d’un coup d’Etat. « Nous exigeons notre liberté. Nous exigeons la libération immédiate de notre Premier Ministre, des Parlementaires, des journalistes et de nos compagnons de lutte, emprisonnés.

Nous exigeons notre droit à nous exprimer librement et d’organiser des manifestations pacifiques, quand et où nous voulons le faire. Nous exigeons qu’on rétablisse la paix, la sécurité et l'ordre constitutionnel. Et nous exigeons que le régime illégal quitte le pouvoir pour le retour du gouvernement légal. ». Ces revendications ne sont pas négociables a déclaré le Président qui a par ailleurs appelé la communauté international à travailler avec les malagasy pour mettre fin à ce régime putschiste, un régime qui selon lui, s’accroche au pouvoir par la force. Aucun pouvoir illégal, qui a fait fi du choix de la population, n’a duré dans le monde toujours d’après le Président. Il a encouragé la population et a déclaré que le pouvoir démocratique sera bientôt de retour dans le pays.

L’Union Européenne pour un consensus (20 Mai 2009)

Le dialogue politique organisé mardi n’est nullement une reconnaissance de l’Union Européenne à la HAT a souligné l’Ambassadeur de la République Tchèque. C’est une réunion ordinaire organisée entre l’Union et ses partenaires. D’après l’Ambassadeur, quatre principes de base de l’accord de COTONOU ont été violés à Madagascar dont notamment les droits de l’homme et la démocratie.

L’Union donne 30 jours aux parties malagasy de se prononcer sur la tenue d’un dialogue de consensus et un délai de 120 jours supplémentaires pour réaliser ce programme à la suite des quels l’Union se prononcera. La suspension de l’aide pourra intervenir au cas où les résultats ne satisfont pas l’Union.

Pour ce qui est du dialogue initié par le groupe de Contact International, l’Ambassadeur de la commission Européenne a expliqué que l’Union n’est pas dans ces négociations, le plus important est selon Jean Claude Boidin de trouver un accord qui convient à toutes les parties.

MCC : les évènements ont sapé l’éligibilité de Madagascar dans le programme (20 Mai 2009)

Le conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation a voté l’autorisation de l’arrêt de l’accord conclu entre le MCC et Madagascar dans le cadre du Millenium Challenge Account. L’accord d’une valeur de 110 millions de dollars visait à réduire la pauvreté. La décision du conseil se rapporte au changement non démocratique de gouvernement survenu dans le pays. Le PDG par intérim du MCC, Rodney Bent a annoncé que « le Conseil d’Administration a considéré que les évènements survenus récemment à Madagascar ont fondamentalement sapé l’éligibilité initiale du pays pour le dit programme. »

Madagascar est le premier pays bénéficiaire du MCA. L’accord était prévu s’étendre sur encore cinq ans. Selon toujours les déclarations de Monsieur Rodney Bent, le staff du MCC ont été extrêmement fiers de l’amélioration palpable que le programme de la MCC a apportée dans la vie des démunis à Madagascar. La MCC a notamment travaillé avec Madagascar dans le domaine de la sécurité foncière et de l’investissement agricoles et le secteur financier. Plusieurs personnes risquent ainsi de rejoindre les bancs des chômeurs dans le pays.

Brèves du Mercredi 20 Mai 2009


  • Le journaliste de la Radio Mada Evariste Ramanantsoavina a été libéré au bénéfice du doute. Le journaliste a quitté la prison d’Antanimora dans la soirée. Il devra verser une amende de un million ariary.

  • Un conseil militaire de la défense nationale composé d’officiers de l’armée, de la gendarmerie et de la police a été instauré par la HAT. Le conseil se penchera sur toutes les questions relatives à la défense.

