jeudi 19 février 2009

A l’écoute des « sages »

Depuis longtemps, d’aucuns s’accordent à dire que Madagascar a besoin plus de « sages » que d’ «intellectuels ». Pourquoi ? Je vous laisse le soin d’y répondre personnellement. Mais, dans le cadre de la crise que traverse notre pays actuellement, il y a lieu de réfléchir sur les appels lancés par les « sages »

J’entends par « sages » ici ces personnes qui ne ménagent pas leurs efforts pour trouver une solution pacifique au problème actuel. Entre autres, nous citons le FFKM, la communauté internationale, L’Organisation des Nations Unies, la Commission de l’Océan Indien, l’Unité africaine. Leurs appels s’adressent aux deux camps : celui de Monsieur le Président de la République , Marc Ravalomanana, et son gouvernement, d’un côté ; celui de Monsieur Andry Rajoelina et l’opposition, de l’autre côté. Succinctement, voici les points forts de leurs messages : abstinence de provocation, faire preuve de retenu, éviter tout débordement, continuer le dialogue et accepter la concession ou le compromis. C’est clair Le but c’est le bien du peuple malagasy. Voilà un objectif dont la réalisation requiert une grande abnégation si je peux m’exprimer ainsi, de la part des deux entités en conflit. Pour ce faire, l’ambition personnelle doit être sacrifiée. C’est à ce prix qu’une clairière de solution apparaîtra. Et ce n’est pas une défaite car l’objectif est noble, à savoir le bien de tous les citoyens.

A travers son discours, Monsieur Marc RAVALOMANANA ne manque de rappeler sa détermination à l’écoute et au dialogue pour chercher ensemble la solution à cette entrave majeure à la vie du pays. C’est du moins ce qu’il laisse entendre. La volonté de mettre fin à cette situation poignante est là. Je pense qu’il a tiré leçons du passé.

A travers son allocution devant sa foule de partisans, Monsieur Andry RAJOELINA s’en tient fermement à sa position : il faut que Marc RAVALOMANANA démissionne. C’est d’ailleurs, pour lui, la condition sine que non de la tenue du dialogue. Ce qui ne l’empêche tout de même pas d’ accepter de constituer sa délégation formée de Messieurs Désiré RAMAKAVELO, Monja ROINDEFO et de Ny Hasina ANDRIAMANJATO. Donc, la lueur d’espoir est là.

Il reste donc pour les deux côtés d’ aplanir le mur de l’ambition personnelle. C’est ce qui bloque les efforts pour la recherche d’une entente politique. C’est ce qui bouche les oreilles pour ne pas écouter les « sages ». Eux qui ne ménagent pas leur peine pour lancer l’appel à la raison et au dialogue.

Si vous n’écoutez pas ces « sages », messieurs, une autre solution s’imposera manu militari à entendre la déclaration, hier, du Vice Amiral Hyppolite Rarison RAMAROSON, porte parole des cinq généraux. La sagesse militaire vaincra. Et alors ?

« Be manam-pahaizana ny Malagasy fa vitsy olo-manga ». Raha ampiharintsika amin’ny toe-java-misy ankehitriny dia marimarina kokoa hoe “be manam-pahaizana ny Malagasy fa vitsy olon-kendry”. Ireo “olon-kendry” vitsy dia miezaka andro aman’alina ampihaona ny roa tonta mba hitadiavana vahaolana haingana sady maharitra amin’izao krizy politika, ekonomika, sosialy izao. Ireo “manam-pahaizana” misolon-tena ny andaniny sy ny ankilany anefa dia toa mampiasa be loatra ny “fahaizany” ka takona tanteraka ny fahendrena hitady ny tombontsoan’ny maro an’isa aloha vao ny an’ny tena manokana ary tsy maintsy ampandeferina ny ambom-po, ny tendrom-po tsy mba namana. Tsy faharesena izany, tsy fandresena koa.

Asa lahy !! ny “fahendrena miaramila” ve sisa no lalan-tokana ialana amin’izao kitroka izao sa mbola tsy tara ny fifampidinihana ?

Adymadio

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