Le Conseil d’Administration de la MCC autorise l’arrêt du Programme avec Madagascar

May 19, 2009


Le PDG exprime sa déception face au récent changement de gouvernement et ses préoccupations pour les démunis à Madagascar


Washington, D.C. – Monsieur Rodney Bent, Président Directeur Général par Intérim de la Millennium Challenge Corporation (MCC) a annoncé aujourd’hui que le Conseil d’Administration de la MCC, présidé par le Secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton, a voté en faveur de l’autorisation de l’arrêt de l’accord, ou compact, coûtant 110 millions de dollars, conclu entre la MCC et Madagascar, prévu s’étendre sur cinq ans et visant à réduire la pauvreté. Le programme a été suspendu depuis le changement non-démocratique de gouvernement survenu au pays au début de l’année. En annonçant la décision du Conseil d’Administration, M. Bent a notamment déclaré que:


La MCC regrette profondément de devoir mettre officiellement fin à toutes ses opérations à Madagascar suite au changement de gouvernement de manière non-démocratique. Cette décision n’a pas été facile, vu que le Conseil d’Administration de la MCC ainsi que son staff ont été extrêmement fiers de l’amélioration palpable que le programme de la MCC a apportée dans la vie des démunis à Madagascar. Nous sommes toujours préoccupés par l’avenir du peuple Malagasy. Comme le programme du MCA a été conçu pour aider les pays en voie de développement qui montrent les engagements les plus solides envers les principes fondamentaux de la promotion des droits politiques, l’investissement social et la promotion d’un marché libre, le Conseil d’Administration a considéré que les événements survenus récemment à Madagascar ont fondamentalement sapé l’éligibilité initiale du pays pour ledit programme.


Afin de faciliter la clôture de ses programmes de manière responsable et en toute sécurité, MCA-Madagascar continuera à fonctionner aussi longtemps que nécessaire pour s’assurer que l’arrêt du compact survient de manière ordonné et n’engendrant aucun risque ni pour la santé et la sûreté publiques ni pour l’environnement. La MCC prend des mesures pour s’assurer que les acquis du programme, financés par l’argent des contribuables Américains, soient recensés comme il le faut dans le cadre de ce processus.


La MCC est une agence du Gouvernement américain, conçue pour travailler avec les pays qui s’engagent envers la bonne gouvernance, l’état de droit el les principes démocratiques. Madagascar a été le tout premier pays à signer un compact avec la MCC, portant sur la réduction de la pauvreté et le développement économique. Depuis quatre ans, la MCC a travaillé en collaboration avec Madagascar pour favoriser la sécurité foncière et l’investissement agricole et dans les autres entreprises rurales, et moderniser le secteur financier du pays dans un effort visant à améliorer la vie de centaines de milliers de démunis à Madagascar.


Parmi les résultats spécifiques des programmes de MCA-Madagascar, on peut citer: la restauration de 149.000 documents de titres fonciers en état de dégradation auprès de divers bureaux régionaux, la construction de 29 bureaux pour délivrer des titres fonciers, le renforcement du système national de paiement interbancaire au niveau de la Banque Centrale, l’amélioration de l’accès du public aux produits d’épargne, la mise en place d’un réseau regroupant plus de 350 dirigeants d’agriculteurs, et la formation et l’assistance techniques fournies à quelques 34.450 agriculteurs et 290 petites entreprises, associations et coopératives agricoles.


 


MCC Board Authorizes Termination of Program with Madagascar


CEO expresses disappointment over recent change in government and concern for Madagascar’s poor


Washington, D.C. – Millennium Challenge Corporation (MCC) Acting Chief Executive Officer Rodney Bent announced today that the MCC Board of Directors, chaired by U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton, has voted to authorize the termination of MCC’s $110 million, five-year poverty reduction grant agreement, or compact, with Madagascar. The grant program has been on hold since the country experienced an undemocratic change of government earlier this year. In announcing the Board’s decision, Mr. Bent issued the following statement.


MCC deeply regrets that it will officially terminate all operations in Madagascar following the recent undemocratic change of government. This is not a step we take lightly, as the MCC Board of Directors and staff have been extremely proud of the real improvement the MCC program has made in the lives of the poor in Madagascar. We remain concerned about the future of the Malagasy people. As the MCA program was conceived to help those developing countries that show the strongest commitment to the basic principles of promoting political rights, investing in people, and ensuring a free market, the Board determined that recent developments in Madagascar have fundamentally undermined the country’s basic eligibility for the program.


In order to facilitate a responsible and safe closure of its programs, MCA-Madagascar will remain in operation long enough to ensure that compact termination is orderly and does not endanger public health and safety, or the environment. MCC is working to ensure that program assets, paid for by U.S. taxpayer funds, are properly accounted for as part of this process.


MCC is a U.S. Government agency designed to work with countries committed to good governance, the rule of law, and democratic principles. Madagascar was the first country to sign an MCC poverty reduction and economic development compact. MCC and Madagascar have worked collaboratively over the past four years to increase land security and investments in farms and other rural businesses, and to modernize the country’s financial sector in an effort to improve the lives of hundreds of thousands of Madagascar’s poor.


Specific results of MCA-Madagascar programs include: restoration of 149,000 disintegrating land rights documents to regional offices, construction of 29 land office buildings, strengthening the national inter-bank payment system at the Central Bank, increasing the population’s access to savings products, establishing a network of over 350 farmer leaders, and providing technical assistance training to approximately 34,450 farmers and 290 small businesses, farmers’ associations, and cooperatives.


------------------------------------------------------------


Millennium Challenge Corporation (MCC), a United States Government agency designed to fight poverty in developing countries, is based on the principle that aid is most effective when it reinforces good governance, economic freedom, and investments in people that promote economic growth. For more information about MCC, visit www.mcc.gov.

mercredi 20 mai 2009

Le Président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana, parle du coup d'état à Madagascar

JOHANNESBURG 19 MAI 2009

Au nom du peuple malgache - Je vous remercie, et je remercie tout le monde
pour votre soutien pendant cette crise à Madagascar.

Le peuple malgache , épris de paix et de liberté, vit une épreuve difficile.

À la mi-Mars, notre jeune démocratie a connu un terrible revers... un coup
d'État orchestré et réalisé par un groupe des politiciens intéressés,
soutenus par des mutins.

Le régime illégal est impitoyable dans sa détermination à détruire notre
jeune démocratie, violer les droits de l'homme, et à mettre fin à la
justice dans notre pays.

Des citoyens pacifiques et innocents ont été abattus dans les rues ...

Le Premier Ministre, Manandafy Rakotonirina, des Parlementaires, des
militaires, des journalistes, et des femmes légalistes ont été
emprisonnés ..

Et le régime anticonstitutionnel a illégalement dissout le Parlement et
d’autres institutions gouvernementales.

Je suis le Président démocratiquement élu. Cependant, les dirigeants du
coup d’état m'ont forcé sous la menace des armes à quitter mon pays.

Mon cœur reste avec le peuple malgache, et j'ai l'intention de rentrer à
Madagascar en tant que Président afin de rétablir l'ordre
constitutionnel.

Ce coup d'État et ce régime putschiste sont inacceptables.

Nous ne pouvons pas permettre que la démocratie et notre pays soient
l’otage d’un régime illégal, issu d’un coup d’état.

La volonté et le choix du peuple malgache - notre démocratie et notre
Constitution - doivent être respectés.

Nous exigeons notre liberté.

Nous exigeons la libération immédiate de notre Premier Ministre, des
Parlementaires, des journalistes et de nos compagnons de lutte,
emprisonnés.

Nous exigeons notre droit à nous exprimer librement et d’organiser des
manifestations pacifiques, quand et où nous voulons le faire.

Nous exigeons qu’on rétablisse la paix , la sécurité et l'ordre
constitutionnel.

Et nous exigeons que le régime illégal quitte le pouvoir pour le retour du
gouvernement légal.

Nos revendications sont justes, raisonnables et ne sont pas négociables.

Le peuple malgache demeure inébranlable dans ses revendications. Nous
n'accepterons jamais un gouvernement illégal.
Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale pour son
soutien.

La SADC, l'Union Africaine, et la communauté internationale ont tous
sévèrement condamné ce coup d’état et ce gouvernement illégal. Ils ont
rappelé la nécessité du retour rapide à l’ordre constitutionnel à
Madagascar.

Avec le soutien de la communauté internationale, la démocratie, les droits
de l'homme et la justice seront rétablis à Madagascar.

Je demande à la communauté internationale de redoubler d’efforts et de
continuer à travailler avec le peuple malgache pour mettre fin a ce régime
putschiste.

Toute reconnaissance diplomatique du régime illégal doit être refusée. Les
investisseurs internationaux doivent éviter de collaborer avec le régime
illégal.

Nous devons tout faire pour accélérer la chute de ce régime putschiste,
qui s’accroche au pouvoir par la force.

Avec l'aide de la communauté internationale, nous mettrons rapidement fin
à cette tyrannie.

Encore une fois, au nom du peuple malgache, j’adresse mes sincères
remerciements à toutes les personnes, les organisations et les
gouvernements, partout dans le monde.

Merci du fond du cœur pour votre soutien. Merci!

lahateny nataony, ny filoham-pirenena Marc RAVALOMANANA

JOHANNESBURG 19 MEY 2009

Ry Malagasy Mpiray Tanindrazana,

Misaotra ny Vahoaka Malagasy aho noho ny fanohanany ny ara-dalàna.

Miombom-bavaka aminareo aho isan’andro.
Aty aminareo faona ny saina amam-panahiko, na eo aza ny elanela-tany, ary
tsy ela dia hihaona indray isika.

Tsy azo ekena na oviana na oviana eto amin’ity Firenentsika ity ny
fandrombaham-pahefana. Tsy aradalana izany. Tsy azo ekena ny
fampiasan-kery, fampihorohoroana, fanangejana sy famoretana ny Vahoaka,
hiarovana ny tombontsoan’olom-bitsy. Fanaovana tsinotsinona ny zo, ny
hasina, ary ny safidim-bahoaka izany.

Tsy maintsy hajaina ny safidim-bahoaka natao tamin’ny fomba demokratika
araky ny Lalampanorenana.

Takiantsika ny fahafahana.

Takiantsika ny famotsorana tsy misy hatakandro ny Praiminisitra Manandafy
Rakotonirina, sy ireo Loholona sy Solombavambahoaka ary ireo miaramila
nosamborina sy nogadraina. Indrindra indrindra ireo vehivavy sahy nijoro
niaro sy nitaky ny ara-dalàna.

Takiantsika ny zontsika haneho hevitra malalaka, na aiza na aiza, ary na
oviana na oviana hanaovantsika izany.

Takiantsika ny famerenana ny fandriam-pahalemana sy ny filaminana, ary ny
rafitra rehetra isan-ambaratongany araky ny Lalampanorenana.

Takiantsika ny fialan’ny mpitondra tsy ara-dalàna, hamerenana ny
fitondrana ara-dalàna, amin ny fomba demokratika.

Marina sy mitombona izany fitakiana izany, ka tsy azo hiadian-kevitra.

Tsy maintsy sahy mijoro isika, miara-mientana, ary mampiseho finiavana
hatrany. Tsy hanaiky governemanta tsy ara-dalàna mihitsy isika.

Tsy irery akory isika.

Manohona antsika ny Fianakaviambe Iraisam-pirenena.

Manohana antsika ny SADC, ny Vondrona Afrikana, eny izao tontolo izao
mihitsy.

Manameloka sy mitsipaka io fitondrana tsy ara-dalàna io ny fianakaviambe
Iraisa m-pirenena, ary mitaky ny famerenana ny rafitra demokratika eto
Madagasikara.

Ry Vahoaka Malagasy,

Diniho ny tantaran’izao tontolo izao. Tsy mbola nisy fitondrana tsy
ara-dalàna, mifanohotra amin’ny safidim-bahoaka ka naharitra teto
ambonin’ny tany.

Tsy folaka fa nangina ny Vahoaka eo anatrehan’ny herisetra. Mahery anefa
ny Vahoaka, satria masina ny safidiny.

Koa manao antso avo amin’ny Vahoaka Malagasy aho. Tonga izao ny fotoana!

Sahia mijoro, mampiseho firaisan-kina sy finiavana, fa ny firaisan-kina no
hery. Manàna finoana fa hiverina tsy ho ela eto amin’ity Tanindrazana
malalantsika ity ny fitondrana demokratika miorina araky ny
Lalampanorenana.

Manàna finoana, ary matokia ny tenanao. Ny fahasahiana sy ny herimpo, ary
ny safidy ataontsika tsirairay avy entanin’ny fitiavan-tanindrazana
marina, am-pahamarinana sy am-pahamendrehena, amin’izao fotaon-tsarotra
izao no mamaritra ny fiainantsika sy ny ankohonantsika, ary ny hoavin’ny
Firenentsika.

Tsy maintsy mandresy isika. Vahoaka hendry ny Vahoaka Malagasy. Vahoaka
tsy manaiky lembenana. Vahoaka fandrosoana, ary tia Fihavanana. Tsy
ekentsika ny tsy ara-dalàna sy ny jadona, ary ny herisetra.

Eo anilanreo mandrakariva aho, ary miady mafy to anareo rehetra ihany koa
hoan’ny Tanindrazana. Miray feo sy manohona antsika koa izao tontolo izao.
Koa mahereza , ry vahoaka Malagasy.

Homba antsika Andriamanitra!

Que la communauté internationale concrétise leur condamnation (19 Mai 2009)

Les légalistes ont appelé mardi la communauté internationale à appliquer les déclarations qu’elle a faite. Plusieurs ont condamné ce qui s’est passé ont annoncé les dirigeants du mouvement, qu’ils concrétisent maintenant les décisions inscrites dans leurs communiqués.

Les dirigeants du mouvement ont également appelé la communauté internationale à s’interroger sur la situation actuelle, si elle est conforme aux différentes chartes qui existent et qui doivent être appliquées. Le Député Yves Aimé (dit Mémé) a notamment pointé du doigt le non respect de la liberté d’expression, des droits de l’homme et de la démocratie.

Par ailleurs, les légalistes ont avancé que toute personne qui a pris le pouvoir d’une manière non démocratique ne doit pas participer à aucune autorité de transition si jamais il y a consensus.
Les légalistes étaient venus en masse mardi au Magro Ankorondrano. Ils ont renouvelé leur revendication pour la libération des personnes qui sont encore en prison ou en résidence surveillance. Un appel a été lancé par les mères de famille à l’armée, la fonction de l’armée est de protéger non de terroriser selon elles.

Kadhafi – Rajoelina : Rien d’officiel (19 Mai 2009)

Andry Rajoelina s’est déclaré satisfait de son voyage en Lybie. Il a déclaré à son arrivée à l’aéroport d’Ivato que le Président de l’Union Africaine le reconnait comme dirigeant de Madagascar, qu’il a reconnu en lui le Président. « Il est clair et sans aucun doute qu’il n’y a pas lieu de discuter sur mes capacités à diriger Madagascar » a – t – il lancé à la presse.

Jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucune déclaration officielle de l’Union Africaine ni de l’Etat Libyen sur les tenants et aboutissants de la rencontre entre le Président Kadhafi et Andry Rajoelina.

La rencontre entre les deux hommes s’est effectuée à huis clos. Rien ne confirme encore la déclaration de Rajoelina sur cette « reconnaissance » obtenue du Président de l’Union Africaine. Si on se réfère aux informations sorties par la presse publique libyenne, Monsieur Rajoelina est encore considéré comme « l’homme qui s’est auto – proclamé président de la HAT ». Rappelons que l’Union Africaine est parmi les premiers à avoir condamné le coup d’Etat commis dans le pays et à ne pas reconnaître le pouvoir dirigé par Andry Rajoelina. L’Union avait sanctionné le pays en suspendant Madagascar des organes de l’Union. Rajoelina avait alors déclaré que «La question n'est plus la reconnaissance, mais la façon dont nous allons diriger la transition ».

Brèves du Mardi 19 Mai 2009


  • Dans une interview sur un quotidien malagasy, le Président Ravalomanana a avancé qu’il est prêt à se soumettre au résultat de l’élection présidentielle qui sera organisée. Il a par ailleurs déclaré qu’il ne sait rien sur le transfert de reliques du Rova de Manjakamiadana dont il est accusé expliquant que tout est actuellement diabolisation à Madagascar

  • L’Union Européenne a consulté d’autres parties que le gouvernement de la HAT mardi matin avant le dialogue politique. Le dialogue politique avec l’Union Européenne revêt une importance capitale selon le Premier Ministre de la HAT étant donné que la HAT est actuellement à la recherche de la reconnaissance Internationale.

  • La Ministre de la justice de la HAT a souligné que le mandat d’arrêt contre Ravalomanana existe encore et ce indépendamment de la tenue d’un dialogue.

 
http://www.nivapas.com Annuaire
nivapas